Marine Le Pen et la chasse

Marine Le Pen
Front National   Chasse en France


Magazine Chassons.com : Madame Le Pen, avez-vous déjà chassé ou assisté à une chasse ? Si oui, quel souvenir en gardez-vous ?

Marine Le Pen :
Non, je n’ai jamais chassé mais puisque vous parlez de souvenir, voici celui sur la chasse qui m’a le plus marqué :  je me souviens parfaitement d’une lecture recommandée par mon professeur de français, Le Roman de Miraut Chien de Chasse, de Louis Pergaud. Ces pages d’une extrême sensibilité aux choses de la campagne m’ont appris que la chasse n’était pas ce qu’il s’en disait le plus souvent, qu’elle était une discipline à part entière. C’est à travers quelques lectures, mais aussi et surtout dans les conversations d’amis chasseurs que je crois avoir compris au fil du temps, ou du moins perçu,  la belle convivialité qui existe entre les chasseurs, qui bravent le froid de l’automne, traversent les forêts et dont la journée se prolonge souvent tard dans la soirée, pour cuisiner et déguster le gibier ! J’ai le sentiment qu’après une chasse, on comprend mieux finalement l’harmonie qui existe entre les chasseurs et la nature. »



Magazine Chassons.com : Qu’est ce que la chasse représente pour vous ?

Marine Le Pen :
C’est un marqueur de l’Homme ! La chasse a joué un rôle clef dans notre destin et elle dépasse la fonction purement alimentaire. Elle est même un vrai morceau de patrimoine : un art de vivre, un concentré de traditions, indispensables à la préservation de la ruralité et à la régulation de la faune, tout en respectant la flore. C’est aussi une tradition populaire fortement ancrée dans notre pays.
Je pense enfin que la chasse est un point d’équilibre entre l’Homme et son environnement. L’écologie, le respect de la biodiversité auront une place centrale dans le monde de demain, pour rénover les pratiques, pour mieux produire, mieux consommer et pour relancer notre activité économique. Or, il ne faut pas hésiter à dire que les chasseurs sont les premiers écologistes et reconnaître leur rôle éminemment positif, tant les actions qu’ils mènent sur ce terrain sont nombreuses : régulation des nuisibles, gestion des espaces et des espèces, plantation de haies, entretien des milieu humides, suivi de la faune…



Magazine Chassons.com : Les chasseurs ont la sensation d'être chassés avant les élections et généralement peu aidés après, en quoi nos lecteurs peuvent-ils avoir confiance en vous en ce qui concerne la défense de la chasse et de ses traditions ?

Marine Le Pen :
Tout d’abord, cette « sensation » que vous évoquez s’inscrit dans un contexte plus général et c’est un sentiment partagé par l’ensemble de nos compatriotes depuis plusieurs d’années : les politiques s’intéressent à eux le temps des élections et puis, plus rien.

L’Union européenne a aussi sa part de responsabilité, tant ses intrusions, ses réglementations se sont multipliées là où elles ne le doivent pas, et où la seule intervention des États suffit. Dépossédées de la souveraineté, nos élites sont finalement bien incapables de trouver la moindre solution et en sont réduites à la drague électorale.

En la matière, comme pour beaucoup d’autres, c’est bien le retour de notre indépendance que je porte qui permettra d’améliorer la situation des chasseurs. Pour sortir de ce cycle, il convient également de revoir la place que nous accordons aux chasseurs dans l’élaboration des politiques, en les plaçant au centre des politiques environnementales, en sollicitant les chasseurs pour toutes les actions de conservation des espèces mais aussi des espaces. Nos députés au parlement européen travaillent beaucoup sur ces sujets, en multipliant les déplacements, les contacts avec le terrain, loin de tout lobbying.

Vous l’avez compris, ma conception de la chasse et de son rôle participe aussi de la volonté de repenser l’aménagement du territoire et de défendre la ruralité. Et il y a urgence : la France des oubliés s’inscrit au cœur de mes préoccupations !



Magazine Chassons.com : Un antichasse vient d'être élu à la présidence de l’Agence française pour la biodiversité, quelle est votre réaction ? Pensez-vous que cela soit cohérent avec le travail effectué chaque jour sur le terrain par les chasseurs ?

Marine Le Pen :
L’Agence Française pour la Biodiversité a été lancée par François Hollande à l’occasion de la conférence environnementale de 2012 pour rassembler tous les acteurs de la préservation de la nature. Son organisation sera d’ailleurs définitivement arrêtée le premier janvier prochain, lorsque son président sera nommé en conseil des ministres.

