La guerre d'Indochine

Nos médecins qui se sont succédés dans le camp retranché de Dien bien Phu ont opéré et soigné 6000 blessés, dans les 14 infirmeries et les 5 antennes chirurgicales que comprenaient la place forte. Ils ont survécu dans des abris constamment pillonnés par l'artillerie Viets. Quelques 18 médecins et 40 infirmiers ont été internés par l'ennemi après la chute. Ces jeunes médecins pour la plupart ont relevé tous les défis possibles et imaginables, et au lendemain du cessez-le-feu ils ont réussi à évacuer 858 grands bl;essés.

Dien Bien Phu étant une base isolée, il fut impossible d'évacuer les blessés vers l'arriére pendant la bataille. Donc, rapidement, les conditions médicales et sanitaires vont devenir effroyables. Nos médecins qui furent l'honneur de la médecine militaire française, se sont conduits remarquablement du commencement à la fin.

A noter que grâce aux efforts et à l'héroïsme des personnels soignants, des aviateurs et de l'assistance des convoyeuses comme madame Geneviève de Galard, nos blessés graves ont pu être évacués jusqu'au 12 mars 1954. Mais à partir du 13 mars alors que nos points d'appui tombaient un par un, nos morts et nos blessés se comptaient par centaines. Il n'y y avait plus aucun espoir de quitter cet enfer. Nos soldats continuèrent à se battre sous la pluie incessante et dans la boue tandis que nos chirurgiens et nos infirmiers malgré les énormes difficultés dont ils eurent à faire face, continuèrent à sauver des vies humaines avec une volonté et un courage à peine croyable. L'intensification des combats étaient tels que le camp retranché a perdu ses possibilités de ravitaillement et d'évacuations sanitaires. Les Viets étaient dans nos lignes et la plupart des parachutages de ravitaillement tombaient entre leurs mains.

Nos médecins qui s'occupaient des cas les plus désespérés devaient innover et réinventer des techniques chirurgicales afin de sauver de plus de vies possible. Les membres amputés et les morts s'entassaient dans les antennes chirurgicales dans une puanteur indescriptible. On peut à peine s'imaginer comment ces interventions chirurgicales eurent lieu, dans des abris de fortune qui pouvaient être détruits à tout moment par un éclat de feu. Bien que le fracas des obus ennemis étaient permanents, les opérations chirurgicales et les soins des blessés ne furent jamais interrompus. Chacun connaissait son rôle à l'arrivée des blessés et seul le sens du devoir avait sa place. Et souvent le personnel de santé n'hésitait pas un instant à payer de leur personne pour assurer la survie d'un blessé.

Le 8 mai 1954 à une heure du matin lorsque le point d'appui Isabelle est tombé à l'ennemi, un nouveau et terrible calvaire va commencer pour les survivants de Dien Bien Phu. La route de la captivité vers les camps Vietminh à travers la montagne et la jungle, va faire beaucoup de morts parmi les prisonniers.

Après la chute de Dien Bien Phu, les deux tiers de nos infirmiers sont tués ou gravement blessés. Pertes du Service de santé à la fin des combats de Dien Bien Phu : 5 chirurgiens, 17 médecins, 41 infirmiers, 1 infirmière convoyeuse de l'air.

Sur nos 11 000 prisonniers du Vietminh emmené en captivité, seulement << 3 000 >> survivront. 78 sont parvenus à s'évader avec succès mais beaucoup d'autres échoueront et le paieront de leurs vies. Les Viets ont littéralement affamés et épuisés les survivants qui sont morts par dizaines de dysenterie, de beribi ou tout simplement d'épuisement.

Nos médecins et nos infirmiers continuèrent à soigner malades et blessés avec les moyens du bord. Survivre dans un camp Vietminh tenait du miracle. Le risque d'un durcissement de la part des geôliers était quotidien. Dans ces camps on condamnait à mort facilement pour une chose ou pour une autre. Pourtant, quelles que furent les difficultés, nos membres du personnel de santé firent leur devoir avec Honneur et abnégation. A ceux qui souffraient ils redonnèrent une raison de vivre tandis qu'à ceux qui étaient à l'heure de la mort, ils leurs permirent de partir en paix.

