Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 16:26
Mélenchon : la chute finale ?
Bilan. En berne dans les sondages, le président du Parti de gauche a enchaîné les échecs depuis la présidentielle.
C’est l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf. “Révélation” de la campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon s’était promis de « tous les bouffer ». Nicolas Sarkozy et l’UMP, à qui il rêvait de « régler leur compte » ; Marine Le Pen et le Front national, dont il prophétisait « l’effondrement » ; François Hollande et plus encore le Parti socialiste, condamnés à voir fuir vers lui son électorat populaire ; ses alliés communistes, dont il allait siphonner les voix au profit de son Parti de gauche… C’était le temps où Mélenchon culminait, en mai 2012, à 46 % de cote d’avenir dans le baromètre mensuel TNS-Sofres-Figaro Magazine.
Huit mois plus tard, le même est retombé à 30 % : 16 points de perdus. Et au moins autant de désillusions. Certains l’avaient prédit : « Il va s’enfermer dans une opposition stérile », confiait ainsi à Valeurs actuelles, peu avant le premier tour, Jean-Vincent Placé, le président du groupe Europe Écologie-Les Verts au Sénat. Opposant stérile : le mot est cruel, mais résume, ô combien, ce que Mélenchon est devenu. Opposant stérile, il l’est face à tous ceux qu’il voulait faire chuter. La droite, d’abord, contre lequel il n’a pas prise. Lors de la législative partielle de décembre dans les Hauts-de-Seine, et malgré la désaffection des électeurs socialistes, le candidat du Front de gauche n’a progressé que d’un point (6,2 %) contre le député UMP sortant – et réélu – Patrick Devedjian.
Opposant stérile, Mélenchon l’est aussi vis-à-vis de Marine Le Pen. Non seulement il a été (largement) devancé par la présidente du FN à la présidentielle, mais encore celle-ci l’a-t-elle éliminé, dès le premier tour, lors de l’élection législative d’Hénin-Beaumont. « Le PS et le FN, c’est Plouf et Chocolat ! », pérorait-il quelques jours avant son échec. Et son appel, la mort dans l’âme, à voter pour le candidat socialiste.
C’est face à ce PS, son ancien parti, que le président du Parti de gauche se révèle le plus stérile opposant. Comparant Hollande à Louis XVI, Mélenchon n’a eu de cesse, depuis huit mois, de tirer à boulets rouges sur celui qu’il a, à contrecoeur là encore, soutenu au second tour. Le nouveau chef de l’État ? « Pourquoi s’entête-t-il à faire une politique qui échoue partout ? » Ayrault ? « Un problème. » Le gouvernement ? « Il n’est jamais l’allié des salariés. » Le PS ? « Un astre mort. » L’affaire Mittal ? Une « pantalonnade médiocre »…
France 2 – tout un symbole ! – est allée jusqu’à le choisir, lui, l’ex-électeur de Hollande, pour débattre lundi dernier face à Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget. Rien, pourtant, n’y a fait : si l’exécutif n’a cessé de dégringoler dans les sondages, le “peuple de gauche” n’a pas fait pour autant de Mélenchon son “recours”. Au contraire : c’est chez les sympathisants socialistes, sa cible, qu’il a le plus chuté… Comme le résume Benoît Hamon, au diapason des électeurs de gauche : « Mélenchon ne sert à rien. »
Opposant stérile, Mélenchon l’est enfin avec le Parti communiste. Là encore, il n’est pas parvenu à ses fins. C’est Pierre Laurent, le numéro un du PC, qui occupe le poste de président du conseil national du Front de gauche (union des communistes et du Parti de gauche). Le PC, également, qui truste les élus. Qui dirige les groupes parlementaires à l’Assemblée et au Sénat. Qui négocie avec le pouvoir. Le Parti communiste a beau ne pas compter de ministres au gouvernement et s’être opposé à nombre de ses textes, il devrait prochainement être admis aux petits déjeuners de la majorité à Matignon. Dont Mélenchon est exclu. Aux municipales de 2014, le PC le sait, pour conserver ses derniers bastions mieux vaudra passer des alliances avec le PS qu’avec les amis de Mélenchon…
Inoffensif pour ses ennemis, lâché par ses amis
Non stérile, en revanche, est l’opposition qu’il rencontre désormais dans son propre parti. Cofondateur du Parti de gauche, Marc Dolez vient de le quitter, à l’unisson de centaines de militants. Son réquisitoire dans Libération est implacable. Sur la stratégie suivie par Mélenchon qui « critique le plus souvent le président de la République » au lieu de « s’attaquer à la droite ». Mais aussi sur son style, préférant « l’outrance du verbe » aux « propositions ». « Des membres fondateurs, assure Dolez, il ne reste plus que les amis de Mélenchon. » Idem, demain, pour ses électeurs ?
