- ano
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Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 8 Sep 2015 - 20:01
Les savoir fondamentaux, secondaires à l’école de Mme. Vallaud Belkacem
Question écrite de Marion Maréchal-Le Pen, Député de Vaucluse, 8 septembre 2015
Marion Maréchal-Le Pen appelle l’attention de Mme. la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les problèmes de maitrise de la langue française.
Un rapport publié très récemment par France Stratégie évalue à 50 millions d’euros le manque de moyens pour lutter contre l’illettrisme. En effet, une étude de l’OCDE, parue en 2013, révèle que 2.5 millions de personnes ayant été scolarisées dans notre pays se trouvent en situation d’illettrisme. Près de 72 000 adolescents de moins de 17 ans sont en difficulté de lecture parmi lesquels 31 000 ne savent pas du tout lire, auxquels s’ajoutent 22% d’adultes français avec un faible niveau dans le domaine de l’écrit. Une étude menée par l’Education nationale l’an passé démontre qu’entre 1999 et 2013, l’évolution des acquis en début de CE2 se dégrade dans l’orthographe et le vocabulaire, plaçant notre pays en dessous de la moyenne européenne.
L’apprentissage des savoirs fondamentaux dès le primaire s’avère primordial pour la suite de la scolarité de l’élève, d’autant que ces prérequis font défaut à l’arrivée au collège : 300 000 élèves entrent dans le second degré sans maitriser suffisamment la lecture. L’apprentissage des langues et cultures d’origine (ELCO) au primaire ainsi que la nouvelle réforme du collège, qui met en place des enseignements pratiques interdisciplinaires à l’entrée du secondaire, ne constituent pas des programmes aptes à structurer ou renforcer le socle des savoirs fondamentaux.
Face à la dégradation de la maitrise du français, elle demande si la méthode syllabique d’apprentissage de la lecture, ayant fait ses preuves par le passé et louée par des études scientifiques, ne devrait pas être de nouveau développée et préférée à la méthode semi-globale. Par ailleurs, elle souhaite savoir quels sont les intérêts à conserver le programme ELCO et à créer au collège un module intitulé « Langues et cultures régionales et étrangères » qui incitent au repli communautariste.
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Ven 18 Sep 2015 - 14:16
Méthodes de lecture : dissiper l’aveuglement idéologique
Communiqué du Collectif Racine, 17 septembre 2015
L’idéologie, c’est connu, défie souvent le bon sens, autant qu’elle dénie le réel. A cet égard, les politiques scolaires constituent depuis une bonne trentaine d’années un cas d’école, et le ministère de l’Education nationale, un temple de l’obscurantisme idéologique. Nous n’avons eu de cesse de le dire, et le répétons à l’occasion de cette journée de mobilisation que nous soutenons : la catastrophique réforme Valls-Vallaud-Belkacem se présente précisément comme l’ultime avatar de cet obscurantisme ayant mené notre système d’instruction au désastre.
C’est autant le cas, et depuis bien longtemps, des méthodes d’enseignement de la lecture qui, à partir de la fin des années 60, ont produit des générations de dyslexiques et d’illettrés, sans qu’aucun ministre, à l’exception peut-être de Gilles de Robien, dont les directives resteront finalement lettre morte, ne s’émeuve vraiment de la situation, diligente un audit permettant d’en prendre la mesure, ni esquisse la volonté politique d’y remédier. Pourtant l’ensemble des méthodes d’apprentissage de la lecture, autres que celle, traditionnelle, du déchiffrement partant de la lettre et de la syllabe pour parvenir au mot et à la phrase constituent une aberration — aberration autant linguistique que neurologique —, sans compter que, ne permettant pas aux enfants qui, de par leur origine sociologique, ont tout à attendre de l’Ecole, d’accéder à la compréhension de la langue écrite, elles accroissent les inégalités sociales.
Félicitons-nous, dans ce contexte, de la publication d’une enquête récente, judicieusement intitulée « Réapprendre à lire ». Les deux auteurs, Sandrine Garcia et Anne-Claudine Oller, y énoncent et étayent ce que dicte le simple bon sens. Elles joignent ce faisant leur voix à celle de nombreux spécialistes de différentes disciplines, et justifient ce que le Collectif Racine n’a de cesse de prôner : la mise hors-la-loi de toute autre méthode que la syllabique ! Gageons toutefois que l’écho, s’il en est un, que rencontrera ce travail auprès de ceux qui président pour l’heure aux destinées de l’Ecole de la République ne dissipera pas l’obscurantisme idéologique dans lequel ils se tiennent. De sorte que l’enseignement de la lecture ne renouera avec le bon sens et, au-delà, l’Ecole avec ses missions qu’à la seule faveur du changement politique que nous préparons.