Un hommage particulier au médecin-commandant Paul-Henri Grauwin, chirurgien dans le camp retranché de Dien Bien Phu. Le docteur Grauwin qui était au centre de l'hécatombe, a écrit un récit bouleversant de cette tragédie que fut la bataille de Dien bien Phu, dans un excellent ouvrage intitulé << J'étais médecin à Dien Bien Phu >>. Il cédera ses droits d'auteur au profit des mutilés de guerre.

Le docteur Grauwin, c'est le chirurgien qui durant cinquante-six jours et cinquante-six nuits, n'a jamais cessé de combattre la mort qui guettait ses blessés les plus graves dans son petit espace réduit. La plupart du temps, assisté de ses infirmiers, il opérait enfoncé dans la boue jusqu'aux mollets, parmi les hurlements de douleur, le sang partout, la puanteur insoutenable.

Les anciens de Dien Bien Phu ont gardé en mémoire la figure de ce docteur qui était toujours torse nu du fait de la chaleur épouvantable, qui opérait sans relâche pour sauver la vie de nos blessés. Il était cher au coeur de tous ceux qui l'ont approché, surtout les nombreux soldats qui lui doivent la vie. Tant d'hommes ont été sauvés par l'héroïsme et le bistouri de ce grand Monsieur qui opérait inlassablement sous les obus Viets. Ses actions héroïques seront récompensées par neuf citations à l'ordre de l'Armée et à l'ordre de la Division.

Ce chirurgien exceptionnel, ce fils de paysan simple et généreux, connaissait la souffrance des hommes. Il était admiré et respecté par tous, même par l'ennemi dont il soignait les blessés. Revenu à la vie civile en 1956, le docteur Grauwin confirmera sa vocation au service exclusif des hommes qui souffrent, plus particulierement des populations d'Extreme-Orient qu'il aimait tant. L'Asie l'ayant marqué à jamais, il ne l'abandonnera pas. Il fonda une clinique à Phnom-Penh au Cambodge où il pratiquera pendant 16 ans. Dans sa clinique les plus pauvres auront toujours une place de choix. Le docteur Grauwin ne quittera le Cambodge que lorsque les Kmers Rouges entreront dans la capitale. Lorsqu'il vivait au Cambodge, au péril de sa vie, il se rendait incognito dans les camps de réfugiés en Thailande afin d'y alléger les horreurs des plus malheureux car il se plaisait parmi les humbles. De retour en France, il passera beaucoup de temps avec ses amis d'Asie et leurs enfants qu'il ne manquait pas de guider et de conseiller. Nos anciens combattants bénéficieront aussi de ses services. Le docteur Paul-Henri Grauwin était vraiment un médecin et un homme hors du commun.

Les sacrifices héroïques de nos soldats tombés au cours de la bataille de Dien Bien Phu, méritent la gratitude de la France et l'admiration du monde libre.

Quand on pense à Dien Bien Phu, on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour nos morts, dont beaucoup ont été abandonnés à pourrir dans les tranchées. Sans compter ceux de ces héros qui furent enterrés à la hâte par les Viets, dans la jungle durant la longue marche vers les camps communistes. Des soi-disants camps de rééducation qui n'etaient rien d'autres que des camps d'extermination, où deux tiers de nos prisonniers sont morts de faim, d'épuisement, de maladie et aussi de désespoir. Tous nos morts enterrés quelque part dans l'immense jungle, ne seront jamais rapatriés en France pour y recevoir une sépulture décente. Le mur du souvenir du Mémorial de Fréjus porte les noms de 34 000 de nos soldats "Morts pour la France" en Indochine et dont les corps ne reposent pas en France.

