- Zabou18Modérateurs
- Date d'inscription : 12/04/2012
Passion : Ma famille, mon pays, l'histoire
Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Sam 9 Mar 2013 - 16:39
Police : « Le malaise est grandissant dans la profession »
AISNE. Manque de reconnaissance, lourdeurs bureaucratiques, réformes annoncées, les policiers axonais disent leur exaspération.
Un ras-le-bol généralisé. « Si rien n'est fait, la sécurité républicaine va disparaître au profit d'une sécurité privée avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer. »
Régis Parquet, secrétaire départemental d'Unité SGP Police, et Jacky Blondeau, délégué local à Laon, évoquent d'une même voix leur quotidien au travail. « Le malaise est grandissant dans la profession. Jusqu'ici, on n'en parlait pas. Aujourd'hui, une étude sérieuse menée par le CNRS permet de quantifier le phénomène. »
« Machine à faire du chiffre »
D'où vient ce « blues » ? « Il y a un manque de soutien et de reconnaissance de l'institution, une très faible prise en compte des remarques et des attentes des policiers : sur les horaires, le surmenage, la dangerosité », énumère Régis Parquet.
« Il y a une abstraction totale de la vie de famille du fonctionnaire et de son équilibre psychologique. Il doit être corvéable à merci. On assiste à une déshumanisation du policier qui devient une machine à faire du chiffre », ajoute Jacky Blondeau. Fini les débriefings après une mission sensible, les conseils donnés par les anciens.
« On n'a plus le temps. On nous fixe des priorités : la lutte contre les cambriolages, les trafics. Tout doit être mis en œuvre pour montrer que le service se plie au travail demandé. » Jacky Blondeau évoque aussi le manque de personnels, les lourdeurs bureaucratiques : « Il y a de plus en plus de paperasses à remplir alors que le cœur de notre métier, c'est le terrain. Sans oublier les voitures inadaptées, les ordinateurs obsolètes, les locaux vétustes. » Tout cela est « stressant, démotivant et entraîne un épuisement professionnel ».
De plus en plus malmenés
Les syndicalistes dénoncent également la politique du chiffre. « C'est devenu un élément essentiel de notre métier, quasiment le seul moyen d'être reconnu par la hiérarchie. Qu'on appelle ça culture du résultat ne change rien. »
Les attaques verbales et les agressions physiques font partie du quotidien. « On ne relève pas systématiquement de peur d'être stigmatisé par la hiérarchie. »
Quant au futur code de déontologie qui interdit le tutoiement et limite la palpation et les contrôles d'identité : « Les personnes qui décident ça, sont déconnectées du terrain. Pour la palpation de sécurité, il faut que ce soit fait à l'abri des regards, mais on n'est pas dans le monde des Bisounours ! Le tutoiement n'est pas un manque de respect. Cela peut nous permettre de mettre en confiance, d'obtenir des informations. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/police-le-malaise-est-grandissant-dans-la-profession?xtcr=15&xtmc=police#comments
AISNE. Manque de reconnaissance, lourdeurs bureaucratiques, réformes annoncées, les policiers axonais disent leur exaspération.
Un ras-le-bol généralisé. « Si rien n'est fait, la sécurité républicaine va disparaître au profit d'une sécurité privée avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer. »
Régis Parquet, secrétaire départemental d'Unité SGP Police, et Jacky Blondeau, délégué local à Laon, évoquent d'une même voix leur quotidien au travail. « Le malaise est grandissant dans la profession. Jusqu'ici, on n'en parlait pas. Aujourd'hui, une étude sérieuse menée par le CNRS permet de quantifier le phénomène. »
« Machine à faire du chiffre »
D'où vient ce « blues » ? « Il y a un manque de soutien et de reconnaissance de l'institution, une très faible prise en compte des remarques et des attentes des policiers : sur les horaires, le surmenage, la dangerosité », énumère Régis Parquet.