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Sam 19 Sep 2015 - 10:15
Nouveaux programmes Vallaud-Belkacem : l’art de l’antiphrase
Communiqué du Front National et du Collectif Racine, 18 septembre 2015
(Source)
Najat Vallaud-Belkacem aurait-elle à ce point entendu le Collectif Racine, mesuré l’écho qu’il reçoit auprès d’une large partie de la population consciente des dérives de son Ecole et des mesures, de simple bon sens souvent, qu’il conviendrait de mettre en œuvre afin de la redresser ? Le ministre aurait-il subitement vu la lumière ? La voilà en tout cas, à l’occasion de la présentation des nouveaux programmes scolaires du CP à la 3e, préconisant un enseignement allant du simple au complexe, prônant les vertus d’ « une dictée, du calcul et de la lecture tous les jours », et proclamant le « retour aux fondamentaux ».
Mais ne soyons pas dupes : le ministre Vallaud-Belkacem ne se dispose certes pas à appliquer une partie du programme qu’au Collectif Racine nous avons entrepris d’élaborer en vue de la prochaine Présidentielle ! Madame le ministre est en effet si bien pétrie de cette idéologie battant en brèche les fondamentaux de l’Ecole républicaine — une Ecole transmettant avec exigence le savoir dans le bien individuel des enfants et dans celui, collectif, de la nation — qu’elle a provoqué, par sa rigidité constamment manifestée, la démission de plusieurs membres du Conseil Supérieur des Programmes (CSP), organe prétendument indépendant, mais placé dans les faits sous sa tutelle, dont elle présente aujourd’hui les travaux.
Simplement Madame le ministre a compris que, de sorte à ce que ces nouveaux programmes, accompagnant d’ailleurs pour partie sa réforme du collège, soient appliqués sans heurts, il lui fallait donner des gages à cette part conséquente des professionnels et usagers de l’Ecole qui attendent qu’elle renoue avec le bon sens et se recentre sur ses missions essentielles. Mais qu’en est-il — sur le fond — de ce prétendu « retour aux fondamentaux », quand on sait l’amputation sans précédent des horaires précisément alloués aux disciplines fondamentales ? Quelle justification à la « dictée quotidienne », quand on sait que grammaire et conjugaison ne sont pratiquement plus enseignées ? Comment croire à l’ambition de ces nouveaux programmes, quand est maintenu le principe du « socle commun des connaissances et compétences » ? Le « retour aux fondamentaux » proclamé par le ministre sonne à la vérité comme une antiphrase, et ne relève à la vérité que d’une nouvelle stratégie d’enfumage qui n’abusera personne.
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 29 Sep 2015 - 8:41
Une dictée par jour : le mensonge de Najat Vallaud-Belkacem
le figaro, le 28 septembre 2015
(Source)
Najat Vallaud-Belkacem, grâce à son tour réalisé avec « la dictée quotidienne », mérite d'entrer directement dans la famille des grands illusionnistes.
Robert Houdin, l'inventeur de la magie moderne, aurait été fier d'elle. Tous les principes qu'il avait édictés sont respectés! La maîtrise du boniment, d'abord! Que le magicien définit comme « la fable destinée à donner à chaque tour d'escamotage l'apparence de la vérité ». Ce sont les fameux éléments de langage que la ministre martèle tentant de nous faire croire qu'elle va renforcer l'apprentissage des savoirs fondamentaux, alors même que dans le cadre de sa réforme du collège, elle réduit de 120 heures par an le nombre d'heures consacrées à l'enseignement de ces disciplines.
Le « détournement d'attention » ensuite, qui reste le ressort le plus puissant des tours de passe-passe, est sans doute la technique que Najat Vallaud-Belkacem maîtrise le mieux. Cela consiste à dissimuler une action, comme par exemple la baisse continue du niveau d'exigence, en en simulant une autre paraissant naturelle aux yeux des spectateurs: « Les enfants des cours élémentaires devront faire une dictée quotidienne! ». L'objectif est ainsi de diriger l'attention des spectateurs là où « il n'y a rien d'anormal à voir », ce qui permet au prestidigitateur d'accomplir tranquillement ses manœuvres à l'insu du public. Un peu comme quand la ministre agite dans sa main droite une tribune dans laquelle elle appelle au retour de la dictée pour attirer l'attention des parents légitimement inquiets de la baisse du niveau des élèves en français, tout en continuant sur sa gauche à mener les politiques inspirées par les « pédagos » les plus idéologues.
La « dictée quotidienne et obligatoire » n'aura été qu'une diversion. Dans la nouvelle version des programmes scolaires, que la ministre a rendue publique, nulle mention n'y est faite. Le ministère précisait d'ailleurs qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une dictée formelle, mais qu'il suffisait à l'enseignant de dicter aux élèves un énoncé d'exercice pour que le contrat soit rempli: « Prenez une feuille et additionnez 2 + 2 ». La dictée est finie! Elle ne sera évidemment ni corrigée ni notée afin de ne stigmatiser personne. La ministre a ainsi sciemment dupé ceux qui espéraient sincèrement que son annonce marquerait le retour du bon sens et celui de pédagogies ayant fait leurs preuves.