De nos jours, dans cette France multiculturelle, combien de jeunes connaissent ce qui s'est passé à Dien Bien Phu ? Un vrai Français peut-il oublier ou ignorer tant de sacrifices pour les valeurs de la France ? Si cela continue, il n'y aura bientôt plus qu'une poignée de participants pour commemorer Dien Bien Phu chaque année. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui en France, que fait-on de la reconnaissance traditionnelle à nos soldats "Morts pour la France" ? Des soldats qui se sont sacrifiés face au communisme totalitaire, pour que nous ayons la chance de vivre libre et en paix. Sans participation et sans cérémonies nationales, il faut s'attendre à ce que ce glorieux épisode de notre histoire finisse aux oubliettes.

Comment réanimer le patriotisme dans NOTRE pays alors que partout on prêche et on excite l'antimilitarisme ? il est question d'honorer la mémoire de nos 8 445 soldats "Morts pour la France" au combat ou en captivité à Dien bien Phu. Comment les oublier ?

Les actualités de l'époque sur la pacification de l'Indochine en 1945.

Dans ce documentaire qui date de 1953, le général Henri Navarre qui commande le corps expéditionnaire français en Indochine, inspecte les troupes.

L'artillerie lourde en action. Remise de la Légion d'honneur au commandant Charley des parachutistes. Le général Gilles décore deux correspondants de guerre, André Lebon (cameraman) et Daniel Camus (photographe). Le général Navarre et son groupe inspectent les lieux fortifiés de Dien Bien Phu. Le général Gilles explique la situation au général Navarre. Vues aériennes du paysage avec la fumée montante d'un raid de bombardement. Construction d'un aérodrome, en vue de l'organisation d'un pont aérien. Parachutage d'un bulldozer de 3 tonnes. Pose des fondations de la terrasse. Parachutage de divers matériaux. Atterrissage des premiers avions et déchargement du matériel du Dakota Bristol. Ouverture du pont aérien. - Atterrissage et décollage des avions.

La bataille du Tonkin.

Les assauts répétés du Viêt-minh qui font rage au Tonkin en octobre 1950,  menacent Hanoï, la capitale. Devant la gravité de la situation, le général de Lattre, haut-commissaire et commandant en chef en Extrême-Orient, est envoyé en décembre 1950 en Indochine. En un mois, il rétablit la situation en rassemblant des forces neuves, en redonnant le moral au corps expéditionnaire, en remportant la bataille de Vinh Yen (janvier 1951), et en convainquant les alliés anglo-américains d'aider la France à défendre le Viêtnam. Le général Lawton-Collins, chef d'état-major de l'armée américaine, rend visite au maréchal et lui prouve son soutien en faisant livrer du matériel.

Les combats durent toute l'année 1951 dans les secteurs de Dong-Trieu, de Mao-Khê en mars, de Phuly-Nam-Dinh en juin puis de Hoa-Binh en novembre. Le fils du général de Lattre tombe dans ces combats, et le général lui-même meurt quelques temps après. Les images de la bataille du Tonkin défilent sans commentaire, soutenues par la musique de Wagner, qui intensifie le drame des événements. Les tirs de canons et de chars, les bombardements, la progression des soldats à travers les marécages, les parachutages, le débarquement des troupes (depuis des LCT), illustrent le combat, qui se solde par des prisonniers vietnamiens, des blessés, des morts, des incendies.

Puis, le commentateur explique qu'après la défaite de l'ennemi, les troupes des regroupements administratifs mobiles doivent désormais rétablir la paix, protéger et soigner la population, permettre la reprise des activités agricoles, principalement la culture du riz, et la reconstruction du pays.

La cérémonie des honneurs, en présence du général Salan et d'officiers français, illustre la continuité de l'oeuvre du général de Lattre. Levés par ce dernier, les jeunes soldats de la nouvelle armée vietnamienne, sur lesquels reposent désormais l'avenir et la défense du pays, participent à cette manifestation.



La bataille du Tonkin (2/3) n'est pas disponible, je passe donc à (3/3).

