- Chevalier du Temple
- Localisation : New York USA
Date d'inscription : 20/08/2013
Passion : Histoire & littérature
Humeur : Patriotique
Hommage à Alain Mimoun
Sam 27 Juin 2020 - 19:22
Mimoun, c'est la nostalgie du bon vieux temps, un grand champion qui a remporté de nombreuses victoires pour la France qu'il aimait plus que tout :
<< Je savais depuis longtemps que mon pays était de l'autre côté de la mer. La France était déjà dans ma peau et dans mes veines. >>
Alain Mimoun, ce n'était pas n'importe qui, il faisait partie de ces patriotes qui savaient aimer la France, à un tel point qu'il est devenu l'un de nos plus grands porte-drapeau. Ce grand champion Français d'origine algérienne amoureux de la France, n'avait aucun mal à chanter notre hymne national avec l'équipe de France. Il est devenu légendaire pour avoir gagné le marathon des Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, battant le favori Emil Zatopek de la Tchècoslovaquie.
Alain Mimoun a vu le jour le 1er janvier 1921 à Maïder, dans le département d'Oran, en Algérie. Il était l'aîné de sept enfants d'une famille de modestes agriculteurs musulmans.
En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il à tout juste 18 ans, il devance l'appel sous les drapeaux et signe un engagement dans le 6e régiment de tirailleurs algériens. Il est envoyé sur la frontière belge. De novembre 1942 à mai 1943, il combat contre l'Afrika Korps lors de la campagne de Tunisie, sous les ordres du général Giraud. En juillet 1943, il participe à la campagne d'Italie dans le 83e bataillon du génie, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français commandé par le maréchal Juin. Le 28 janvier 1944, il est grièvement blessé lors de la bataille du mont Cassin. Ce qui ne l'empêche pas de participer au débarquement de Provence le 15 août 1944. Il sera démobilisé en 1946.
C'est après la débâcle de 1940, alors que son régiment était cantonné à Bourg-en-Bresse, qu'il commence à pratiquer la course à pied. Le président du club d'athlétisme local, le remarque. Il participe au championnat départemental et remporte l'épreuve du 1500 mètres. De retour en Algérie au sein du 19e régiment du génie où il est sapeur-demineur, il intègre l'équipe de cross-country de l'unité. Après sa dèmobilisation il reçoit une proposition du << Stade français >> ainsi qu'une proposition du << Racing club de France >>. Il signe avec le second.
Dès 1947, Alain Mimoun domine la course de fond en France. Cette année-là, il enlève deux titres de champion de France, l'un sur les 5000 mètres et l'autre sur les 10 000 mètres. A l'occasion de match internationaux il s'accroche derrière Zatopek dit la"locomotive" qui est au sommet de sa forme. Alain continue à accumuler les titres. Il remporte les Jeux méditerranéens pendant plusieurs années et détient huit records de France des 2 miles, 3 miles, 5000 miles, 6 miles, 10 000 miles, 15 000 miles, 20 km et de l'heure.
En 1956, la bonne presse pensait que Mimoun n'était pas au niveau de Zatopek. Mais lors des Jeux olymp[iques de Melbourne, Mimoun était dans une superbe forme, il avait le sentiment qu'il pouvait gagner. C'était son tout premier marathon olympique et Alain voulait qu'il revienne à la France.
Le 1 décembre 1956 à Melbourne, quarante-cinq concurrents représentant 23 nations, s'élancent sous une chaleur accablante de 36 degrés centigrade à l'ombre, pour les 42,195 kilomètres du parcours. Dans cette vidéo fascinante, Alain nous explique les péripéties de son extraordinaire exploit, qui lui convia une gloire éternelle.
De retour à l'aéroport d'Orly, notre champion des champions français fut accueilli en héros par une foule immense qui le porta en triomphe. Il a 32 titres de champion de France et porté à 86 reprises le maillot tricolore dans des compétitions internationales.
Alain Mimoun né "Ali" s'est converti au catholicisme en 1955, à la suite d'un voyage à Lisieux sur les pas de Sainte Thérèse. Il a changé son prénom d'Ali pour le beau prernom catholique << Alain >>. Il admirait beaucoup Bayard et Sainte-Thérèse-de-Lisieux.
Après 1956, il a poursuivi sa domination sur la course de fond et tiendra à défendre son titre à Rome en 1960. En 1963, lors de l'enrégistrement de sa reconnaissance de nationalité française, il a déclaré :
<< Je reste un Algérien de coeur mais la France est ma mère patrie. >>
En 1966, à l'âge de 45 ans, il a remporté son dernier titre national, au marathon. Aujourd'hui, des écoles et des rues portent son nom ainsi que cinquante stades à travers la France.
Il ne reviendra en Algérie qu'en 1988 pour rendre visite à sa mère.
