La Guyane que j'aime

Le bagne guyanais se composait de plusieurs camps pénitenciers, mais les deux principaux centres pénitenciers étaient le Camp de la Transportation, à Saint Laurent du Maroni, et les îles du Salut. Il existait même un bagne des femmes à Mana. Dans le bagne des Annamites à Camp Crique Anguille (Montsinéry-Tonnegrande), établi en pleine forêt guyanaise, on y mourait comme des mouches. Ces Annamites étaient principalement des opposants indochinois à la colonisation française.


Carte des camps pénitenciers de Guyane.

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Pour les parias de la métropole, le bagne guyanais c'était l'enfer et bien souvent la mort. Les bagnes de la Guyane ont fait de ce beau pays, une terre maudite jusqu'en 1947, année de la fermeture définitive du bagne. Aujourd'hui, la plupart des installations pénitentiaires sont dans un grand état de délabrement.

Camp de la Transportation de Saint Laurent du Maroni.

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Emplacement de la guillotine.
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Le musée Alexandre-Franconie de Cayenne conserve les oeuvres du forçat peintre Francis Lagrange, célèbre pour ses peintures et croquis de la vie au bagne guyanais. Faussaire de profession, Lagrange est condamné à la relégation en Guyane. Le 17 février 1931 il embarque de la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sur "La Martinière" pour l'enfer vert.

Départ pour la Guyane de l'Ile de Ré.

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Le voyage à bord de "La Martinière".
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Le débarquement des forçats en Guyane.
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Le retour des corvées à Saint- Laurent-du-Maroni.
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Règlement de compte dans un dortoir.
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Garçon de famille aux îles.
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Le pousse.
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La corvée forestière.
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Le camp de la mort.
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L'îlot Saint-Louis, camp des lépreux.
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Réclusion cellulaire, la pitance.
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Au cachot.
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L'évasion.
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Evadés dans la tempête.
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Evadés repris, la fouille.
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Tribunal maritime spécial . . . Sentence de mort.
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La veuve.
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Justice est faite.
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Le départ "aux bambous".
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Un mort donné aux requins.
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Nostalgie.
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Dessin de Francis Lagrange intitulé "Travaux légers".

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Garçon de famille.

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Le jeu.
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L'attente avant la visite.

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La visite médicale sous l'oeil du surveillant.

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Croquis en provenance d'un de ses carnets.

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Le Pousse

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Sanguine de Francis Lagrange.

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Détail d'une fresque peinte par l'artiste forçat dans la chapelle de l'île Royale.

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Une photographie de 1939 montre Francis Lagrange au travail dans la chapelle de l'île Royale.

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IMPRESSIONS PHOTOGRAPHIQUES DE LA GUYANE D'AUJOURD'HUI.

La Guyane moderne n'est plus une terre insalubre, un enfer vert comme dans le passé. C'est un petit bout de terre française en Amérique du Sud, qui est l'occasion unique de découvrir un pays fascinant et une richesse nouvelle. En route, donc, pour la grande randonnée guyanaise par l'image qui vaut mille mots.

Une rue de Cayenne.
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L'immense forêt amazonienne vue d'avion.
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LES MARAIS DE KAW : C'est une des réserves naturelles de la Guyane à cheval sur les communes de Roura et de Régina, au sud-est de Cayenne. Ces marais sont composés d'une zone marécageuse et d'une zone montagneuse.


Les Terres Noyées du marais.
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Un carbet flottant.
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Le village de Kaw qui n'a pas plus de 50 âmes, n'est accessible qu'en pirogue.
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REMIRE-MONTJOLY. Une commune voisine de Cayenne.
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La gendarmerie.
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La plage.
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Montjoly.
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Le fleuve amazone.
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Le fleuve maroni. (frontière naturelle entre la Guyane et le Suriname)
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Le fleuve Oyapock. (frontière naturelle entre la Guyane et le Brésil)
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La mangrove.
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APATOU est un village situé à 50 km au Sud-Ouest de Saint-Laurent-du-Maroni.
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L'eglise.
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L'épicerie principale.
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La nouvelle gendarmerie.
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Le dispensaire au bord du fleuve Maroni.
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Le voyage à Apatou se faisait en pirogue mais depuis peu une route a été ouverte.
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MARIPASOULA.
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PAPAïCHTON.