« Il y a une abstraction totale de la vie de famille du fonctionnaire et de son équilibre psychologique. Il doit être corvéable à merci. On assiste à une déshumanisation du policier qui devient une machine à faire du chiffre », ajoute Jacky Blondeau. Fini les débriefings après une mission sensible, les conseils donnés par les anciens.
« On n'a plus le temps. On nous fixe des priorités : la lutte contre les cambriolages, les trafics. Tout doit être mis en œuvre pour montrer que le service se plie au travail demandé. » Jacky Blondeau évoque aussi le manque de personnels, les lourdeurs bureaucratiques : « Il y a de plus en plus de paperasses à remplir alors que le cœur de notre métier, c'est le terrain. Sans oublier les voitures inadaptées, les ordinateurs obsolètes, les locaux vétustes. » Tout cela est « stressant, démotivant et entraîne un épuisement professionnel ».
De plus en plus malmenés
Les syndicalistes dénoncent également la politique du chiffre. « C'est devenu un élément essentiel de notre métier, quasiment le seul moyen d'être reconnu par la hiérarchie. Qu'on appelle ça culture du résultat ne change rien. »
Les attaques verbales et les agressions physiques font partie du quotidien. « On ne relève pas systématiquement de peur d'être stigmatisé par la hiérarchie. »
Quant au futur code de déontologie qui interdit le tutoiement et limite la palpation et les contrôles d'identité : « Les personnes qui décident ça, sont déconnectées du terrain. Pour la palpation de sécurité, il faut que ce soit fait à l'abri des regards, mais on n'est pas dans le monde des Bisounours ! Le tutoiement n'est pas un manque de respect. Cela peut nous permettre de mettre en confiance, d'obtenir des informations. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/police-le-malaise-est-grandissant-dans-la-profession?xtcr=15&xtmc=police#comments
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Dim 10 Mar 2013 - 9:31
Il faut redonner au policiers la liberté d'agir et de choisir qu'il avait autrefois. Pouvoir déterminer si l'on poursuit ou pas, pour faire court la possibilité d'être indulgent. Autrefois, la répression n'était pas systématique. Les statistiques ne doivent servir qu'à contrôler une évolution.
- sedna
- Localisation : Centre
Date d'inscription : 23/12/2012
Passion : la liberté
Humeur : Ras le bol !
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Dim 10 Mar 2013 - 10:06
Plus ça évidemment http://www.sos-fonctionnaire-victime.com/spip.php?rubrique2 bien que toutes les corporations soient atteintes.
- Britt
- Localisation : Normandie, mais ch'ti de coeur
Date d'inscription : 24/02/2012
Passion : mes 2 minettes, le cinéma américain des années 50/60
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Dim 10 Mar 2013 - 15:56
Oui le malaise semble grandissant chez les policiers, mais ce que j'aimerais savoir c'est combien parmi eux lorsqu'arrivent les élections, ont l'intelligence et le courage de voter Marine ? Tant que ceux-ci mais aussi la majorité des français n'auront pas compris ça, alors nous n'avancerons pas dans le bon sens.
- pomcaramel
- Localisation : pas très loin de lyon
Date d'inscription : 12/03/2012
Passion : nature, cueillette des champignons mais pas hallucinogènes
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Dim 10 Mar 2013 - 16:11
Je suis persuadée que les policiers sont majoritairement FN. N'oublions pas qu'eux subissent les racailles toute la journée. Ils sont beaucoup trop proches du réel pour être léthargiques.Britt a écrit:
Oui le malaise semble grandissant chez les policiers, mais ce que j'aimerais savoir c'est combien parmi eux lorsqu'arrivent les élections, ont l'intelligence et le courage de voter Marine ? Tant que ceux-ci mais aussi la majorité des français n'auront pas compris ça, alors nous n'avancerons pas dans le bon sens.
