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Jeu 15 Oct 2015 - 13:00

Handicap : ma lettre aux associations

Communiqué de presse de Wallerand de Saint Just
Tête de liste Front National en Île-de-France
15 octobre 2015
(Source)


Face à l’indifférence politique et médiatique relativement à la cause du handicap en Ile-de-France, et plus particulièrement dans les transports, j’ai tenu à m’adresser directement aux associations représentant les personnes à mobilité réduite pour partager avec elles mes propositions.

Je leur ai dernièrement adressé un courrier, ainsi qu’un exemplaire du tract réalisé sur ce sujet à l’occasion de mon action du 9 octobre dernier, Journée Mondiale du Handicap. J’avais été le seul responsable politique francilien à m’intéresser à cette cause, à travers notamment le prisme de la question de l’accessibilité des transports en commun franciliens.

Sur le conseil de diverses associations, je m’étais alors temporairement mis en situation de handicap pour constater par l’exemple le calvaire quotidien subit par les personnes à mobilité réduite dans notre région. Alors que les caravanes promotionnelles de l’UMP se garent sur les places handicapés ou que Claude Bartolone augmente le tarif des transports de 166% pour cette catégorie d’usager dans son département, seul le Front National est porteur d’un intérêt réel et profond pour l’amélioration du quotidien des plus vulnérables.

http://www.frontnational.com/pdf/lettre_handicap.pdf

**
Wallerand de Saint Just
Tête de liste du Front national aux élections régionales en Île-de-France
Conseiller municipal de Soissons de 1995 à 2008
Conseiller régional de Picardie de 1992 à 2004 et depuis 2010
Vice-président du Front National de 2007 à 2010
Trésorier du Front National
Avocat



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Mar 27 Oct 2015 - 11:26

Handicap : la France a besoin de dépasser les effets pervers de la politique des quotas
atlantico, le 27 octobre 2015
(Source)


Alors que l'Assemblée se prononcera le 27 octobre sur le PLFSS 2016, l'Unapei, une fédération d'associations de défense des intérêts des personnes handicapées a remis aux députés un livre noir sur la situation des handicapées en France. Une problématique auxquelles les différentes politiques mises en place n'ont pas été en mesure de résoudre.

Depuis la loi sur le handicap de 1987, quel bilan peut-on tirer de l'intégration des handicapés en France ?

Jean-Marc Maillet-Contoz : Le bilan que l’on peut tirer depuis la loi de 1987 est poly forme. D’un coté cette loi a véritablement changé le rapport entre les employeurs et plus généralement le monde du travail et les personnes handicapées. Elle a permis de faire décoller l’emploi des personnes handicapées qui avant 1987 était insignifiant. La naissance de l’Agefiph qui gère les fonds collectés auprès des entreprises de 20 salariés et plus qui n’emploient pas 6% des personnes handicapées est encore aujourd’hui considérée comme un acte salutaire.

La sensibilisation permanente des entreprises ces 28 dernières années a porté ses fruits et certaines entreprises sont exemplaires avec des taux entre 8 et 10 % de salariés handicapés. Le handicap fait partie de la RSE et de la GPEC de manière naturelle. Les PME ont aussi beaucoup fait de leur coté pour recruter des personnes handicapées. Les différences d’accompagnement proposées par l’Agefiph ont permis aussi de développer fortement le maintien dans l’emploi et les aménagements de postes qui ont permis à des milliers de personnes de conserver leur emploi malgré un handicap survenu en cour de vie active.

Parallèlement cette loi a aussi été mal perçue par les entreprises qui la considèrent comme une forme d’imposition et une ingérence dans leur fonctionnement. Beaucoup d’entreprises font du handicap une vitrine sociale mais ne développent rien en interne pour favoriser l’emploi des personnes handicapées. Encore trop de managers considèrent les personnes handicapées comme sympathiques mais non rentables pour l’entreprise (Cf enquête IMS Entreprendre). L’évolution de carrière de personnes handicapées est très souvent ignorée et les postes à responsabilités rarement attribués. Le taux national d’emploi des personnes handicapées n’a jamais dépassé les 4% et il régresse depuis 4 ans. Les objectifs de 1987 de 6% n’ont pas été atteints, malgré les milliards d’euros engagés sur 28 ans. La situation économique française depuis 2008 n’arrange évidement pas les choses, elle en partie responsable du doublement du chômage des personnes handicapée qui atteint 430 000 personnes soit 22% de la population active porteuse d’un handicap. A travers ces chiffres, nous devons aussi tenir des effets de la loi de 2005 très nettement élargi l’assiette des candidats potentiels à la qualité de travailleur handicapé tout comme de la forte augmentation de reconnaissances du handicap que nous avons connu ces dernières années.

Comment expliquer l'échec de la politique mise en place ?

Les personnes handicapées avant 1987 n’avait que peu accès à la formation initiale comme à la formation professionnelle. Celles qui sont arrivées sur le marché jusqu’en 2000 étaient peu en phase avec le marché du travail.

Malgré les politiques successives en faveur de la formation, de l’apprentissage et de l’accès à une scolarité ordinaires les résultats ne sont pas au rendez-vous et le niveau moyen des personnes handicapées en recherche d’emploi est en moyenne très faible et en tout cas par en adéquation avec les besoin du marché. Il n’y a jamais eu de véritable volonté politique pour faire bouger cela et les écoles du premier et second degré sont restées inhospitalières tout comme l’enseignement supérieur. Le cheminement scolaire d’une enfant handicapé est un véritable parcours du combattant et l’accès à la formation professionnelle trop peu promu et trop peu financée.

Quelle analyse peut-on faire de la politique des quotas ?

Le quota de 6% a permis de fixer un objectif clair aux entreprises comme aux collectivités et à l’Etat. Il fallait mettre la pression aux employeurs pour faire bouger les mentalités. Ce quota n’est plus très adapté depuis de nombreuses années car il s’applique de manière uniforme à tous les secteurs, or dans le domaine de l’ingénierie et des postes de hautes qualifications il est déjà très difficile de trouver des candidats classiques pour répondent aux exigences requises.

Le monde des travailleurs handicapés ne compte que très peu de profils de ce niveau, ils sont soient rapidement embauchés soient systématiquement écartés des recrutements du fait de leur handicap. Certaines entreprises ont intégré ce quota et la contribution financière qui en découle comme un charge ordinaire et préfèrent payer plutôt que recruter, mais je ne veux pas généraliser.

Vous avez piloté une étude sur l'emploi des personnes handicapées « travail, handicap, entreprise 2025 ». Quels défis selon vous doivent être relevés ?

Les défis à relever sont aussi nombreux que si l’on partait de zéro car le chantier est vaste. Nous avons identifié 13 défis considérés comme des leviers essentiels pour développer demain l’emploi et le travail des personnes handicapées. Ces défis impliquent pour la plupart d’entre eux la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés: entreprises, grands groupes et PME, puissances publiques, grandes associations, partenaires sociaux, secteur adapté et protégé… Quatre ont été considérés comme prioritaires.