http://www.valeursactuelles.com/m%C3%A9lenchon-chute-finale20130108.html#.UPAq-q6paR0.twitter
Bilan. En berne dans les sondages, le président du Parti de gauche a enchaîné les échecs depuis la présidentielle.
C’est l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf. “Révélation” de la campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon s’était promis de « tous les bouffer ». Nicolas Sarkozy et l’UMP, à qui il rêvait de « régler leur compte » ; Marine Le Pen et le Front national, dont il prophétisait « l’effondrement » ; François Hollande et plus encore le Parti socialiste, condamnés à voir fuir vers lui son électorat populaire ; ses alliés communistes, dont il allait siphonner les voix au profit de son Parti de gauche… C’était le temps où Mélenchon culminait, en mai 2012, à 46 % de cote d’avenir dans le baromètre mensuel TNS-Sofres-Figaro Magazine.
Huit mois plus tard, le même est retombé à 30 % : 16 points de perdus. Et au moins autant de désillusions. Certains l’avaient prédit : « Il va s’enfermer dans une opposition stérile », confiait ainsi à Valeurs actuelles, peu avant le premier tour, Jean-Vincent Placé, le président du groupe Europe Écologie-Les Verts au Sénat. Opposant stérile : le mot est cruel, mais résume, ô combien, ce que Mélenchon est devenu. Opposant stérile, il l’est face à tous ceux qu’il voulait faire chuter. La droite, d’abord, contre lequel il n’a pas prise. Lors de la législative partielle de décembre dans les Hauts-de-Seine, et malgré la désaffection des électeurs socialistes, le candidat du Front de gauche n’a progressé que d’un point (6,2 %) contre le député UMP sortant – et réélu – Patrick Devedjian.
Opposant stérile, Mélenchon l’est aussi vis-à-vis de Marine Le Pen. Non seulement il a été (largement) devancé par la présidente du FN à la présidentielle, mais encore celle-ci l’a-t-elle éliminé, dès le premier tour, lors de l’élection législative d’Hénin-Beaumont. « Le PS et le FN, c’est Plouf et Chocolat ! », pérorait-il quelques jours avant son échec. Et son appel, la mort dans l’âme, à voter pour le candidat socialiste.
C’est face à ce PS, son ancien parti, que le président du Parti de gauche se révèle le plus stérile opposant. Comparant Hollande à Louis XVI, Mélenchon n’a eu de cesse, depuis huit mois, de tirer à boulets rouges sur celui qu’il a, à contrecoeur là encore, soutenu au second tour. Le nouveau chef de l’État ? « Pourquoi s’entête-t-il à faire une politique qui échoue partout ? » Ayrault ? « Un problème. » Le gouvernement ? « Il n’est jamais l’allié des salariés. » Le PS ? « Un astre mort. » L’affaire Mittal ? Une « pantalonnade médiocre »…
France 2 – tout un symbole ! – est allée jusqu’à le choisir, lui, l’ex-électeur de Hollande, pour débattre lundi dernier face à Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget. Rien, pourtant, n’y a fait : si l’exécutif n’a cessé de dégringoler dans les sondages, le “peuple de gauche” n’a pas fait pour autant de Mélenchon son “recours”. Au contraire : c’est chez les sympathisants socialistes, sa cible, qu’il a le plus chuté… Comme le résume Benoît Hamon, au diapason des électeurs de gauche : « Mélenchon ne sert à rien. »
Opposant stérile, Mélenchon l’est enfin avec le Parti communiste. Là encore, il n’est pas parvenu à ses fins. C’est Pierre Laurent, le numéro un du PC, qui occupe le poste de président du conseil national du Front de gauche (union des communistes et du Parti de gauche). Le PC, également, qui truste les élus. Qui dirige les groupes parlementaires à l’Assemblée et au Sénat. Qui négocie avec le pouvoir. Le Parti communiste a beau ne pas compter de ministres au gouvernement et s’être opposé à nombre de ses textes, il devrait prochainement être admis aux petits déjeuners de la majorité à Matignon. Dont Mélenchon est exclu. Aux municipales de 2014, le PC le sait, pour conserver ses derniers bastions mieux vaudra passer des alliances avec le PS qu’avec les amis de Mélenchon…
Inoffensif pour ses ennemis, lâché par ses amis
Non stérile, en revanche, est l’opposition qu’il rencontre désormais dans son propre parti. Cofondateur du Parti de gauche, Marc Dolez vient de le quitter, à l’unisson de centaines de militants. Son réquisitoire dans Libération est implacable. Sur la stratégie suivie par Mélenchon qui « critique le plus souvent le président de la République » au lieu de « s’attaquer à la droite ». Mais aussi sur son style, préférant « l’outrance du verbe » aux « propositions ». « Des membres fondateurs, assure Dolez, il ne reste plus que les amis de Mélenchon. » Idem, demain, pour ses électeurs ?