- Col_Lsd2
- Date d'inscription : 04/03/2013
Passion : Religion - Histoire
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Lun 11 Mar 2013 - 18:04
Pour info, la racaille s'appelle " bâtard " en langage policier :)
Ca ne change pas grand chose, maintenant le problème est toujours le même, passer du temps à les pister, passer du temps et des risques pour interpeller les individus, passer du temps à les interroger au poste, passer du temps à les voir en geôle, passer du temps à faire une " confronte " histoire de répéter que non ! Jamais on ne les a frappés en 1er, puis enfin prendre le temps de les voir sortir libres, le lendemain avec un paquet de gâteaux en excuse de la République Socialo/Umpiste ....foutu métier.
Ah j'oubliais, surtout ne pas commettre l’irréparable, la fameuse bavure ! Par contre emmener les collègues à l’hôpital, ça oui, on a le droit...foutu pays.
Ca ne change pas grand chose, maintenant le problème est toujours le même, passer du temps à les pister, passer du temps et des risques pour interpeller les individus, passer du temps à les interroger au poste, passer du temps à les voir en geôle, passer du temps à faire une " confronte " histoire de répéter que non ! Jamais on ne les a frappés en 1er, puis enfin prendre le temps de les voir sortir libres, le lendemain avec un paquet de gâteaux en excuse de la République Socialo/Umpiste ....foutu métier.
Ah j'oubliais, surtout ne pas commettre l’irréparable, la fameuse bavure ! Par contre emmener les collègues à l’hôpital, ça oui, on a le droit...foutu pays.
- Zabou18Modérateurs
- Date d'inscription : 12/04/2012
Passion : Ma famille, mon pays, l'histoire
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Lun 11 Mar 2013 - 18:20
C'est vrai, vous avez un foutu métier, mais je m'aperçois que vous avez de plus en plus de citoyens qui vous soutiennent. Si cela peut vous mettre du baume au coeur...
- Zabou18Modérateurs
- Date d'inscription : 12/04/2012
Passion : Ma famille, mon pays, l'histoire
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Mar 12 Mar 2013 - 9:46
Plongée au coeur du malaise policier à Clermont-Ferrand
Image dépréciée, manque de soutien de la hiérarchie, effectifs et matériel insuffisants : à Clermont comme ailleurs, la police de terrain ne va pas bien. Et elle le dit.
Ils le revendiquent eux-mêmes : ils sont policiers « de base ». Depuis une quinzaine d'années maintenant, Christophe, Claude et Nicolas (*) arpentent les rues de l'agglomération clermontoise. Ni enquêteurs spécialisés, ni officiers, ils font partie de la centaine d'hommes et de femmes affectés localement aux patrouilles de police secours. Leur mission au quotidien : gérer toutes les urgences sur la voie publique. « En gros, quand vous faîtes le 17, c'est pour nous ! », résume l'un d'eux dans un sourire.
Par devoir, mais aussi un peu par fierté, on les entend rarement. Pour La Montagne, ils ont pourtant accepté d'évoquer leur travail et leur malaise « grandissant », insistent-ils. Sans langue de bois.
1 Un rythme « usant ». Les effectifs de police secours sont séparés en deux entités : les « nuiteux », qui patrouillent de 21 heures à 5 heures du matin ; et les équipages de jour. Pour ces derniers, le roulement est toujours le même : deux jours d'après-midi (13 h-21 h), deux jours de matin (5 h-13 h), et deux jours de repos. Ce qui leur offre en moyenne un week-end complet de relâche toutes les… sept semaines.
« Je vous laisse imaginer l'impact sur la vie de famille », soupire Christophe, bientôt vingt ans de maison. Le troisième jour du cycle, dit de la « bascule », laisse aussi des traces : « Le temps de finir le boulot, poursuit le gardien de la paix, je suis rarement chez moi avant 22 heures, et debout à 3 h 30, pour repartir au charbon. Les gens nous disent souvent qu'on a l'air crevé, mais c'est vrai ! » Le tout pour un salaire oscillant aujourd'hui, entre 2.000 et 2.500 euros nets mensuels pour le mieux loti, prime de risque incluse. « Comme un prof, les avantages en moins », grince Nicolas. Constat étonnant : les policiers français sont en effet parmi les moins bien payés d'Europe.