Le premier défi est celui de la formation professionnelle. La montée en compétences des personnes handicapées est indispensable pour améliorer leur potentiel d’insertion sur le marché du travail. Les efforts qui seront engagés dans l’enseignement supérieur sont importants mais ils ne seront pas suffisants notamment en raison du retard pris. La formation professionnelle tout au long de la vie doit être l’un des principaux leviers de l’adaptation des compétences des personnes handicapées aux besoins du marché du travail dans les années à venir. C’est très clairement l’un des principaux résultats de cette réflexion prospective collective.

Le deuxième défi concerne les PME qui représentent une cible prioritaire pour l’emploi des personnes handicapées à mieux connaître et à soutenir.

On sait cependant que les entreprises y compris les plus petites ont fait la preuve de leurs capacités à intégrer des collaborateurs handicapés. On sait aussi que c’est au sein de ces entreprises que l’essentiel des emplois créés se trouvera. En conséquence, les PME doivent être une cible prioritaire pour favoriser l’emploi des personnes handicapées. L’Etat et les organismes consulaires devront inciter à inclure dans leur programme d’action en direction des PME la question du développement de l’emploi des personnes handicapées (formations, conseils…).

Troisième défi, l’augmentation de la part des jeunes handicapés à l’université et dans les lycées d’enseignement général est la prochaine frontière à franchir pour l’éducation nationale.

L’université apparaît clairement comme un des domaines d’actions prioritaires, avec la nécessité de la mise en place de politiques volontaristes, ambitieuses et probablement en partie coercitives. Il paraît évident que l’augmentation du nombre de lycéens comme des étudiants handicapés est un préalable à toute démarche. Au-delà de l’augmentation du nombre d’étudiants, leur insertion professionnelle réussie dépendra de deux facteurs essentiels: l’orientation vers des filières professionnalisantes et l’insertion précoce dans des dispositifs favorisant la connaissance de leur futur milieu professionnel: stages, alternance, parrainages...

Le quatrième défi touche le milieu protégé, les ESAT et les EA, acteurs des changements en faveur de l’emploi des personnes handicapées.

Les ESAT et les EA accueillent les publics les plus éloignés de l’emploi et proposent des dispositifs innovants, mais encore rares comme les ESAT hors les murs. Demain, ils favoriseront pour certains les passerelles vers le milieu ordinaire, et accompagneront d’autres tout au long de leur parcours, etc. Dans le même temps, ces structures font face à de nombreux défis : l’arrivée d’un public nouveau de personnes souffrant d’un handicap psychique. L’État et les grandes associations gestionnaires devront dans les prochaines années engager d’importants efforts pour favoriser l’innovation, l’ouverture vers l’extérieur, l’évolution de leurs champs d’actions, de leurs activités.

Je vous invite à découvrir les résultats complets de cette étude sur le site dédié (voir ici).

Vous verrez aussi que l’un des grands défis actuels des entreprises concerne le recrutement ou le maintien dans l’emploi de personnes atteintes de handicap psychique pour lesquelles les préjugés sont encore très forts.

**


Dites stop à l’arnaque RPS !

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Ven 30 Oct 2015 - 9:02

Des aveugles retrouvent la vue grâce à des implants
jdd, le 25 octobre 2015
(Source)


Une entreprise française développe depuis 2011 une technologie permettant une restauration visuelle pour certaines pathologies ophtalmiques graves. La première génération des implants Pixium devrait être commercialisée l’an prochain.

« Je ne sais pas ce que vous êtes en train de me faire mais c'est un feu d'artifice. » Jean a 70 ans quand, à l'été 2013, le médecin allume pour la première fois les 50 électrodes greffées sur sa rétine un mois plus tôt. Le « feu d'artifice » qu'il décrit sont des « petits flashs » blancs, d'intensité variable, comme lorsqu'il nous arrive de regarder trop longtemps le soleil. Sauf que pour lui, un an et demi après son opération, ces flashs ont désormais un sens. À l'hôpital parisien des Quinze-Vingts où il s'est rendu mi-octobre pour son suivi, c'est bien grâce à ces signaux qu'il peut repérer et serrer la main que lui tend Victoria, l'orthoptiste qui accompagne sa rééducation.

Cela fait vingt ans que Jean est plongé dans le noir. À 18 ans, on lui diagnostique une rétinite pigmentaire, maladie génétique qui entraîne une perte progressive de la vision (30.000 personnes sont atteintes de cette maladie dégénérative en France). A 52 ans, cet ouvrier dans les télécoms perd définitivement la vue. Quand son gendre lui parle du projet Pixium Vision, une entreprise française de high-tech spécialisée dans la restauration de la vue, il se lance : pour lui il n'y a « rien à perdre, tout à gagner ».

Des stimulations sous forme de « flashs »

La technologie d'« Iris 1 » relève quasiment de la science-fiction : un implant équipé de 50 électrodes, greffé sur la rétine du patient, est relié à une petite caméra. Un logiciel convertit les images filmées en signaux électriques qui stimulent les cellules photosensibles du patient, affectées par la rétinite. Grâce à des lunettes conçues par Pixium, ces stimulations lui parviennent sous formes de « flashs » qu'il doit apprendre à interpréter. Pour ce travail, il est accompagné par un orthoptiste de l'Institut de la vision, à Paris, centre de recherche ultra-pointu sur les maladies de l'œil. Pendant les premières semaines, le soignant est le seul à pouvoir traduire au patient à quoi correspondent les petites lumières blanches qu'il voit grâce à l'implant.

Après Jean, premier à avoir bénéficié de cette opération en France, cinq autres patients ont tenté l'aventure. Un nombre restreint qui s'explique par la sélection très stricte des malades : pour évaluer le potentiel de l'implant, l'équipe médicale de l'hôpital des Quinze-Vingts, à Paris, s'oriente vers des personnes ayant perdu la vision depuis de longues années et très motivées. « Quelqu'un qui n'aurait pas déjà cherché à apprendre à se servir d'une canne blanche ne serait pas un bon candidat », note le docteur Yannick Le Mer, qui a greffé l'ensemble de ces patients.

La technologie utilisée est fondée sur les contrastes : les objets noirs sur fond blanc ou blancs sur fond noir sont ceux que Jean repère le mieux. Pour décrypter son environnement, il commence par « scanner » ce qu'il a devant lui : avec ses lunettes, il balaie la pièce à 180 degrés. Une fois ce repérage accompli, il doit délimiter les endroits de la pièce où lui apparaissent les signaux lumineux. S'il se trouve devant une grande fenêtre éclairée, l'intensité des flashs lui fait comprendre qu'il s'agit d'un objet aux grandes proportions ou très éclairé. Si les flashs sont moins intenses, alors il s'agira d'un objet plus petit ou plus sombre. L'apprentissage du sens des signaux se fait donc par déduction, grâce à la comparaison des différents signaux lumineux entre eux. Il s'agit de créer un nouveau système d'interprétation qui se substitue à la vision. À défaut de faire parvenir de vraies images au patient, cette nouvelle perception peut lui donner une idée de son environnement.

