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bzh29
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Ven 4 Mai 2012 - 16:31
Précision très intéressante qui a au moins l'avantage de remettre les pendules à l'heure:

Yves Roucaute : le fascisme vient de la gauche
Yves Roucaute, agrégé de philosophie et de science politique accorde à Enquête & Débat une interview d’autant plus importante qu’elle a lieu à quelques jours seulement du second tour de la présidentielle.

Enquête et Débat : Le FN est-il un parti d’extrême-droite selon vous ?

Le Front National n’est pas un parti d’extrême-droite car cette désignation renvoie historiquement aux monarchistes légitimistes et ne peut en aucun cas se rapporter à ce parti, ni à aucun mouvement qui serait néo-fasciste. Laisser dire que le Front National est un parti d’extrême-droite est le symptôme d’une défaite idéologique qui a permis l’une des plus grandes falsifications de l’histoire en France car il ne s’agit pas tant de diaboliser le FN que la droite républicaine tout en faisant oublier l’origine socialiste du fascisme. Depuis plus de trente ans, la gauche essaye de se laver d’un péché originel en le faisant porter sur ses ennemis. Le PS qui n’hésite pas à s’allier avec les communistes, a inventé un tour de prestidigitation. Ainsi, le fascisme est identifié à l’extrême-droite, l’extrême- droite au Front national, ce qui permet de faire croire que la droite est l’antichambre du fascisme.
La vérité, c’est que le fascisme est une idéologie d’extrême-gauche, née d’une scission du parti socialiste, conduite par le dirigeant socialiste italien Benito Mussolini. Celui-ci entraîna avec lui dans son parti fasciste la majorité du parti socialiste et l’ensemble des dirigeants syndicalistes ouvriers et agricoles. De même, le parti national socialiste des travailleurs allemands, le NSDAP, appelé aussi parti nazi, est né à l’extrême-gauche. Hitler était lui-même un révolutionnaire socialiste, membre du parti des travailleurs allemands. Il imposa un programme socialiste à son parti, dès sa création, sur le modèle de celui des bolchéviks et il reprit le drapeau rouge traditionnel socialiste, changeant la faucille et le marteau en svastika, sous le prétexte qu’il conduirait la révolution socialiste et son projet de civilisation de l’homme nouveau, plus loin. Comme Proudhon, Louise Michel, Karl Marx ou Auguste Blanqui, ils étaient antisémites car ils voyaient dans les Juifs l’esprit de la bourgeoisie qu’il fallait détruire. Comme Vacher de Lapouge et Edouard Drumont, auteurs fétiches de Goebbels et d’Hitler, dirigeants socialistes, Vacher de Lapouge avait même fondé la section de Montpellier. C’est dans la pensée socialiste du XIXe siècle qu’est né ce mythe d’une race aryenne, chez Blanqui et cela fut propagé par la revue « Candide » et la « Revue socialiste » qui regroupaient les intellectuels socialistes. On hésite même à rappeler que Jean Jaurès a été exclu de l’Assemblée nationale au moment de l’affaire de Panama pour antisémitisme car il faut garder le silence pour que le tour de prestidigitation ait lieu et qu’on ne sache pas que cette naissance du fascisme à gauche n’est pas un accident. Il faut même interdire la lecture du livre de Léon Blum sur l’affaire Dreyfus qui explique que ses petits camarades étaient antisémites et que le premier et le plus grand défenseur de Dreyfus a été le Pape et les chrétiens !

Tout est dit.
Blanche d'Issy
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Ven 4 Mai 2012 - 16:58
Dans quel numéro du Point? Suis intéressée pour informer un ami qui se pique d'Histoire et qui m'a agressée il y a deux jours(verbalement seulement), m'accusant de fascisme, et traitant les Frontistes de suppôts d'Hitler.... Sad

Je lui ai répondu avec les arguments évoqués dans cet article, mais je serais heureuse de lui offrir ce numéro du Point en gage d'amitié... :mrgreen:
mado8
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Ven 4 Mai 2012 - 17:52
Tout est dit, mais il faut que ce soit dit haut et fort !!.
Merci pour cet article, ça fait du bien.
verveine
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Ven 4 Mai 2012 - 18:41
vi j'aimerais bien le lien , et aussi à faire circuler la liste que Françoise nous avait gentiment donnée je ne sais plus sur quel post

De 1938 à 1941 (plus exactement au 22 juin 1941, date de la rupture du pacte "germano- soviétique entre Hitler et Staline), 90% des collaborateurs en France étaient à gauche :

Le Rassemblement National Populaire est dirigé par une commission permanente de 15 membres
Président : Marcel Déat (socialiste)
Secrétaire général : Georges Albertini (ancien secrétaire des Jeunesses socialistes, membre de la commission administrative permanente de la SFIO, du CVIA, Vice-président (à partir de janvier 1943)
Maurice Levillain (ouvrier mécanicien, conseiller municipal SFIO de Paris et conseiller général de la Seine, néo-socialiste).

Michel Brille (avocat, député de la Somme en 1936 de l’Alliance démocratique, le grand parti de centre-droit de la Troisième République).

Henri Barbé (membre du bureau politique du Parti communiste à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939).

René Benedetti (néo-socialiste).

Francis Desphilippon (fondateur d’une association d’ancien combattants pacifistes, puis membre de la SFIO, puis responsable du service d’ordre du parti communiste, puis passe à la SFIO où il est responsable des cercles d’entreprises et des Amicales socialistes).

Georges Dumoulin (ouvrier, secrétaire de la CGT, SFIO, franc-maçon, exerce des responsabilités au Bureau international du travail).
Emile Favier (néo-socialiste)

Gabriel Lafaye (député SFIO puis néo-socialiste de la Gironde depuis 1928, sous-secrétaire d’État au travail dans le gouvernement Camille Chautemps en 1938. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, dirige le journal L’Atelier, collabore à La France socialiste, créée le CIOS ou « Comité Lafaye »

Barthélémy Montagnon (député SFIO puis néo-socialiste de Paris, franc-maçon. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, collabore à L’Œuvre et aux Nouveaux temps

Georges Rivollet (secrétaire général de la confédération nationale des anciens combattants, ministre des anciens combattants dans des gouvernements de droite 1934-1935
Roland Silly (membre de la SFIO tendance Paul-Faure, secrétaire de la Fédération CGT des techniciens

Ludovic Zoretti (universitaire, responsable de la SFIO du Calvados, fondateur du syndicat des enseignants du 2e et 3e degrés (actuel SNES), secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement (actuelle FEN) de la CGT

Roland Silly qui dans les années 1930, était secrétaire de la Fédération des techniciens de la CGT et membre du parti socialiste SFIO, de la tendance Paul Faure.
Sous l’occupation allemande il fut l’un des dirigeants du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste de Marcel Déat, et le chef des Jeunesses national-populaire, le mouvement de jeunes de ce parti, et journaliste au National-Populaire, l’organe du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, à la ligne ultra-collaborationniste, qui revendiquait un antisémitisme « complet et résolu ».

Mais si nous voulons établir une véritable généalogie du Rassemblement National Populaire, il faut faire état des nationalistes algériens qui adhérèrent au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE.

Certains nationalistes nord-africains jouent la carte de la collaboration avec l’Allemagne nazie qui leur laisse espérer l’indépendance de l’Algérie afin d’affaiblir la France. Dans cette optique, plusieurs dirigeants nationalistes algériens du Parti du peuple algérien (PPA) créé en 1937 par Messali Hadj , notamment l’équipe qui privilégiait l’action en France et non en Algérie entrent dans les organisations du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, espérant qu’il serve de couverture à leur action.

Puis suivant la stratégie trotskiste de « l’entrisme » un petit groupe de trotskistes issu du Parti communiste internationaliste (PCI) est entré dés sa création au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, dont Henri Molinier (membre de la direction du PCI , Roger Fojrier, PCI, jeunesse du PSOP, Maurice Déglise membre du comité central des Jeunesses communistes puis trotskiste. Après 1940, André Gailledrat (dit Morgat) membre du comité central du PCI, rédacteur en chef de la revue La Vérité en 1929, puis membre du PSOP, puis Henri Molinier, Jean Desnots, etc.
Le Rassemblement National Populaire eut sa branche syndicale, ce fut le Centre syndicaliste de propagande CSP. Créé en avril 1941 par l’équipe du journal syndicaliste de la collaboration L’Atelier qui a rejoint le RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE
3 personnages sont à la pointe de cette activité en direction des ouvriers mais également des patrons et petits patrons.
Georges Dumoulin, né en 1877 et mort en 1963, syndicaliste, il est, d’abord, trésorier de la CGT, avant de devenir secrétaire général de l’Union départementale CGT du Nord lors de la réunification syndicale de 1936. Il se présentera à deux reprises aux élections législatives, sous l’étiquette SFIO.
Sous l’Occupation, il écrit dans l’Atelier, hebdomadaire ouvriériste qui s’adonne à l’antisémitisme le plus débridé. Il est membre, pour un temps, du Conseil national instauré par Vichy.