Cette agence ne répond malheureusement pas aux défis auxquels la France fait face en matière environnementale et risque de n’être finalement qu’une coquille vide, un énième comité, qui présentera son rapport annuel sans qu’aucune action concrète ne soit engagée.

Mais l’Agence Française pour la Biodiversité est surtout bancale en termes de représentativité puisque les chasseurs, pourtant acteurs de la protection, n’y sont pas associés. Créer un tel outil sans y associer les chasseurs, hypothèque son avenir. Là encore la stratégie du gouvernement fait particulièrement défaut, même en matière environnementale.

L’expérience des chasseurs pourrait pourtant être utile à cette agence, en lui permettant d’avancer sur des terrains complètement oubliés par les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Sur la manière d’évaluer et de circonscrire les dégâts de gibier (qui sont actuellement financés par les seuls chasseurs, à hauteur de 37 millions d’euros) par exemple ou pour revoir un code rural qui a perdu tout cohérence et toute lisibilité depuis l’intrusion du droit de l’Union européenne.

Tout cela suppose de faire confiance aux acteurs locaux. Après deux quinquennats épouvantables, qui ont opposé, divisé les campagnes, plus que jamais nous devons être dans la concertation et les chasseurs y ont toute leur place.


Magazine Chassons.com : Avez-vous déjà tiré avec une arme à feu ?

Marine Le Pen :
Oui ! Je pratique le tir aux armes de poing, ce qui me permet de développer ma concentration. Je suis même licenciée de la Fédération française de Tir.



Magazine Chassons.com : Quelle est votre position sur la législation de la vente des armes en France ?

Marine Le Pen :
Les armes utilisées à des fins criminelles proviennent de trafics et de détentions illégales, facilités par l’absence de frontières nationales.

La menace terroriste, pour ne parler que d’elle, peut être efficacement combattue en l’état actuel du droit, mais à la condition que les États luttent en coopération contre le trafic illégal des armes de guerre, ce qui passe, d’abord, par le contrôle de leurs frontières nationales.

Pour le reste, l’utilisation légale et encadrée d’armes à feu et leur suivi me semblent aujourd’hui suffisants. Et je connais le sérieux et le professionnalisme des chasseurs, et l’immense travail de pédagogie réalisé par les fédérations de chasse sur la sécurité.

Je ne pointerai donc pas du doigt les détenteurs légaux d’armes à feu et je sais qu’au niveau européen notamment, les tentatives récentes de réglementer toujours plus créent de la confusion dans la réglementation, ce qui fragilise ceux qui respectent quant à eux parfaitement les procédures.


Magazine Chassons.com : Si vous êtes élue, allez-vous relancer les chasses présidentielles ?

Marine Le Pen :
Je ne pense pas que cela soit la priorité, le comité des chasses présidentielles a vécu. Je conçois parfaitement qu’elles aient pu être une vitrine pour la France. Les battues de régulation à Chambord ou à Rambouillet et dans tous les domaines de l’État, qui sont des espaces absolument magnifiques, sont d’ailleurs maintenues.

Mais il revient aux services de l’État et non plus au président de la République, d’ouvrir ces moments au public, de montrer l’excellence et l’importance du travail réalisé par les chasseurs, notamment au moment des battues.


Magazine Chassons.com : Pourquoi nos lecteurs devraient-ils voter pour vous ?

Marine Le Pen :
D’abord parce qu’ils sont patriotes, et qu’ils sont profondément attachés à ces territoires qui font la beauté de notre pays !

Ensuite, parce le redressement de la France passe notamment par le sauvetage de nos territoires ruraux, où la chasse joue un rôle essentiel. J’attache un tel soin à la ruralité que j’ai décidé de lancer le collectif Vivre dans nos campagnes, contributeur rural de mon programme présidentiel, où se retrouvent tous les acteurs de la ruralité, dont de nombreux chasseurs. Je l’ai dit, la chasse est partie intégrante de ce patrimoine culturel beaucoup plus large, dont la défense et la promotion motivent mon engagement.

