Le quotidien ou l'enfer de nos forces de l'ordre

La seule parole à prendre en compte est celle des policiers. A priori celle du délinquant ne peut être crédible.

PERPIGNAN et sa Banlieue

Le quotidien.... Notre vie de chaque jour.


Baixas : quatre jeunes en voiture arrachent le sac d'une cycliste

Le 08 octobre à 6h00 par La. M. | Mis à jour il y a 5 heures

Tout commence vendredi, vers 11 h. Alors qu'elle se promène tranquillement à vélo dans les rues de Baixas, une résidente de la commune connaît la désagréable mésaventure d'être délestée de son sac par quatre jeunes circulant à bord d'un véhicule.

La voiture s'est avancée à sa hauteur et l'un des occupants s'est emparé de ses affaires, sans, fort heureusement, la déséquilibrer, ni la faire tomber, puis il a pris la fuite avec ses comparses.

Faisant montre d'un grand son sang-froid, la victime a aussitôt alerté la gendarmerie et a pu leur fournir les quelques éléments essentiels, qu'elle a eu la présence d'esprit de relever, permettant d'identifier ses agresseurs. Ils ont été interpellés alors qu'ils arrivaient à proximité de la commune de Saint-Estève.

L'un d'eux tentera de s'échapper à pied mais sera très rapidement rattrapé par des gendarmes mobiles de l'escadron de Perpignan, en renfort sur le secteur. Les quatre suspects, un mineur et trois majeurs, ont été immédiatement placés en garde à vue.

Au cours de leur audition, ils ont nié toute participation aux faits qui leur sont reprochés malgré des indices, semble-t-il, accablants. Laissés libres, ils font l'objet d'une convocation afin de répondre de leurs actes devant le tribunal
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Le Perthus : il transportait 220 kg de pollen de cannabis

Le 08 octobre à 6h00 par La. M. | Mis à jour il y a 5 heures
Les ballots, encore ensablés, auraient été récupérés sur la plage.
Les ballots, encore ensablés, auraient été récupérés sur la plage. PHOTO/ D.R
Les douanes des P.-O. ont intercepté une grosse quantité de drogue mercredi à hauteur du péage du Perthus.

Vers 20 h 30, les agents de Port-Vendres ont procédé à la fouille d'un véhicule Citroën C5 de location, immatriculé dans l'Oise et qui venait d'Espagne avec son conducteur seul à bord. Or, au moment où l'automobiliste était invité à ouvrir le coffre, les douaniers découvraient 7 valises marocaines, avec 35 kg de pollen de cannabis chacune, soit un poids total de 220 kg. Le tout sans aucune volonté de dissimulation, la drogue étant simplement posée dans le véhicule. Encore recouverts de sable, les ballots auraient été récupérés sur une plage. Le prix de revente de la marchandise sur le marché clandestin est estimé à pas moins de 441 360 euros. L'homme, un résident espagnol sans emploi, a expliqué qu'il avait été contacté par un ami afin d'effectuer le convoyage de la drogue jusqu'en Italie contre une rémunération de 5 000 €, payable à destination. Le suspect a été remis à la police judiciaire de Perpignan puis présenté en comparution immédiate à l'issue de sa garde à vue. Suite à sa demande d'obtenir un délai pour préparer sa defénse, le prévenu a été placé en détention provisoire, il sera jugé le 13 octobre.

Des cigarettes

Lundi matin encore, les services de douanes qui procédaient à des contrôles en collaboration avec la police aux frontières à hauteur de la grande barrière de péage du Perthus ont arrêté une Peugeot 807. A l'intérieur se trouvaient deux hommes de 40 et 32 ans, originaires du Jura, mais également 180 cartouches de cigarettes de marque Malboro. Particularité : les cigarettes provenaient du Maroc et n'avaient été soumises à aucune taxe. Les deux suspects ont affirmé qu'ils les avaient achetés, "sur un bateau" pour un prix de 4 euros la cartouche. Tout leur chargement a été saisi et ils ont dû s'acquitter d'une amende de 1 000 euros chacun avant de reprendre leur route.
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Le Boulou: des trafiquants de drogue trahis par la voiture ouvreuse