D'ailleurs, si l'on regarde précisément les nouveaux programmes scolaires, le mot « dictée » n'est cité que 6 fois sur les 375 pages des textes officiels ; et là encore, principe même de l'illusion, ce que l'on lit n'est pas du tout ce à quoi l'on s'attend. Car il n'est nullement envisagé de proposer des dictées aux élèves mais au contraire de recourir à la méthode de la « dictée à l'adulte ». Dans cet exercice, c'est l'enfant qui dicte et le maître qui écrit ; ce qui était hier réservé aux enfants de maternelle est appelé à se généraliser jusqu'au collège.
A quoi aurait d'ailleurs servi de multiplier les dictées sans les accompagner de l'enseignement de l'orthographe et de la grammaire. Or, en guise de leçons d'orthographe, les programmes nous invitent à nous contenter d'une forme de « vigilance orthographique ». Sic!
Quant à la grammaire, si le terme fait son retour dans les textes officiels, c'est une nouvelle fois détourné du sens qu'on lui prête communément. Toujours fidèle au délire de Roland Barthes qui accusait la langue d' « être fasciste » avec ses règles de grammaire qui s'imposaient à l'enfant, les nouveaux programmes continuent à se situer dans l'utopie « constructiviste », celle où l'on fait croire que c'est à l'enfant de construire seul son savoir. C'est pourquoi, il n'est pas question de leçons de grammaire, et encore moins d'apprentissage de certaines de ses règles mais bien d'accompagner l'élève dans « l'étude de la langue », « de manière à mettre d'abord en évidence les régularités du système de la langue » (p. 113 des nouveaux programmes). L'élève devant tirer seul de ces régularités les règles dont il a besoin pour écrire correctement le français.
Malheureusement, rien n'a changé, depuis cet exercice enseigné aux élèves professeurs dans les IUFM où après qu'une phrase fut dictée à toute la classe, l'enseignant consignait sur le tableau « toutes les graphies différentes » afin que la classe « négocie oralement pour déterminer la graphie à retenir ». S'il arrivait qu'une mauvaise graphie soit choisie, les formateurs invitaient les futurs enseignants à « réprimer leur adultité spontanée et à ne pas corriger », pour proposer plus tard « une phrase dans laquelle il s'agissait d'analyser la graphie exacte », en espérant que les élèves réinstitueront d'eux-mêmes la règle.
Rien n'a changé? Enfin si, le niveau des élèves s'est effondré!
La ministre, habile communicante, gère les problèmes de fond que rencontre son ministère comme l'on pratique le bonneteau. Elle escamote des pans entiers de notre culture et de notre Histoire des programmes scolaires, fait disparaître toutes formes d'exigences au nom d'une prétendue bienveillance, détourne les mots de leur sens pour abuser les parents d'élèves et tenter de crédibiliser sa communication. Malheureusement, une fois le voile de l'illusion dissipé, tout cela n'engendrera que plus d'échecs pour les élèves et une défiance accrue des parents vis-à-vis de l'école. Ceux qui ont déjà parié au bonneteau le savent, c'est une arnaque où personne ne gagne jamais.
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 29 Sep 2015 - 16:52
La recette de Najat Vallaud-Belkacem : supprimer les notes pour qu'il n'y ait plus de « mauvais » élèves !
Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen, 29 septembre 2015
(Source)
Selon les premiers projets d’arrêtés de réforme de l’évaluation des élèves, les notes, jugées stigmatisantes, sont menacées de disparition. La notation est pourtant l’un des principaux piliers de notre école. La notation sur 20 est en effet une spécificité française qui permet la sélection des élèves, encourage la compétition méritocratique. Si Mme Najat Vallaud-Belkacem s’inscrit dans la droite ligne du laxisme de ces prédécesseurs du PS comme de l’UMP, qui ont mené un véritable travail de sape de l’apprentissage des fondamentaux au profit de lubies pédagogistes, supprimer les notes ne permettra évidemment pas de relever le niveau scolaire.
Bien au contraire, en cherchant à faire table rase des méthodes classiques et principes qu ont fait la renommée de notre école républicaine et démontré son efficacité, l’Etat PS procède à une nouvelle entreprise idéologique de subversion de la vocation originelle de l’école. Se refuser de noter un élève, c’est refuser de mesurer le degré d’effort et, par conséquent, de la juste récompense du travail fourni. Un laxisme qui ne fera qu’encourager le nivellement par le bas et qui aura des conséquences catastrophiques sur l’avenir de notre nation.
Alors que de nombreuses études montrent que le niveau scolaire des jeunes Français est de plus en plus bas, que le délabrement actuel de l’école de la République atteint des records, il est urgent de reconstruire les fondations d’un système qui, jadis, a été un exemple pour le monde. L’Ecole doit être réorientée vers ses missions premières, notamment l’apprentissage des savoirs fondamentaux: la lecture, l’écriture, et le calcul. Elle doit être le premier vecteur de l’ascenseur social et être exigeante vis-à-vis de tous les élèves pour permettre la sélection des plus méritants. Le Front National demande donc le maintien de la notation. Il en va de l’intérêt supérieur de nos enfants et de l’école de la République.
