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Vierge Date d'inscription : 12/04/2012
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La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine Empty La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine

Jeu 7 Mar 2013 - 16:01

Le déclin

David Engels (éditions du Toucan)


Avec cet essai plein d'érudition et de finesse, le jeune historien belge David Engels (33 ans) a réussi un coup de maître.

Professeur d'histoire romaine à l'Université libre de Bruxelles, il dresse un parallèle audacieux et tout à fait inédit entre la situation actuelle de l'Europe et celle de Rome... à la fin de la République, autrement dit au 1er siècle av. J.-C., à l'époque de Marius, Sylla, Pompée, César et Auguste !

Avant lui, dès le XIXe siècle, de nombreux historiens et essayistes s'étaient inquiétés de l'évolution du Vieux Continent et avaient cherché des grilles d'explication dans une comparaison avec la fin de l'empire romain (IIIe-Ve siècles de notre ère), mais jamais encore personne n'avait songé à la crise du 1er siècle av. J.-C.

Point par point, dans une première partie, David Engels confronte l'Europe du XXIe siècle et la République romaine, analysant la première principalement à travers les sondages d'opinion et la seconde à travers les chroniques, les écrits et la correspondance des contemporains (Cicéron, Salluste...). Les similitudes dans les moeurs et les mentalités sont confondantes...

Comme on peut s'y attendre, l'historien développe en conclusion une réflexion plus personnelle sur l'avenir qui lui paraît le plus probable pour l'Union européenne. Si notre situation est aussi semblable qu'il le dit à celle de la Rome de Pompée et César, l'Europe est sans doute destinée à devenir une forme d'empire supranational et à vocation universaliste, un État autoritaire, avec des formes «républicaines» et faussement démocratiques, soucieux de garantir aux citoyens la sécurité matérielle bien plus que la liberté ou l'égalité.


Un parallèle accablant

Dans la première partie de son essai, David Engels rappelle ce que fut la fin de la République romaine.

Après l'affrontement ultime avec Carthage et la soumission de la Grèce, en 146 av. J.-C., elle ne se connaît plus d'ennemis extérieurs notables, mis à part le lointain roi des Parthes.

Au lieu de conduire à la «fin de l'Histoire», cette longue période de paix va exacerber les tensions sociales à l'intérieur même de la péninsule italienne.

Entre la révolte des Gracques, en 133 av. J.-C., et l'avènement d'Auguste, un siècle plus tard, Rome voit ses valeurs traditionnelles «balayées par un synchrétisme multiculturel de plus en plus problématique ; démographie des citoyens romains en chute libre ; destruction de la cohésion politico-sociale entre le peuple et les élites...».

Autant de phénomènes qui ne sont pas sans rappeler la situation actuelle de l'Europe avec l'éclatement des structures familiales traditionnelles.

L'auteur consacre des pages passionnantes à la quête désespérée d'identité dans des sociétés qui se sont détournées de leur histoire. Le débat est déjà prégnant à Rome au 1er siècle av. J.-C..

La langue pas plus que la géographie ou la race ne permettaient de définir l'appartenance à la communauté. Encore moins la religion antique, méprisée et tenue en lisière tandis qu'étaient accueillies à bras ouverts les religions d'ailleurs. Le principal monument d'envergure qui nous reste de cette époque est le «Panthéon» de Rome, monument dédiée à «tous» les dieux...

Là encore, le parallèle avec notre époque est saisissant. Sur l'attitude actuelle des bien-pensants à l'égard du christianisme, le jeune historien se montre aussi sévère qu'ironique : «face au christianisme, tout est permis. Plus les autorités religieuses chrétiennes se confondent en excuses (pour les croisades, l’Inquisition, le colonialisme, la collaboration avec le fascisme, les écarts de certains prêtres, etc.), et plus elles se discréditent au lieu de s’humaniser ; effets pervers de la bonne volonté... Alors que d’autres religions gagnent de plus en plus de crédibilité spirituelle en Europe sans pour autant affronter leur passé... En reléguant le christianisme, devenu au fil des siècles une religion fort ouverte, tolérante et ferment intégrée dans un monde sécularisé, au statut d’une religion parmi d’autres, les idéologues politiquement corrects de l’Union européenne accordent un poids démesuré à des formes de croyances non européennes beaucoup plus ancrées dans des attitudes répressives, fondamentalistes et intolérantes».

Le cosmopolitisme rapproche également la République romaine de l'Occident contemporain. Rome est devenue, comme nos métropoles, la ville de toutes les cultures et de toutes les origines.

Sénèque écrit à propos de ses habitants : «demande à chacun d'eux d'où il est ; tu verras qu'en majeure partie, ils ont déserté leur pays d'origine pour une ville qui sans contredit est la plus grande et la plus belle du monde, mais qui cependant n'est pas la leur».

David Engels étend les analogies aux domaines social, politique et institutionnel. Il montre que Rome, comme aujourd'hui l'Union européenne, exerce une attirance irrépressible sur sa périphérie.

Quand la Décapole de Syrie souffre des exactions du roi de Judée Hérode, elle s'en plaint à Rome et sollicite son protectorat. Elle l'obtiendra en définitive à la mort du roi. À maintes reprises aussi (tremblements de terre, piraterie etc), Rome se pose en ange gardien, offrant ses secours et sa protection en échange de la liberté et des impôts.

La philanthropie, les entreprises caricatives et le droit d'ingérence sont les armes diplomatiques que privilégie Rome, tout comme l'Europe actuelle...

David Engels ne dissimule pas son pessimisme au vu de ces analogies et se demande si «le remplacement de valeurs traditionnelles par des idéaux humanistes potentiellement partagés par tous suffira à créer un sentiment identitaire européen suffisamment fort pour surmonter les crises auxquelles notre continent devra bientôt faire face». Il y a matière à débattre entre gens de bonne compagnie.

André Larané


http://www.herodote.net/Le_declin-bibliographie-410.php
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