La seule technologie comparable aujourd'hui sur le marché est celle de l'entreprise américaine Second Sight, qui a déjà commercialisé son produit et a obtenu le « forfait innovation » : un coup de pouce financier du gouvernement pour rendre plus accessible ce dispositif, dont le coût est estimé à 100.000 euros. De son côté, Pixium espère une mise sur le marché de son premier implant d'ici à la fin de l'année.

Encore une marge de progression

Si le mode de vie de Jean n'a pas fondamentalement changé – il garde sa canne blanche et est toujours accompagné de son épouse pendant les longues balades –, il peut désormais repérer les voitures dans la rue. Et, chez lui, s'entraîne inlassablement en posant sur sa table de petits objets comme des allumettes pour s'exercer à les repérer. Le personnel médical vient de prolonger sa rééducation d'un an et demi, signe qu'il existe encore une importante marge de progression. Mais Jean lui, regarde encore plus loin : « J'aimerais faire partie des patients qui bénéficieront de la deuxième version de la technologie Pixium », soit trois fois plus d'électrodes placées, cette fois-ci, sous la rétine. Le premier patient sera opéré aux Quinze-Vingts en novembre. Pixium souhaite également adapter sa technologie pour les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), une pathologie ophtalmique qui touche près de 1,5 million de personnes en France.

**
seraphin
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Ven 30 Oct 2015 - 9:52
ano a écrit:
Des aveugles retrouvent la vue grâce à des implants
jdd, le 25 octobre 2015
(Source)


Une entreprise française développe depuis 2011 une technologie permettant une restauration visuelle pour certaines pathologies ophtalmiques graves. La première génération des implants Pixium devrait être commercialisée l’an prochain.

« Je ne sais pas ce que vous êtes en train de me faire mais c'est un feu d'artifice. » Jean a 70 ans quand, à l'été 2013, le médecin allume pour la première fois les 50 électrodes greffées sur sa rétine un mois plus tôt. Le « feu d'artifice » qu'il décrit sont des « petits flashs » blancs, d'intensité variable, comme lorsqu'il nous arrive de regarder trop longtemps le soleil. Sauf que pour lui, un an et demi après son opération, ces flashs ont désormais un sens. À l'hôpital parisien des Quinze-Vingts où il s'est rendu mi-octobre pour son suivi, c'est bien grâce à ces signaux qu'il peut repérer et serrer la main que lui tend Victoria, l'orthoptiste qui accompagne sa rééducation.

Cela fait vingt ans que Jean est plongé dans le noir. À 18 ans, on lui diagnostique une rétinite pigmentaire, maladie génétique qui entraîne une perte progressive de la vision (30.000 personnes sont atteintes de cette maladie dégénérative en France). A 52 ans, cet ouvrier dans les télécoms perd définitivement la vue. Quand son gendre lui parle du projet Pixium Vision, une entreprise française de high-tech spécialisée dans la restauration de la vue, il se lance : pour lui il n'y a « rien à perdre, tout à gagner ».

Des stimulations sous forme de « flashs »

La technologie d'« Iris 1 » relève quasiment de la science-fiction : un implant équipé de 50 électrodes, greffé sur la rétine du patient, est relié à une petite caméra. Un logiciel convertit les images filmées en signaux électriques qui stimulent les cellules photosensibles du patient, affectées par la rétinite. Grâce à des lunettes conçues par Pixium, ces stimulations lui parviennent sous formes de « flashs » qu'il doit apprendre à interpréter. Pour ce travail, il est accompagné par un orthoptiste de l'Institut de la vision, à Paris, centre de recherche ultra-pointu sur les maladies de l'œil. Pendant les premières semaines, le soignant est le seul à pouvoir traduire au patient à quoi correspondent les petites lumières blanches qu'il voit grâce à l'implant.

Après Jean, premier à avoir bénéficié de cette opération en France, cinq autres patients ont tenté l'aventure. Un nombre restreint qui s'explique par la sélection très stricte des malades : pour évaluer le potentiel de l'implant, l'équipe médicale de l'hôpital des Quinze-Vingts, à Paris, s'oriente vers des personnes ayant perdu la vision depuis de longues années et très motivées. « Quelqu'un qui n'aurait pas déjà cherché à apprendre à se servir d'une canne blanche ne serait pas un bon candidat », note le docteur Yannick Le Mer, qui a greffé l'ensemble de ces patients.

La technologie utilisée est fondée sur les contrastes : les objets noirs sur fond blanc ou blancs sur fond noir sont ceux que Jean repère le mieux. Pour décrypter son environnement, il commence par « scanner » ce qu'il a devant lui : avec ses lunettes, il balaie la pièce à 180 degrés. Une fois ce repérage accompli, il doit délimiter les endroits de la pièce où lui apparaissent les signaux lumineux. S'il se trouve devant une grande fenêtre éclairée, l'intensité des flashs lui fait comprendre qu'il s'agit d'un objet aux grandes proportions ou très éclairé. Si les flashs sont moins intenses, alors il s'agira d'un objet plus petit ou plus sombre. L'apprentissage du sens des signaux se fait donc par déduction, grâce à la comparaison des différents signaux lumineux entre eux. Il s'agit de créer un nouveau système d'interprétation qui se substitue à la vision. À défaut de faire parvenir de vraies images au patient, cette nouvelle perception peut lui donner une idée de son environnement.

La seule technologie comparable aujourd'hui sur le marché est celle de l'entreprise américaine Second Sight, qui a déjà commercialisé son produit et a obtenu le « forfait innovation » : un coup de pouce financier du gouvernement pour rendre plus accessible ce dispositif, dont le coût est estimé à 100.000 euros. De son côté, Pixium espère une mise sur le marché de son premier implant d'ici à la fin de l'année.

Encore une marge de progression

Si le mode de vie de Jean n'a pas fondamentalement changé – il garde sa canne blanche et est toujours accompagné de son épouse pendant les longues balades –, il peut désormais repérer les voitures dans la rue. Et, chez lui, s'entraîne inlassablement en posant sur sa table de petits objets comme des allumettes pour s'exercer à les repérer. Le personnel médical vient de prolonger sa rééducation d'un an et demi, signe qu'il existe encore une importante marge de progression. Mais Jean lui, regarde encore plus loin : « J'aimerais faire partie des patients qui bénéficieront de la deuxième version de la technologie Pixium », soit trois fois plus d'électrodes placées, cette fois-ci, sous la rétine. Le premier patient sera opéré aux Quinze-Vingts en novembre. Pixium souhaite également adapter sa technologie pour les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), une pathologie ophtalmique qui touche près de 1,5 million de personnes en France.

Bonjour, bon courage jean.