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mer 30 Sep 2015 - 11:46
FN : le programme de Philippot pour l'école et l'université
le point, le 30 septembre 2015
(Source)
Florian Philippot, vice-président du Front national dirigé par Marine Le Pen, répond aux questions de Jean-Paul Brighelli sur l'école.
On m'a beaucoup déconseillé d'offrir une tribune à Florian Philippot, c'est-à-dire au FN. Des démocrates convaincus pensent légitime d'ignorer un parti qui rassemble, sondage après sondage, au moins 30 % des Français. Ce n'est pas ma façon de penser. Qu'il soit par ailleurs bien entendu que publier ses réponses à des questions qui se posent effectivement n'est ni un acte d'allégeance ni un appel du pied. Cela dit, à deux mois des élections régionales, à moins de deux ans des présidentielles, il est temps que chacun sache à quoi s'attendre de la part de chacun des partis qui aspirent à gouverner le pays. Quant aux grincheux…
Jean-Paul brighelli : Réforme du lycée (Chatel) ou réforme du collège (Vallaud-Belkacem), quel regard portez-vous sur ces réformes qui se donnent pour prétexte le bien-être des élèves ?
Florian Philippot : Ces réformes, comme l'ensemble de celles menées depuis plus de trente ans, et tout particulièrement celles qui ont découlé de la loi Jospin de 1989 si l'on remonte un peu plus loin, vont à rebours du bien des élèves quand, en effet, elles prétendent souvent favoriser leur « bien-être ». Elles ont pour dénominateur commun d'avoir provoqué une baisse constante du niveau d'exigence et des contenus enseignés. Or, ce n'est pas en plaçant l'élève « au centre du système », en prétendant lui « faire inventer ses propres savoirs » ou autres inepties pédagogistes, mais en lui dispensant un enseignement exigeant et en lui donnant le goût de l'effort que l'école doit lui permettre de trouver du sens et de s'épanouir.
140 000 élèves sortent chaque année du système scolaire au niveau troisième sans aucun diplôme, et en général sans compétences de lecture. Quelle réforme prioritaire pourrait, selon vous, éviter cette saignée ?
L'impératif est d'en finir avec le « collège unique ». Sous prétexte de (faussement) « démocratiser le collège », on y a fait triompher la médiocrité et produit massivement de l'échec scolaire. Il faut donc réintroduire, dès le premier cycle du secondaire, un palier de sélection juste, permettant notamment, et sous condition d'une revalorisation effective de cette voie, l'apprentissage dès 14 ans. Cela suppose évidemment qu'en amont des chances égales soient données à tous : il faut réformer l'école primaire, de sorte que chaque enfant arrive au collège en maîtrisant les fondamentaux et, tout particulièrement, la lecture.
En matière d'école, êtes-vous plutôt jacobin ou girondin – les décisions doivent-elles être prises en haut ou laissées aux initiatives locales, communes, département, région ou même établissement ? En particulier, seriez-vous favorable à la sélection d'un seul système d'apprentissage de la lecture au niveau national ?
L'ensemble du système scolaire souffre d'un défaut de centralisation et de cohérence nationale, ce qui est particulièrement sensible au regard du peu de contrôle qui s'exerce relativement à des « expérimentations pédagogiques » plus ou moins hasardeuses. Notre pays a un besoin urgent d'un grand plan de redressement de son système scolaire, et non que des « initiatives locales » interfèrent avec une politique qui ne peut être conduite qu'au niveau national. C'est, du reste, une exigence républicaine que de garantir l'égalité de tous les élèves devant les enseignements dispensés, en matière d'apprentissage de la lecture comme en toute autre.
Quelles sont les priorités de l'école primaire ?
L'école primaire et, tout particulièrement, l'école élémentaire ont les justes désignations de leurs missions : elles doivent prioritairement transmettre aux enfants les éléments de toute instruction, c'est-à-dire les savoirs fondamentaux que constituent la lecture, l'écriture et le calcul. Chaque enfant doit sortir du primaire en maîtrisant ces fondamentaux. Cela exige, du point de vue des contenus, qu'ils cessent d'être revus à la baisse et que leur transmission ne soit plus différée, mais aussi une révision des méthodes d'enseignement : ce sont les méthodes éprouvées qui doivent être retenues et appliquées, la syllabique pour l'apprentissage de la lecture, par exemple. Un statut du directeur d'école doit enfin être créé.
Diverses polémiques sont nées des nouveaux programmes tels qu'ils ont été élaborés par le Conseil supérieur des programmes – en particulier en histoire. Quelles sont, à votre avis, les priorités dans l'enseignement de cette matière sensible pour laquelle les Français ont tant d'appétence – et pas forcément de compétences ?