Et enfin les chasseurs ont fait les frais de l’idéologie de la commission européenne et de la soumission des autorités françaises aux diktats de Bruxelles. Ils savent très bien ce que veut dire le retour à la souveraineté nationale que je suis la seule à porter et qui est la condition du redressement. Ils savent que ce n’est pas à des comités d’experts bruxellois, éloignés des réalités du terrain, que doit revenir la décision d’ouvrir la chasse ou de dresser la liste des animaux protégés.

https://www.chassons.com/marine-le-pen/#

Marine !

Jupiter a écrit:Marine Le Pen
Front National   Chasse en France

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Magazine Chassons.com : Madame Le Pen, avez-vous déjà chassé ou assisté à une chasse ? Si oui, quel souvenir en gardez-vous ?

Marine Le Pen :
Non, je n’ai jamais chassé mais puisque vous parlez de souvenir, voici celui sur la chasse qui m’a le plus marqué :  je me souviens parfaitement d’une lecture recommandée par mon professeur de français, Le Roman de Miraut Chien de Chasse, de Louis Pergaud. Ces pages d’une extrême sensibilité aux choses de la campagne m’ont appris que la chasse n’était pas ce qu’il s’en disait le plus souvent, qu’elle était une discipline à part entière. C’est à travers quelques lectures, mais aussi et surtout dans les conversations d’amis chasseurs que je crois avoir compris au fil du temps, ou du moins perçu,  la belle convivialité qui existe entre les chasseurs, qui bravent le froid de l’automne, traversent les forêts et dont la journée se prolonge souvent tard dans la soirée, pour cuisiner et déguster le gibier ! J’ai le sentiment qu’après une chasse, on comprend mieux finalement l’harmonie qui existe entre les chasseurs et la nature. »

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Magazine Chassons.com : Qu’est ce que la chasse représente pour vous ?

Marine Le Pen :
C’est un marqueur de l’Homme ! La chasse a joué un rôle clef dans notre destin et elle dépasse la fonction purement alimentaire. Elle est même un vrai morceau de patrimoine : un art de vivre, un concentré de traditions, indispensables à la préservation de la ruralité et à la régulation de la faune, tout en respectant la flore. C’est aussi une tradition populaire fortement ancrée dans notre pays.
Je pense enfin que la chasse est un point d’équilibre entre l’Homme et son environnement. L’écologie, le respect de la biodiversité auront une place centrale dans le monde de demain, pour rénover les pratiques, pour mieux produire, mieux consommer et pour relancer notre activité économique. Or, il ne faut pas hésiter à dire que les chasseurs sont les premiers écologistes et reconnaître leur rôle éminemment positif, tant les actions qu’ils mènent sur ce terrain sont nombreuses : régulation des nuisibles, gestion des espaces et des espèces, plantation de haies, entretien des milieu humides, suivi de la faune…

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Magazine Chassons.com : Les chasseurs ont la sensation d'être chassés avant les élections et généralement peu aidés après, en quoi nos lecteurs peuvent-ils avoir confiance en vous en ce qui concerne la défense de la chasse et de ses traditions ?

Marine Le Pen :
Tout d’abord, cette « sensation » que vous évoquez s’inscrit dans un contexte plus général et c’est un sentiment partagé par l’ensemble de nos compatriotes depuis plusieurs d’années : les politiques s’intéressent à eux le temps des élections et puis, plus rien.

L’Union européenne a aussi sa part de responsabilité, tant ses intrusions, ses réglementations se sont multipliées là où elles ne le doivent pas, et où la seule intervention des États suffit. Dépossédées de la souveraineté, nos élites sont finalement bien incapables de trouver la moindre solution et en sont réduites à la drague électorale.

En la matière, comme pour beaucoup d’autres, c’est bien le retour de notre indépendance que je porte qui permettra d’améliorer la situation des chasseurs. Pour sortir de ce cycle, il convient également de revoir la place que nous accordons aux chasseurs dans l’élaboration des politiques, en les plaçant au centre des politiques environnementales, en sollicitant les chasseurs pour toutes les actions de conservation des espèces mais aussi des espaces. Nos députés au parlement européen travaillent beaucoup sur ces sujets, en multipliant les déplacements, les contacts avec le terrain, loin de tout lobbying.

Vous l’avez compris, ma conception de la chasse et de son rôle participe aussi de la volonté de repenser l’aménagement du territoire et de défendre la ruralité. Et il y a urgence : la France des oubliés s’inscrit au cœur de mes préoccupations !