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Lun 2 Nov 2015 - 12:36

Les personnes handicapées, nouvelles victimes de l'austérité la plus immorale

Communiqué de presse de Florian Philippot

Vice-Président du Front National
2 novembre 2015
(Source)


Les nouveaux modes de calcul de l’Allocation adulte handicapé (AAH) et des aides personnalisées au logement (APL), proposées dans le projet de loi de finances 2016, risquent de précariser des centaines de milliers de nos compatriotes en situation de handicap. Le projet de budget 2016 prévoit en effet de prendre en compte dans le calcul de l’AAH les intérêts non imposables des comptes d’épargne tels que le livret A, avec pour effet de réduire le montant de l’AAH pour les bénéficiaires ayant un peu épargné, tout en faisant perdre les droits sociaux ouverts à ceux qui touchent l’AAH à taux plein. Pour beaucoup, ce sera un véritable coup de massue antisocial.

Ces nouvelles dispositions austéritaires sont non seulement injustes, elles sont aussi gravement immorales. Alors que tant de dépenses injustifiées se développent, liées notamment à la crise des migrants ou à l’Union Européenne, le gouvernement fait le choix de taper sur les personnes handicapées.

Ces dispositions doivent être retirées du projet de loi de finances pour 2016. Imposée par l’UE et suivie docilement par nos gouvernements, l’austérité aveugle et inhumaine doit cesser.

**
Florian Philippot
Député français au Parlement Européen
Tête de liste Front National en région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine
Vice-président du Front National en charge de la stratégie et de la communication
Conseiller de Marine Le Pen.
Directeur stratégique de la campagne présidentielle de 2012
Ancien haut fonctionnaire français de l'Inspection générale de l'administration



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calimero
calimero
Localisation : entre Cognac et Pineau
Vierge Date d'inscription : 16/10/2013
Passion : aviation

Handicap : Cap ou pas cap ! Empty Re: Handicap : Cap ou pas cap !

Lun 2 Nov 2015 - 15:40
Voici une bonne façon de faire des économies.
Les Français qui partent en Syrie faire le Djihad et qui sont blessés rentrent en France pour se faire soigner gratuitement.
Ceux qui sont handicapés comme celui ayant perdu un oeil et une jambe au combat, qui demande l'allocation handicapé soit 800,45 euros par mois et qui l'obtient sont un vrai scandale.
(source le journal Le Point du 25 juin 2015, à vérifier)
De toutes façons je ne vois pas ce qui pourrait empêcher un tel cénario ?
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Héloïse
Vierge Date d'inscription : 23/05/2014
Passion : Animaux

Handicap : Cap ou pas cap ! Empty Re: Handicap : Cap ou pas cap !

Mar 3 Nov 2015 - 19:15
Bon je vais pousser un grand coup de gueule, car la coupe est pleine avec ce gouvernement de m.... Toucher aux handicapés de naissance ou pas, voire accidents du travail qui parfois peuvent vous laisser sur le carreau, je ne décolère pas. Je suis handicapée, je vis seule et parfois j'ai besoin d'aide pour les courses ou autres... me voir dépouillée sachant que j'économise depuis toujours car je vais finir en centre pour handicapés, comment je vais faire pour le payer si aujourd'hui on me supprime tout ??? Pas de famille donc pas d'aide autre que l'AAH. Quand je vois les hordes de migrants qui arrivent en Europe et à qui il faut tout donner, tout payer, et nous pauvres Français, on va nous mettre sur la paille ! Alors je dis non et si jamais cette mesure passe et bien je mettrai fin à mes jours car il ne me restera plus rien !!!!!! En espérant que Marine arrivera bientôt.
kabout
kabout
Localisation : picardie
Vierge Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.

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Mar 3 Nov 2015 - 20:14
Allocation adulte handicapé : le gouvernement accusé de racket fiscal                                                             
Illustration. L'Association des paralysés de France a lancé une pétition pour dénoncer le volonté du gouvernement de faire «main basse» sur les ressources des personnes handicapées. (LP/Olivier Boitet)

«Une mesure vexatoire», «une grave erreur», «un racket». Quelques jours après la polémique sur la hausse d'impôts locaux pour les retraités, le nouveau mode de calcul de l'allocation adulte handicapé (AAH) prévu dans le projet de budget 2016 a déclenché la colère des députés socialistes, écologistes et de l'UDI.







                                                                         

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 La question, vivement critiquée par l'Association des paralysés de France (APF) à l'origine d'une pétition dénonçant une volonté du gouvernement de faire «main basse» sur les ressources des personnes handicapées, devrait être débattue mardi soir dans l'hémicycle dans le cadre du budget sur la mission solidarité. «Nous allons regarder comment revenir sur cette proposition», a indiqué le président du groupe PS Bruno Le Roux.

Le projet de budget prévoit de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l'AAH les intérêts non imposables des comptes d'épargne, tels que le livret A, dans le cadre d'un processus d'harmonisation entre minima sociaux.

Ceci réduirait le montant de l'AAH (807 € par mois maximum actuellement) pour les bénéficiaires ayant de l'argent de côté. D'après l'APF, cette réforme leur ferait surtout perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu'à ceux qui touchent l'AAH à taux plein comme le complément de ressources de 179 € par mois ou la majoration pour la vie autonome de 105 € mensuels.

Jusqu'à 2 000 € en moins par an selon l'APF

L'association a calculé que, «pour quelques dizaines d'euros» tirés des intérêts de leurs livrets d'épargne (205 € par an maximum sur un livret A), ces personnes perdraient «1 257 à 2 151 € par an» de ressources.

«Ce matin, en réunion de groupe, nous avons eu la discussion» sur ce sujet, et «pour nous tous clairement, il apparaît que cette recette est une recette de poche qui est illusoire, qui est vexatoire, blessante pour les familles, a expliqué le député Olivier Faure, vice-président du groupe PS. Donc, nous demandons au gouvernement de pouvoir retravailler sur la question.»

Florian Philippot, le vice-président du FN, a dénoncé «un véritable coup de massue antisocial». «Ces nouvelles dispositions austéritaires sont non seulement injustes, elles sont aussi gravement immorales, accuse-t-il dans un communiqué. Alors que tant de dépenses injustifiées se développent, liées notamment à la crise des migrants ou à l'Union européenne, le gouvernement fait le choix de taper sur les personnes handicapées.»

Barbara Pompili, la coprésidente des députés écologistes, a elle aussi exprimé son désaccord. «Faire comme si c'était un minimum social comme les autres est une grave erreur, car c'est une allocation pour compenser un handicap, fait-elle valoir. Les services de Bercy doivent arrêter de prendre des décisions sans penser une seconde aux conséquences sur la vie des gens.»


La secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées tente de rassurer
Interrogée sur le sujet lors de la séance des questions au gouvernement, la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées Ségolène Neuville a assuré ce mardi qu'il «ne s'agit pas de pénaliser quelqu'un qui a mis quelques centaines d'euros de côté sur un livret A».
«En ce qui concerne les compléments de ressources, pour les personnes qui ont des taux d'incapacité élevés, nous travaillons actuellement à des propositions destinées à limiter les effets de seuil, a t-elle ajouté. Il sera tenu compte des spécificités de l'épargne populaire, et des abattements sur les revenus du patrimoine seront proposés afin que les petits épargnants soient protégés. Il ne s'agit pas de supprimer l'AAH aux personnes qui ont du capital, et encore moins aux personnes qui perçoivent des rentes viagères qui ont été constituées soit par les parents, soit par les personnes elles-mêmes. Ces rentes sont aujourd'hui protégées et le resteront.»
le Parisien.
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Mar 3 Nov 2015 - 22:50
Bonsoir, normal, il faut penser aux migrants, il ne faut pas être jaloux ! Je suis dégoûté de cette merde de gauche.
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dany3858
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Mer 4 Nov 2015 - 12:18
Suite aux actualités d'aujourd'hui, le PS va piocher dans l'épargne des handicapés et aussi de l'allocation logement.
Après les séniors, les impôts locaux abusifs, la taxe d'habitation, rien ne les arrête, ils deviennent abjects. La France est gouvernée par d'ignobles individus, répugnants, sordides.
Ils doivent renoncer au pouvoir : une démission et une confiscation de leurs biens et comptes en banques !
Les Français ne veulent pas d'une politique russe, ni américaine, ni islamiste, NI allemande !!
Est-ce si difficile de gérer un si petit territoire à la Française, pour des Français  ??
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Mer 4 Nov 2015 - 12:31
Que voulez vous, l'argent des Français finance les étrangers et il n'en reste plus pour les Français.
Pour financer l'AME ils ont vendu leurs âmes !
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Sam 28 Mai 2016 - 9:50

Mairie des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille

(Source)

TOURNOI DE FOOT FACE AU HANDICAP
Dimanche 5 Juin 2016 - 10h > 19h
Stade Weygand
Entrée 4€

**
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Ven 21 Oct 2016 - 19:58

Question au Gouvernement de Marion Maréchal-Le Pen

Député de Vaucluse
21 octobre 2016
(Source)


Marion Maréchal-Le Pen alerte Mme la secrétaire d’Etat aux personnes âgées et à l’autonomie sur la baisse du budget de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Le projet de loi de finances 2017 prévoit de ponctionner 50 millions d’euros à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie au bénéfice du financement du RSA.

Les missions de la CNSA portent notamment sur le financement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), les prestations de compensation du handicap, la garantie de l’égalité de traitement sur tout le territoire quel que soit l’âge ou le handicap. Or, ces missions ne relèvent pas du financement d’actions consacrées à la réinsertion. Déjà en 2015, la même somme avait été ponctionnée au bénéfice des départements et fin aout 30 millions d’euros destinés au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées étaient réaffectés à la sécurisation des universités. Ces prélèvements, exécutés chaque fois à titre exceptionnel, deviennent récurrents et grèvent un budget contribuant au soutien des personnes âgées et en situation de handicap.

Elle demande quelles sont les raisons pour lesquelles les ressources de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie constituent un réservoir privilégié par les pouvoirs publics dans le cadre de la réaffectation de crédits budgétaires. Elle souhaite savoir comment le gouvernement entend agir afin que ces ponctions budgétaires ne nuisent pas aux politiques consacrées aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite.

**

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Lun 14 Nov 2016 - 12:47

Emploi des personnes handicapées: le bilan « amer » du quinquennat Hollande

figaro, afp, le 14 novembre 2016
(Source)


Les associations alertent sur la forte hausse du taux de chômage des invalides, qui atteint 18%.

La 20e Semaine de l'emploi des personnes handicapées s'ouvre lundi. L'occasion pour les associations de saluer une avancée dans l'accompagnement dans l'emploi, mais aussi de dresser un bilan « amer » du quinquennat Hollande, marqué par une forte hausse du chômage des invalides. Les personnes handicapées sont en moyenne plus âgées et moins qualifiées que l'ensemble des demandeurs d'emploi. Leur taux de chômage est de 18%, presque le double des personnes valides (10%).

A fin juin, 480.000 demandeurs d'emploi handicapés étaient inscrits à Pôle emploi (+2,3% par rapport à juin 2015), soit 8,6% de l'ensemble des demandeurs d'emploi (petite activité comprise), selon l'Agefiph (Association pour la gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées). Leur durée moyenne d'inscription au chômage dépasse les 800 jours, 200 jours de plus que l'ensemble des inscrits, souligne la présidente de l'Agefiph, Anne Baltazar. «Depuis 2012, des choses bougent», concède Alain Rochon, président de l'Association des paralysés de France (APF), citant par exemple le domaine de la formation.

Mais « le constat est toujours aussi amer » à ses yeux, car le chômage des personnes handicapées continue de progresser « à un rythme supérieur » à celui de la population valide. De la fin 2011 à la fin 2015, il a augmenté de 65% et « bat aujourd'hui tous les records », selon l'APF. Dans ce contexte morose, les associations saluent un point positif, la reconnaissance de « l'emploi accompagné » dans la loi Travail promulguée en août. Les décrets d'application sont attendus d'ici le prochain comité interministériel sur le handicap, prévu début décembre.

L'APF, tout comme la Fnath (association représentant les accidentés de la vie), regrettent par ailleurs que les fonds destinés à l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph pour le secteur privé, FIPHFP pour la fonction publique), aient vu leurs réserves financières affaiblies par des décisions gouvernementales.

**

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Si l'homme est créé libre, il doit se gouverner. Si l'homme a des tyrans, il les doît détrôner !
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Dim 2 Avr 2017 - 11:02

Mal connu des entreprises, l’autisme peut être un atout dans certains métiers

figaro, le 31 mars 2017
(Source)


La situation de l’emploi des autistes en France est déplorable. Pourtant, beaucoup ont des compétences à faire valoir dans le monde du travail.

« J’ai passé trois ans sans aucune activité. Ne serait-ce que pour accéder à un entretien, cela a été très difficile », témoigne Alexandre Klein, qui est autiste, militant associatif et actuellement en emploi (alternance). À 27 ans, le jeune homme a dû s’exiler à 400km de chez lui pour trouver une formation et une entreprise prête à l’accueillir.

Difficile aujourd’hui de savoir combien de personnes partagent l’expérience d’Alexandre Klein puisqu’aucun chiffre n’existe sur la situation d’emploi des personnes autistes en France. C’est d’ailleurs ce que pointe un rapport que vient de rendre Josef Schovanec, écrivain et philosophe autiste soulignant que l’emploi pour ces personnes en est « à ses premiers balbutiements ».

En ce qui concerne le taux d’emploi des personnes porteuses de ce handicap, seules les statistiques anglo-saxonnes de la NAS (National Autistic Society), permettent d’avancer une estimation. Au Royaume-Uni, 16% des adultes autistes travaillent. Près des trois-quarts, qui sont sans emploi, aimeraient en trouver un.