Georges Albertini, est normalien, il devient professeur d’histoire et géographie et militant de la SFIO avant guerre. Munichois, il s’oppose à ce sujet au futur chef résistant Pierre Brossolette. Durant les années 1930, il collabore à la revue les Nouveaux cahiers dès 1937, où l’on tente de remédier à la crise par un rapprochement du patronat et des syndicats ouvriers en augmentant le rôle de l’élite technicienne et en mettant sur pied une politique pour favoriser les rapports économiques franco-allemands. Il fut également membre des Jeunesses socialistes.

Francis Delaisi, Économiste reconnu, il fait une brillante carrière de journaliste entre les deux guerres. Ses préférences politiques vont vers le socialisme. Il participe au premier numéro du journal La Guerre sociale, de Gustave Hervé le 18 décembre 1906, puis participe à la Vie ouvrière, organe de la CGT. Il est membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme en 1935, membre directeur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes jusqu’en 1939.
De 1927 à 1932, il tient le Secrétariat général de l’Union paneuropéenne, sous la présidence d’Aristide Briand, dont il est proche, et qui lui confie des missions à l’étranger (Belgique, Allemagne, Pologne, Autriche. Il a repris le slogan du « Trust des deux cents familles » lancé par Édouard Daladier en 1934, qui fut le mot d’ordre de la campagne électorale du Front Populaire en 1936.
Puis est créée en novembre 1942 l’Union de l’Enseignement qui a pour objet de regrouper les enseignants du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, son Secrétaire Général est Pierre Vaillandet, professeur à l’École Normale, député SFIO du Vaucluse en 1936.
Puis pour les classes paysannes, le Centre paysan qui a pour dirigeants: René de Robert ingénieur agricole, (ami de Déat, membre du Cercle européen), Jean Desnots (membre du comité central du Parti communiste, puis passe au trotskisme en 1935. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE et écrit à L’Atelier),
Il faut comprendre une bonne fois pour toute que les collabos, les fascistes, les affidés de Pétain et Hitler, c’est dans la gauche qu’on les trouva.
Une partie de l’extrême droite était à Londres aux côtés du Général De Gaulle ou dans les maquis.
Le colonel Maurice Dutheil de la Rochère, ami d’enfance de Charles Maurras, maurassien, il est lié au réseau de résistance du musée de l’homme.

Le colonel Claude Arnould, issue d’une famille de stricte observance catholique, il est le chef du réseau Jade-Amivol qui est rattaché aux services britanniques.

Le colonel Hélie de Saint-Marc qui avec des opinions d’extrême droite, saluera d’un coup de chapeau théâtral les juifs qu’ils rencontrait dans la rue et qui portait l’étoile jaune.

Le docteur Henri Martin, cagoulard, comploteur anti-républicain inlassable, qui en 1942 pour son activité patriotique est interné à Vals-les-Bains, où il est avec Roger Stéphane (Worms) et André Blumel, tous les deux juifs, de gauche et résistants qu’il aidera à s’évader.
Les deux ne l’oublieront jamais, ils deviendront ses amis.

Aristide Corre de l’Action française, membre de la cagoule qui travaille avec l’intelligence service et est pour cela fusillé par les Allemands en 1942.
La liste serait longue, en réalité il y avait dans la collaboration une majorité de gens qui venaient de la gauche et à Londres une majorité venait de l’extrême droite.
FR-libre80
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Ven 4 Mai 2012 - 18:43
Et pourquoi aucun, et je dis bien aucun, mais vraiment aucun membre du FN depuis 40 ans n'a pris le micro pendant 5 minutes pour dire ces vérités ! Et à chaque fois que le FN est assimilé à l'extrême-droite ou au sascisme/nazisme....


Et de demander aux téléspectateurs, auditeurs un débat sur ces points !
mado8
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Ven 4 Mai 2012 - 18:55
FR-libre80 a écrit:Et pourquoi aucun, et je dis bien aucun, mais vraiment aucun membre du FN depuis 40 ans n'a pris le micro pendant 5 minutes pour dire ces vérités ! Et à chaque fois que le FN est assimilé à l'extrême-droite ou au sascisme/nazisme....


Et de demander aux téléspectateurs, auditeurs un débat sur ces points !

Oui, Aliot a essayé d'en parler un peu lors de débats, mais il faudrait carrément une prise de parole claire, nette et précise à ce sujet pour en finir avec cette fausse étiquette, qui a toujours nuit au FN. Le FN peut-il réclamer un débat à ce sujet ?!!.
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Ven 4 Mai 2012 - 19:14
FR-libre80 a écrit: Et pourquoi aucun, et je dis bien aucun, mais vraiment aucun membre du FN depuis 40 ans n'a pris le micro pendant 5 minutes pour dire ces vérités ! Et à chaque fois que le FN est assimilé à l'extrême-droite ou au sascisme/nazisme....


Et de demander aux téléspectateurs, auditeurs un débat sur ces points!

Je ne sais pourquoi le FN ne s'est jamais fait entendre sur ces non-faits scratch



Marie13
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Ven 4 Mai 2012 - 19:20
FR-libre80 a écrit:Et pourquoi aucun, et je dis bien aucun, mais vraiment aucun membre du FN depuis 40 ans n'a pris le micro pendant 5 minutes pour dire ces vérités ! Et à chaque fois que le FN est assimilé à l'extrême-droite ou au sascisme/nazisme....


Et de demander aux téléspectateurs, auditeurs un débat sur ces points!



Tout à fait, je me pose la même question que vous. scratch
Abbath
Abbath
Localisation : 95 et 62
Gémeaux Date d'inscription : 13/03/2012
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Ven 4 Mai 2012 - 20:41
Très bonne mise au point :aplaudissement: cheers


extrême-gauche cartonrouge
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bzh29
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Sam 5 Mai 2012 - 0:08
Sur le site du Point, commentaires postés suite à la diatribe de BHL sur Marine.

On continue???

A1ors:

https://youtu.be/nsCaoc-FuiA
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bzh29
Bélier Date d'inscription : 29/03/2012
Passion : aviation

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Sam 5 Mai 2012 - 0:11
Encore un pti bout:

https://youtu.be/7RD_3igOZQc
gemini
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Gémeaux Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.

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Sam 5 Mai 2012 - 8:23
C'est bien que certains osent dire la vérité. Quand on est seul pour dire que le fascisme vient de la gauche et que les communistes ont été les vecteurs de cette pensée révolutionnaire cela attire les foudres. Petit à petit la vérité se fait jour, nous finirons par vaincre la connerie qui nous entoure.
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Humeur : excellente

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Sam 5 Mai 2012 - 9:48
gemini a écrit:
C'est bien que certains osent dire la vérité. Quand on est seul pour dire que le fascisme vient de la gauche et que les communistes ont été les vecteurs de cette pensée révolutionnaire cela attire les foudres. Petit à petit la vérité se fait jour, nous finirons par vaincre la connerie qui nous entoure.





Je n'ai absolument rien à ajouter, très bonne conclusion.
:aplaudissement: :aplaudissement:
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Corscia
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Sam 5 Mai 2012 - 15:45
Article très intéressant, d'ailleurs je viens de l'imprimer pour le montrer à des amis. As-tu un lien s'il te plait j'ai regardé dans les derniers numéros mais je ne l'ai pas trouvé. Merci d'avance.
dysneylandresort
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Gémeaux Date d'inscription : 15/12/2011
Passion : La fiscalité belge!
Humeur : LA FRANCE?...LE SEUL PAYS OU LE COMMUNISME A REUSSI!

Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Pour en finir avec le fâchisme et la colle aberration

Sam 5 Mai 2012 - 17:21
Pour informer, en dehors du net, qui représente cependant un acte volontaire pour essayer de savoir, les chaines crasses sont "la soupe populaire de l'info de 20h" et dans les émissions diffusées à cette heure, essayez de faire parler 5 minutes un FN qui expliquerait tout cela:
roulements de tambours de la spiquerine et passage d'une pub ou d' un interlude le plus tôt possible!
Dans un débat, foutage de bordel par la gôche et ses copains rad'soc de "l' U aime pet" et en plus s'il y a des "centristes à gôche toute", imaginez le brouhaha!
Jamais un FN ne pourra placer plus de trois mots là dessus, çà declencherait une cacophonie innommable!

Pour expliquer ces histoires, il faudrait que le FN ait une chaîne de TV à lui, un peu comme sur Radio Courtoisie où on laisse parler de gens objectifs sur ces sujets!
Mais le plupart des Français crasse n' écoutent pas çà, ils préfèrent NRJ!

Et apres , ils prétendent avoir des idées sur tout, ce sont des incultes ou des .. je ne veux pas utiliser le mot!
francoise
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Taureau Date d'inscription : 18/09/2011
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Sam 5 Mai 2012 - 17:39
http://www.lepoint.fr/reactions/editos-du-point/bernard-henri-levy/commentaires-sur-adresse-a-la-droite-republicaine-confrontee-a-la-nouvelle-offensive-lepeniste-03-05-2012-1457673_69

Article posté également dans le cours d'une discussion, ici

Article source :
http://www.enquete-debat.fr/archives/yves-roucaute-le-fn-nest-pas-un-parti-dextreme-droite-mais-je-suis-contre-toute-alliance-avec-le-fn-37968



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Yves Roucaute (photo), agrégé de philosophie et de science politique, auteur de nombreux ouvrages et plume du ministre de l’intérieur Claude Guéant, accorde à Enquête & Débat une interview d’autant plus importante qu’elle a lieu à quelques jours seulement du second tour de la présidentielle.