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Magazine Chassons.com : Un antichasse vient d'être élu à la présidence de l’Agence française pour la biodiversité, quelle est votre réaction ? Pensez-vous que cela soit cohérent avec le travail effectué chaque jour sur le terrain par les chasseurs ?

Marine Le Pen :
L’Agence Française pour la Biodiversité a été lancée par François Hollande à l’occasion de la conférence environnementale de 2012 pour rassembler tous les acteurs de la préservation de la nature. Son organisation sera d’ailleurs définitivement arrêtée le premier janvier prochain, lorsque son président sera nommé en conseil des ministres.

Cette agence ne répond malheureusement pas aux défis auxquels la France fait face en matière environnementale et risque de n’être finalement qu’une coquille vide, un énième comité, qui présentera son rapport annuel sans qu’aucune action concrète ne soit engagée.

Mais l’Agence Française pour la Biodiversité est surtout bancale en termes de représentativité puisque les chasseurs, pourtant acteurs de la protection, n’y sont pas associés. Créer un tel outil sans y associer les chasseurs, hypothèque son avenir. Là encore la stratégie du gouvernement fait particulièrement défaut, même en matière environnementale.

L’expérience des chasseurs pourrait pourtant être utile à cette agence, en lui permettant d’avancer sur des terrains complètement oubliés par les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Sur la manière d’évaluer et de circonscrire les dégâts de gibier (qui sont actuellement financés par les seuls chasseurs, à hauteur de 37 millions d’euros) par exemple ou pour revoir un code rural qui a perdu tout cohérence et toute lisibilité depuis l’intrusion du droit de l’Union européenne.

Tout cela suppose de faire confiance aux acteurs locaux. Après deux quinquennats épouvantables, qui ont opposé, divisé les campagnes, plus que jamais nous devons être dans la concertation et les chasseurs y ont toute leur place.

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Marine Le Pen :
Oui ! Je pratique le tir aux armes de poing, ce qui me permet de développer ma concentration. Je suis même licenciée de la Fédération française de Tir.

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Magazine Chassons.com : Quelle est votre position sur la législation de la vente des armes en France ?

Marine Le Pen :
Les armes utilisées à des fins criminelles proviennent de trafics et de détentions illégales, facilités par l’absence de frontières nationales.

La menace terroriste, pour ne parler que d’elle, peut être efficacement combattue en l’état actuel du droit, mais à la condition que les États luttent en coopération contre le trafic illégal des armes de guerre, ce qui passe, d’abord, par le contrôle de leurs frontières nationales.

Pour le reste, l’utilisation légale et encadrée d’armes à feu et leur suivi me semblent aujourd’hui suffisants. Et je connais le sérieux et le professionnalisme des chasseurs, et l’immense travail de pédagogie réalisé par les fédérations de chasse sur la sécurité.

Je ne pointerai donc pas du doigt les détenteurs légaux d’armes à feu et je sais qu’au niveau européen notamment, les tentatives récentes de réglementer toujours plus créent de la confusion dans la réglementation, ce qui fragilise ceux qui respectent quant à eux parfaitement les procédures.

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Magazine Chassons.com : Si vous êtes élue, allez-vous relancer les chasses présidentielles ?

Marine Le Pen :
Je ne pense pas que cela soit la priorité, le comité des chasses présidentielles a vécu. Je conçois parfaitement qu’elles aient pu être une vitrine pour la France. Les battues de régulation à Chambord ou à Rambouillet et dans tous les domaines de l’État, qui sont des espaces absolument magnifiques, sont d’ailleurs maintenues.

Mais il revient aux services de l’État et non plus au président de la République, d’ouvrir ces moments au public, de montrer l’excellence et l’importance du travail réalisé par les chasseurs, notamment au moment des battues.

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Magazine Chassons.com : Pourquoi nos lecteurs devraient-ils voter pour vous ?

Marine Le Pen :
D’abord parce qu’ils sont patriotes, et qu’ils sont profondément attachés à ces territoires qui font la beauté de notre pays !

Ensuite, parce le redressement de la France passe notamment par le sauvetage de nos territoires ruraux, où la chasse joue un rôle essentiel. J’attache un tel soin à la ruralité que j’ai décidé de lancer le collectif Vivre dans nos campagnes, contributeur rural de mon programme présidentiel, où se retrouvent tous les acteurs de la ruralité, dont de nombreux chasseurs. Je l’ai dit, la chasse est partie intégrante de ce patrimoine culturel beaucoup plus large, dont la défense et la promotion motivent mon engagement.