L'enseignement de l'histoire et de la géographie a pour fonctions de permettre à l'élève de se situer dans le temps et l'espace, de lui rendre concrètes ses appartenances collectives, et même l'âme de la France, et participe grandement à sa formation en tant que citoyen. Or il n'y a de citoyenneté que dans le cadre de la nation. C'est pourquoi il est proprement inacceptable que des pans entiers de notre histoire nationale disparaissent des programmes d'histoire, ce qui est très choquant. Cela en dit long quant au degré de renoncement et de soumission de notre pays à l'égard d'instances supranationales non démocratiques. L'enseignement de l'histoire doit, au contraire, renouer avec le roman national, qui doit y occuper une place centrale. L'une des finalités de l'école est en effet de donner aux enfants de France des raisons d'être fiers de leur pays, et elle doit tout autant remplir une fonction assimilatrice, ce qui exige que tous les jeunes Français puissent se reconnaître dans une histoire commune, de la Gaule romaine à la République en passant par nos rois et l'empire.
Depuis près de quinze ans, tous les programmes tournent autour du « socle de compétences » – savoir lire, écrire, compter et maîtriser les savoirs élémentaires. Est-ce un bon principe ? Comment procéder ? Ce qui est désigné comme un objectif ne pourrait-il pas être redéfini comme un a priori ?
Ne nous laissons pas abuser par cette « pédagogie du socle » : elle a constitué, dès ses débuts, un alibi parfaitement retors d'un moins-disant, bien réel lui, en termes de savoirs effectivement transmis. Au regard de l'exigence d'égalité des chances, l'imposture est donc totale. C'est en termes de fondamentaux qu'il s'agit de concevoir les savoirs qui doivent être prioritairement transmis, et c'est la mission de l'école élémentaire, donc, que de les transmettre et de s'assurer qu'ils sont maîtrisés par tous les élèves, l'enseignement secondaire devant, quant à lui, permettre de construire sur ces savoirs élémentaires des savoirs plus élaborés, plus complexes et plus spécialisés.
Le protocole de Lisbonne a défini depuis 1999-2000 de façon coercitive les politiques éducatives au niveau européen. Peut-on élaborer un « plus petit dénominateur pédagogique » avec nos partenaires ou faut-il en revenir à ce que nous savions faire en France – sans souci de cohérence européenne ?
Par son école, une nation prépare son propre avenir. Les politiques scolaires doivent donc être décidées au niveau national, et c'est à l'État qu'il incombe de prendre en charge les politiques organisant le système scolaire, définissant pour chaque niveau d'enseignement ce qu'il s'agit d'enseigner et comment. N'oublions pas que notre école était, il y a quelques décennies encore, l'une des meilleures au monde… Que s'est-il donc passé pour qu'aujourd'hui elle fasse défaut à ce point ? Si c'est par son école qu'une nation prépare son avenir, le fait que l'école aille mal – et la nôtre se porte très mal – constitue le révélateur parfaitement clair de ce que la nation a renoncé à elle-même, a perdu ses ambitions et n'a plus grande idée de son avenir. Ici comme ailleurs, la France doit retrouver sa souveraineté : sa politique éducative doit être réorientée dans le sens de l'intérêt individuel des élèves qui rejoint celui, collectif, de la nation.
Vous voici au pouvoir. Quelles sont les trois premières mesures que vous prenez en matière d'éducation ?
Recentrer l'école primaire sur l'enseignement exigeant des fondamentaux selon des méthodes éprouvées, ce qui est la première des conditions pour que des chances égales soient données à tous les enfants de France.
En finir avec le collège unique : il faut revoir de fond en comble le système d'orientation, de sorte qu'il n'y ait plus d'« orientation par défaut » et de « filières poubelles », ce qui passe par une revalorisation effective des filières d'apprentissage et de la voie professionnelle dans son ensemble.
Procéder à une recentralisation progressive de l'administration de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, condition générale à la conduite d'un grand plan de redressement s'appliquant à l'ensemble du système, y compris, donc, l'université.
Le FN a longtemps été favorable au chèque-éducation. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Le Front national a depuis longtemps abandonné le projet du « chèque-éducation ». Dans l'esprit de responsabilité de gouvernement qui l'anime, c'est au grand plan national de redressement de l'école et de l'université française qu'il travaille.
L'université est aujourd'hui à bout de souffle, et peine, en cette rentrée, à trouver une place pour tous les néo-bacheliers. Quelle réforme vous paraît immédiatement nécessaire ?
À l'exception de certaines filières par nature sélectives, comme la médecine, le drame de l'université, c'est la massification : battant en brèche toute sélection, on laisse s'engager dans de nombreuses filières pléthore d'étudiants en les condamnant à l'échec ou, ce qui revient au même, à décrocher des diplômes sans réelle valeur. Quitte à provoquer une petite « révolution culturelle », et dans le bien d'abord des étudiants qui doivent cesser d'être abusés quant aux débouchés réels des études qu'ils poursuivent, il importe donc d'instaurer, au niveau des études supérieures aussi, des paliers de sélection juste. Mais c'est surtout en amont que les choses, là aussi, se jouent : on préviendra nombre d'échecs dans l'enseignement supérieur lorsqu'on aura revu en profondeur le système d'orientation en permettant aux néo-bacheliers de choisir leur voie en pleine connaissance de cause et, donc, avec discernement.