http://www.valeursactuelles.com/m%C3%A9lenchon-chute-finale20130108.html#.UPAq-q6paR0.twitter
- Zabou18Modérateurs
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Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 17:25
Marc Dolez... J'ai eu l'occasion de le rencontrer.
Parti de Gauche: le député Marc Dolez s'en va et critique Mélenchon
Le député Marc Dolez, qui avait quitté le PS en 2008 pour fonder le Parti de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon, a annoncé son départ de cette formation, jugeant notamment que l'eurodéputé concentre ses critiques sur l'exécutif de gauche au lieu "de s'attaquer à la droite".
Dans une interview à Libération publiée mercredi, le député du Nord critique la stratégie du PG, tout en voulant rester "un militant actif du Front de Gauche", dont ce parti est, avec le PCF, une des deux composantes majeures.
M. Dolez assure notamment que "l'acquis de la belle campagne présidentielle a été dilapidé dès les législatives, avec la catastrophique campagne d'Hénin-Baumont".
M. Mélenchon (11,1% le 22 avril) était venu y affronter la présidente du FN Marine Le Pen et avait été éliminé au premier tour.
"La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l'extrême gauche", analyse le député du Nord.
"Je déplore aussi l'expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s'attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe", accuse-t-il.
"Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours", ajoute M. Dolez, à propos d'une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
"Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux", insiste l'élu de Douai. "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême".
"Ne donnons pas le sentiment que l'adversaire du Front du gauche, c'est le PS", dit encore M. Dolez, qui appartenait à l'aile gauche du Parti socialiste.
Il n'entend pas pour autant retourner à ce parti. "Le Front de gauche me paraît plus indispensable que jamais, j'entends participer à son expression à l'Assemblée nationale".
Interrogé par i>TELE sur ce départ, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a commenté : "ce n'est pas une bonne nouvelle quand nos amis se divisent".
http://www.liberation.fr/depeches/2012/12/19/parti-de-gauche-le-depute-marc-dolez-s-en-va-et-critique-melenchon_868703
Parti de Gauche: le député Marc Dolez s'en va et critique Mélenchon
Le député Marc Dolez, qui avait quitté le PS en 2008 pour fonder le Parti de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon, a annoncé son départ de cette formation, jugeant notamment que l'eurodéputé concentre ses critiques sur l'exécutif de gauche au lieu "de s'attaquer à la droite".
Dans une interview à Libération publiée mercredi, le député du Nord critique la stratégie du PG, tout en voulant rester "un militant actif du Front de Gauche", dont ce parti est, avec le PCF, une des deux composantes majeures.
M. Dolez assure notamment que "l'acquis de la belle campagne présidentielle a été dilapidé dès les législatives, avec la catastrophique campagne d'Hénin-Baumont".
M. Mélenchon (11,1% le 22 avril) était venu y affronter la présidente du FN Marine Le Pen et avait été éliminé au premier tour.
"La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l'extrême gauche", analyse le député du Nord.
"Je déplore aussi l'expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s'attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe", accuse-t-il.
"Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours", ajoute M. Dolez, à propos d'une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
"Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux", insiste l'élu de Douai. "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême".
"Ne donnons pas le sentiment que l'adversaire du Front du gauche, c'est le PS", dit encore M. Dolez, qui appartenait à l'aile gauche du Parti socialiste.
