Marine en Guyane

Jeudi 15 décembre, Marine Le Pen s'envole pour la Guyane pour une durée de 3 à 5 jours.

==> Précision utile (pour certains) : La Guyane, c'est la France, hein !

Merci de cette précision, j'avais un doute.

Marine invitée du JT d'ATV Guyane.

Pour une fois qu'une journaliste laisse répondre et ne coupe pas la parole, et pose des questions nettes, c'est à souligner.

La Guyane ne va pas être du gâteau pour Marine, car ce pays est un fief socialiste-gaucho où elle est loin de faire l'unanimité. De plus, les amis de Madame Taubira ne vont certainement  pas manquer de perturber la visite de notre présidente.

Déjà la propagande anti-FN bat son plein où les termes de parti raciste et xénophobe sont utilisés. J'ai même entendu certains gus proclamer qu'il fallait empêcher Marine de "souiller" le sol de la Guyane. A en croire les toutes premières questions posées par les journaleux à Marine, j'ai bien peur qu'elle passe une partie de son temps à se justifier encore et encore, sur les propos attribués au FN dans le passé. On peut y voir là une des tactiques socialistes habituelles pour empêcher Marine de parler des vrais problèmes que connaît la Guyane, et du programme qu'elle a pour pallier à ces problèmes. Espérons que Marine aura la possibilité de convaincre le plus possible de guyanais, du bien-fondé de ses projets et de ses idées.

Prenez le temps de visionner, Marine est excellente.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Excellente, c'est vrai ! Je suis ravie d'avoir pu l'entendre exposer ses idées car ici à la Réunion, elle n'a pas vraiment pu en placer une aux infos régionales !
 

Marine Le Pen a donné une conférence de Presse avant de quitter la Guyane après quatre jours de visite.

Voici quelques extraits :


Quel bilan tirez-vous de votre séjour en Guyane ?

Je n'étais pas venu depuis dix ans. Ce que j'ai vu n'est pas rassurant. La situation s'est dégradée. Les problèmes, on les connaît : c'est évidemment l'immigration clandestine massive, et l'insécurité qui en est la conséquence. Il y a trente ans, Michel Rocard disait à Saint-Laurent : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. » Mais on a continué à l'attirer. Les services publics sont submergés et les investissements faits ne seront jamais suffisants pour absorber cette immigration.

Sur l'immigration, vos idées ne sont pas nouvelles puisqu'elles étaient déjà portées par votre père. Il semble pourtant qu'elles soient de mieux en mieux acceptées en Outre-mer. Qu'est ce qui a changé ?

Trente ans d'immigration clandestine. Si nous avions mis en place nos idées il y a trente ans, la Guyane ne serait pas submergée comme elle l'est, de même que Mayotte. Tout cela a un coût, et pas seulement financier. C'est une perte de chances incroyable pour les Guyanais, qui ne se calcule pas.

Vous êtes pour la suppression totale des allocations familiales aux étrangers...

Les allocations sont un coup de pouce que donne l'État aux Français pour faire des enfants français, pour l'équilibre économique de notre pays, de nos retraites... C'est un investissement de la nation. Je ne vois donc pas l'utilité d'inciter à la natalité des gens qui n'ont pas la nationalité française. Je propose l'arrêt du droit du sol, de la régularisation des clandestins, de la naturalisation, de l'aide médicale d'État, de la scolarisation gratuite, des logements sociaux et des allocations familiales pour les étrangers.

Vous prônez la préférence nationale à l'embauche. Comment s'appliquerait-elle en Guyane ? Un Français serait-il prioritaire sur un Franco-Brésilien ou un Franco-Surinamais par exemple ?

Je ne fais pas ce genre de différence. Cela ne me paraît pas injuste qu'à compétence égale, la priorité soit donnée aux Français en France. Je me moque qu'ils soient binationaux. Je suis d'ailleurs opposée à la double nationalité, sauf en cas d'accord avec d'autres pays européens.

Les indépendantistes guyanais ont manifesté contre votre venue. Ne seriez-vous pas finalement la candidate qui pourrait le mieux répondre à leur désir ?

Les indépendantistes veulent l'indépendance, ce qui nous fait un point de désaccord majeur. L'État a une part de responsabilité dans le sentiment d'abandon de certains Guyanais. Mais je leur dis qu'ils ne seront rien sans l'État-nation, ils seront grignotés par d'autres pays qui viendront se servir. La France est indivisible, mais ils ont le droit de se battre pour que l'État assume ses responsabilités.

Une Guyanaise élue Miss France, vous en pensez quoi ?

C'est génial. Je suis très fière pour la Guyane de l'élection de cette jeune fille ravissante et semble-t-il pleine de qualités. Nous avons bu une coupe de champagne en son honneur.