“L’organisation de type parti ne suffit plus”

E&D : Vous avez décidé de lancer un Tea Party à la française, «les Clubs des Patriotes », pourquoi ?
Ce qui est pour nous incroyable, c’est de voir l’ampleur que prend ce mouvement alors que nous avons annoncé sa création il y a quatre jours seulement à quelques amis, sur le réseau Facebook. Le Tea party à la française, c’est ce qui a manqué pour soutenir les réformes de Nicolas Sarkozy, pour défendre nos valeurs, empêcher les dérives relativistes, interdire les tentations extrémistes et impulser les réformes nécessaires pour assurer la puissance de la France. Nous avons commis l’erreur de laisser les partis politiques aux commandes de la bataille des idées, nous ne la reproduirons pas. L’UMP, l’UDF, le parti radical, bien d’autres encore, sont nos amis, mais, comme le disait Aristote, la vérité est plus encore notre amie. Et la vérité c’est que l’organisation de type parti ne suffit plus, qu’elle a échoué sous de nombreux aspects et que la recherche du bien commun est une affaire trop sérieuse pour n’être pas celle de chaque citoyen et être laissée à des états-majors souvent dénué de charpente idéologique.
Avec les clubs des patriotes, nous renouons avec les clubs de la révolution française non jacobins et nous les mettons à la sauce tea party. Nous sommes l’expression de la nouvelle pratique de la politique joyeuse, populaire, participative, où chacun conservera son adhésion au parti ou au groupement de son choix à partir de la triple condition impérative : l’acceptation de nos valeurs judéo-chrétiennes, la défense du mode de vie à la française, la recherche de la puissance de la France. C’est ce qu’exprime mon dernier livre Eloge du mode de vie à la française (éditions du Rocher) qui n’est pas publié par hasard à la fin de cette campagne électorale.
Nous sommes gaullistes, chrétiens démocrates, radicaux, libéraux sociaux, écologistes républicains, monarchistes, partisans des traditions et chercheurs, entrepreneurs tournés vers la conquête des marchés et french doctors, qu’importe, nous sommes rassemblés dans la joie autour de notre nation et de son socle éthique. Si le Président est réélu, nous serons là pour soutenir la politique de réformes nécessaires. S’il est battu, nous organiserons la résistance contre l’affaiblissement de la France et préparerons la reconquête dès le soir du second tour.

“A l’évidence, la chasse aux sorcières est ouverte.”

E&D : Vous avez défrayé la chronique récemment en ayant révélé être à l’origine du discours de Claude Guéant à l’UNI dans lequel il affirmait que les civilisations ne se valent pas. Avez-vous été surpris par l’ampleur prise par cette polémique ?

Malheureusement, je ne suis pas vraiment surpris. Ni sur la forme, ni sur le fond.
Sur la forme de la réaction, en particulier du député socialiste Serge Letchimy autorisé par son groupe à accuser de nazisme le ministre Claude Guéant, j’y vois le symptôme des impasses d’une pensée de gauche qui n’a plus rien à dire. Il y a trente ans, les intellectuels de gauche et leur presse cherchaient à organiser les confrontations d’idées et sommaient ceux de droite de venir leur répondre. Aujourd’hui, les mêmes refusent les débats, organisent le silence dans leur presse ou jouent l’ostracisme quand le silence n’est plus possible. Aujourd’hui toute opposition à la gauche conduit aux accusations de fasciste ou de nazi dans l’espoir de terroriser pour faire taire. On a même vu dans de nombreux endroits des militants socialistes tenter d’empêcher par la force des rassemblements de Nicolas Sarkozy ou de Claude Guéant, vendredi dernier encore en Seine et Marne. Je suis moi-même la victime d’une campagne d’insultes et dénigrement de la part de la CGT et des bourdieusiens qui croient possible de m’impressionner en me traitant de nazi. Malheureusement, ces méthodes violentes le montrent, l’alliance cynique avec l’extrême gauche communiste, n’est pas sans effets. A l’évidence, la chasse aux sorcières est ouverte.
Sur le fond, l’affaire révèle le même désarroi. Songez qu’il s’est même trouvé des dirigeants politiques pour croire que le terme de « civilisation » devait ne plus être employé ! Le nazisme nous guette disaient-ils. C’est risible. Il faudrait dire « régime », « culture » voire « parc d’attractions » au lieu de «civilisation ». J’attends que nos doctes décrètent la fermeture de toutes les universités du globe pour prosélytisme nazi, puisqu’elles ont toutes des cours de civilisation. Et qu’ils décident de brûler les livres d’histoire, ceux du chef des historiens français Braudel en tête, puisqu’il osa faire un Dictionnaire des civilisations. Qu’ils brûlent aussi les ouvrages d’anthropologie, science par nature politiquement incorrecte puisqu’elle étudie les civilisations. Et pour faire plaisir au parti socialiste et aux bisounours de droite, il faudrait détruire les vestiges découverts par l’archéologie et l’enfermer les archéologues nécessairement fous puisqu’ils évoquent des civilisations qui n’ont pas pu politiquement exister.
Je fais partie de ceux qui pensent que l’ignorance n’est pas un argument. Et que non seulement les civilisations existent mais qu’elles ne se valent pas. Et que ces ensembles de valeurs, de mœurs, d’usages, de récits, de symboles, que l’on appelle civilisation peuvent être mesurés selon nos valeurs universelles qui disent l’humanité de l’humain et son exigence de dignité.
Je considère d’abord que les civilisations qui ont hérité de cette grande révolution culturelle juive qui refuse le sacrifice humain sont supérieures à celles qui l’exercent.
Quelle avancée spectaculaire ! Songez que dans la civilisation romaine étaient sacrifiés des milliers d’humains dans des jeux du cirque sous les applaudissements d’une foule qui criait « jugurta » au vainqueur, c’est-à-dire « égorge », en ingurgitant des gâteaux au miel. Songez à la civilisation aztèque rencontrée par les Espagnols où les sacrifices étaient quotidiens et où le cœur des suppliciés vivants était arraché pour assurer le lever du soleil. Lors du mois particulièrement attendu du Tlacaxipehualiztli, signifiant “écorchement des hommes”, les victimes étaient écorchées en l’honneur de Xipe Totec, dieu du renouveau et leurs peaux étaient ensuite portées par les prêtres. Songez que la civilisation inca brûlait vif, étranglait ou enterrait vivants les enfants. Songez que les Mayas devaient faire couler le sang depuis le sommet des pyramides pour qu’il atteigne le sol et que des enfants étaient tués avec lenteur car les tortures devaient les faire pleurer au maximum pour amener les pluies.
Je considère ensuite que les civilisations qui sont fondées sur un socle humaniste où les droits naturels de l’homme sont respectés valent mieux que les civilisations qui ne sont pas fondées sur un tel socle.
Les civilisations millénaires de la Corne d’Afrique pratiquent aujourd’hui l’excision et l’infibulation pour 140 millions de femmes. Plus de deux fois la population française. Si toutes les civilisations se valent, de quel droit pourrions-nous interdire ces pratiques en France ?
La grande civilisation de la péninsule arabique porte dans ses bagages, bien avant l’Islam, l’enfermement et la minorité des femmes. Si tout se vaut, pourquoi ne pas accepter le niqab ?
La grande civilisation turkmène différencie les droits des femmes de celui des hommes, suivant ses traditions séculaires, faudrait-il l’accepter ?
Un cancre de Martinique qui croit avoir acquis un diplôme ès science infuse en achetant sa carte du parti socialiste, prétend pouvoir meurtrir la France et les Français, les blancs plus particulièrement, en rappelant que dans le passé notre civilisation a pratiqué l’esclavage.
Le pauvre homme ne sait pas que ce qui est spectaculaire et célébré par le monde entier, ce n’est pas que nous ayons pratiqué l’esclavage mais que nous l’ayons aboli. Porté par sa haine du blanc, il ignore que toutes les civilisations connues, sans exception, depuis le néolithique, ont pratiqué l’esclavage, celles d’Afrique noir comprises, jusqu’à l’arrivée d’une civilisation incroyable aux racines chrétiennes qui a exigé la prohibition de l’esclavage pour toute l’humanité. Il ignore même que c’est en France qu’a eu lieu cette merveilleuse révolution, non pas en Afrique ou en Asie. En 524, l’esclavage est aboli, d’où la naissance du servage, lui-même combattu par l’Eglise.

“Si toutes les civilisations se valent, pourquoi aurait-il fallu s’opposer au projet nazi ?”

