Récupération ! Récupération ! Le pouvoir ratisse large

Pierre Cheynet, secrétaire départemental du Front national de Haute-Loire réagit à la venue du président de la République en Haute-Loire, auprès des Lejaby, le 8 mars. Il estime que, "les ex-Lejaby [sont] prises en otages par Nicolas Sarkozy".
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"Comme on le pressentait depuis quelques jours, les ex Lejaby viennent d’être victimes d’une prise d’otages orchestrée par et pour le candidat Sarkozy.

Onze cars de CRS ont été mobilisés, non pour assurer la protection des habitants d’Yssingeaux qui subissent depuis des mois une vague de cambriolages et de délinquance sans précédent, mais pour tenir Nicolas Sarkozy à l’écart des critiques et des quolibets au cours de sa visite d’autopromotion.

Comment le président sortant ose-t-il récupérer politiquement la reprise d’une entreprise que son quinquennat a conduit au gouffre ? En renonçant à toute forme de protectionnisme raisonné pour lutter contre le dumping social et environnemental de la Chine, en refusant de mettre à contribution les grandes entreprises du CAC40 pour offrir des solutions de financement aux PME comme souhaite le faire Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a démontré qu’il n’était pas le sauveur mais le bourreau de la politique industrielle française.

Ce n’est pas sur un site provisoirement maintenu aux frais du contribuable que les Français attendent Nicolas Sarkozy. C’est sur tous ceux qui sont à ce jour menacés de fermeture et qui n’ont pas eu le privilège d’être placés sous les feux des projecteurs de la campagne présidentielle."

Avec la TVA anti-délocalisation, nous défendons l'emploi dans vos territoires et faisons participer les importations à la protection sociale

"Ils sont intéressants ceux qui disent aux Français prenez des risques, sans en prendre eux-mêmes..."

"J'aime profondément la France. Je vais tout donner, tout vous donner, me consacrer à ma tâche"

"La vie m'a appris que le jour où on pense ne jamais perdre ce à quoi on tient, ce jour-là on le perd.

"Cette campagne je vais la conduire pour vous emmener à la victoire, avec authenticité, sincérité, vérité"

"Aidez-moi à construire la France forte, à faire triompher nos valeurs, notre idéal

Bayonne est passé par là. A une demi-heure du meeting de Nicolas Sarkozy à la salle des fêtes de Saint-Just-Saint-Rambert (Loire), après son passage à Yssingeaux chez les ex-Lejaby dans l’après-midi, près de 200 CRS, casqués et armés de flash-balls, ont chargé une centaine de manifestants venus accueillir avec des sifflets le candidat de la majorité. Des sympathisants d’extrême gauche, des militants CGT, des professeurs, quelques adolescents reprenant en chœur l’Internationale.«C’est une honte», crie un homme qui vient de recevoir plusieurs coups de matraque. «Sarko dégage !» reprennent les manifestants. Des images et des sons auxquels voulait pourtant échapper à tout prix l’équipe du président candidat.

«Colle». La visite de courtoisie aux 82 ouvrières s’est bien déroulée. Ce n’est rien de dire que les ouvrières de Lejaby, reprises par un fournisseur de LVMH, n’étaient pourtant pas franchement enchantées par la venue de Sarkozy. «Que voulez-vous que ça nous rapporte ?» confesse une première. «Le remercier ? Pourquoi ? On lui doit rien, on s’est battu, c’est tout. Il aurait été obligé de bouger de toutes les manières. Ne serait-ce que parce qu’Arnaud Montebourg a été le premier à venir», assure Solange, 52 ans. Mais le candidat UMP a du métier. Il avance prudemment. Demande si la reconversion dans la maroquinerie n’est pas «trop dure».«Et la colle, elle est spécifique ?»«Et qui a choisi les blouses Vichy ?» Sarkoy est là pour raconter une «belle histoire qui finit bien». Celle d’une reconversion grâce à la formation. Il en profite pour faire la promotion de son idée de référendum sur les droits et devoirs des chômeurs, transformés pour l’occasion, en un droit à la formation. «C’est la réponse à la crise, affirme-t-il à une table de travail. Il n’y a pas d’âge pour apprendre.» Une ouvrière : «On n’a plus 20 ans.» Sarkozy : «Et moi, alors ?» Sourire. «C’est comme une nouvelle jeunesse, je suis sûr que, quand vous rentrez le soir chez vous, votre mari ou votre compagnon se demande si il n’y a pas quelque chose de changer en vous… Vous êtes formidables.» La table fait la moue.

«Parleur». A la sortie de l’usine, Solange reconnaît volontiers que «rencontrer un président est quelque chose d’important dans une vie».«C’est un beau parleur», ajoute-elle, tout en affirmant que «lui ou un autre, ça ne changerait pas grand-chose». Elle sait déjà pour qui elle va voter, mais refuse de nous le dire.

La caravane du candidat est partie. La déléguée syndicale CGT peut distribuer son tract aux journalistes. «Nous refusons cette récupération qui veut faire oublier son bilan catastrophique pour l’emploi. Monsieur Sarkozy, vous n’êtes ni le sauveur ni le défenseur des droits de la femme.»

Valmy a écrit:On est bien d'accord. Mais il ne faut pas tout promettre en n'importe quoi.

Ou alors sarko doit relire Napoléon:
"La meilleure façon de tenir sa parole, c'est de jamais la donner !"

Gauche et syndicats jacassent depuis 1975 sur la casse des entreprises.
Je les ai même vu dans ma région couler des entreprises au prétexte qu'ils n'aimaient pas les "patrons" en place !!.
Ils crachaient leur haine, leur bile, tout comme le "leurre" et "larbin" du PS aujourd'hui.

Et oui:

"Les c**s ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnait ".

Castille a écrit:Soyons honnêtes, on fustige on insulte Sarko mais la gauche est autant complice et très largement responsable de ces licenciements et fermetures d'usines sous son mandat présidentiel, elle n'a jamais rien fait, trop facile de tout lui mettre sur le dos, on montre la lune et on regarde le bout du doigt. J'en ai vraiment marre de tous ces cons et il y en a, je les supporte plus tant ils sont con, mais con cette bêtise qu'est la gauche me rappelle le livre de Raspail 'le camps des saints'[/quot]

Normale ils ont 2 mains gauches