La formation des maîtres est aujourd'hui confiée aux ESPE, qui ont remplacé les ex-IUFM. Que faire de tous ces pédagogues professionnels ? Et à qui confier la formation ?
Un contresens majeur a été commis au sujet de ce qu'est la pédagogie, contresens qui a présidé à la création des IUFM, puis des ESPE : elle n'est pas un savoir théorique – et c'est pourquoi, inévitablement, les prétendues « sciences de l'éducation » n'ont pas mené à grand-chose –, mais un art, c'est-à-dire une pratique dans laquelle on progresse à force de pratique, justement, de tâtonnements, d'erreurs, parfois, et, progressivement, de succès. C'est donc en situation, en se confrontant à des élèves réels, que l'enseignant se forme et, à ce moment crucial, il n'a nul besoin de perdre son temps dans ces temples de la « déformation pédagogique » que furent, durant trente ans, les IUFM et que sont à présent les ESPE. Ce dont il a besoin, c'est, en situation donc, des conseils avisés et bienveillants d'un enseignant expérimenté qui, par l'exemple qu'il lui fournit, facilite la progression de ses propres pratiques pédagogiques.
Les enseignants français sont parmi les moins bien payés d'Europe. Faut-il modifier cet état de choses ? Avec ou sans contrepartie ?
Nous réformerons l'Éducation nationale dans un souci de sérieux budgétaire, mais tenons à une revalorisation symbolique de la fonction enseignante – c'est un noble métier qui doit être reconnu comme tel –, et elle passe bien sûr par une augmentation des salaires. Nous sommes attachés aux statuts des fonctionnaires d'État, et il n'est pas question de les contraindre dogmatiquement à « diversifier leurs missions » : celle d'un enseignant est d'instruire les élèves que la nation lui confie. C'est bien pourquoi les décharges horaires doivent être scrupuleusement contrôlées : il n'est, par exemple, pas légitime, pour faire écho à votre précédente question, que tant d'enseignants deviennent des « formateurs professionnels », au point de perdre tout contact avec les élèves réels.
* Jean-Paul Brighelli est délégué national à l'instruction publique du mouvement politique Debout la France, dirigé par Nicolas Dupont-Aignan.
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Pour un retour de l’éducation Républicaine, Votez FN !
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Sam 10 Oct 2015 - 12:05
Non à la réforme Vallaud-Belkacem du collège !
Communiqué de presse de Florian Philippot
Vice-Président du Front National
10 octobre 2015
(Source)
Il faut soutenir ce jour l’opposition des enseignants et parents d’élèves à la funeste réforme du collège portée par la ministre Vallaud-Belkacem.
S’inscrivant dans le courant pédagogiste le plus ringard, celui qui irrigue le PS et l’ex-UMP depuis tant d’années, cette réforme va porter un nouveau coup aux cours fondamentaux, notamment à l’apprentissage du français, sous prétexte « d’interdisciplinarité » et va fracturer l’Education Nationale via l’autonomie renforcée des établissements. Le sort réservé au latin, réduit à rien ou presque, est lui indigne d’un pays de culture comme la France.
Nous demandons l’annulation de cette réforme et une rupture dans les politiques menées.
La note doit être maintenue, comme un indicateur au cœur de toute politique méritocratique.
L’accent doit être mis sur le cours magistral, qui doit se concentrer sur les savoirs les plus essentiels, en particulier le français, les sciences exactes et l’Histoire. L’Histoire de France doit aussi être enseignée dans ses gloires, et non présentée sous l’angle négatif de la repentance. Le latin et le grec doivent être préservés, pour la culture générale de chacun et comme éléments utiles d’éclairage du présent.
Autorité doit être redonnée aux professeurs, par un soutien plus affirmé de la part de leur hiérarchie.
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Florian Philippot
Député français au Parlement Européen
Tête de liste Front National en région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine
Vice-président du Front National en charge de la stratégie et de la communication
Conseiller de Marine Le Pen.
Directeur stratégique de la campagne présidentielle de 2012
Ancien haut fonctionnaire français de l'Inspection générale de l'administration
Pour l’éducation Républicaine, Votez FN !
- ano
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Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 27 Oct 2015 - 11:35
Latin et grec : les savoirs atypiques qui font la différence en entreprise
figaro, le 26 octobre 2015
(Source)
Pour le chef d'entreprise Bernard Gainnier, le latin et le grec, loin d'être des savoirs inutiles, sont des bagages atypiques qui peuvent aider ceux qui les possèdent à faire leur chemin dans l'entreprise.