Il ignore même que c’est la civilisation européenne judéo-chrétienne qui a entraîné les autres dans son sillage abolitionniste. Le commerce d’esclaves transsaharien, organisé par les tribus noires et arabes, sur les 1500 dernières années, a conduit à la mort 18 millions de noirs, soit 6 millions de plus que le honteux commerce européen. Et il n’y a aucun survivant de ces esclaves en Afrique du nord tandis qu’un président des États-Unis métis a été élu et qu’un député de couleur, malgré qu’il soit ignare, peut être élu en Martinique. Pis encore, il ignore que si ce commerce a été arrêté en 1894 c’est parce que les méchants blancs ont battu militairement les gentils esclavagistes arabes et leurs alliés des tribus noires et qu’ils ont fermé l’enclave de Zanzibar. Il ignore que l’esclavage a continué en Arabie Saoudite jusqu’en 1962 et en Mauritanie jusqu’en 1981 et qu’il fut arrêté sous la pression des méchants blancs venus de civilisations qui ne seraient pas supérieures aux civilisations où l’on considérait qu’il était naturel de mettre en esclavage.
Et il ignore même que si l’esclavage est revenu dans les colonies c’est parce que des relativistes ont tenté de détruire le socle éthique de notre civilisation. Ils prétendaient que ce qui valait dans l’hexagone ne valait pas dans les colonies, que tout est relatif. Ils prétendaient que la civilisation française ne valait pas plus que les autres au point de s’allier aux Anglais contre leur pays d’origine qui les condamnait et libérait les esclaves quand ils arrivaient dans l’hexagone. Mais les partisans de la civilisation française ont tenu bon, et à l’exception d’une courte période, les esclaves étaient libres dans l’hexagone et cette grande civilisation française l’a finalement aboli dans ses colonies et sur le globe.
Fasciste, nazi, disent-ils ? Mais si toutes les civilisations se valent, pourquoi aurait-il fallu s’opposer au projet nazi de détruire la civilisation européenne judéo-chrétienne qu’il voulait remplacer par la civilisation du IIIème Reich ?
Qui a sauvé l’honneur de la France, ceux qui croyaient que tout se valait et collaborèrent avec les nazis ou ceux qui affirmèrent la supériorité de la civilisation française et de ses valeurs judéo-chrétiennes millénaires et résistèrent pour la maintenir avec de Gaulle ? Qui a dit la grandeur de la Martinique, ceux qui rejoignirent le maréchal Leclerc ou ceux qui, incapables de distinguer ce qui vaut de ce qui ne vaut pas, collaborèrent avant-hier avec Pétain, hier avec Staline, aujourd’hui avec les staliniens ?
Serge Letchimy et ses amis relativistes ne sont pas les héritiers de Césaire mais de Pétain. Ils ne sont pas du côté de la lutte pour la liberté et la dignité mais de la compromission avec ses ennemis.
Oui, nous sommes les héritiers, en France, d’une civilisation qui porte des valeurs judéo-chrétiennes qui disent la dignité humaine. Plus encore, et c’est la révolution christique, nous avons universalisé les valeurs portées par le judaïsme et nous avons inventé les droits de l’Homme et les devoirs envers l’humain. C’est pourquoi la France est le pays des Droits de l’homme, c’est pourquoi nous portons le triptyque Liberté, égalité, fraternité, comme nous avons inventé la gratuité de l’école, la nécessité de la compassion sociale et les structures de justice sociale. Comme nous avons universalisé les devoirs envers l’humain en inventant le développement durable et la paix d’humanité.
Et je maintiens que les civilisations, d’Orient et d’Occident, de l’Inde à l’Australie, du Chili à l’Arménie, qui se construisent sur les droits de l’homme et les devoirs de l’humain que nous avons offerts au monde, sont supérieures à celles qui le refusent. Et je maintiens que la paix des civilisations n’est possible que sur ces valeurs qui ont amené naguère la civilisation allemande et la civilisation japonaise dans le concert des grandes nations libres. « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté dans le monde » disait le général de Gaulle. Et c’est vrai. Et il y a un conflit millénaire entre les relativistes et la grandeur de la France.

E&D : Vous vous définissez comme néo-conservateur (vous êtes notamment l’auteur de Le néo-conservatisme est un humanisme, PUF, 2005). Comment réagissez-vous au fait que Daniel J. Mitchell, Senior Fellow au Cato Institute de Washington, appelle à voter Hollande pour sanctionner la politique étatiste de Nicolas Sarkozy ?

D’abord, le néoconservatisme exprime seulement une vision morale dans l’espace politique, j’y suis favorable mais mes travaux ne se réduisent pas à cela.
Le problème c’est que la gauche, qui, encore une fois, n’a plus rien à dire, mélange tout. J’ai une grande estime pour Daniel J. Mitchell, mais il est libertarien et non néoconservateur. Il fait partie de ces courants culturels que je critique et qui s’opposent férocement à mes écrits, qui sont relativistes par individualisme et qui tombent dans l’idolâtrie du Marché. De même, les partisans des thèses du conflit des civilisations ne sont jamais néoconservateurs, c’est aussi pourquoi j’ai écrit « Vers la Paix des Civilisations ».
Il pourrait y avoir néanmoins des oppositions entre des néoconservateurs français, britanniques et américains. A cela il y a une raison majeure : nous sommes des patriotes et la puissance de notre pays passe d’abord.
Certes, nous avons des points d’accord qui nous réunissent. Le néoconservatisme est pour tous d’abord un conservatisme, celui des valeurs universelles liées à la dignité humaine, aux droits et devoirs de l’Homme, d’origine judéo chrétienne. Et nous sommes tous favorables à la conjonction de la puissance et de la morale, pour que la liberté et la paix d’humanité s’inscrive dans le monde. C’est notre façon de répondre à la question : « comment faire pour qu’il n’y ait plus jamais Auschwitz ? ». De ce point de vue nous ne nous différencions pas.
De même, nous acceptons nos différences. Car si je me moque gentiment de la malbouffe américaine dans mon dernier livre, du petit déjeuner à l’anglaise, de la façon de dîner des Japonais, pour un néoconservateur chacun fait ce qu’il veut chez soi et nous sommes très respectueux des modes de vie qui ne remettent pas en cause la dignité humaine.
Mais il peut y avoir une opposition quand la question de la puissance est soulevée. Car le néoconservatisme n’est pas seulement un conservatisme. C’est le sens du « néo ». Il ne croit pas à l’opposition de la foi et du savoir et il est complètement ouvert aux sciences, à la mondialisation, aux nouvelles technologies, aux nouvelles manières d’être nées des formes de production, à condition de les orienter par le souci de l’humanité. De fait, en tournant résolument nos pays vers l’invention, nous les tournons aussi vers la richesse et la puissance.

“Nous voulons néanmoins un État économiquement vigilant, militairement efficace, socialement juste et le retour de la politique”

C’est là que des différends peuvent apparaître. Nous connaissons les règles de la concurrence économique au lieu de les nier. Nous connaissons aussi les règles de tartufferie internationale. Aucun néoconservateur n’est dupe des idolâtres du Marché qui se figurent que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles si on laisse faire les échanges sans intervention politique. C’est mon opposition en France aux libertariens mais aussi à certains courants néolibéraux. Pourquoi les investisseurs de certains pays auraient-ils le droit de prendre 100% de nos usines ou de notre patrimoine tandis qu’il serait interdit d’acheter des immeubles ou d’être majoritaire chez eux ? C’est ce que l’on voit dans la plupart des pays du Golfe ou en Chine. Nous ne sommes pas dupes non plus du protectionnisme dissimulé aux États-Unis, accentué depuis l’arrivée d’Obama, des jeux de nos amis canadiens voire allemands. Si nous sommes opposés au retour de l’État providentiel qui appauvrit le pays par l’endettement et lui ôte sa capacité créatrice par la bureaucratisation, si nous sommes opposés au protectionnisme, nous voulons néanmoins un État économiquement vigilant, militairement efficace, socialement juste et le retour de la politique. C’est la raison majeure de l’opposition radicale de Mitchell à notre vision du monde.
Ainsi, les intérêts des néoconservateurs britanniques, américains ou italiens sont ceux de leur nation. Et ce ne sont pas nécessairement les nôtres. Les néoconservateurs américains sont pour l’entrée de la Turquie, membre de l’OTAN, dans l’Union européenne, car c’est l’intérêt des États-Unis. Mais ce n’est pas celui de la France. J’y suis donc opposé.
Néanmoins, je ne connais pas de néoconservateurs américains qui pourraient voir dans l’élection de François Hollande un avantage même si la possibilité d’un affaiblissement de la France, qui a connu un grand rôle international au détriment des États-Unis, pourrait les séduire. Les ambiguïtés de François Hollande face à l’islamisme, comme on l’a vu face à la burqa, et son relativisme, comme on l’a encore vu lors de la polémique qu’ils ont lancée sur l’inégale valeur des civilisations, sont rédhibitoires à leurs yeux.

E&D : Le FN est-il un parti d’extrême-droite selon vous ?