La rigueur dans tous les sens du terme

Pourtant, l’autisme, s’il n’est pas accompagné d’un retard mental ou si le retard mental est léger, est compatible avec le monde du travail. Les troubles du spectre de l’autisme (TSA), dont l’expression est très hétérogène, affectent principalement les perceptions sensorielles ou entraînent des difficultés de communication et d’interaction sociale.

Au contraire, les personnes autistes peuvent apporter leurs compétences et leurs capacités au monde du travail. « Quand on démarre quelque chose, on a besoin de bien faire, on n’aime pas l’échec. On peut passer plusieurs heures concentré sur une tâche », explique Alexandre Klein. « On est productif parce qu’on développe une vraie conscience professionnelle, et nous ne sommes pas intéressés par les conventions sociales telles que les pauses-café ou cigarettes. »

« La compétence principale, c’est la rigueur dans tous les sens du terme: à la fois dans l’assiduité, où ces personnes ne sont jamais absentes ou en retard, mais également dans le travail où ils sont extrêmement précis», confirme Olivier Gousseau, directeur d’une entreprise adaptée de la fédération des Associations pour adultes et jeunes handicpés (Apajh).

Une vision erronée de l’autisme

Les capacités de concentration hors normes, le souci du détail, ou encore une grande mémoire, sont en effet des qualités reconnues chez les personnes avec des TSA. Tout comme les facultés sensorielles, qui sont plus prononcées.

« Les filières de l’hôtellerie et de la gastronomie conviennent bien aux personnes avec autisme », souligne Olivia Cattan, présidente de l’association SOS Autisme France. « En tant qu’association, nous sommes allés voir des grands chefs ainsi que des écoles de cuisine pour leur expliquer que les personnes avec autisme avaient des compétences à apporter dans ce domaine. »

Les associations se mobilisent donc pour faire de la pédagogie sur ce handicap. « Il y a une vision erronée de l’autisme et de ceux qui en souffrent », explique Olivia Cattan. « Certaines entreprises nous expliquent qu’elles ont un quota handicap mais qu’elles préfèrent prendre quelqu’un en fauteuil roulant car c’est plus simple pour elles. Notre travail est de prouver que ces personnes sont un atout pour l’entreprise et de les accompagner dans leur intégration. »

Des aménagements simples dans les entreprises

L’hypersensibilité des personnes avec autisme nécessite tout de même quelques aménagements pour les entreprises. « Lors de ma première alternance, je n’avais pas dit que j’étais autiste parce que je ne voulais pas me mettre de frein supplémentaire », raconte Alexandre Klein. « Mais c’était des conditions de travail épuisantes pour moi parce que je travaillais dans un open space de neuf personnes, avec un téléphone par personne. C’était beaucoup de stimuli pour moi, donc j’étais épuisé. »

Mais ces aménagements restent accessibles pour les entreprises, insiste Olivia Cattan: « Les personnes avec autisme ont besoin parfois d’être seul. Ils ont besoin d’avoir un coin pour s’isoler quelques minutes et se reposer. De même, il faut passer l’information au reste de l’équipe pour que leurs collègues ne se vexent pas si l’employé ne vient pas avec eux faire une pause, mais qu’ils continuent à l’intégrer. De même, il faut sensibiliser les collègues afin de réussir l’intégration. »

Depuis, Alexandre Klein prévient ses futurs employeurs qu’il est autiste. « Cela rend les choses plus compliquées pour la recherche d’emploi mais quand une entreprise m’engage, c’est avec mes qualités et mes défauts. »

**

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Jeu 11 Mai 2017 - 13:10

Les handicapés ont trois fois moins de chances d'avoir un emploi

figaro, le 11 mai 2017
(Source)


Bénéficier d'une reconnaissance administrative de leur situation ne protège pas davantage les personnes en situation de handicap sur le marché du travail, d'après la dernière enquête de la Dares.

Les travailleurs handicapés ont un accès plus difficile à l'emploi que l'ensemble de la population. Cette réalité est illustrée par la dernière enquête du ministère du Travail portant sur l'année 2015, publiée mercredi. Enseignement notable de cette étude menée par la Dares à partir des données de l'INSEE sur la population en âge de travailler (15-64 ans): la reconnaissance administrative du handicap n'aide pas forcément à être et à rester en emploi.

Moins d'emploi, plus de chômage

Parmi les quelque 2,7 millions de personnes bénéficiant d'une reconnaissance administrative de leur situation de handicap, 43% étaient actives, dont 35% en emploi et 8% en recherche d'emploi. Cela représente 478 000 hommes et 460 000 femmes qui travaillent. Si l'on ajoute les personnes qui déclarent souffrir d'une maladie ou d'un problème de santé chronique les limitant depuis au moins 6 mois mais qui n'ont pas le statut d'handicapés, mais celui de «personne en situation de handicap» - cette population représente 5,7 millions de personnes. 53% d'entre elles sont actives, dont 45% travaillent. Soient 1,2 millions d'hommes et 1,3 millions de femmes en emploi.

Ces taux sont inférieurs à ceux que l'on observe dans l'ensemble de la population active. Une part de 72% de la population globale des 15-64 ans est considérée comme active, dont 64% en emploi. A l'inverse, ces deux populations sont plus vulnérables et plus souvent touchées par le chômage. 19% des actifs reconnus comme handicapés sont au chômage, soit deux fois plus que la moyenne nationale (10%). Ce taux est de 15% pour les actifs en situation de handicap.

«Toutes choses égales par ailleurs», les personnes handicapées «ont trois fois moins de chances d'être en emploi que les personnes non handicapées ayant les mêmes caractéristiques, et deux fois plus de chances d'être au chômage», a calculé la Dares. En outre, la période sans emploi est en général plus longue: la part des personnes handicapées en recherche d'emploi depuis au moins un an atteignait ainsi 63% (contre 45% pour l'ensemble des chômeurs) et l'ancienneté dans le chômage allait au-delà de 3 ans pour près de 28% d'entre elles (contre 14%).

Plus de temps partiel et des métiers différents

Dans l'emploi, la population handicapée se distingue de l'ensemble de la population active sur plusieurs points. Ainsi 31% des handicapés occupent un emploi ouvrier, contre 20% en moyenne. Ils ne sont que 8% à être cadre contre 17% dans la population active globale. Ils sont aussi plus souvent employés que dans une profession intermédiaire.

Sous-représentés dans de nombreux secteurs de l'économie, ils sont cependant sur-représentés dans un secteur précis: l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. 40% d'entre eux y travaillent, contre 31% de la population active globale.

Ils étaient par ailleurs plus employés à temps partiel, 32% pour les handicapés ayant ce statut contre 18% de l'ensemble de la population. Une situation subie la plupart du temps. 9,6% des travailleurs bénéficiant d'une reconnaissance administrative estiment se trouver en sous-emploi et veulent travailler plus, contre 7,2% de l'ensemble. Comme pour l'ensemble de la population, le sous-emploi des personnes handicapées est plus fréquent chez les femmes que les hommes.