Bernard Gainnier est président de PwC France et Afrique francophone.
Encourageons la diversification des talents dans l'entreprise!
Au cours des derniers mois, le débat sur le devenir des langues anciennes a fait rage. Le FigaroVox s'en est fait l'écho, je pense notamment aux points de vue de Marc Fumaroli ou Natacha Polony.
Je n'ai aucune qualité particulière pour intervenir dans ce débat qui déchaîne les passions - même quand c'est pour souligner que la raison a besoin de ces langues mortes! -, sauf peut-être pour attester, en tant qu'acteur économique et patron d'une société qui recrute chaque année en France des centaines de jeunes diplômés, de l'intérêt de ces disciplines, dites «marginales», pour le monde de l'entreprise. Parce qu'elles jouent un rôle, bien connu, dans la formation de l'esprit. Mais surtout parce que, transformation digitale et nouveaux modèles économiques aidant, les bouleversements considérables auxquels nous assistons aujourd'hui se traduisent par une mutation en profondeur des besoins en ressources humaines.
Des compétences nouvelles émergent. Elles ont pour les entreprises une importance capitale: data analystes, spécialistes de la cybersécurité, experts en design digital, etc. Certes, pour une entreprise, ne pas savoir les identifier et ne pas réussir à les attirer représentera un risque de plus en plus grand pour son développement et son existence même.
Mais la guerre des talents redonne aussi de l'intérêt à des disciplines et à des savoir-faire plus classiques. Tout simplement parce que ceux qui les possèdent ont une façon de raisonner, de communiquer, d'innover qui n'est pas identique aux autres. Et cela vaut pour tout un champ du savoir qui va de la linguistique à la sociologie, de l'histoire aux mathématiques pures et ainsi de suite.
C'est sur ce constat que mon prédécesseur chez PwC, Serge Villepelet, avait initié avec un de nos associés, par ailleurs … professeur de grec ancien à l'Université, un programme de recrutement de jeunes diplômés en sciences humaines. Baptisé «Phénix», ce programme mis en place il y a près de dix ans (en 2007) nous a permis d'intégrer à nos équipes d'audit et de conseil des jeunes collaborateurs au profil très différent de notre «cœur de cible» constitué pour l'essentiel d'anciens étudiants de grandes écoles d'ingénieur ou de commerce ou issus de formations universitaires en droit, sciences économiques, marketing, etc.
Nous sommes entrés de plain-pied dans l'économie de la connaissance et de l'innovation permanente. Cette dernière ne se réduit pas aux savoir-faire technologiques nouveaux et très pointus - aussi essentiels soient-ils. Nous avons besoin de compétences et d'origines diversifiées, de sensibilités multiples, d'hommes et de femmes qui ne pensent pas tous pareillement, selon les mêmes schémas intellectuels et les mêmes codes. C'est un facteur de création de valeur et c'est cela la vraie diversité à laquelle je crois. Elargir la base en ne puisant pas uniquement dans le vivier des grandes écoles ni même d'ailleurs de la seule excellence académique contribue certainement à atteindre cet objectif de mixité des talents, des savoir-faire et aussi des «savoir-être».
Nous sommes entrés dans l'ère, encore naissante, de la robotisation. Selon une étude de l'université d'Oxford, 47 % des emplois actuels aux États-Unis seront robotisés en 2034. La robotisation est un enjeu-clé pour tous les dirigeants. Cette nouvelle donne nous conduira de plus en plus à parier sur l'originalité et sur une certaine forme de liberté individuelle. Le travail routinier, interchangeable, anonyme, sera de plus en plus démonétisé, alors que tous les types d'activité professionnelle «personnalisables», non mécanisables, faisant appel à l'autonomie, avec une dimension humaine, seront de plus en plus recherchés et valorisés.
A la machine d'agir de façon … machinale, et aux individus de développer des compétences non «robotisables»!
A vrai dire, dans les entreprises comparables à celle que je dirige, où l'environnement normatif et réglementaire joue pourtant un grand rôle, on n'a plus besoin de donner ce conseil aux jeunes: dans leur grande majorité, ils fuient l'uniformité et savent qu'ils ne seront pas évalués sur leur seule capacité à se fondre dans un moule mais au contraire, et de plus en plus, à faire preuve de créativité, d'ouverture d'esprit, d'intelligence relationnelle et d'aptitude à connecter des idées. Ils veulent donner du sens à leur activité. Ils savent s'engager pleinement mais ils ne sont pas prêts à tout sacrifier pour une progression de carrière ou un avantage financier s'ils estiment ne pas pouvoir exprimer leurs aspirations. Ou bien s'ils ont le sentiment qu'on ne leur fait pas confiance, qu'on ne les consulte pas, autrement dit qu'on ne les prend pas vraiment au sérieux.