Alain Mimoun est mort à l'hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé, dans la soirée du 27 juin 2013. Un bâtiment de l'hôpital militaire porte maintenant son nom << Halle Caporal Alain Mimoun >>.
<< Je savais depuis longtemps que mon pays était de l'autre côté de la mer. La France était déjà dans ma peau et dans mes veines. >>
Alain Mimoun, ce n'était pas n'importe qui, il faisait partie de ces patriotes qui savaient aimer la France, à un tel point qu'il est devenu l'un de nos plus grands porte-drapeau. Ce grand champion Français d'origine algérienne amoureux de la France, n'avait aucun mal à chanter notre hymne national avec l'équipe de France. Il est devenu légendaire pour avoir gagné le marathon des Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, battant le favori Emil Zatopek de la Tchècoslovaquie.
Alain Mimoun a vu le jour le 1er janvier 1921 à Maïder, dans le département d'Oran, en Algérie. Il était l'aîné de sept enfants d'une famille de modestes agriculteurs musulmans.
En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il à tout juste 18 ans, il devance l'appel sous les drapeaux et signe un engagement dans le 6e régiment de tirailleurs algériens. Il est envoyé sur la frontière belge. De novembre 1942 à mai 1943, il combat contre l'Afrika Korps lors de la campagne de Tunisie, sous les ordres du général Giraud. En juillet 1943, il participe à la campagne d'Italie dans le 83e bataillon du génie, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français commandé par le maréchal Juin. Le 28 janvier 1944, il est grièvement blessé lors de la bataille du mont Cassin. Ce qui ne l'empêche pas de participer au débarquement de Provence le 15 août 1944. Il sera démobilisé en 1946.
C'est après la débâcle de 1940, alors que son régiment était cantonné à Bourg-en-Bresse, qu'il commence à pratiquer la course à pied. Le président du club d'athlétisme local, le remarque. Il participe au championnat départemental et remporte l'épreuve du 1500 mètres. De retour en Algérie au sein du 19e régiment du génie où il est sapeur-demineur, il intègre l'équipe de cross-country de l'unité. Après sa dèmobilisation il reçoit une proposition du << Stade français >> ainsi qu'une proposition du << Racing club de France >>. Il signe avec le second.
Dès 1947, Alain Mimoun domine la course de fond en France. Cette année-là, il enlève deux titres de champion de France, l'un sur les 5000 mètres et l'autre sur les 10 000 mètres. A l'occasion de match internationaux il s'accroche derrière Zatopek dit la"locomotive" qui est au sommet de sa forme. Alain continue à accumuler les titres. Il remporte les Jeux méditerranéens pendant plusieurs années et détient huit records de France des 2 miles, 3 miles, 5000 miles, 6 miles, 10 000 miles, 15 000 miles, 20 km et de l'heure.
En 1956, la bonne presse pensait que Mimoun n'était pas au niveau de Zatopek. Mais lors des Jeux olymp[iques de Melbourne, Mimoun était dans une superbe forme, il avait le sentiment qu'il pouvait gagner. C'était son tout premier marathon olympique et Alain voulait qu'il revienne à la France.
Le 1 décembre 1956 à Melbourne, quarante-cinq concurrents représentant 23 nations, s'élancent sous une chaleur accablante de 36 degrés centigrade à l'ombre, pour les 42,195 kilomètres du parcours. Dans cette vidéo fascinante, Alain nous explique les péripéties de son extraordinaire exploit, qui lui convia une gloire éternelle.
De retour à l'aéroport d'Orly, notre champion des champions français fut accueilli en héros par une foule immense qui le porta en triomphe. Il a 32 titres de champion de France et porté à 86 reprises le maillot tricolore dans des compétitions internationales.
Alain Mimoun né "Ali" s'est converti au catholicisme en 1955, à la suite d'un voyage à Lisieux sur les pas de Sainte Thérèse. Il a changé son prénom d'Ali pour le beau prernom catholique << Alain >>. Il admirait beaucoup Bayard et Sainte-Thérèse-de-Lisieux.
Après 1956, il a poursuivi sa domination sur la course de fond et tiendra à défendre son titre à Rome en 1960. En 1963, lors de l'enrégistrement de sa reconnaissance de nationalité française, il a déclaré :
<< Je reste un Algérien de coeur mais la France est ma mère patrie. >>
En 1966, à l'âge de 45 ans, il a remporté son dernier titre national, au marathon. Aujourd'hui, des écoles et des rues portent son nom ainsi que cinquante stades à travers la France.
Il ne reviendra en Algérie qu'en 1988 pour rendre visite à sa mère.
Alain Mimoun est mort à l'hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé, dans la soirée du 27 juin 2013. Un bâtiment de l'hôpital militaire porte maintenant son nom << Halle Caporal Alain Mimoun >>.
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- CoqGaulois
- Localisation : Val d'Oise
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Re: Hommage à Alain Mimoun
Sam 27 Juin 2020 - 21:51
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