2 Des moyens parfois désuets. Une fois sur le terrain, les agents doivent aussi composer avec un équipement très inégal. En vrac, selon nos trois témoins : un GPS pour quatre véhicules en moyenne, des radios régulièrement en panne, un parc automobile vieillissant, etc. Résultat : les équipes partent souvent en intervention en se guidant grâce au Smartphone d'un fonctionnaire… « C'est la démerde permanente », lâche Christophe, amer.
Après « des années de lutte », sourit-il, lui et ses collègues viennent tout juste d'obtenir des lampes et des gilets réfléchissants : « On a eu du mal à faire comprendre que même pour l'équipe dite de jour, à 5 heures du mat' ou à 20 heures, il fait souvent nuit… Là c'est bon, on entre dans le 21 e siècle ! » ironise le gardien de la paix, qui dit acheter lui-même ses gants pour procéder aux palpations.
3 L'outrage banalisé. Preuve d'un raidissement sensible des rapports avec la population, les trois policiers déplorent une « banalisation rampante des outrages ». Selon eux, les insultes fusent désormais « pas tous les jours, mais presque ». « On est arrivé au point où même notre hiérarchie nous demande de ne pas relever ces incidents, confie Claude. Récemment encore, on m'a dit :[i] "Ne déposez pas plainte, vous allez vous faire mal voir". [/i]C'est quand même hallucinant, non ? » Plus largement, nos trois témoins déplorent un manque de soutien « récurrent » de leurs supérieurs. Nicolas : « Être confronté à la délinquance tous les jours, ce n'est pas un souci, c'est le job. Mais quand on doit se battre contre nos propres chefs, qui remettent notre parole en doute, ça fait très mal… »
4 « On n'a plus la foi ». Également « écrasés par la paperasse » (une heure de procédure pour une simple alcoolémie au volant…), lassés de devoir multiplier les missions « pour pallier le manque d'effectifs », les trois hommes de police secours avouent un « ras-le-bol grandissant ». « Au départ, j'étais vraiment fier d'être flic. Aujourd'hui, terminé. Moi, comme mes équipiers, on n'a plus la foi », souffle Christophe. « La levée du drapeau avec la Marseillaise, à l'école de police, ça me foutait des frissons, poursuit Claude. Quinze ans plus tard, tout ça ne veut plus rien dire. Il n'y a rien qui me raccroche à ma mission. Et c'est triste ».
(*) Les prénoms ont été changés.
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/03/11/plongee-au-coeur-du-malaise-policier-a-clermont-ferrand-1471443.html
Image dépréciée, manque de soutien de la hiérarchie, effectifs et matériel insuffisants : à Clermont comme ailleurs, la police de terrain ne va pas bien. Et elle le dit.
Ils le revendiquent eux-mêmes : ils sont policiers « de base ». Depuis une quinzaine d'années maintenant, Christophe, Claude et Nicolas (*) arpentent les rues de l'agglomération clermontoise. Ni enquêteurs spécialisés, ni officiers, ils font partie de la centaine d'hommes et de femmes affectés localement aux patrouilles de police secours. Leur mission au quotidien : gérer toutes les urgences sur la voie publique. « En gros, quand vous faîtes le 17, c'est pour nous ! », résume l'un d'eux dans un sourire.
Par devoir, mais aussi un peu par fierté, on les entend rarement. Pour La Montagne, ils ont pourtant accepté d'évoquer leur travail et leur malaise « grandissant », insistent-ils. Sans langue de bois.
1 Un rythme « usant ». Les effectifs de police secours sont séparés en deux entités : les « nuiteux », qui patrouillent de 21 heures à 5 heures du matin ; et les équipages de jour. Pour ces derniers, le roulement est toujours le même : deux jours d'après-midi (13 h-21 h), deux jours de matin (5 h-13 h), et deux jours de repos. Ce qui leur offre en moyenne un week-end complet de relâche toutes les… sept semaines.