Et enfin les chasseurs ont fait les frais de l’idéologie de la commission européenne et de la soumission des autorités françaises aux diktats de Bruxelles. Ils savent très bien ce que veut dire le retour à la souveraineté nationale que je suis la seule à porter et qui est la condition du redressement. Ils savent que ce n’est pas à des comités d’experts bruxellois, éloignés des réalités du terrain, que doit revenir la décision d’ouvrir la chasse ou de dresser la liste des animaux protégés.

https://www.chassons.com/marine-le-pen/#

Marine !

J' aime bien Marine et je comprends qu' elle veuille ramener les chasseurs au FN, d'ailleurs je pense que la plupart de ceux que je connais dans les territoires situés au dessus de la Loire sont de cette tendance!
Et dans un village bourré de chasseurs le gibier n'est pas tranquille,s'il en reste, dommage pour lui, versons une larme on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, de perdrix!
Mais le citoyen l'est davantage qu'ailleurs: les racailles auraient-ils peur des balles perdues?
Le démarchage est valable dans les territoires du Sud où beaucoup sont socialistes bien enracinés dans les campagnes depuis la crise du phylloxéra, çà ne nous rajeunit pas, mais c'est profond et ancestral comme nos gaulois!
Elle a bien du mérite, mais je pense qu' elle peut y arriver, car au delà de la passion de la chasse, les gens voient bien où va la France et la misère paysanne et l'insécurité grandissantes, ce qui lui permettra de rajouter, non plusieurs cordes à son arc, mais plusieurs canons à son fusil: au delà de deux ça devient une arme de première catégorie?
Donc bonne venue au chasseurs si joliment brocardés par les humoristes!

Je suis anti-chasse.

papillon a écrit:Je suis anti-chasse

La chasse c'est une chose, la voix des chasseurs c'est bien utile en ce moment. Ne les affolons pas, c'est un gibier craintif !

J'ai longtemps été anti-chasse, par amour des animaux, de la nature, du silence. Lorsque j'ai fui la ville pour m'installer à la campagne, j'en avais une vision bien romantique.

Et puis j'ai croisé des " affreux " en treillis, parfumés au Pastis, grandes gueules, bref, des vraies caricatures ! De ceux qui défouraillent alors que tu te balades avec tes enfants en chantant sur un chemin forestier.

Et puis j'aimais voir les petits lapins sur la route, le matin, et les sangliers qui venaient boire à la rivière le soir...

Et puis j'ai rencontré des vrais, des qui connaissent la nature mieux que personne, qui partent toute une journée et ne rapportent  qu'un faisan, des qui passent un dimanche à débroussailler les chemins dans les bois, des qui aiment les animaux, et même leurs chiens de chasse !!!

Et puis des qui cuisinent à merveille le salmis de pintade, le civet de sanglier, et qui invitent toutes leurs connaissances pour le partager. (et je me suis régalée)

Et puis j'ai vu les ravages des sangliers dans les champs, les accidents de voitures quand des hordes se baladent sur la route...

Tout ça pour dire que si les chasseurs ne sont pas tous à la hauteur et confondent parfois le cueilleur de champignons ou leur copain à l'affût, ou le cheval dans un pré... avec du gibier, ils sont quand même une majorité à bien se comporter, à bien connaître la nature sauvage, à en prendre soin, et à réguler la faune.

ps : et puis ils ont des fusils

Moi ce que je n'aime pas c'est voir des chasseurs à moins de 100m voire moins de 50m d'une route avec le fusil non " cassé ". Ils sont dangereux et inconscients. Il faut qu'ils comprennent que quand un accident de chasse arrive, il est déjà trop tard. J'aime les promenades en forêt et en période de chasse ils sont trop inconscients pour leur faire confiance.

Hélas oui, il y en a des comme ça ! Il faut les prendre en photo et s'adresser aux sociétés de chasse concernées. Ils n'apprécient pas particulièrement les " cow-boys ".

Et oui, je me méfie aussi, surtout que je me balade avec ma chienne...

Mais si la chasse s'arrêtait ? Quelles en seraient les conséquences ?

papillon a écrit:Je suis anti-chasse.

Moi aussi et ces réponses démagogiques pour amadouer l'électorat chasseur ne me disent rien de bon. Dommage car le FN avait marqué des points importants auprès des amis des animaux et là, ça va retomber.