La reconnaissance administrative de handicap ne protège pas

Au global, avoir une reconnaissance administrative ne protège pas davantage les personnes en situation de handicap sur le marché du travail. Les personnes en bénéficiant ne représentent que 3,7% des effectifs des entreprises privées et publiques, malgré les incitations des pouvoirs publics. Chez les indépendants, la proportion tombe à 2,6%. A noter que l'obligation d'employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l'effectif total ne concerne que les entreprises d'au moins 20 salariés.

En réalité, bénéficier d'un tel statut diminue même de 72% la probabilité d'être en emploi, contre 41% “seulement” pour une personne en situation de handicap par rapport à une personne valide. Pour le ministère du Travail, deux facteurs cumulatifs viennent en partie expliquer cette différence: la population des personnes reconnues handicapées est plus âgée: plus d'une personne sur deux a 50 ans ou plus, contre moins d'un tiers de la population générale. Et surtout elle est moins diplômée: seules 21% sont titulaires d'un diplôme supérieur à Bac+2, presque deux fois moins que la moyenne, contre 26% pour les personnes en situation de handicap mais sans le statut officiel.

**

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Jeu 9 Nov 2017 - 7:49

Moins de 4% d'handicapés en emploi direct dans le privé

figaro, afp, le 8 novembre 2017
(Source)


Un total de 431.000 travailleurs handicapés étaient employés en 2015 dans les entreprises privées et les établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic) de plus de 20 salariés, soit 3,8% de leurs salariés, selon une étude du ministère du Travail publiée mercredi.

Ces salariés des 100.300 établissements assujettis à l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés (OETH) sont en hausse de 7,4% par rapport à 2014, selon une étude de la Direction statistiques du ministère (Dares), basée sur des chiffres établis avec l'Agefiph (Association pour la gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées). La loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés des secteurs privé et public d'employer 6% de handicapés, sous peine de pénalités financières qu'elles versent à l'Agefiph ou au FIPHFP (fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique). Le taux d'emploi direct des handicapés était de 3,8% en 2015 dans les entreprises privées et les Epic au sens de la loi, et de 3,4% en équivalent temps plein (324.400 ETP), selon cette étude. Ces taux ne concernent toutefois que les handicapés employés directement par les entreprises concernées. A défaut de recruter directement, une entreprise peut aussi recourir à des sous-traitants ou accueillir des stagiaires handicapés, pour viser l'objectif de 6%.

En 2015, 42.000 nouveaux bénéficiaires de l'OETH ont été embauchés dans des établissements assujettis, un chiffre en hausse par rapport à 2014 (38.000 embauches). Quatre sur dix ont été recrutés en CDD et trois sur dix en CDI. Selon l'étude, 79% des établissements assujettis ont employé directement un handicapé en 2015, et 7% ont uniquement versé une contribution financière à l'Agefiph, c'est-à-dire qu'ils n'emploient aucun handicapé. Près de trois quarts (74%) des bénéficiaires ont une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Les autres sont principalement des victimes d'accidents du travail ou de maladie professionnelle, ou pensionnées d'invalidité. En septembre, le FIPHFP a chiffré à 5,32% le taux d'emploi des handicapés dans la fonction publique en 2016, contre 5,17% en 2015.

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Lun 19 Mar 2018 - 10:43

Parcoursup « oublie » les élèves handicapés

figaro, le 18 mars 2018
(Source)


Ce raté de la nouvelle plateforme d'orientation postbac suscite la colère des familles et des associations.

Les lycéens handicapés sont-ils les laissés pour compte de Parcoursup, la plateforme d'orientation postbac qui remplace APB ? C'est ce que redoutent les associations qui s'occupent de ces quelque 5000 élèves qui, chaque année, veulent accéder aux études d'enseignement supérieur.

À l'occasion de cette refonte du système d'orientation des étudiants, mis en place en janvier dernier, le dispositif sur mesure qui existait jusqu'alors pour ces bacheliers handicapés a disparu.

**

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LREM est fédéraliste, pas républicain : même le nom est un mensonge !

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Lun 19 Mar 2018 - 11:01
Ils ne font que ce qui est susceptible de leur rapporter quelque chose.
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Mer 4 Avr 2018 - 10:07

Prise en charge de l’autisme : il y a urgence à agir


Communiqué de presse de Marine Le Pen
3 avril 2018
(Source)


Quelque 650 000 Français touchés, 120 000 enfants pour seulement 300 places dans des instituts médico-éducatifs.

C’est là le tableau sombre, dramatique, et disons-le scandaleux de la prise en charge des troubles du spectre autistique en France, condamnant ces blessés de la vie à l’abandon et leurs familles, à un désarroi et des situations de plus en plus difficiles à gérer.

Que le gouvernement soit contraint de présenter en fin de semaine un 4e plan dédié à l’autisme, en dit long sur l’échec et les lacunes des précédents qui n’ont pas su répondre aux légitimes attentes dans de nombreux domaines touchant directement à la vie des personnes concernées.

Les personnes souffrant d’autisme et leurs proches ne peuvent plus se payer de mots. Il faut désormais sortir des discours d’intention pour entrer enfin dans le concret et appliquer dans toute sa dimension le principe de solidarité nationale.

Pour rattraper le retard phénoménal que la France accuse dans la prise en charge de l’autisme, il convient d’agir avec méthode, volonté et cohérence.

Il faut œuvrer pour une meilleure détection et un diagnostic plus précoce des troubles du spectre autistique en portant l’effort sur la formation des professionnels et sur l’information adéquate donnée aux familles.

Comme je l’avais préconisé lors de la campagne de l’élection présidentielle, Il est vital d’appuyer cette grande politique sur des moyens financiers importants et d’entériner une hausse de 30% des budgets publics de la recherche qui permettra aux scientifiques de mener leurs travaux dans de meilleures conditions et plus de moyens.

En parallèle, il faut créer des équipes pluridisciplinaires dans toutes les structures qui prennent en charge les personnes concernées et assurer le remboursement par l’Assurance maladie de toutes les consultations nécessaires en secteur libéral.

Enfin, la création de places et d’établissements doit être une priorité absolue afin que plus aucun enfant, en France, ne soit en raison de ce handicap, mis à l’écart de la société.

**

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Mer 4 Avr 2018 - 10:19
Il y a de l'argent mais il est réservé à tous les indésirables qui débarquent en France.
En récupérant ces sommes le sort des handicapés s'en verrait amélioré de façon spectaculaire.
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Lion Date d'inscription : 22/05/2015
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Sam 2 Juin 2018 - 9:04

Les enc[…]lés macronniens d’En Marche Arrière ont voté hier le passage de 100% à 10% de logements accessibles aux personnes handicapées dans la construction neuve, les 90% restants devant être « évolutifs.

