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Rendez-vous médiatiques : Pour Ariane Chemin, dire que « La France n’est plus la France », c’est faire le jeu du FN...
Mar 19 Avr 2011 - 10:29
Grand reporter au Nouvel Observateur, Ariane Chemin ne supporte pas que l’on puisse dire que «la France n’est plus la France» (1).
On aurait pu croire qu’un tel refus s’ennoblît de sentiments patriotiques, mais il n’en est rien ! La France a changé : c’est comme ça, et ceux qui le déplorent s’égarent parce qu’on ne refait pas l’Histoire. Que la France d’Amélie Poulain ou de Fernandel appartienne désormais à la France d’hier est un constat : la France d’aujourd’hui, c’est celle de Tariq Ramadan ou de Rachid Nekkaz, c’est-à-dire la France de la «diversité». Magnifique, n’est-ce pas ?
Voire ! La «diversité», c’est aussi bien la «variété» que l’«opposition». Qui refuserait la «variété» ? Mais qui voudrait l’«opposition» ? Le contraire de la «variété», c’est la «monotonie», ou encore l’«uniformité», comme il se voit dans ces lotissements où chaque maison est la réplique de la précédente. Le contraire de l’«opposition», c’est l’«harmonie», ou encore l’«accord», comme il se voit dans un couple heureux.
La diversité cache donc les contradictions de la France actuelle qui se veut la France tout en l’étant de moins en moins. Car, n’en déplaise à Ariane Chemin, il est grave que la France ne soit plus la France, et tout aussi grave qu’on n’ait pas le droit de le dire !
Pourquoi la France n’est-elle plus la France ? Parce que les Français qui en contestent les fondamentaux sont de plus en plus nombreux. Qui sont ces Français ? Ceux qui veulent la Charia en lieu et place de la République.
Pourquoi n’aurait-on pas le droit de dire que la France n’est plus la France ? Parce que c’est dire ce que dit le Front National !
Et si le Front National avait ici raison ? Ne faut-il dire que ce qui dément les affirmations du Front National ? Vaut-il mieux avoir tort contre lui que d’avoir raison avec lui, même une seule fois ? Il est vrai que donner une seule fois raison au Front National conduirait inévitablement les inconditionnels de la «diversité» à exhumer les problèmes qu’ils s’efforcent d’enterrer depuis plus de vingt ans. D’où cette nouvelle déontologie qui pousse tant d’intellectuels, journalistes et responsables politiques à juger de la réalité uniquement en fonction de ce qu’en dit le Front National, quitte à la fausser ou à la nier pour mieux le combattre !
Ariane Chemin est de ceux-là ! Pourtant, sait-elle qu’une France de moins en moins française ne lui donnera bientôt plus le droit de dire ce qu’elle ne veut pas entendre ? Est-elle satisfaite que le hidjab et le tchador règnent au pays de l’égalité des sexes ? N’a-t-elle pas entendu parler des mariages forcés, des crimes d’honneur, de la polygamie et autres «diversités culturelles» qui font la France actuelle ? Qu’attend-elle pour comprendre qu’un esprit libre a pour tâche de critiquer quelque «diversité» que ce soit, ce qui signifie que la «diversité» ne porte pas en elle-même le label «Bienvenue» ? Si Ariane Chemin osait pareille entreprise, que pourraient valoir les accusations de «discrimination» ou de «stigmatisation» qui lui viendraient immanquablement du qu’en-dira-t-on politico-médiatique ?
Parce qu’elle fustige la lepénisation des esprits tout en refusant d’admettre que cette dernière grandit au prorata de l’islamisation de la France, Ariane Chemin incarne l’éternelle illusion de ceux qui préfèrent leur virginité intellectuelle et morale – autrement dit leur réputation de bienpensants – aux risques innombrables que fait encourir la liberté de penser.
Eh oui : avoir une pensée est difficile ; la dire aux autres l’est davantage ; mais la dire aux autres comme on la dit à soi-même est on ne peut plus difficile : Ariane Chemin n’est, hélas, pas la seule à ne pouvoir atteindre ce troisième degré !