Le 07 octobre à 17h57 | Mis à jour il y a 21 heures
Les suspects avaient été interpellés au péage du Boulou sur l'A9. Ils ont été condamnés ce lundi par le tribunal de Perpignan.
Les suspects avaient été interpellés au péage du Boulou sur l'A9. Ils ont été condamnés ce lundi par le tribunal de Perpignan. PHOTO/Image Google maps
Jeudi dernier, les douaniers sont installés au Boulou, à la barrière de péage de l'A9. Dans une Opel immatriculée en Espagne, ils découvrent la carte grise d'une Ford italienne. Or cette voiture arrive à ce moment précis au péage, conduite par un jeune Italien.

Du coup une fouille complète du véhicule est diligentée. Avec l'aide d'un chien, les douanes découvriront des caches vides dans les ailes et, surtout, 2 kg de cannabis dissimulés dans le réservoir.

Malgré les dénégations des deux passagers de l'Opel, deux ressortissants marocains résidant en Italie,  réfutant toute participation à un trafic. lls ont été jugés ce lundi en comparution immédiate avec le conducteur de la Ford.

Les trois hommes ont été estimés coupables et condamnés à la même peine : 12 mois de prison avec maintien en détention et 3972 euros d'amende douanière
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La boulangerie de Pézilla cambriolée avant même d'avoir débuté son activité

Le 05 octobre à 6h00 par La. M. | Mis à jour le 05 octobre

L'alerte a été donnée jeudi, vers 4 h par un témoin qui avait remarqué la présence suspecte de trois individus devant une boulangerie de Pézilla-la-Rivière. Or, le commerce n'a, à ce jour, pas encore ouvert ses portes et le gérant avait programmé le lancement dans les prochains jours. Selon ses déclarations, un individu est au volant d'un véhicule tandis qu'à proximité deux autres fracturent la porte d'entrée. Se sentant repérés, ils prennent la fuite en direction de Perpignan via la RN 116.

Alertés, les gendarmes du Soler se rendent aussitôt sur les lieux, tandis que les Psig (pelotons de surveillance et d'intervention) de Perpignan et de Vinça surveillent les axes de passage potentiels. Les trois fuyards sont localisés à l'entrée de Perpignan, interpellés et placés en garde à vue. Au cours de la perquisition effectuée dans le véhicule, sont découvertes deux petites caissettes destinées à la monnaie, permettant de les confondre pour un autre cambriolage commis au cours de la même nuit dans une pizzeria à Saint-Nazaire.

Les trois mis en cause, mineurs, originaires de Saint-Cyprien et Pézilla-la-Rivière ont été laissés libres après avoir été mis en examen par le juge des enfants. Ils seront convoqués devant ce magistrat en décembre. En raison de son âge, le conducteur n'était évidemment pas titulaire du permis de conduire, il avait emprunté le véhicule de sa mère.

Voilà un petit résumé de quelques faits pris au hasard sur peu de jours .
A noter que sur les 4 cas, 1 seul est mis en arrestation.
Combien de méfaits dans toute la France et les DOM/TOM.....................................................

MAIS M° VALLS s'en occupe en allant chasser le FN.        

Mr Valls veut se rendre à Forbach, qu'il s'y rendre!

Que répondra-t-il face à la délation sur ses hommes (ceux qu'il est sensé représenter)?

La chasse aux sorcières a commencé :


«Intervention violente» à Pamiers : 7 policiers dénoncés à la «police des polices»


Sept fonctionnaires de police du commissariat de Pamiers ont fait l’objet de dénonciations sur le nouveau site ouvert au public de l’IGPN le 1er septembre. Une première en Midi-Pyrénées qui génère un profond malaise dans les rangs.