« Je vous laisse imaginer l'impact sur la vie de famille », soupire Christophe, bientôt vingt ans de maison. Le troisième jour du cycle, dit de la « bascule », laisse aussi des traces : « Le temps de finir le boulot, poursuit le gardien de la paix, je suis rarement chez moi avant 22 heures, et debout à 3 h 30, pour repartir au charbon. Les gens nous disent souvent qu'on a l'air crevé, mais c'est vrai ! » Le tout pour un salaire oscillant aujourd'hui, entre 2.000 et 2.500 euros nets mensuels pour le mieux loti, prime de risque incluse. « Comme un prof, les avantages en moins », grince Nicolas. Constat étonnant : les policiers français sont en effet parmi les moins bien payés d'Europe.
2 Des moyens parfois désuets. Une fois sur le terrain, les agents doivent aussi composer avec un équipement très inégal. En vrac, selon nos trois témoins : un GPS pour quatre véhicules en moyenne, des radios régulièrement en panne, un parc automobile vieillissant, etc. Résultat : les équipes partent souvent en intervention en se guidant grâce au Smartphone d'un fonctionnaire… « C'est la démerde permanente », lâche Christophe, amer.
Après « des années de lutte », sourit-il, lui et ses collègues viennent tout juste d'obtenir des lampes et des gilets réfléchissants : « On a eu du mal à faire comprendre que même pour l'équipe dite de jour, à 5 heures du mat' ou à 20 heures, il fait souvent nuit… Là c'est bon, on entre dans le 21 e siècle ! » ironise le gardien de la paix, qui dit acheter lui-même ses gants pour procéder aux palpations.
3 L'outrage banalisé. Preuve d'un raidissement sensible des rapports avec la population, les trois policiers déplorent une « banalisation rampante des outrages ». Selon eux, les insultes fusent désormais « pas tous les jours, mais presque ». « On est arrivé au point où même notre hiérarchie nous demande de ne pas relever ces incidents, confie Claude. Récemment encore, on m'a dit :[i] "Ne déposez pas plainte, vous allez vous faire mal voir". [/i]C'est quand même hallucinant, non ? » Plus largement, nos trois témoins déplorent un manque de soutien « récurrent » de leurs supérieurs. Nicolas : « Être confronté à la délinquance tous les jours, ce n'est pas un souci, c'est le job. Mais quand on doit se battre contre nos propres chefs, qui remettent notre parole en doute, ça fait très mal… »
4 « On n'a plus la foi ». Également « écrasés par la paperasse » (une heure de procédure pour une simple alcoolémie au volant…), lassés de devoir multiplier les missions « pour pallier le manque d'effectifs », les trois hommes de police secours avouent un « ras-le-bol grandissant ». « Au départ, j'étais vraiment fier d'être flic. Aujourd'hui, terminé. Moi, comme mes équipiers, on n'a plus la foi », souffle Christophe. « La levée du drapeau avec la Marseillaise, à l'école de police, ça me foutait des frissons, poursuit Claude. Quinze ans plus tard, tout ça ne veut plus rien dire. Il n'y a rien qui me raccroche à ma mission. Et c'est triste ».
(*) Les prénoms ont été changés.
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/03/11/plongee-au-coeur-du-malaise-policier-a-clermont-ferrand-1471443.html
- chame
- Localisation : bzh
Date d'inscription : 03/02/2013
Passion : ski , plongée , escalade
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Mer 13 Mar 2013 - 2:22
bientôt la rebelion , même chez les flics et ça se comprends
tu arêtes les sous merde et on les libère 2 heures après , y a moyen d'avoir les boules , ( merci topebiira)
tu arêtes les sous merde et on les libère 2 heures après , y a moyen d'avoir les boules , ( merci topebiira)
- InvitéInvité
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Mer 13 Mar 2013 - 2:55
Sachez que vous n'êtes pas seuls!