Le Front National n’est pas un parti d’extrême droite car cette désignation renvoie historiquement aux monarchistes légitimistes et ne peut en aucun cas se rapporter à ce parti, ni à aucun mouvement qui serait néo-fasciste. Laisser dire que le Front National est un parti d’extrême droite est le symptôme d’une défaite idéologique qui a permis l’une des plus grandes falsifications de l’histoire en France car il ne s’agit pas tant de diaboliser le F.N. que la droite républicaine tout en faisant oublier l’origine socialiste du fascisme. Depuis plus de trente ans, la gauche essaye de se laver d’un péché originel en le faisant porter sur ses ennemis. Le PS qui n’hésite pas à s’allier avec les communistes, a inventé un tour de prestidigitation. Ainsi, le fascisme est identifié à l’extrême droite, l’extrême droite au Front national, ce qui permet de faire croire que la droite est l’antichambre du fascisme.
La vérité, c’est que le fascisme est une idéologie d’extrême gauche, née d’une scission du parti socialiste, conduite par le dirigeant socialiste italien Benito Mussolini. Celui-ci entraina avec lui dans son parti fasciste, la majorité du parti socialiste et l’ensemble des dirigeants syndicalistes ouvriers et agricoles. De même, le parti national socialiste des travailleurs allemands, le NSDAP, appelé aussi parti nazi, est né à l’extrême gauche. Hitler était lui-même un révolutionnaire socialiste, membre du parti des travailleurs allemands. Il imposa un programme socialiste à son parti, dès sa création, sur le modèle de celui des bolchéviks et il reprit le drapeau rouge traditionnel socialiste, changeant la faucille et le marteau en svastika, sous le prétexte qu’il conduirait la révolution socialiste et son projet de civilisation de l’homme nouveau, plus loin. Comme Proudhon, Louise Michel, Karl Marx ou Auguste Blanqui, ils étaient antisémites car ils voyaient dans les juifs l’esprit de la bourgeoisie qu’il fallait détruire. Comme Vacher de Lapouge et Edouard Drumont, auteurs fétiche de Goebbels et d’Hitler, dirigeants socialistes, Vacher de Lapouge avait même fondé la section de Montpellier. C’est dans la pensée socialiste du XIXème siècle qu’est né ce mythe d’une race aryenne, chez Blanqui et cela fut propagé par la revue « Candide » et la « Revue socialiste » qui regroupaient les intellectuels socialistes. On hésite même à rappeler que Jean Jaurès a été exclu de l’Assemblée nationale au moment de l’affaire de Panama pour antisémitisme car il faut garder le silence pour que le tour de prestidigitation ait lieu et qu’on ne sache pas que cette naissance du fascisme à gauche n’est pas un accident. Il faut même interdire la lecture du livre de Léon Blum sur l’affaire Dreyfus qui explique que ses petits camarades étaient antisémites et que le premier et le plus grand défenseur de Dreyfus a été le Pape et les chrétiens !
En France même, le parti nazi, le Parti Populaire français, est né dune scission du parti communiste, avec Jacques Doriot, maire et député communiste de Saint Denis. Et le fondateur du parti fasciste concurrent, Marcel Déat, est un député socialiste. Et c’est bien la chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, après que les socialistes aient été pacifistes, malgré la résistance glorieuse de Léon Blum, qui lui-même avait d’ailleurs été pacifiste. Le même processus s’est développé dans toute l’Europe, jusqu’en Grande Bretagne même, où le parti fasciste fut créé par le député socialiste Oswald Mosley.
Mais il faut garder le silence.
Car l’extrême droite n’a évidemment rien à voir avec cela. La plupart des monarchistes, en France, étaient allergiques au paganisme et au populisme du fascisme. Ils retrouvèrent en grand nombre le général de Gaulle à Londres. Et dans toute l’Europe, de même, l’extrême droite se retrouva derrière ses monarques, s’opposant au fascisme. En Allemagne même, les officiers monarchistes organisèrent une tentative de coup d’État contre Hitler.


“Le FN est une organisation complexe, qui ressemble à un mille feuilles difficilement classable et plein de contradictions.”

Quant à la droite républicaine, force est de constater que lorsque les socialistes étaient pacifistes et que les communistes soutenaient le traité d’amitié entre Staline et Hitler, le général de Gaulle, conservateur, Churchill, conservateur, et Roosevelt, démocrate antisocialiste, furent seuls à organiser la lutte contre le fascisme. Et ils la gagnèrent. Tant pis pour les amis du cancre martiniquais qui devra abolir les livres d’histoire parus à l’étranger pour raconter ses contes à dormir debout.
Le Front National n’a rien à voir avec aucun de ces camps. Il n’est pas monarchiste. Et je ne vois pas de groupements paramilitaires autour de lui, il semble accepter le jeu démocratique et les institutions, son programme n’est pas révolutionnaire, au lieu d’interventions militaires ce parti semble épouser un pacifisme que d’aucuns diront peureux. Il ne me paraît donc pas que la qualification de « fascisme » soit vraiment adaptée, hors usage polémique.
C’est une organisation complexe, qui ressemble à un mille feuilles difficilement classable et plein de contradictions. Il rassemble des partisans nationalistes aux tendances « païennes » qui s’opposent aux valeurs judéo-chrétiennes, qui maintiennent leur positionnement pro arabe et anti-israélien, avec des patriotes qui veulent la préservation de leur socle éthique judéo-chrétien et qui peuvent être anti arabes. Il rassemble ceux qui reprochent toujours à la droite républicaine, malgré l’action de Nicolas Sarkozy, son abandon de l’Algérie et le sort, il est vrai honteux, des harkis mais aussi ceux qui préfèrent l’alliance avec la droite qu’avec la gauche colonialisatrice. Il rassemble ceux qui veulent un État providence puissant, antilibéral et « antibourgeois », sur le modèle de la gauche, de l’extrême gauche socialiste et des courants néofacistes mais aussi des partisans du libéralisme le plus ultra qui détestent la bureaucratie. Il rassemble ceux qui veulent le protectionnisme et une défense des petits métiers de l’artisanat et du commerce, sur le modèle d’une droite conservatrice mais il rassemble aussi ceux qui veulent un État fort sur ses seules fonctions régaliennes de sécurité, sur le modèle d’une droite bonapartiste. Et, enfin, il rassemble certains de ceux qui craignent de voir leur identité nationale perdue sous les coups d’une immigration non assimilée, d’une Union européenne technocratique et d’une mondialisation non contrôlée, ce qui recouvre un large spectre politique hétérogène en l’absence de solution crédible.
Cela permet un fort rassemblement des camps du refus mais paraît très contradictoire pour construire un projet cohérent. C’est tout à la fois la force et la faiblesse de cet hybride politique que ne permet pas de saisir la veille distinction droite et gauche. Et il n’est pas anodin de voir que certains dirigeants envisagent de changer de nom ce qui, à mon avis, devrait être l’occasion d’attiser leurs tensions internes et de faire exploser ce parti.

E&D : Que pensez-vous de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, que beaucoup décrivent comme la plus réussie de tous les candidats ?

La campagne de Jean-Luc Mélenchon a été, à bien des égards, remarquable. Il a réussi l’exploit de ressusciter le parti communiste et, plus remarquable, et drôle, de les allier avec certains trotskystes. Quand on connaît la haine ancestrale entre staliniens et trotskystes, il y a du génie. Néanmoins, d’une part, il n’a pas réussi à dépasser le F.N. et surtout, les conditions de la crise du PCF des années 80 sont toujours là. Sociologiquement, le monde des ouvriers dont il se réclame est de moins en moins nombreux et il n’est pas avec lui. Le monde des « travailleurs », terme vague et sans consistance sociologique réelle qui lui permet, ainsi qu’aux socialistes, de sauver la face et des discours de lutte du siècle dernier, est un pur fantasme, car finalement, de l’ouvrier au patron d’entreprise, de la femme au foyer à l’agriculteur, tout le monde travaille. Et il se réduit finalement réellement, pour eux, à un appel du pied au monde des petits fonctionnaires, les sommets de l’État étant acquis au PS, et aux désirs des bobos.
La seule force de ce courant est sans doute dans la construction d’un imaginaire venu de la révolution française qui lui a permis de récupérer des patriotes effrayés par la mondialisation et l’Union européenne. Paradoxalement, il occupe ainsi un territoire qui recoupe celui de Marine Le Pen et de Sarkozy. Mais les limites de cette force sont évidentes.
Il ne peut séduire les milieux populaires en dénonçant la politique de sécurité et en exigeant, par exemple, des régularisations de clandestins et un droit de vote pour les étrangers qui ne sont pas européens. Il ne parviendra donc jamais à rivaliser avec le FN.
Le PCF de la grande époque avait la particularité d’être conséquent : il défendait les classes populaires et donc combattait ce qui allait contre leur intérêt. Il refusait les clandestins, considérant que l’immigration clandestine faisait pression sur les salaires et permettait au patronat de jouer contre les syndicats. Ce PCF des temps anciens, parti d’ordre, n’hésitait pas à dénoncer la « racaille », le terme n’étant pas de Sarkozy mais de Karl Marx qui appelait ainsi, le terme en allemand est « lumpenproletariat », ceux qui pillaient le maigre salaire que les ouvriers avaient gagné à la sueur de leur front et qu’il disait pires que les bourgeois car ils organisaient une seconde exploitation.
Et puis, ce communiste traditionnel était capable de s’allier avec la droite pour la défense de la France et cela contre le PS. En tout cas quand l’intérêt de l’URSS ne s’y opposait pas.
Seule la reprise de ce discours pourrait permettre au PCF de retrouver une place dans le monde ouvrier et employé auquel il est accroché, mais à présent artificiellement, par la CGT. Mais la campagne de Mélenchon montre qu’à la différence de celle de Jacques Duclos naguère, c’est son extrême gauche trotskyste et son idéologie qui gouverne la stratégie. Or, cette vision qui joue l’affrontement social à tout prix a toujours échoué à pénétrer les milieux populaires. La campagne de Mélenchon annonce donc son avenir incertain. Au fond, le trotskyste en lui l’emporte sur le stalinien.
Sa solution temporaire, quelle que soit l’issue, sera donc la fuite en avant. Sinon, il est condamné et, en cas de victoire de François Hollande, c’est le FN et la droite qui mèneront le bal de l’opposition sociale.
Il a donc paradoxalement intérêt à la victoire de Nicolas Sarkozy pour lancer ses offensives politico-sociales en prenant la tête de la gauche.
Mais il n’a pas l’air de le comprendre. Et si Hollande est élu, il va falloir qu’il s’engage dans une course effrénée à la lutte. C’est pourquoi il a déjà indiqué qu’il ne participerait pas au gouvernement. À la première occasion, le jeu sera de démontrer que François Hollande ne fait pas la politique de gauche pour laquelle il a été élu, mais une politique libérale, celle de la finance, et de jouer ainsi la rue pour se différencier d’une politique à laquelle il ne participe pas. Avec l’objectif de devenir le premier parti de gauche sur l’échec programmé du parti socialiste.
Mais il ne gagnera jamais ainsi les élections présidentielles faute d’appui populaire. Mélenchon, c’est seulement une promesse de chienlit.