Tout à fait d'accord avec vous Martor, je suis trés déçue et pourtant adhérente depuis  les années 80. Mais je vois que les mentalités vis à vis des animaux  non pas évolué, hélas !

La chasse et la cause animale sont deux choses différentes, pas forcément incompatibles.
Chasser des nuisibles comme les sangliers, ce n'est pas chasser des espèces menacées comme l'ours ou le lynx.

Je pense aussi que l'éspèce humaine est la plus nuisible sur cette terre, de la manière quelle a arrangée la planète pollution, déforéstation surpopulation misère guerre etc etc...

Les guerres doivent vous réjouir, alors, Papillon !

Restons sérieux ! Comme le dit Froan Vamed " La chasse et la cause animale sont deux choses différentes, pas forcément incompatibles. " A moins d'être totalement végétarien, nous faisons tous des compromis entre l'envie/nécessité de manger des animaux et notre désir de les protéger. Personnellement, je m'intéresse davantage aux conditions d'élevage, de transport et d'abattage. L'homme est au sommet de la chaîne alimentaire, qu'on le veuille ou non. Dans la nature, les animaux eux-mêmes se nourrissent de leurs congénères. Faut-il les juger ? Les emprisonner ? Nous ne sommes pas dans le monde de Blanche Neige !



Et sans doute, alors, allez-vous vous réjouir de la nomination de Mr Le Roux ?



Tout ceci procède d'une posture bien courante : parler de ce qu'on ne connaît pas, fonctionner avec des a priori.

Sans chasseurs (et pêcheurs), pas de nature telle que nous l'aimons.
Marine a bien raison de défendre la chasse (et la pêche). Ce sont des activités naturelles et sans opposition avec la nature, bien au contraire.

"la chasse est un point d’équilibre entre l’Homme et son environnement."
Marine Le Pen

Froan Vamed a écrit:La chasse et la cause animale sont deux choses différentes, pas forcément incompatibles.
Chasser des nuisibles comme les sangliers, ce n'est pas chasser des espèces menacées comme l'ours ou le lynx.

Le sanglier n'est pas un nuisible, c'est un animal vivant dans la nature comme un autre. Ce n'est pas un parasite ou un vecteur de maladie comme certains moustiques.

Et quand je vois ces bouseux fusil à la main aux bords des routes qui traquent les biches, les cerfs ou les lapins alors qu'on réduit toujours plus le territoire de la nature pour en faire des champs cultivables ou des villes bétonnées, je vois clairement la contradiction avec la cause animale.
Celui qui dit aimer les animaux avec un fusil à la main ne sera jamais crédible à mes yeux. Et tuer des animaux pour son plaisir à la chasse ne vaut pas mieux qu'à la corrida. Ces "sports" ou "loisirs" sont des relents barbares de vieux instincts de tueurs.

C'est un point de vue...

Mais on peut aussi aimer les gens et être prêt à en tuer...

Entre l'instinct et la civilisation, l'être humain reste paradoxal...

gemini a écrit:C'est surprenant de voir que certains s'offusquent de voir des actions de chasse alors qu'ils salivent devant un steak.

Je suis cohérent sur ce point là, je ne mange quasiment pas de viande et je suis aussi pour qu'on remette de l'ordre dans les filières d'élevage et d'abattage des animaux. Je n'achète que des oeufs bio pour éviter les poules en cages.
Bref, c'est pas avec moi que tu pourras faire la leçon.

aucune leçon a me donner non plus je suis végétarienne par sentiment depuis 20 ans je reste donc sur ma position,et si l'homme  réspectait les prédateurs on en serait pas la ;la chasse est  un commerce un loisir un sport,un plaisir de tuer que je ne supporte pas.

papillon a écrit:aucune leçon a me donner non plus je suis végétarienne par sentiment depuis 20 ans je reste donc sur ma position,et si l'homme  réspectait les prédateurs on en serait pas la ;la chasse est  un commerce un loisir un sport,un plaisir de tuer que je ne supporte pas.

Savez-vous que sans chasseurs (ni pêcheurs), vous n'auriez pas une si belle nature que nous aimons et que, certainement, des espèces animales que vous affectionnez tant (comme moi), auraient disparu depuis bien longtemps ?
Si la chasse et la pêche sont des plaisirs, cela n'a rien à voir avec celui de tuer.
C'est celui de la nature.

papillon a écrit:aucune leçon a me donner non plus je suis végétarienne par sentiment depuis 20 ans je reste donc sur ma position,et si l'homme  réspectait les prédateurs on en serait pas la ;la chasse est  un commerce un loisir un sport,un plaisir de tuer que je ne supporte pas.