Il n'entend pas pour autant retourner à ce parti. "Le Front de gauche me paraît plus indispensable que jamais, j'entends participer à son expression à l'Assemblée nationale".
Interrogé par i>TELE sur ce départ, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a commenté : "ce n'est pas une bonne nouvelle quand nos amis se divisent".
http://www.liberation.fr/depeches/2012/12/19/parti-de-gauche-le-depute-marc-dolez-s-en-va-et-critique-melenchon_868703
- Napoléon I
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Passion : politique
Humeur : Déçu mais plus pour longtemps
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 18:36
Je crois finalement que beaucoup de vérités sont présentes:
=> les vrais/faux sondages et la pub hallucinante faite à Mélenchon quelques semaines avant le premier tour de la présidentielle pour le lancer comme une savonnette. Sans cette pub des merdias, ce type serait rester au niveau qu'il mérite: 6/7% de l'électorat grâce aux syndicalistes, aux cassos, aux immigrés et aux bobos bien pensant.
46% de cotte d'avenir ... Non mais lol !! Je vois pas ou est la vérité alors qu'il n'a fait que 11% à l'élection présidentielle. Et encore aujourdhui, 30%... Qui peut croire ça. Peut être que les merdias le mette au chaud car il pourrait servir desfois que le PS s'effondre tellement Hollande est discrédité. Et encore, je doute que ça marche.
=>Sa stratégie, ou plutôt celle qu'on lui a dit de suivre, qui consiste à passer son temps à attaquer Marine est totalement ridicule. Ses insultes et son ton de gueulard ont eu raison de sa crédibilité. C'est juste... l'extrême gauche libéralisme-compatible. Ni plus, ni moins et les gens s'en aperçoivent.
=>Ensuite, sa pseudo opposition au gouvernement... MDR : Comment peut on critiquer Hollande quand on n'a pas eu un seul mot envers lui durant la campagne, quand on a appelé à voter pour lui sans une condition. Juste parce qu'on espère devenir ministre...
On ne peut évidemment être crédible.
Ah oui, c'est vrai: "si je suis élu député, jamais je ne voterais contre le gouvernement à l'assemblée" ou un truc du genre avait il dit à Hénin Beaumont.
C'est évident qu'on ne peut pas s'opposer et soutenir en même temps.
Finalement, la ou le FN a su rester crédible et droit dans ses bottes en n'appelant jamais à voter pour Sarko au second tour, de façon à ne pas être "complice", et bien Mélenchon a choisi la complicité et il le paye.
=> les vrais/faux sondages et la pub hallucinante faite à Mélenchon quelques semaines avant le premier tour de la présidentielle pour le lancer comme une savonnette. Sans cette pub des merdias, ce type serait rester au niveau qu'il mérite: 6/7% de l'électorat grâce aux syndicalistes, aux cassos, aux immigrés et aux bobos bien pensant.
46% de cotte d'avenir ... Non mais lol !! Je vois pas ou est la vérité alors qu'il n'a fait que 11% à l'élection présidentielle. Et encore aujourdhui, 30%... Qui peut croire ça. Peut être que les merdias le mette au chaud car il pourrait servir desfois que le PS s'effondre tellement Hollande est discrédité. Et encore, je doute que ça marche.
=>Sa stratégie, ou plutôt celle qu'on lui a dit de suivre, qui consiste à passer son temps à attaquer Marine est totalement ridicule. Ses insultes et son ton de gueulard ont eu raison de sa crédibilité. C'est juste... l'extrême gauche libéralisme-compatible. Ni plus, ni moins et les gens s'en aperçoivent.
=>Ensuite, sa pseudo opposition au gouvernement... MDR : Comment peut on critiquer Hollande quand on n'a pas eu un seul mot envers lui durant la campagne, quand on a appelé à voter pour lui sans une condition. Juste parce qu'on espère devenir ministre...
On ne peut évidemment être crédible.
Ah oui, c'est vrai: "si je suis élu député, jamais je ne voterais contre le gouvernement à l'assemblée" ou un truc du genre avait il dit à Hénin Beaumont.
C'est évident qu'on ne peut pas s'opposer et soutenir en même temps.
Finalement, la ou le FN a su rester crédible et droit dans ses bottes en n'appelant jamais à voter pour Sarko au second tour, de façon à ne pas être "complice", et bien Mélenchon a choisi la complicité et il le paye.