Débarquement de troupes françaises quelque part en Indochine, dans une opération de nettoyage.

Raid de commandos français dans la baie de Tourane (1950)... aujourd'hui Da Nang.

Les Français se battent au Laos. Documentation détaillant les mouvements des Français à Lao Kai. (1950)

Panorama des troupes françaises. Deux vues de l'International, Bridge. Vue générale d'un village. Vue générale de la zone montagneuse, panoramique pour deux soldats français. Divers plans de l'équipe de tir française en action. Canon léger en action. Nettoyage de charges d'obus. Equipe d'artilleurs dans le stand de tir. Un blockhaus. Soldats français dans une tranchée. Enchevêtrements de barbelés en cours de montage. Route de montagne à l'extérieur de la ville. Vue générale de la rivière Rouge montrant le pont. La partie endommagée du pont. Des troupes françaises patrouillant dans une rue déserte. Troupes françaises mangeant sur les trottoirs. Troupes dans leurs tranchées et leurs trous à canon. Un poste de contrôle.

Opérations militaires françaises le long des fleuves pendant la guerre d'Indochine. (1950)

Bateaux fluviaux français en opération. On remorque plusieurs bateaux vietnamiens. Un groupe de soldats français à bord d'un voilier en bois qu'ils propulsent à l'aide de longues perches. Le bateau se dirige vers une zone de plage. Les troupes descendent du bateau et pataugent vers la plage. Elles fouillent la zone et capturent plusieurs prisonniers vietnamiens. Les troupes françaises fouillent les zones le long de la rive.

https://www.youtube.com/watch?v=iAxMGyshRkk

Opérations en Indochine. (1950)

Avant-poste français - nord de Nam Dinh. Deux drapeaux flottant au-dessus de l'avant-poste. Vue générale - vue sur le paysage depuis l'avant-poste. Canon français de 105 mm en position. Canon français de 105 mm en position. Des troupes tonkinoises équipées d'un canon de 105 mm. Barricade près de l'avant-poste. Officiers scrutant le paysage à l'aide de jumelles. Des troupes tonkinoises tirant au canon. Panneau indicateur du M/S "Nam Dinh 5 km" - avant-poste en arrière-plan. M/S de l'avant-poste. L/S patrouillant les routes en "crabes" amphibies. Le L/S et le M/S "Crabes" sont déchargés du camion. Différents plans de bateaux "Crabes" traversant la rivière et débarquant. Perroquet L/S marchant le long du canon d'une mitrailleuse. Différents tirs de "Crabes" traversant la rivière.

Le fils du général de Lattre de Tassigny décoré par son père (1950).

Le général de Lattre de Tassigny inspecte la garde d'honneur. Vue générale du défilé. Tassigny décorant de médailles son fils Bernard. Soldat français - Bernard de Tassigny. Le général de Lattre de Tassigny décorant les troupes. Le général embrasse son fils, l'accolade. Le général de Lattre de Tassigny dans l'avion. Fiesler 'Storch' s'éloigne.



Hommage à la mémoire du lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny, un grand héros Français "Mort pour la France".

Bernard de Lattre de Tassigny est né le 11 février 1928 à Paris 16e, il est "Mort pour la France"  le 30 mai 1951 près de Ninh Binh en Indochine. Il était le fils unique du général Jean de Lattre de Tassigny. En mars 1944 alors qu'il était âgé de 16 ans, il traverse la France sous occupation allemande, se dirige à travers l'Espagne et rejoint Alger par Gibraltar. Sans attendre, ce jeune garçon veut s'engager dans les Forces Françaises Libres mais il est jugé trop jeune pour l'armée de Libération qui se prépare pour le débarquement de Provence. Devant sa volonté et sa détermination de combattre, le général de Gaulle lui accorde une dispense. En août 1944, il est affecté aux dragons et en septembre 1944, il est sérieusement blessé lors de la bataille d'Autun. Promu lieutenant en 1948, en juillet 1949 il part pour l'Indochine. Chef d'un peloton blindé, il commande le poste de Yen My, qui contrôle quinze villages et une population de 20.000 habitants. En mars 1951,  il prend le commandement d'un escadron composé en grande partie de volontaires vietnamiens et à la suite des combats de Maï Dien, il est cité à l'ordre du corps d'armée. Le 30 mai 1951, près de Ninh Binh au Tonkin, au cours de l'offensive Vietminh qui marque le début de la bataille du Day, sa position est submergée par les Viets. Après un féroce combat, le lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny est tué à la tête de ses hommes. Son corps transpercé de quatre-vingt blessures, sera récupéré par le célèbre commando Vandenberghe qui reprit la position aux Viets.