La génération Y est aussi caractérisée par une capacité affirmée à prendre des risques. Ils sont nombreux à être las de vivre dans une société qui témoigne d'une préoccupante aversion au risque. L'audace créatrice et le goût du changement permet bien mieux de préparer l'avenir que les réflexes trop protecteurs. Il faut encourager ces dispositions. C'est ce qui nous a conduits chez PwC à lancer un incubateur. Nous allons recruter des jeunes qui ont des idées et des projets de création d'activité, et que nous allons aider à monter leur start-up.
Le latin et le grec sont des bagages « atypiques » qui peuvent aider ceux qui les possèdent à faire leur chemin dans l'entreprise.
Et le latin et le grec dans tout cela? Ils peuvent ne jouer aucun rôle direct, n'avoir aucune place effective dans l'entreprise, même si à titre très anecdotique on sait que les noms de marque raffolent du latin (Vivendi, Navigo, Vivarte, etc.). Ils n'en constituent pas moins l'un des très nombreux bagages «atypiques» qui peuvent aider ceux qui les possèdent à faire leur chemin dans l'entreprise.
Après tout, dans un autre domaine que celui des langues, l'exemple de Steve Jobs, formé à la calligraphie et qui s'en est servi pour révolutionner l'informatique, ne montre-t-il pas avec force l'utilité des «savoirs inutiles»?
S'approprier les outils technologiques d'aujourd'hui est une ardente nécessité. Savoir coder est un atout. Mais apprendre à décoder le monde en est un aussi. Et nul ne doute que la culture, qui constitue à sa manière un immense code, peut y aider.
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Le socialisme ? La gangrène Française !
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 10 Nov 2015 - 17:39
Expérimentation de Najat Vallaud-Belkacem : le multiculturalisme contre la méritocratie ?
Communiqué de presse de Nicolas Bay
Secrétaire général du Front National
Député français au Parlement européen
10 novembre 2015
(Source)
Sous couvert de lutte pour davantage de « mixité sociale », Najat Vallaud-Belkacem lance une expérimentation dans 17 départements. Parmi les mesures expérimentées figure la création d’un secteur « multicollège » : les parents établiront leur vœu d’affectation, lequel ne sera validé qu’en fonction de critères restant très flous et trahissant une option idéologique très claire.
Ces mesures visent en réalité à mêler les élèves issus de différents quartiers, mais sous couvert de « mixité sociale » c’est surtout le multiculturalisme que l’on entend ainsi imposer. Ces mesures se traduiront bien entendu par une volonté toujours plus prégnante des parents de s’éloigner des zones où un tel dispositif sera mis en place. Mélangeant des élèves au niveau scolaire hétérogène et à la culture différente, le PS s’apprête, au nom d’un égalitarisme dévoyé et de ses fantasmes multiculturalistes, à empêcher la progression des élèves de bon niveau tout en ne résolvant en rien les problèmes des élèves en difficulté.
Ces nouvelles mesures rigides et autoritaires, préconisées par Najat Vallaud-Belkacem, constituent une nouvelle étape dans l’atteinte à la liberté de l’enseignement et au libre choix des parents.
Si l’école de la République n’est plus à même d’assurer son rôle d’ascenseur social, dont elle pouvait se prévaloir il y a encore quelques décennies, ce n’est pas en imposant à marche forcée les lubies idéologiques de la gauche que l’on résoudra le problème. Pour que chaque élève réussisse, il faut d’abord restaurer l’autorité de l’école de la République dans chaque quartier. Le communautarisme, conséquence d’une immigration massive et incontrôlée, doit être combattu, les principes du mérite et les valeurs de l’effort et du travail rétablis.
**
Nicolas Bay
Député français au Parlement Européen (circonscription Nord-Ouest)
Secrétaire Général du Front National
Porte-parole de la campagne présidentielle 2012 de Marine Le Pen
Ancien responsable du Front national de la jeunesse (FNJ)
Redémarrez l’ascenseur social, Votez FN !
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Méthode syllabique ou méthode semi-partielle ?
Mar 9 Aoû 2016 - 9:46
Suède: les dérives de l'interdiction de la fessée
figaro, le 8 août 2016(Source)
Quarante ans après la loi bannissant toute forme de châtiment corporel, des effets pervers surgissent : élèves intenables, parents dénoncés à tort, enfants retirés à leur famille pour une claque…
C'est le pays des congés parentaux flexibles, des prestations familiales généreuses, des crèches aux méthodes innovantes. Régulièrement désigné comme modèle en matière de politique familiale. «La Suède est vraiment un bon endroit pour grandir, assure Ola Mattsson, de l'organisation Save the Children Sweden. Les droits des enfants ont toujours été primordiaux.» En 1979, «le pays où les enfants comptent» est le premier à interdire la fessée. Près de quarante ans plus tard, quel bilan tire-t-il de sa loi? «Vous ne trouverez personne en Suède pour oser la contester, répond le psychiatre David Eberhard. Cela ne se fait pas chez nous.» Les associations de protection de l'enfance sont dithyrambiques.
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LR-PS : l'idéologie de l'échec !
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