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L'église du village.
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L'école.
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La maison du chef du village.
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La nouvelle Mairie.
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SAÜL un petit village isolé au coeur de la Guyane, perdu au fin fond de la forêt amazonienne, Saül est un des endroits les plus reculés de la Guyane française. Pour se rendre dans ce village il faut prendre l'avion d'Air Guyane Express.

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Chez Lulu on est hébergé pour 10 euros la nuitée en hamac. Espace cuisine, douche et toilette, l'essentiel est là et tout est bien propre.
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Le petit bijou du village c'est sa belle église à deux clochers, classée monument jistorique.
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SAÜL est à quarante minutes de Cayenne par avion.

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La première vision de Saül c'est sa piste d'atterrissage au milieu de l'immensité de la forêt.
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Le petit aérodrome de Saül ressemble plus à un carbet qu'autre chose, ce qui d'ailleurs rajoute un certain charme à l'endroit.
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Dès l'arrivée, on voit qu'on est vraiment ailleurs. Ici, pas de tarmac en goudron ou en béton, la piste d'atterrissage est en terre battue.


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La poste. Jusqu'à 1949 le courrier de métropole mettait UN AN pour parvenir à Saül.
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L'épicerie. Il y a même un boulanger qui depuis 2004, fait du pain une fois par semaine.
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Le "Casino" c'est la boîte de nuit du village.
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Le dispensaire.
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L'école primaire.
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Hotel gite-restaurant de Saül.
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La gendarmerie.
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Boulangerie caféteria de Saül.
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Une épicerie.
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Le terrain de foot.
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Il faut aimer le rudimentaire mais cela fait partie du plaisir du voyage.
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Le gîte Akenou possède des chambres avec lits et un restaurant.
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Le restaurant "Chez Daï".
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Carbet du Bord.
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CAMOPI.

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Monsieur le maire de Camopi.
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L'école.
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Le camp de la légion étrangère à Camopi.
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GRAND-SANTI.
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La Mairie.
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La gendarmerie.
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Le petit aérodrome de Grand-Santi.
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Le dispensaire.
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La frontière extrême sud de la Guyane avec le Brésil est une zone floue, une ligne imprécise, tracée dans les années 1950 et marquée sur le terrain par SEPT BORNES en béton réparties sur 320 kilomètres. Celle-ci est basée sur une simple ligne de partage des eaux doublée d'une frontière montagneuse, les Monts Tumuc-Humac. au sein duquel se trouve le Massif du Mitaraka. Cette frontière du sud de la Guyane est considérée comme l'une des dernières zones grises de ce territoire français.

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Une expédition composée d'une vingtaine de personnes, légionnaires spécialistes de la jungle et des chercheurs du CNRS va être organisée afin de surveiller cette frontière et d'obtenir des informations scientifiques. L'expédition va descendre le fleuve Maroni en pirogues jusqu'à la Trijonction Bresil/Surinam/Guyane française. De là, on va s'enfoncer dans la jungle et rejoindre la source du fleuve Oyapock, en faisant étape à chacune des sept bornes placées tous les 40 kilomètres, au milieu de nulle part. L'environnement est extrêmement hostile car cette région est isolée, il n'y a aucun village amérindien ni âme qui vive sur ce long périple. 

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Scientifiques et légionnaires vont parcourir à pied, pendant 50 jours, la jungle avec sa luxuriance, son l'humidité, sa moiteur et ses trombes d'eau. Souvent, ils devront se frayer un chemin à la machette. L'idée majeure de cette expédition est d'établir de façon officielle et définitive, cette fameuse frontière du sud, grâce à la technologie GPS.

Les membres de l'expédition s'apprêtent à quitter Cayenne pour Maripasoula.

Photo du dessus prise à Maripasoula avant le grand départ sur le fleuve Maroni. La photo du dessous a été prise à la Borne !.

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La Borne 2.




Comment avancer dans la jungle sans la précieuse machette.


La jungle et ses lianes, c'est un univers sans horizon.


La Borne 3 que les légionnaires s'empressent de dégager.

Mise en place d'un bivouac.


Un repos bien mérité.








La traversée d'une crique.


La crique.

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A chaque Borne l'héliccoptère ravitaille l'expédition.






Quelques scènes du quotidien.


On s'arrête à l'arrivée à chaque Borne afin de récupérer.




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Un peu de détente avant de continuer son chemin.

Notre chercheur Guillaume, en profite pour s'occuper de son herbier.

La Borne 6 est une occasion pour la photo de groupe.

Les chercheurs du CNRS devant la Borne 7, l'objectif final de l'expédiditon.