Alors que l’on pouvait se réjouir du récent renfort de six fonctionnaires de police au commissariat de Pamiers, conséquence pour partie de la fermeture du commissariat de Castelnaudary, en interne, le moral des troupes n’est pas à proprement parlé au top. En cause, une première dont on se serait passé du côté de l’hôtel de police appaméen. C’est en effet le premier commissariat en Midi-Pyrénées à «inaugurer» la procédure instituée le 1er septembre dernier qui permet désormais au quidam de saisir, via une plate-forme sur internet, l’Inspection générale de la Police nationale, la redoutée «Police des polices». «Chaque citoyen pourra saisir cette inspection pour faire en sorte que la déontologie et les valeurs qui sont celles de la police s’appliquent, afin d’attendre des policiers un comportement exemplaire», avait en son temps expliqué le ministre Valls à l’AFP.

Message reçu cinq sur cinq, donc, par cette administrée appaméenne qui, le 5 septembre dernier, a vu son conjoint se faire embarquer manu militari par deux patrouilles soit 7 policiers pour une banale histoire de véhicule mal stationné ayant visiblement tourné au vinaigre. L'exfiltration via le commissariat du velléitaire ne se fit pas avec distribution de petits gâteaux et bons d’achats à gratter. Connu des services de police pour sa propension pavlovienne à l’insulte fleurie à l’encontre des hommes en tenues, l’individu cracha son ressentiment avec tant d’inspiration qu’il en ferait passer un texte de Joëy Star pour une pub de produit cosmétique. L’histoire aurait pu s’arrêter sur l’éructation finale. La voilà donc relatée au motif «d’une intervention violente» sur le site de l’IGPN. Une version pas forcément originale sur fond de dénonciation que le syndicat Alliance, majoritaire en Ariège, récuse avec fermeté en même temps qu’il dénonce l’instauration de ce dispositif initié par le ministre de l’Intérieur. «Nous sommes les premiers à dénoncer les mauvais comportements s’il y a lieu, prévient Georges Mirabail du syndicat Alliance, à Pamiers. Sauf qu’en l’espèce, ce n’est pas le cas, ce n’est pas fondé. Nous dénonçons ce type de procédure qui touche aujourd’hui 7 fonctionnaires de police de Pamiers. C’est 20 % de l’effectif ! Ça sème le doute, stigmatise des pères et des mères de famille qui font honnêtement leur boulot. Cette dénonciation a vu l’IGPN transmettre au chef de service lequel a procédé à une enquête administrative. À l’issue de celle-là, l’IGPN a l’option de classer sans suite, d’ouvrir une enquête et de saisir le procureur. Ce qu’il faut savoir c’est que 1/4 des dénonciations aboutit à un classement sans suite ! Ce type de plate-forme, c’est la porte ouverte à la diffamation et à la dérive», poursuit le représentant d’Alliance.

On accuse le coup

À en croire certains policiers, au commissariat, les troupes accusent le coup. «Cette première en Midi-Pyrénées, c’est nous, le commissariat de Pamiers, qui l’essuyons. Cette procédure jette le trouble dans le commissariat. Ce n’est pas l’IGPN qui mène l’enquête administrative, c’est notre hiérarchie, celle-là même qui nous demande au quotidien d’aller au feu, d’aller sur le terrain, d’avoir des résultats et de répondre aux attentes de la population en termes de sécurité. C’est schizophrénique ! Cette procédure est un peu vicieuse. Comment se comporteront les gars sur le terrain après une première dénonciation avec le risque de se retrouver sur le banc des accusés à la seconde ? C’est le monde à l’envers ! Ce travail est éprouvant sur le plan mental, émotionnel et relationnel. La hiérarchie doit être là pour inspirer ses troupes, pas pour les condamner injustement à terme», réagit en colère ce policier à la fin de son service.

Une récente enquête de l’INSERM, édifiante, rappelle que le taux de suicide dans la police nationale est supérieur de 36 % au reste de la population.

Celle du chercheur Mathieu Molines, doctorant au centre de recherche de management de Toulouse, révèle que «69 % des policiers seraient «totalement démotivés» dont plus de la moitié au bord du burn out».

Vous avez dit malaise ?


http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/08/1725629-pamiers-7-policiers-denonces-a-la-police-des-polices.html