Ayant été agressé par 8 "yos", 3 ayant été identifiés et 1 seul arrêté pour coup de pieds au visage et au corps, la sanction fut... 2 semaines de travail d'intérêt général avec sursis.
J'ai du payer l'ambulance soit environs 500 euros selon le taux de change actuel.
2 semaines plus tard, pour avoir eu une vitre embuée, 400 euros! (En Suisse, en France je sais pas si c'est pareil)
Les plus atteints par cette mesure sont les policiers qui sont absolument démunis et sans armes dans la mesure où les politiques les privent de toute réelle fonction de force publique!
Les flics ne sont plus là que pour plumer la classe moyenne aux controleurs de vitesse, ne pouvant s'attaquer aux gros bonnets faute de soutien des politiques envers leurs "partenaires" mafieux! Fin partenaires.... on se comprend.
Ayant été agressé par 8 "yos", 3 ayant été identifiés et 1 seul arrêté pour coup de pieds au visage et au corps, la sanction fut... 2 semaines de travail d'intérêt général avec sursis.
J'ai du payer l'ambulance soit environs 500 euros selon le taux de change actuel.
2 semaines plus tard, pour avoir eu une vitre embuée, 400 euros! (En Suisse, en France je sais pas si c'est pareil)
Les plus atteints par cette mesure sont les policiers qui sont absolument démunis et sans armes dans la mesure où les politiques les privent de toute réelle fonction de force publique!
Les flics ne sont plus là que pour plumer la classe moyenne aux controleurs de vitesse, ne pouvant s'attaquer aux gros bonnets faute de soutien des politiques envers leurs "partenaires" mafieux! Fin partenaires.... on se comprend.
- Zabou18Modérateurs
- Date d'inscription : 12/04/2012
Passion : Ma famille, mon pays, l'histoire
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Jeu 14 Mar 2013 - 17:39
- superfrench3
- Localisation : pyrénées orientales
Date d'inscription : 25/06/2012
Passion : MOTO
Humeur : Bonne ,si on me brise pas les noyaux!!
chronique d'un mal être grandissant chez nos policiers
Jeu 14 Mar 2013 - 18:46
Tout le monde se plaint.
Les policiers, les classes moyennes.
En attendant, les premiers continuent à " mettre à l'amende " les seconds à l'unique bénéfice du gouvernement.
Z'ont qu'à faire grève du racket des automobilistes par exemple.(les zonnêtes,je précise)à l'échelle nationale.
Les policiers, les classes moyennes.
En attendant, les premiers continuent à " mettre à l'amende " les seconds à l'unique bénéfice du gouvernement.
Z'ont qu'à faire grève du racket des automobilistes par exemple.(les zonnêtes,je précise)à l'échelle nationale.
- sakura FN
- Localisation : AILLEURS...
Date d'inscription : 14/12/2012
Passion : UN NOUVEAU MONDE MEILLEUR...
ENCORE UN SUICIDE DE POLICIER...
Mer 1 Oct 2014 - 19:07
SUICIDE D'UN POLICIER AU COMMISSARIAT DE MEAUX...
ET UN DE PLUS...
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 01/10/2014 à 13:32
Un policier de 40 ans s'est donné la mort hier avec son arme de service dans les locaux du commissariat de Meaux, en Seine-et-Marne. Marié et père de trois enfants, ce policier affecté à la compagnie départementale d'intervention, dont une antenne est basée à Meaux, a été retrouvé vers 16 heures dans les vestiaires du commissariat par ses collègues.
"Les policiers étaient rentrés pour un moment de pause après une patrouille, certains étaient dans la salle de repos, et c'est à ce moment-là qu'il s'est donné la mort avec son arme de service", a précisé une source policière. Les raisons de son geste ne sont pas connues. "Tout le monde est perplexe, sous le choc", a ajouté la source.