Outre le recul (le progressisme à la Macron !), cela signifie que les handicapés ne pourront plus être invités chez leurs amis « valides ». Il s’agit là d’une infamie et d’une rupture d’égalité.
Les fédéralistes veulent que les handicapés soient isolés dans leurs logements et n’aient plus de vie sociale tout cela au nom de leur cécité mercantile … (C’est leurs nez qui leurs sert d’horizon …)

Décidément, en plus de trahir leur Nation, ces hommes et ses femmes sont à vomir !!!

**

Macron : le pervers-narcissique !

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Les mauvaises lois sont la pire forme de tyrannie !
(Edmund Burke)

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Dim 3 Juin 2018 - 10:53
Qui cela étonne ?
Pas moi en tout cas.
Entre menteurs ils sont parfaitement accordés.
ano
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Lion Date d'inscription : 22/05/2015
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Mar 5 Juin 2018 - 7:33


La loi logement réduit-elle vraiment l’accessibilité des handicapés ?

figaro, le 5 juin 2018
(Source)


Face à la colère des associations de défense des handicapés, le gouvernement répond que les 90% de logements neufs seront « évolutifs » grâce à des « travaux simples ». De quoi s’agit-il ? Éléments de réponse.

À peine adoptée, déjà contestée. Les députés ont voté en faveur du passage de 100% à 10% de logements accessibles aux personnes handicapées dans la construction neuve. Une mesure en cohérence avec l’objectif gouvernemental de « construire plus et moins cher ». Les associations représentant les personnes en situation de handicap (Fédération nationale des associations de retraités, fédération nationale des accidentés du travail (FNATH)...) dénoncent une « grave régression sociale ».

Pour le gouvernement et les députés qui défendent la mesure, il s’agit au contraire d’une « grande avancée ». « Il faut permettre aux individus de voir leur logement évoluer en fonction de leur besoin », explique Julien Denormandie, secrétaire d’État à la Cohésion des territoires. Les 90% de logements neufs qui ne seront pas « 100% accessibles » seront «100% évolutifs ». La loi de 2005 imposant que les logements neufs soient tous accessibles est jugée coûteuse et peu efficace.

Que signifie des logements « évolutifs » ?

Ce sont des logements « accessibles en grande partie et pouvant être rendus totalement accessibles, pour tous les handicaps, par des travaux assez simples », précise l’article 17 du projet de loi logement. Une définition qui demande plus de précisions.

« Les parties communes ou les toilettes resteront totalement accessibles et les habitants pourront recevoir des personnes en fauteuil roulant. Il n’y a pas d’isolement social », assure Sophie Cluzel, secrétaire d’État aux personnes handicapées, sur RTL. En outre, ces logements modulables continueront à respecter la taille des portes, selon un décret qui est en cours de rédaction. C’est en revanche pour la salle de bains et les autres pièces que certains aménagements devraient être apportés.

Qu’entend le gouvernement par « travaux simples » ?

Il s’agira de déplacer des cloisons et de séparer des pièces avec des murs fins qui ne sont pas porteurs. « Ces travaux pourront être faits très facilement, à moindre coût et ne seront pas à la charge des personnes handicapées pour les logements sociaux parce que ce sera aux frais du bailleur », affirme Sophie Cluzel. Le président de la Fédération française du bâtiment confirme à moitié. « Ces travaux ne sont pas compliqués mais coûtent quand même entre 2% et 5% du prix moyen du logement (4314 euros par m² en France, selon la Fédération des promoteurs immobiliers). Il faut vérifier la redistribution de l’électricité, le revêtement des sols ou encore la qualité phonique entre les pièces ».

Quels sont les logements qui seront concernés ?

« Si les logements disposent d’un ascenseur, ce sera aux maires de choisir les 10% de logements “100% accessibles”, répond l’entourage de Julien Denormandie. S’ils ne disposent d’aucun ascenseur, les 10% de logements « 100% accessibles » concerneront uniquement les logements situés au rez-de-chaussée. En moyenne, ces immeubles sont composés d’une vingtaine de lots. Deux logements seront donc “100% accessibles”». Un décret devra préciser les contours de la mesure. « Il sera a priori publié au moment du vote du projet de loi, c’est-à-dire d’ici la fin de l’été dans le meilleur des cas ou plus vraisemblablement à la rentrée », précise le ministère de la Cohésion des territoires.

Ai-je le droit d’adapter le logement que je loue?

Pour pouvoir adapter un logement loué, l’accord du propriétaire est obligatoire. Que vous soyez locataire du parc social ou privé, adressez une demande écrite à votre bailleur en recommandé avec accusé de réception. Ce dernier dispose de quatre mois pour donner suite à votre demande. Il peut soit accepter les travaux ou vous proposer une mutation dans un autre logement déjà adapté ou adaptable. Si vous êtes locataire du parc privé, adressez également une demande à votre bailleur. Il peut accepter de prendre en charge les travaux ou vous demander de les payer ou enfin les refuser.

Qui paiera les travaux ?

Dans le cas d’un logement social, c’est au bailleur de payer. En revanche, dans le cas d’un logement privé, ces travaux sont à la charge du propriétaire ou du locataire. Le bailleur peut bénéficier d‘aides financières de la part de l’agence nationale de l’habitat : la TVA à 10% pour les travaux dans les logements achevés depuis plus de deux ans, à condition qu’ils soient facturés par un professionnel ; la TVA à 5,5% dans le cas d’un logement social et déduire de son revenu global le déficit foncier dans la limite de 10.700 euros. Le locataire handicapé peut bénéficier d’une prestation de compensation du handicap pour financer ses travaux.

Le déplacement des cloisons va-t-il permettre un aménagement plus fonctionnel ?

« Cette mesure va permettre de mieux redistribuer la surface des pièces. Ces logements seront ainsi plus adaptés à tous les publics », estime la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers Alexandra François-Cuxac. Le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires prend l’exemple des salles de bains des logements neufs construits aux normes handicapées. « Aujourd’hui, la salle de bains est très grande pour pouvoir circuler en fauteuil roulant. Mais quand vous êtes jeunes et en bonne santé, vous avez une salle de bains presque aussi grande que la chambre de vos enfants. Vous n’en avez pas l’utilité », a déclaré Julien Denormandie sur RMC.

Dans le cas d’un changement de locataire, le propriétaire ne risque-t-il pas de privilégier le locataire valide au détriment du locataire handicapé pour qui des travaux seront nécessaires ?

Une association de défense des handicapés craint que oui. « (Cette mesure) introduit des quotas de logement, discriminatoires, en contradiction avec le droit des personnes à choisir librement leur lieu de vie », explique la FNATH. L’Union des propriétaires immobiliers reconnaît qu’un tel choix pourrait être pris effectué pas pour des raisons discriminatoires. « Les propriétaires ne pourront financer seuls les travaux « mineurs » de mise aux normes handicapées des logements « adaptables » tels que voulus par le projet de loi, déclare Pierre Hautus, directeur général de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. S’ils sont trop élevés, le risque de ne pas choisir un locataire en situation de handicap est réel. »

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