- Zabou18Modérateurs
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Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 19:08
Pour l'heure le FDG soutient Georges Ibrahim Abdallah.
Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah libérable sous condition
La huitième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah, l'ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), a été la bonne.
Le Libanais, condamné à la prison à vie et incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d'assassinat de deux diplomates en 1982, pourra sortir de prison en libération conditionnelle à condition d'être expulsé du territoire français, a annoncé jeudi une source proche du dossier.
La chambre d'application des peines de Paris, qui examinait l'affaire en appel, a conditionné cette libération à un arrêté d'expulsion du territoire que le ministère de l'Intérieur doit prendre.
Nouvelle audience lundi
La justice se penchera de nouveau lundi sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah. «Le 14 janvier, le tribunal de l'application des peines de Paris examinera cette affaire au cours d'une nouvelle audience et statuera à nouveau, qu'un arrêté d'expulsion intervienne ou non dans l'intervalle, sur la demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah», précise le parquet général de Paris.
http://www.leparisien.fr/international/le-libanais-georges-ibrahim-abdallah-liberable-sous-condition-10-01-2013-2469553.php
Et appelle à manifester massivement les 19 et 27 janvier 2013 en faveur du droit au mariage et à l’adoption pour toutes et tous et du recours à la PMA pour les couples de femmes.
Ils sont complétements largués!
Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah libérable sous condition
La huitième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah, l'ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), a été la bonne.
Le Libanais, condamné à la prison à vie et incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d'assassinat de deux diplomates en 1982, pourra sortir de prison en libération conditionnelle à condition d'être expulsé du territoire français, a annoncé jeudi une source proche du dossier.
La chambre d'application des peines de Paris, qui examinait l'affaire en appel, a conditionné cette libération à un arrêté d'expulsion du territoire que le ministère de l'Intérieur doit prendre.
Nouvelle audience lundi
La justice se penchera de nouveau lundi sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah. «Le 14 janvier, le tribunal de l'application des peines de Paris examinera cette affaire au cours d'une nouvelle audience et statuera à nouveau, qu'un arrêté d'expulsion intervienne ou non dans l'intervalle, sur la demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah», précise le parquet général de Paris.
http://www.leparisien.fr/international/le-libanais-georges-ibrahim-abdallah-liberable-sous-condition-10-01-2013-2469553.php
Et appelle à manifester massivement les 19 et 27 janvier 2013 en faveur du droit au mariage et à l’adoption pour toutes et tous et du recours à la PMA pour les couples de femmes.
Ils sont complétements largués!
- MARINICE
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Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 21:33
La chute était prévisible.
De toute façon il n'avait aucune intention de durer. Il n'était là que pour nous bouffer les 5 ou 7 % nécessaire pour éjecter Sarkozy dès le premier tour. Il a bien rempli son rôle. Rappelons nous les éloges du camp UMP à son encontre, les sondages bidouillés par l'IFOP et compagnie, et n'oublions surtout pas qu'il fréquentait la même loge maçonnique du très fidèle sarkozyste, Xavier Bertrand. Tout cela n'est pas innocent, et se recoupe.
De toute façon il n'avait aucune intention de durer. Il n'était là que pour nous bouffer les 5 ou 7 % nécessaire pour éjecter Sarkozy dès le premier tour. Il a bien rempli son rôle. Rappelons nous les éloges du camp UMP à son encontre, les sondages bidouillés par l'IFOP et compagnie, et n'oublions surtout pas qu'il fréquentait la même loge maçonnique du très fidèle sarkozyste, Xavier Bertrand. Tout cela n'est pas innocent, et se recoupe.
- pomcaramel
- Localisation : pas très loin de lyon
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Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 22:51
UGDLM
Bien sûr que c'était prévisible.
Les médias et les sondeurs l'ont encensé, c'est pas anodin. Il était là uniquement pour que le vote contestataire, qui a identifié la supercherie UMPS, se divise et ne se regroupe pas autours d'un seul candidat, en l'occurence Marine.
Bien sûr que c'était prévisible.
Les médias et les sondeurs l'ont encensé, c'est pas anodin. Il était là uniquement pour que le vote contestataire, qui a identifié la supercherie UMPS, se divise et ne se regroupe pas autours d'un seul candidat, en l'occurence Marine.