On aurait pu croire qu’un tel refus s’ennoblît de sentiments patriotiques, mais il n’en est rien ! La France a changé : c’est comme ça, et ceux qui le déplorent s’égarent parce qu’on ne refait pas l’Histoire. Que la France d’Amélie Poulain ou de Fernandel appartienne désormais à la France d’hier est un constat : la France d’aujourd’hui, c’est celle de Tariq Ramadan ou de Rachid Nekkaz, c’est-à-dire la France de la «diversité». Magnifique, n’est-ce pas ?
Voire ! La «diversité», c’est aussi bien la «variété» que l’«opposition». Qui refuserait la «variété» ? Mais qui voudrait l’«opposition» ? Le contraire de la «variété», c’est la «monotonie», ou encore l’«uniformité», comme il se voit dans ces lotissements où chaque maison est la réplique de la précédente. Le contraire de l’«opposition», c’est l’«harmonie», ou encore l’«accord», comme il se voit dans un couple heureux.
La diversité cache donc les contradictions de la France actuelle qui se veut la France tout en l’étant de moins en moins. Car, n’en déplaise à Ariane Chemin, il est grave que la France ne soit plus la France, et tout aussi grave qu’on n’ait pas le droit de le dire !
Pourquoi la France n’est-elle plus la France ? Parce que les Français qui en contestent les fondamentaux sont de plus en plus nombreux. Qui sont ces Français ? Ceux qui veulent la Charia en lieu et place de la République.
Pourquoi n’aurait-on pas le droit de dire que la France n’est plus la France ? Parce que c’est dire ce que dit le Front National !
Et si le Front National avait ici raison ? Ne faut-il dire que ce qui dément les affirmations du Front National ? Vaut-il mieux avoir tort contre lui que d’avoir raison avec lui, même une seule fois ? Il est vrai que donner une seule fois raison au Front National conduirait inévitablement les inconditionnels de la «diversité» à exhumer les problèmes qu’ils s’efforcent d’enterrer depuis plus de vingt ans. D’où cette nouvelle déontologie qui pousse tant d’intellectuels, journalistes et responsables politiques à juger de la réalité uniquement en fonction de ce qu’en dit le Front National, quitte à la fausser ou à la nier pour mieux le combattre !
Ariane Chemin est de ceux-là ! Pourtant, sait-elle qu’une France de moins en moins française ne lui donnera bientôt plus le droit de dire ce qu’elle ne veut pas entendre ? Est-elle satisfaite que le hidjab et le tchador règnent au pays de l’égalité des sexes ? N’a-t-elle pas entendu parler des mariages forcés, des crimes d’honneur, de la polygamie et autres «diversités culturelles» qui font la France actuelle ? Qu’attend-elle pour comprendre qu’un esprit libre a pour tâche de critiquer quelque «diversité» que ce soit, ce qui signifie que la «diversité» ne porte pas en elle-même le label «Bienvenue» ? Si Ariane Chemin osait pareille entreprise, que pourraient valoir les accusations de «discrimination» ou de «stigmatisation» qui lui viendraient immanquablement du qu’en-dira-t-on politico-médiatique ?
Parce qu’elle fustige la lepénisation des esprits tout en refusant d’admettre que cette dernière grandit au prorata de l’islamisation de la France, Ariane Chemin incarne l’éternelle illusion de ceux qui préfèrent leur virginité intellectuelle et morale – autrement dit leur réputation de bienpensants – aux risques innombrables que fait encourir la liberté de penser.
Eh oui : avoir une pensée est difficile ; la dire aux autres l’est davantage ; mais la dire aux autres comme on la dit à soi-même est on ne peut plus difficile : Ariane Chemin n’est, hélas, pas la seule à ne pouvoir atteindre ce troisième degré !
Source : http://ripostelaique.com/pour-ariane-chemin-dire-que-la-france-nest-plus-la-france-cest-faire-le-jeu-du-fn.html
Maurice Vidal
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