Hommage à Roger Vandenberghe, notre héros légendaire de la Guerre d'Indochine.

Phu-Ly (Tonkin) octobre 1951 : << Adjudant Vandenberghe, je t'ai proposé pour la rosette d'Officier de la Légion d'Honneur >>. Le général de Lattre de Tassigny s'y connaît en hommes et s'il a choisi de citer en exemple ce sous-officier de vingt-quatre ans au Corps expéditionnaire français, il sait ce qu'il fait. Il est vrai que Vandenberghe est un cas : arrivé cinq ans plus tôt en Indochine, comme simple soldat, il a, en peu de temps, acquis une notoriété extraordinaire. Titulaire de quatorze citations, huit fois blessé au corps à corps, à la tête de son commando Tigre noir, il a infligé à l'ennemi plus de pertes qu'une division d'infanterie. Le delta du Tonkin est son royaume. Un royaume qu'il dispute, pied à pied aux Viêts qui le redoutent : ils ont mis sa tête à prix. Ce guerrier solitaire et secret au destin exceptionnel, faisait sur le terrain, la guerre qu'il fallait faire, sans jamais l'avoir apprise dans les écoles militaires. C'est un homme qui a traversé la guerre d'Indochine comme un ouragan. Le souvenir de ce héros légendaire, hante encore aujourd'hui, les rizières tristes du Tonkin. Ancien résistant, combattant de la Guerre d'Indochine, il est le sous officier le plus décoré de l'Armée Française au XXe siècle.

Vidéo sur le " Le meilleur soldat d'Indochine ".

Roger Vandenberghe est Né le 26 Octobre 1927 à Paris 14e, pupille de l'Assistance publique.
Il prend une part active aux combats de la guerre 1939/1945, d'abord comme très jeune résistant à l'âge de 16 ans, puis combattant FFI au Corps Franc Pommiès, puis encore en Alsace et en Allemagne avec la 1ere Armée. Il combat ensuite en Indochine, comme chef du Commando 24 '' les Tigres Noirs'' , où il se trouve au centre des combats les plus féroces, notamment au Nord-Vietnam.

* Chevalier de la Légion d'Honneur
* Médaillé militaire
* Croix de Guerre 1939/1945
* Croix de Guerre des TOE

Roger Vandenberghe reçut 15 citations au feu, dont 6 palmes, et fut 8 fois blessé. Le Général de Lattre dira de lui << c'est le meilleur soldat d'Indochine. >>

Événements en Indochine (1950)

Monsieur Letourneau ministre français des États associés et le général Alphonse Juin (résident général au Maroc) débarquant de l'avion. Drapeaux français et indochinois flottant au mât. Letourneau serrant la main de M. Tran Van Huu (Président du gouvernement vietnamien)  Letourneau inspecte la garde d'honneur. Régions montagneuses. Parachutes tombant des Junkers 52. Régions montagneuses. Coolie emballant un parachute à l'aéroport de Bacmai. Préparation au largage des parachutes de l'avion. Parachutes contenant de la nourriture tombant de l'avion. Poste français de That Khe. Parachutes tenant de la nourriture en sortant de l'avion. Intérieur de parachutistes attendant dans l'avion. Avion Dakota français en vol.  Parachutistes quittant l'avion.