Les légionnaires ouvrent une zone d'atterrissage pour les hélicoptères Puma qui vont les extraire de la jungle et les emmener vers Camopi puis Cayenne.
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LE MASSIF DU MITARAKA : Le Mont Mitaraka avec ses  690m mètres, est le plus haut des monts TUMUC-HUMAC qui matérialisent la frontière de la Guyane avec le Brésil, au sud de la Guyane française.

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Le Mont Mitaraka est le seigneur des monts Tumuc-Humac.
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Vue aérienne de la région des monts Tumac-Humac.
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La minuscule tâche orange en bas à gauche, c'est la zone de pose hélicoptère.
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Un groupe d'explorateurs qui, en 2000, s'élencèrent sur les traces de Jules Crevaux, le premier européen à franchir les Tumuc-Humac.
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Jusqu'au début du vingtième siècle, le seul moyen de communication en Guyane, c'était la pirogue qui prenait souvent des jours pour se rendre d'un point à un autre. Sur la côte guyanaise, les rares bateaux à vapeur mettaient entre 36 et 48 heures pour se rendre de Cayenne à Saint-Laurent-du-Maroni. En ce temps-là, il fallait compter environ 22 jours de pirogue pour couvrir la distance de 250 km qui sépare Saint-Laurent d'Inini.

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De 1919 à 1922, une compagnie privée, la Société des Transports Aériens Guyanais qui utilisait des hydravions, va considérablement réduire les jours de distance à seulement quelques heures. Le 12 octobre 1919, le premier hydravion de la STAG atterrit à Cayenne à la surprise de ses habitants.

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Carbet provisoire de la STAG pour protéger son hydravion à Saint-Laurent-du-Maroni.

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A partir de 1930, la compagnie aérienne PANAM va déservir la Guyane en faisant escale à Cayenne sur sa route vers le Brésil avec ses hydravions Sikorsky.

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En 1941 la compagnie PANAM voulait remplacer ses hydravions par des avions plus importants. Elle reçoit l'autorisation de construire un aéroport au lieu-dit "Le Gallion", sur la commune de Tonnégrande. Mais dès l'entrée en guerre des Etats-Unis, les américains décident de transformer leurs aéroports commerciaux afin d'accueillir leurs bombardiers, lesquels doivent se rendre en Europe par le continent africain. Le petit aéroport du Gallion ne peut pas répondre à ce besoin en raison de sa topographie. L'aéroport du Gallion ne peut pas recevoir d'avions lourds. En 1943 on fait donc le choix d'un nouveau terrain sur la route de Matoury à quelques kilomètres de Cayenne. Une nouvelle piste de 2000 mètres va permettre aux bombardiers américains, de transiter pour l'Europe via l'Afrique. Ils nomment ce nouvel aéroport "Rochambeau" en l'honneur du Maréchal qui s'illustra lors de leur guerre d'indépendance.

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Aujourd'hui, l'aéroport Rochambeau qui a été rebaptisé Félix-Éboué, est un aéroport moderne qui possède une piste de 3500 mètres, laquelle permet d'accueillir les plus gros transports aériens.

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La Base Aérienne 367 jouxte l'aéroport de Cayenne Félix-Éboué où est basé l'Escadron de Transport Guyane. 

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L'escadron est équipé d'hélicoptères SA330 Puma, d'hélicoptères AS555 AN Fennec et de Casa CN235.

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Notre Marine nationale est présente en Guyane à Dégrad-des Cannes, près de Cayenne.

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Elle est composée de deux patrouilleurs P400 et de deux vedettes de la gendarmerie maritime.

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Parmi les richesses de la Guyane, sa principale ressource naturelle est le bois. La forêt couvre 95% d'un territoire aussi grand que le Portugal. Elle est composée de plus de 1200 espèces d'arbre, dont de nombreux bois précieux.

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La Guyane possède de très importantes réserves d'Or, ce qui fait que l'extraction aurifère est sa seconde activité exportatrice. Le projet Montagne d'Or est le plus important projet industriel qui vise l'exploitation d'or primaire en Guyane. Ce site situé dans la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, possède selon de récentes estimations, plus de 150 tonnes de métal précieux.

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La pêche en Guyane est également une richesse et une activité industrielle importante.

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Il existe toujours une pêche côtière attisanale en Guyane, dont l'activité se fait dans toutes les villes et cummunes du littoral.

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Bien sûr, il y a la pêche de loisir qui fait rêver . . .

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