L'inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a été saisie d'une enquête. Avant la mort de ce policier, 36 suicides de policiers et 17 de gendarmes avaient déjà été recensés cette année, selon des chiffres avancés hier par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Le ministre a ajouté qu'il présiderait "personnellement" une réunion de travail afin "d'analyser les causes" de ces suicides et "définir des solutions", lors d'un discours devant les responsables de la police et de la gendarmerie réunie à Paris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/01/97001-20141001FILWWW00175-seine-et-marne-suicide-d-un-policier-a-meaux.php
" La difficulté du métier de policier ne peut être niée..."
ET QUE FONT L'UMPS POUR LES AIDER...?
http://www.20minutes.fr/societe/1452803-20141001-meaux-policier-suicide-arme-service
Je présente à toutes ces familles , mes sincères condoléances...
- InvitéInvité
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Mer 1 Oct 2014 - 21:35
ils ne font pas un metier facile,de plus ils ne doivent pas etres vraiment soutenu comme il faut quand on voit certains "ministres",voir les délinquants qu ils ont arretés sortir après quelques heures de gardes a vues et qui recommencent leurs délits quelques heures aprés,cela doit etre stréssant,demoralisant,les lois ne suivent pas ou ne sont plus adaptées.
- maryse51
- Date d'inscription : 30/09/2013
Passion : lecture
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Jeu 2 Oct 2014 - 22:17
J'espère qu'une chose, c'est que tous les policiers votent Marine afin qu'ils retrouvent leur vrai métier, celui de protéger la France et les français. quand on aura fait la " révision " de tous les politiques actuels (je pense aux impôts !) l'argent devrait tomber dans les caisses et que l'on redonne un peu plus de liberté au peuple qui est asphyxié de toutes parts...
- pipilleetjeannot
- Localisation : Maine et Loire
Date d'inscription : 03/03/2012
Passion : bénévolat aux personnes âgées
Humeur : Toujours bonne
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Ven 3 Oct 2014 - 0:13
Le Figaro
Édition du vendredi 3 octobre 2014
L'aide médicale d'État renforcée en 2015
Home ECONOMIE Flash Eco
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 01/10/2014 à 12:46
Publié le 01/10/2014 à 12:43
Les crédits alloués à l'aide médicale d'Etat, dispositif qui permet de prendre en charge les soins des étrangers sans papiers et sans ressources, seront augmentés de 73 millions d'euros en 2015, selon le projet de loi de financement présenté aujourd'hui.
En raison d'une augmentation du nombre des bénéficiaires, 73 millions supplémentaires abonderont les crédits pour l'AME (contre une augmentation de 17 millions lors du précédent budget). Ce montant prend toutefois en compte les effets, attendus en 2015, de la réforme du droit d'asile.
En juin, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait déjà reconnu que les dépenses de l'AME avaient fortement dépassé les prévisions en 2013 en raison de " la forte poussée du nombre de bénéficiaires ". Le gouvernement avait prévu pour cette année-là une dépense de 588 millions d'euros, et "l es dépenses constatées seront à l'arrivée de 744 millions d'euros ", avait expliqué la ministre.
- InvitéInvité
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Ven 3 Oct 2014 - 8:02
il va bien falloir que cela s arrete un jour,ils soignent gratuitement des gens qui font du mal a la France,vite,vite ,il faut stoppé cette depense inutile.
- pipilleetjeannot
- Localisation : Maine et Loire
Date d'inscription : 03/03/2012
Passion : bénévolat aux personnes âgées
Humeur : Toujours bonne
Re: Chronique d'un mal-être grandissant chez nos policiers
Ven 3 Oct 2014 - 10:31
Oui, c'est bien vrai....mais il faut diffuser ces nouvelles à un maximum de personnes car beaucoup de gens ne savent pas ou n'ont pas le temps d'écouter ou de lire les informations ......trop occupés qu'ils sont à joindre les deux bouts et à payer les crédits.....nous le voyons chaque jour dans notre entourage.
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