E&D : Pourquoi François Hollande n’est-il pas diabolisé, puisque Jean-Luc Mélenchon qui le soutient représente le parti communiste et a notamment déclaré pendant sa campagne, je cite, que “le communisme n’avait pas de sang jusqu’aux coudes” ?

D’abord je ne crois pas qu’il faille diaboliser François Hollande. L’idéal, dans une république, serait que personne ne soit diabolisé sans de bonnes raisons, au demeurant rares dans l’histoire.
Il aurait fallu sans doute simplement dire la vérité : que François Hollande n’a aucune consistance théorique ni aucune vision de la France, que son point de vue est celui de la haute administration qui veut reprendre les rênes d’un pouvoir que Sarkozy lui a fait perdre, qu’il n’a aucune moralité sinon celle de la conquête du pouvoir. Et la force de François Hollande n’est pas son programme mais d’avoir fait croire qu’il en avait un, que les souffrances des Français étaient dues à Sarkozy et à ses prétendus amis de la finance, que la France était amoindrie, et qu’il était du côté des travailleurs. Ainsi l’énarque Hollande, entouré des énarques Aubry, Jospin, Lang, Fabius, Royal… se vend comme parti des travailleurs face à la grande finance, et c’est finalement bien joué.
Il aurait fallu se préoccuper de la question des alliances depuis longtemps. L’idée que le communisme soit fréquentable vient de l’échec à mener la bataille des idées qui nous aurait même permis de trouver des alliés au sein des socialistes.
Songez qu’il y a encore des gens en France qui ne savent pas que les socialistes vraiment démocratiques, les Léon Blum ou les Guy Mollet, refusaient toute alliance avec les communistes ! La droite qui n’analyse jamais ce qui se passe à gauche, n’a pas pris la mesure de la victoire de François Mitterrand au congrès d’Epinay puis contre Michel Rocard. Elle n’a pas vu que le courant social-démocrate populaire du parti socialiste avait été divisé puis battu. Et pourtant il existe encore. Vous croyez que les enfants de Gaston Deferre ou de la fédération du Pas-de-Calais aiment cette alliance avec les communistes ?

“Nous avons été incapables de rappeler que les dirigeants communistes ont été les complices des crimes staliniens”

Nous avons été incapables de jouer sur ces divergences profondes. Nous avons été incapables de rappeler que partout où ils ont pris le pouvoir les communistes ont assassiné les socialistes, la « voletaille socialiste » comme disaient les staliniens.
Nous avons été incapables de rappeler que les dirigeants communistes ont été les complices des crimes staliniens, couverts et justifiés malgré l’arrivée de Waldeck Rochet à la direction de ce parti, puis, à nouveau, avec Georges Marchais qui parlait du « bilan globalement positif ». Un bilan positif de l’URSS qui avait fait la peccadille de plus de 50 millions de morts et construit sur la moitié du globe des régimes de terreur qui ont tué une centaine de millions de personnes et terrorisé près de deux milliards.
Ce n’est pas enlever leur courage aux résistants communistes qui ont été bernés par de tels dirigeants et une telle idéologie que de rappeler les faits.
Qui rappelle la collusion de Mélenchon avec les régimes les plus honnis de la planète, Chavez, Castro, l’Iran, les groupes palestiniens antisémites ?
Les socialistes sont prêts à toutes les tartufferies pour gagner et il est étonnant de voir de prétendus défenseurs des droits de l’Homme ne pas au moins se poser des questions. Il faudrait exiger que les socialistes cessent de nous donner des leçons de morale sur les alliances. Ils dénoncent des alliances imaginaires avec le Front national pour mieux cacher leurs alliances réelles avec les communistes.
Mais les socialistes jouent avec le feu. S’allier avec les communistes, pour gagner, en pleine crise, c’est grave. Les socialistes me font penser aux socialistes allemands de l’après première guerre mondiale qui virent dans les rues de la jeune république de Weimar une déferlante de communistes et de gauchistes qu’ils durent réprimer.
Les communistes ne vont pas laisser passer l’occasion unique qui leur est redonnée d’exister. Le chaos c’est eux. Demain dans les entreprises, dans la rue.

E&D : Cet entre-deux tours tourne au pugilat contre Nicolas Sarkozy, comparé par certains médias de gauche à Pétain. Cette stratégie de diabolisation se révèlera-t-elle efficace selon vous ?

Cette diabolisation a été possible et elle se révèle évidemment efficace. Elle a été rendue possible parce que la crise économique et sociale rend difficile aujourd’hui d’être le Président et facile d’être le bouc émissaire. L’anthropologie connaît bien ce processus. Elle a été aussi rendue possible parce que les camps de la droite et du centre républicains ont perdu la bataille des idées faute de l’avoir vraiment menée. Dans le meilleur des cas, la majorité a cru qu’elle pouvait séduire en présentant des chiffres, des démonstrations économiques, ignorant que c’est l’imaginaire la clef du politique car il est le vrai sol de la vie.
La comparaison à Pétain est drôle puisque vous savez que celui-ci a été élu par l’assemblée nationale du Front Populaire. Et que le seul qui se soit opposé à lui et à sa stratégie face à l’Allemagne nazie, a été le général de Gaulle. Les socialistes et les communistes étaient pacifistes. Les premiers jusqu’à l’entrée des troupes allemandes, où ils se sont scindés en deux camps, ceux qui collaboraient et ceux qui résistaient avec Léon Blum. Les seconds sont restés pacifistes jusqu’à l’entrée en guerre de l’Allemagne contre l’URSS, après la rupture du pacte d’amitié germano-soviétique.
Cela fait partie, d’une part, d’une stratégie de diabolisation, d’autre part, de la poursuite de la grande falsification à laquelle les socialistes se prêtent depuis la victoire de François Mitterrand dans leur parti.

E&D : Vit-on les dernières heures du cordon sanitaire autour du FN, et serait-ce une bonne chose selon vous ?

Je ne le crois pas.
Certes, notre majorité actuelle pourrait entrer en crise. Clairement, si une partie de la droite désire s’allier avec le FN, c’est l’éclatement de l’UMP. Or, les résultats le montrent, cela rend une majorité impossible nationalement en raison de la réalité actuelle du FN.
Et puis, pour faire des alliances il faut être deux. Or, du côté du FN, cette question conduira inexorablement à des affrontements. J’ai déjà indiqué que je crois que l’on sous-estime ses tensions internes. Il est pris dans la nasse d’une question incontournable quand on veut gouverner : celle des alliances. Car aucun parti ne peut gouverner sans alliances. Je pense qu’au fond, Jean-Marie Le Pen ne voulait pas gouverner. Mais pour gouverner avec des alliés, il faut faire des concessions, lesquelles ? Déjà, le problème de la cohérence interne se pose. La question des compromis à passer ferait exploser le FN.
Pour ce qui me concerne, ma position est claire. Je n’ai jamais insulté les dirigeants du F.N. et je pense que chacun a le droit de commettre des erreurs et de les regretter. Nombre de dirigeants de la gauche et de la droite viennent du néo fascisme. Je trouve que le pardon est une belle valeur.
Néanmoins, si je fais abstraction du fait qu’il existe toujours au sein du FN des forces avec lesquelles mon courant de pensée a toujours été fermement opposé, je constate des oppositions fondamentales avec l’orientation actuelle du FN malgré son évolution.
D’abord, sur la question de la défense des valeurs judéo-chrétiennes de la France millénaire, sur lesquelles je reste intraitable. La vérité est que le FN est un parti relativiste qui ne croit pas aux valeurs universelles judéo chrétiennes de la France.
Ensuite, et cela se déduit de ce que je viens de dire, je suis opposé au FN sur la nécessité pour la France d’assurer son rôle de patrie des Droits de l’homme en allant aider, autant qu’elle le peut, tous les peuples et les minorités mis dans les fers ou plongés dans la détresse par des causes naturelles. C’est encore parce que je crois aux valeurs universelles de la France qui est la patrie des Droits de l’Homme et des devoirs envers l’humain. Ce rôle, j’admets qu’il est possible d’en discuter les modalités mais non du principe alors que le FN s’est opposé par principe relativiste aux interventions en Lybie ou en Côte d’Ivoire et à la politique menée envers la Géorgie.

