Capitalisme fou : Quand Macron dénonce ce qu’il a lui-même encouragé

Capitalisme fou : Quand Macron dénonce ce qu’il a lui-même encouragé

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Communiqué de presse de Marine Le Pen (11 juin 2019)

Devant L’Organisation internationale du travail à Genève, Emmanuel Macron s’est une fois encore livré à un exercice de duplicité dont il a le secret, dénonçant les dérives d’un « capitalisme devenu fou », au sein d’organisations comme le FMI ou l’OMC, réclamant « le retour à une économie sociale de marché où chacun trouve sa part » au lieu d’une « captation des richesses par quelques-uns »

En tentant de faire oublier à Genève ce qu’il a encouragé, organisé et amplifié en France, et qui a déclenché l’un des plus grands mouvements de contestation populaire, Emmanuel Macron use d’un cynisme et d’une hypocrisie des plus condamnables.

Celui qui feint aujourd’hui d’entendre les classes populaires a été depuis deux ans le président des hyper riches, construisant sa politique fiscale (abandon de l’ISF, flat Tax…) au seul bénéfice des possédants et des puissances d’argent.

Celui qui semble aujourd’hui redécouvrir les mots de justice sociale n’a eu de cesse de creuser les inégalités, de livrer les travailleurs français aux ravages de l’ultralibéralisme, symbolisés notamment par la directive des travailleurs détachés, la paupérisation, la dépossession et le déclassement de millions de Français, étranglés par une politique fiscale confiscatoire et punitive.

Ce plaidoyer qui sonne faux, ne saurait faire oublier l’idéologie qui sous-tend toute l’action d’Emmanuel Macron : le catéchisme de marché, le culte de la cupidité, ce « capitalisme fou » dont il est un prédicateur fasciné et exalté.

A Genève, Emmanuel Macron a cru pouvoir abuser une fois encore son auditoire. Les Français ne sont pas dupes et savent qu’on ne résout jamais un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.
SOLURCE Rassemblement National

Marine a raison

Macron dénonçant les dérives d'un capitalisme devenu fou, vraiment il y a de quoi se tordre de rire.  

Macron a dépeint sa vision du capitalisme comme un << marché-libre >>, et en tant que tel, il utilise cette idéologie pour inciter à des accords internationaux qui bénéficient principalement à ses copains des grandes entreprises. Mais en fait lorsqu'on y regarde de près, on s'aperçoit qu'il n'y a aucun << marché-libre >> dans le type de capitalisme de l'administration du petit banquier de chez Rithschild. A la place, dans son système économique favori offre à ses potes des grandes entreprises des milliards d'euros. Etant donné les énormes disparités de classe et de revenu en France, il est juste de dire que ce n'est pas le marché-libre mais le pouvoir politique des milliardaires qui dicte la politique. A noter que certaines études en sciences économiques, révèlent clairement que les pays où les milliardaires déferlent, produisent comme par hasard une pauvreté croissante qui submerge les niveaux de vie. Forger des milliardaires c'est défaire la société civile, affaiblir la solidarité sociale, la législation sociale protectrice, les retraites, les vacances, les programmes de santé publique et l'éducation. Que Macron l'enfumeur ne nous dise surtout pas que l'augmentation des milliardaires est un signe de prospérité générale résultant du marché-libre. En fait, c'est le produit de la saisie illicite des ressources publiques luicratives, accumulées par le travail et la lutte de millions de travailleurs. Cela n'a pas grand chose à voir avec des talents d'entrepreneur.

Comme aux États-Unis, les meneurs autoritaristes malfaisants comme Macron se plaisent à convaincre les gens d'accepter un système économique qui ne bénéficie qu'aux riches, au détriment de tous les autres. ce fameux marché-libre est en fait loin d'être libre. C'est un système fondé sur la liberté des sociétés de former des monopoles et c'est un système créé simplement pour bénéficier à ceux qui l'ont créé. Voila ce qu'ils ont conçu non pas pour éclairer les phénomènes réels mais pour cacher la réelle utilisation que font les riches d'institutions créées par l'homme, tels les sociétés et les marchés, et parfois même notre propre gouvernement, pour s'emparer de nos biens et de nos libertés.

Le capitalisme n'est pas seulement "fou" mais criminel.

Le profit est un crime dans notre système actuel. L'entreprise capitaliste moderne fait penser à la criminalité organisée. Les escrocs capitalistes ne se soucient que d'une chose : faire des profits. Lorsque l'entreprise capitaliste décide de délocaliser, peu lui importe si ses loyaux ouvriers vont geler de froid ou crever de faim. Les capitalistes se foutent du fait que la vie est humaine. Le temps venu, ils n'hésiteront pas à laisser derrière eux des usines abandonnées et des communautés dévastées.

Lorsque les entreprises capitalistes annoncent leur désir de délocaliser, c'est le temps des opérations de rackets, des pots-de-vin et des offres de rabais fiscaux, pour les maintenir là où elles se trouvent. Pendant un certain temps, certains d'entre eux qui ne sont rien d'autre que des bandits, vont s'en mettre plein les poches en rassurant l'entourage. Sachant que de toute facon la décision de délocaliser l'entreprise est irrémédiable.

Macron le banquier de chez Rothschild doit savoir que le coeur même de la criminalité d'entreprise capitaliste est constitué par les banques, avec leur trucage de prêts colossaux. Pour ces gens-là il n'y a jamais assez de profits, tout est bon pour faire du blé, même commettre des fraudes. Des entreprises qui attendent que les contrôles sur leurs activités soient supprimés afin de revenir aux mêmes pratiques qui sont responsables de l'effondrement de l'économie mondiale, avec le même résultat, sont des entreprises criminelles. Voila la nature essentielle du capitalisme spoliateur inconsidéré de la planète, encore et toujours à la recherche du profit, au détriment des travailleurs.

Capitaliser, thésauriser tout au court d'une vie n'a rien de criminel.
Autrefois pour s'enrichir il fallait beaucoup de travail et de temps. Il fallait plus d'une vie pour construire une fortune. Édifier un patrimoine c'est long et ceux qui y parviennent sont rares. en règle générale, ces fortunes sont issues de gens économes qui n'ont rien à faire de montrer ou d'étaler ce qu'ils ont.
De nos jours, les transactions instantanées permettent tous les dévoiements. C'est ce système qui est corrompu.

Que faut-il penser d'un système capitaliste qui prend des décisions de fermetures d'usines, pour satisfaire des actionnaires, sans se soucier des réalités humaines ? Un système qui ne cherche que son profit, au détriment des autres. Les pieuvres capitalistes oublient que la vie est humaine. En tant que serviteur du grand capital prédateur, Macron se fout de l'homme en tant que tel, et de la solidarité avec lui. L'affaire "Whirlpool" en est un bon exemple, résultat déplorable de la mondialisation et du capitalisme financier.