Mais personne ne cherche à vous donner de leçon ! Vous faite valoir votre point de vue, et nous le nôtre.

Parmi les amis de mes enfants, certaines personnes sont véganes... c'est aussi un point de vue qui se respecte, même si moi il me fait franchement rigoler ! Ne pas exploiter l'animal, refuser de s'en nourrir ou d'utiliser tout produit qui en vient...conduit parfois à des comportements tout à fait absurdes. Remplacer la laine, le cuir, par quoi ? Des produits chimiques...

Ce qui m'agace un peu, ce sont les opinions tranchées, définitives, qui ne prennent pas en compte tous les aboutissants. Je pense qu'il faut savoir trouver des compromis ! En tout cas, c'est ce que je fais pour mon compte, sans chercher " à avoir raison " à tout prix.

Martor a écrit:

gemini a écrit:C'est surprenant de voir que certains s'offusquent de voir des actions de chasse alors qu'ils salivent devant un steak.

Je suis cohérent sur ce point là, je ne mange quasiment pas de viande et je suis aussi pour qu'on remette de l'ordre dans les filières d'élevage et d'abattage des animaux. Je n'achète que des oeufs bio pour éviter les poules en cages.
Bref, c'est pas avec moi que tu pourras faire la leçon.

Quelle leçon ?
Drôle de manière de réagir, certains auraient le droit de s'exprimer et d'autres non.
Je n'ai jamais eu l'intention de faire la leçon à quiconque, j'ai le droit de dire ce que j'en pense.
Je ne suis pas chasseur, je ne conteste pas le droit de chasser. La chasse et la pêche sont utiles.

Martor a écrit:

Froan Vamed a écrit:La chasse et la cause animale sont deux choses différentes, pas forcément incompatibles.
Chasser des nuisibles comme les sangliers, ce n'est pas chasser des espèces menacées comme l'ours ou le lynx.

Le sanglier n'est pas un nuisible, c'est un animal vivant dans la nature comme un autre. Ce n'est pas un parasite ou un vecteur de maladie comme certains moustiques.

Quand ils prolifèrent, les sangliers et les cerfs occasionnent de graves dommages sur les champs. La diminution du nombre de prédateurs -ours, loups, lynx- a occasionné leur prolifération, entraînant des dégâts considérables. Les loups et les ours ne peuvent pas faire tout le boulot tout seuls.

En outre, la défense des animaux se situe aujourd'hui principalement dans le domaine de l'élevage et de l’abatage. Même s'il faut maintenir une certaine législation concernant la chasse -eu égard aux animaux en situation précaire.

Blanche d'Issy a écrit:Les guerres doivent vous réjouir, alors, Papillon !

Restons sérieux ! Comme le dit Froan Vamed " La chasse et la cause animale sont deux choses différentes, pas forcément incompatibles. " A moins d'être totalement végétarien, nous faisons tous des compromis entre l'envie/nécessité de manger des animaux et notre désir de les protéger. Personnellement, je m'intéresse davantage aux conditions d'élevage, de transport et d'abattage. L'homme est au sommet de la chaîne alimentaire, qu'on le veuille ou non. Dans la nature, les animaux eux-mêmes se nourrissent de leurs congénères. Faut-il les juger ? Les emprisonner ? Nous ne sommes pas dans le monde de Blanche Neige !



Et sans doute, alors, allez-vous vous réjouir de la nomination de Mr Le Roux ?



Tout ceci procède d'une posture bien courante : parler de ce qu'on ne connaît pas, fonctionner avec des a priori.

Ah!AH! La Bonne blague ! Ce gouvernement nous a sevrés en armes à feu, nous les bons citoyens, au mépris de notre sécurité et surtout à la crainte qu'un jour l’exaspération des citoyens devant ces incapables feraient sortir du bois  des milices républicaines pour les déloger de leurs palais avec des armes de chasse pour les intimider !
Par contre, rien sur les racailles qui se baladent avec AK47 dans nos villes et bientôt dans nos forêts pour détrousser les promeneurs ou les sacrifier au Djihad : heureusement qu' il y a des chasseurs en forêt, ça ralentit les tentations de ces islamistes !

Merci de rester sur le sujet de ce topic : Marine et la chasse.