“Le FN est plus proche des socialistes par sa vision providentielle de l’État.”

Ensuite encore, le désaccord est important sur le rôle de l’État qui doit être compassionnel mais non providentiel, qui doit libérer les énergies non les brider et poursuivre ses réformes pour s’alléger et se désendetter. Le FN est plus proche des socialistes par sa vision providentielle de l’État.
Enfin, pour m’en tenir là, le désaccord est profond sur la question de l’euro et de l’Union européenne. Pour moi, et mon courant, ils doivent être conservés. Je n’étais pas favorable à la création de l’euro, mais il existe et en sortir actuellement serait sceller la puissance de la France. Je trouvais absurde de n’avoir pas fait référence aux racines judéo-chrétiennes de l’Europe sous la pression de laïcards bouffeurs de curés qui ignorent que la laïcité elle-même est une idée chrétienne, née de la volonté de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, mais je ne désespère pas que l’on y arrive. Je n’étais pas favorable en 2005 à la formulation du Traité pour de multiples raisons, de la déclaration des droits à l’insuffisance démocratique, mais l’Union européenne est une condition de la paix en Europe et de notre puissance.
Il y a bien d’autres raisons, de l’écologie aux références symboliques qui sont pour moi, en France, Clovis, Clémenceau ou de Gaulle. Même si je ne partage pas toutes leurs idées, bien qu’ils aient pu s’opposer, l’écume laisse place à la mer républicaine et je me sens politiquement dans la filiation de Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et, bien sûr, Jacques Chirac qui furent des chefs d’État d’une France digne et forte.
Je ne suis donc pas pour un cordon sanitaire, car je ne juge pas que le Front national mérite plus l’opprobre que le parti communiste et je pense qu’il faut cesser le jeu vain de la diabolisation mené par la gauche. Mais, en raison des divergences profondes que j’ai avec le FN, refusant d’ajouter de l’incohérence au manque de cohérence dans mon propre camp, je suis clairement et nettement pour un refus de toute alliance. Et je combattrais demain ceux qui la proposent. Les enfants de de Gaulle et de Clémenceau, les neveux de Churchill et d’Adenauer, sont suffisamment forts pour regagner les cœurs. Et, à la différence des socialistes alliés des communistes, nous ne vendrons pas notre âme contre un plat de lentilles.

E&D : François Hollande n’a jamais été ministre, est-ce vraiment un point faible pour qu’il dirige le pays ?

Oui, d’ailleurs toute la presse internationale le note. Et la nôtre me paraît avoir des lunettes bien inadaptées à la vision de jour pour ne pas voir ce qui saute aux yeux. Mais avouer cela, aurait sans doute contraint à réévaluer le rôle de Nicolas Sarkozy qui fut salué jusque chez les démocrates américains comme le plus grand des chefs d’État dans cette tempête.
Et il suffit d‘écouter les propos de François Hollande sur les négociations qu’il prétend reprendre avec toute l’Europe. L’énarque François Hollande révèle ses faiblesses incommensurables en imaginant l’Europe comme une administration à son service. S’il est élu, on dira plus tard : il y avait François Mitterrand, il y eut « François le petit ».

E&D : Le Président-candidat se plaint actuellement d’être victime de “terrorisme médiatique”, mais n’a-t-il pas pendant 5 ans été proche de tous ces journalistes, au point d’être le Président de la 5ème République le plus médiatique ?

La presse est libre, et c’est bien. La presse critique le président, et c’est son droit. Les hommes politiques de premier rang décident, ou non, d’offrir leur vie privée, tout ou partie, aux médias. Ceux-ci les traitent avec leur sensibilité. Tout cela est le monde de la démocratie, avec ses maladresses, ses malentendus, ses mensonges aussi parfois.
Ne trouvez-vous pas étonnant que Nicolas Sarkozy soit accusé d’avoir été omniprésent alors que dans le même temps, la même presse, n’eut de cesse d’encenser Barack Obama, sa femme, ses enfants, son chien, presque son scooter ? Dans le même temps, elle ne trouve pas un mot pour s’intéresser au bling bling de Dominique Strauss-Kahn donné pourtant favori ?
Nicolas Sarkozy fut pris dans le même mouvement médiatique que les autres dirigeants des grands pays démocratiques. La population souhaite voir l’humain derrière ses dirigeants. C’est aussi une évolution du statut de chef de l’État qui n’est plus une statue du Commandeur, comme l’était le général de Gaulle. Je suis persuadé que cette évolution durera.
Mais il y a beaucoup de mauvaise foi à conclure que puisque le Président aimait être avec les médias certains journalistes avaient le droit de l’insulter, de déformer ses propos, jusqu’à le diffamer et falsifier les documents comme on le voit encore semble-t-il avec le site Mediapart.
Et je suis même étonné que certains ne paraissent pas comprendre leur responsabilité sociale. Car si un Président peut être insulté, comment expliquer à des jeunes qu’un enseignant ne peut pas l’être, que leurs parents ne peuvent pas l’être, que les policiers ne peuvent pas l’être ? Ils ne paraissent pas non plus comprendre leur responsabilité morale : car si un journaliste a le droit de mentir, de désinformer, qui nous garantira la liberté d’information, qui nous permettra de choisir le meilleur possible pour le bien public ?
J’ai même vu des journalistes, rares il est vrai, heureux de violer les « off » sous prétexte qu’ils servaient l’intérêt de la république en dénonçant le Président. Curieuse conception : le journaliste est fier d’avoir menti à celui qu’il a interrogé, c’est donc un menteur. Il a donné sa parole de ne rien dire à celui qui était interrogé et ne l’a pas tenu, il n’a donc pas d’honneur. Et il dénonce son informateur : il rend ainsi impossible le plus beau travail journalistique, celui d’investigation, celui de l’enquête, fondé sur la confiance de l’informateur et du journaliste, menaçant le beau travail de tous ceux qui agissent pour éclairer les citoyens. Il est d’étranges fiertés.
Cela dit, on peut se plaindre de voir un journalisme de l’éditorial l’emporter sur celui de l’investigation, se plaindre de certains défauts dans le travail comme on a le droit de le faire pour toute profession, le fond de l’affaire c’est que nous payons le refus de certains dirigeants de droite de considérer les journalistes comme des intellectuels. Car ce sont des intellectuels d’un certain type. Nous n’avons pas mené auprès d’eux la bataille des idées que la gauche fait depuis les écoles de journalisme jusque dans les médias ensuite. Songez que 100% des journalistes d’une école célèbre déclarent vouloir voter pour François Hollande ! Mais quand avons-nous engagé une réflexion pour assurer le pluralisme et la neutralité axiologique dans la formation ?
Combien de journalistes sont honnêtement persuadés que la résistance a été le fait de la gauche avant de découvrir que Charles de Gaulle était un conservateur catholique, que Winston Churchill était un conservateur libéral protestant ou que Roosevelt était un démocrate antisocialiste et anti communiste ? Combien savent que c’est la gauche qui a été colonisatrice, que d’elle est né le fascisme, qu’elle s’est opposée au système de retraite que nous avons, que le seuil de pauvreté est une moyenne statistique qui conduit à ce qu’il y ait moins de pauvres au Vietnam qu’aux États-Unis, que le premier défenseur de Dreyfus a été le Pape, que l’inégalité n’est pas nécessairement l’injustice, qu’un sans papiers n’est pas celui qui en manque, que le laxisme envers les étudiants étrangers conduit à vider l’Afrique de l’Ouest de ses médecins, que l’endettement de l’État est une assurance de chômage… ?

“Pourquoi le mode d’élections du candidat d’un parti devrait-il mobiliser les moyens de communication payés par toute la population ?”