- Napoléon I
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Passion : politique
Humeur : Déçu mais plus pour longtemps
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 23:28
Oui, je me souviens du discours de Marine avec l'idiot triplement utile:
=> récolter des voix de contestataires pour bouffer un peu de voix au FN
=>Pour Hollande: lui servir de voiture ballai afin de récupérer les déçus et les faire voter pour lui au second tour.
=>Pour Sarko: diviser la gauche pour tenter d'être le meilleur au premier tour. Même si ça n'a pas fonctionné.
Par contre, ça a fonctionné contre nous et ça a fonctionné pour Hollande et la voiture balai.
Me souviens encore des sondages le dernier jour ou c'était autorisé:
Mélenchon entre 12 et 17% avec une moyenne à 15%. Il a fait 11...
Marine entre 13 et 17%, avec une moyenne à 15 aussi. Elle a fait 18.
Tout est dit dans la manipulation des médias et instituts de sondage.
=> récolter des voix de contestataires pour bouffer un peu de voix au FN
=>Pour Hollande: lui servir de voiture ballai afin de récupérer les déçus et les faire voter pour lui au second tour.
=>Pour Sarko: diviser la gauche pour tenter d'être le meilleur au premier tour. Même si ça n'a pas fonctionné.
Par contre, ça a fonctionné contre nous et ça a fonctionné pour Hollande et la voiture balai.
Me souviens encore des sondages le dernier jour ou c'était autorisé:
Mélenchon entre 12 et 17% avec une moyenne à 15%. Il a fait 11...
Marine entre 13 et 17%, avec une moyenne à 15 aussi. Elle a fait 18.
Tout est dit dans la manipulation des médias et instituts de sondage.
- krachminos
- Localisation : Var
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Passion : intelligence
Humeur : 4x4 Americain
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Ven 11 Jan 2013 - 23:37
ce Melenchon ne fait que de retourner sa veste , mais à Henin beaumont il s'en ai pris une HA HA HA !!!
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
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Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Sam 12 Jan 2013 - 10:18
Mélenchon ?
Connait pas
- BleuBlancRouge
- Localisation : Nord
Date d'inscription : 25/10/2011
Passion : Musique, politique
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Sam 12 Jan 2013 - 23:05
À défaut de projet politique crédible, ce mec n'est même pas foutu de s'attirer un capital sympathie, tant il n'a que la haine comme vecteur. Au moins Arlette, c'était un minimum rigolo, et même Besancenot au début, mais là c'est juste agaçant et rien d'autre. N'ayant personne avec la verve suffisante dans leurs rangs, les communistes étaient très contents de trouver un gogo qui soutenu par les médias leur permettrait de remonter leurs scores et leurs adhérents, rien de plus.
L'idiot utile de l'UMPS très certainement, mais aussi celui du PCF.
L'idiot utile de l'UMPS très certainement, mais aussi celui du PCF.
- pierre
- Localisation : pyrénées orientales bord de mer
Date d'inscription : 01/08/2011
Passion : retraité
Humeur : le pessimisme est d'humeur;l'optimisme est de volonté
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Sam 12 Jan 2013 - 23:12
Mélanchon...le balais à chi te de l'UMPS
- ducky
- Localisation : région Lilloise
Date d'inscription : 03/03/2012
Passion : la France et son histoire, la lecture, randonnée pédestre,aquariophilie,jardiner, patriotisme
Humeur : excellente
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Dim 13 Jan 2013 - 9:11
gemini a écrit:
Mélenchon ?
Connait pas
moi non plus, c'est un "Avatar" qui a servit à nous "pomper" les voix, pour que Marine soit au second tour de la présidentielle..
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Dim 13 Jan 2013 - 13:14
Maboul59 a écrit: Au moins Arlette, c'était un minimum rigolo,
Rigolo je ne sais pas, mais surtout elle avait au moins le mérite de savoir de quoi elle parle, vu qu'elle a été une employée toute sa vie, et qu'elle n'a jamais fait dans la compromission, y compris contre Le Pen en 2002. La seule.
- GCSIRIUS
- Localisation : CORSE DU SUD
Date d'inscription : 14/11/2011
Passion : MONTAGNE/MER/MOTO ET MARINE
Humeur : Révolté et le sang qui coule dans mes veines est Bleu - Blanc - Rouge.
Re: Mélenchon : la chute finale ?
Dim 13 Jan 2013 - 16:57
Ce type là est un énergumène et une vergogne..
- Sport - Foot ...
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