Nous payons aussi notre refus d’avoir mené une bataille idéologique pour la neutralité dans le service public de l’audiovisuel et l’application des Cahiers des missions et des charges, que j’ai écrits naguère. Pour faire les citoyens, est-il acceptable que lorsque Pierre soit attaqué, il ne puisse pas répondre dans les mêmes temps d’antenne ? Est-il acceptable que lorsqu’un gouvernement soulève une proposition, le journaliste s’y oppose et qu’une prétendue enquête se résume à un entretien avec un opposant ? Si le journaliste est contre, alors il faut qu’un autre journaliste intervienne pour défendre, si un entretien se fait avec un opposant alors il faut l’entretien avec un partisan.
De même si l’élection du candidat du parti socialiste donne lieu à des heures d’antenne, pourquoi n’y a-t-il pas le même temps pour le choix du candidat des Verts, du Modem, du Front National, du Front de gauche ? Pourquoi le mode d’élections du candidat d’un parti devrait-il mobiliser les moyens de communication payés par toute la population tandis que le mode d’élection des autres candidats ne devrait pas être suivi ? Certes, je vois le coup de pouce donné à la candidature du socialiste contre toutes les autres et la célébration d’un mode de choix partisan, mais je ne vois pas la déontologie. Et si on y réfléchit bien, François Hollande a obtenu un peu plus de 20% des inscrits seulement, donc près de 80% qui ne l’ont pas soutenu, quelle a donc été la justification qui conduit à fournir 100% des moyens à ce parti mais quasiment rien à la plupart des autres ?
Je suis persuadé que tout cela peut être expliqué aux rédactions et que l’équité peut être gagnée par simple discussion parce qu’elle est le bon sens et qu’elle rejoint le sentiment de la plupart des journalistes, fiers de faire un métier indispensable pour la démocratie.
Je suis persuadé que l’on peut expliquer aux journalistes que la diabolisation des républicains qui ne partagent pas leurs opinions n’est pas une bonne stratégie car elle mettra le pays dans un face à face chaotique. Je suis persuadé qu’il est possible de convaincre que de ne pas parler des problèmes qui préoccupent les français sous prétexte que cela fait le jeu des extrêmes est la pire des illusions, celle du malade qui croit qu’en ne parlant pas de sa maladie, il la soigne. Et je suis persuadé qu’ils peuvent comprendre que ce sont ces silences, ces dénis du réel, ces diabolisations des forces républicaines, qui fait le jeu des extrêmes.
Vous voyez, il en faut du recul pour dire cela alors que nous sommes insultés, salis, meurtris. Mais il est clair nous payons aujourd’hui d’abord une légèreté dans le combat idéologique et un manque de considération pour une profession indispensable au jeu des libertés. Un journaliste peut se laisser convaincre, rarement contraindre. Et nous ne gagnerons pas en ne prenant pas la question de ces intellectuels au sérieux.

E&D : La proportionnelle, le référendum, limiter Schengen… autant de promesses du candidat-président. Pourquoi Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas mis en place ces mesures quand il était Président ?

Cette question m’amuse, car beaucoup de gens ne semblent pas voir ce qui se passe aujourd’hui. Ce n’est pas une élection présidentielle, c’est un référendum. Et la vraie question est :« êtes-vous pour ou contre Sarkozy ». Il y a ceux qui vont voter « oui » et mettre le bulletin Sarkozy, et ceux qui vont voter « non », et mettre celui marqué « Hollande ». Qui connaît vraiment les propositions d’Hollande, peu de monde. Mais moins encore s’en soucient. Car c’est un bulletin « non ».
C’est pourquoi je pense que Nicolas Sarkozy a eu raison de ne pas faire de référendums sur les questions vitales du pays car il aurait été battu. C’était en tout cas la position que j’ai indiquée, à l’exception d’un référendum sur l’immigration que j’ai proposé. Tout autre référendum aurait été présenté par le FN, l’extrême gauche et le parti socialiste comme un plébiscite. Et tous auraient appelé au « non » pour battre Sarkozy. Alors faîtes les comptes, il aurait été battu très largement et, la conséquence, c’est qu’aucune des réformes qu’il aurait voulu entreprendre n’aurait pu l’être ensuite. Et il aurait été battu aux présidentielles inévitablement.
Imaginez un référendum sur les retraites, qui peut penser qu’il y aurait eu un débat serein, où l’espérance de vie à 90 ans aurait été posée comme une échéance courte avec la nécessité d’allonger les études et la formation ? La mauvaise foi a été totale, il fallait déstabiliser Nicolas Sarkozy qui bousculait les élites et les conservatismes de la gauche. Pourtant, dans les dîners mondains, les Tartuffe du PS disent qu’ils sont contents d’une réforme nécessaire qu’ils n’auraient pu faire. Même à l’UMP, il y aurait probablement eu des voix dissonantes dès que les sondages auraient montré le référendum perdant car le courage de certains tient de la comédie de boulevard.
Nicolas Sarkozy réélu, les choses seront différentes. D’abord, parce que la question de sa réélection ne se poserait plus et donc perdre un référendum est moins facilement transformable en plébiscite. Ensuite, parce que les sujets proposés piègent le jeu des partis. Ainsi la proportionnelle, ils viennent de se prononcer favorablement, le PS en premier, ce qui n’était pas le cas il y a six mois. Sur les accords de Schengen, la bataille serait particulièrement intéressante car cette fois elle a été préparée par une campagne culturelle, menée en particulier avec courage par Claude Guéant, ce qui rend la victoire du « oui » probable et piègerait le PS.
mado8
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Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Dim 6 Mai 2012 - 9:58
Vision très intéressante des partis politiques français.
Je pense qu'il est fondamental de bien éclairer les français sur le mensonge immonde de la gauche.
Cette gauche (PS, FDG et Verts) affublent la droite et le FN du qualificatif de fascisme à tort, masquant ainsi le passé réellement fasciste de cette gauche.

En France même, le parti nazi, le Parti Populaire français, est né d'une scission du parti communiste, avec Jacques Doriot, maire et député communiste de Saint Denis. Et le fondateur du parti fasciste concurrent, Marcel Déat, est un député socialiste. Et c’est bien la chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, après que les socialistes aient été pacifistes, malgré la résistance glorieuse de Léon Blum, qui lui-même avait d’ailleurs été pacifiste. Le même processus s’est développé dans toute l’Europe, jusqu’en Grande Bretagne même, où le parti fasciste fut créé par le député socialiste Oswald Mosley.
Mais il faut garder le silence.


Je partage bien des choses dans ce qu'il dit, notamment sur les journalistes, cela n'a jamais été aussi flagrant qu'actuellement et durant toute cette campagne électorale:
Nous n’avons pas mené auprès d’eux la bataille des idées que la gauche fait depuis les écoles de journalisme jusque dans les médias ensuite. Songez que 100% des journalistes d’une école célèbre déclarent vouloir voter pour François Hollande ! Mais quand avons-nous engagé une réflexion pour assurer le pluralisme et la neutralité axiologique dans la formation ?

Par contre je ne partage pas sa vision du FN.

Le FN n'a pas de contradictions en son sein, comme tous les autres partis, il réunit des hommes et des femmes avec des divergences d'opinion sur certains points mais unis derrière les valeurs essentielles du FN.
MARINE épouse les valeurs de la France d'origine Judéo Chrétienne et de la laïcité qui en est issue, elle a d'ailleurs eu à coeur de faire un voyage en Israêl durant sa campagne et a banni l'antisémitisme, expulsant du FN tous ceux qui auraient affiché cette tendance .

La formation de cette nouvelle droite patriote dont ce philosophe parle est un leurre, puisqu'elle serait pour rester dans cette UE des marchés et de l'immigration qui lui est inhérente.

Le FN ne refuse pas d'alliance, mais refuse d'être englobé dans une telle droite.

Il sera vital pour le FN de se montrer présent et actif durant ces 5 années dans l'opposition.
Il faudra défendre nos valeurs, celle de la laïcité à chaque exigence et provocation du communautarisme, devant les quels Hollande (ou Sarkozy) reculerait (exemple, le refus d'étiquetage du hallal et partout où il est distribué).
Il faudra se manifester contre le vote des étrangers..etc..
Il serait mortel de rester dans l'ombre et tomber aux oubliettes, jusqu'aux élections de 2017, tandis que ce formerait cette nouvelle droite que plusieurs politologues évoquent.
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aquarius
Date d'inscription : 21/08/2011

Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Dim 6 Mai 2012 - 10:57

C'est bien.
Mais avons-nous besoin de ces intellectuels pour savoir qui nous sommes?
Ce qui compte c'est d'avoir le courage de nous regarder dans notre miroir.
Sommes nous racistes? non. Tous les hommes sont égaux et les femmes sont des êtres humains à part entière. Si quelqu'un ici sur ce fotum ou ailleurs prétendait le contraire, il serait immédiatement critiqué.
D'ailleurs , ce qui enrage le plus la gauche, c'est le niveau de correction et de courtoisie dont les membres du FN font le plus souvent preuve.
D'ailleurs être raciste aujourd'hui c'est faire preuve d'arriération mentale.

Mais dire que toutes les civilisations se valent !!!!!!
Cela reviendrait alors à admettre qu'une civilisation basée sur le sexisime ou l'esclavagisme serait égale à la civilisation européenne qui prône l'égalité de tous les Humains.
Donc je devrais me laisser convaincre que l'Arabie Saoudite ,par exemple, est un pays aussi respectable que n'importe pays européen ou l'on éduque les gens dans le respect des autres!!!!!!
Faut pas exagérer.
Il y a un paradoxe que les gauchistes ne pourront jamais résoudre: défendre à la fois l'islam et le féminisme.
mais il y a surement d'autres exemples de leur mauvaise foi.
Pas étonnant qu'ils s'emmêlent les pinceaux.
Enfin c'est bon de voir que certains journaux commencent à se tourner vers la raison et une certaine objectivité historique.


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bzh29
Bélier Date d'inscription : 29/03/2012
Passion : aviation

Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL Empty Re: Précisions dans le Point à propos d'un écrit concernant le FN par BHL

Ven 11 Mai 2012 - 1:18
Effectivement ,ces partis politiques soi disant progressiste ne font qu'encourager la vision moyenageuse de ces pays...

Bientot il deviendra legal pour un homme de 80 ans d'épouser une énième gamine de 12 ans...c'est dégueulasse ils me font gerber.......

Il y'aura bientot deux visions du monde distinctes..et il faudra choisir son camp!!
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