Occupation de Cu-Lao-Re - Opération Pirate (1951)

Navire approchant de l'île. Navire approchant de l'île. Navire s'approchant de la côte. Capitaine de navire avec des jumelles. Petite péniche de débarquement s'approchant des côtes. Passage de filets de pêche disposés dans la baie. Passage du littoral de cabanes et de petites embarcations. Différents coups de canon Bren tirant sur la côte. Des obus tombent près du bateau qui s'échappe. Terre à air - Avions en train de plonger. Fumée s'élevant de la ligne de côte. Sol-air - Avion de chasse survolant la cible. Bateaux de débarquement au large des côtes. LS. Chasseur plongeant très bas. Bateau indigène en feu. Petites embarcations au large. Captifs ramenés à terre. Les autochtones sont équipés de nouveaux ordres. Les autochtones sont soignés par des médecins.

Les troupes françaises avancent sous le feu du Vietminh pour repousser les communistes d'Indochine et hisser le drapeau français. Localisation : Indochine. Date : 15 juin 1951.

Les troupes françaises repoussent les communistes d'Indochine pendant la guerre d'Indochine. Des parachutistes tombent dans le delta de l'Indochine. Ils pataugent dans l'eau. Les parachutistes tirent des coups de canon. Les troupes françaises avancent sous le feu du Vietminh. Les mitrailleuses sont tirées. Des soldats morts au sol. Le lieu où le fils du général commandant en chef du corps expéditionnaire français en Indochine, Jean de Lattre de Tassigny, a été tué. Les Vietnamiens s'enfuient en ayant l'air effrayé. Les Français pointent des fusils sur eux. Les troupes françaises hissent le drapeau français. Ils retournent dans un fort en camion.

Hommage aux maquis anti-Vietminh communistes Meos, Laos, Thaïs, qui ont lutté si vaillamment et fidèlement aux côtés de nos troupes en Indochine.

Le colonel Jean Sassi , ancien commando Jedburgh du BCRA qui est alors capitaine, est volontaire pour l'Indochine en 1945. Après 4 ans au 11e Choc du SDECE en métropole, Jean Sassi retourne au Laos où il recrute plusieurs maquis d'autochtones. Avec l'aide de 2 000 partisans Méos (Hmongs) et Laotiens tous volontaires, il met sur pied l'Opération D (D pour Desperado, alias "Opération Condor"), une colonne de secours, destinée à évacuer la garnison assiégée de Dien Bien Phu.

Hommage aux troupes coloniales d'Indochine.

Parmi tous nos anciens tombés ou meurtris en Indochine, tous n'étaient pas Français par le sang reçu, mais par le sang versé.

Hommage aux soldats des Colonies qui se sont battus en Indochine pouir la France :

-- Les Tabors Marocains : 1er, 2ème, 3ème, 5ème, 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 17ème
-- Régiments ou bataillons d’infanterie coloniale : 1er, 2ème, 5ème, 6ème, 9ème, 11ème, 16ème, 19ème, 21ème, 22ème, 23ème, 43ème.
-- Le Régiment d’infanterie coloniale du Maroc.
-- Le Régiment de marche du Tchad.
-- Régiments de Tirailleurs Sénégalais : 13ème et 24ème.
-- Bataillons de Tirailleurs Sénégalais : 26ème, 27ème, 28ème, 29ème, 30ème, 31ème, 32ème, 104ème.
-- Bataillons de Marche d’Afrique Occidentale Française : 1er et 3ème.
-- Le 2ème Bataillon de Marche d’Afrique Centrale Française.
-- Bataillons de Marche d’Extrême-Orient : 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème.
-- Le Bataillon de Marche Indochinois.
-- Bataillons de Marche Indochinois : 1er, 2ème, 3ème.
-- Régiment de Tirailleurs Tonkinois : 1er et 4ème
-- Le Bataillon Annamite.
-- Le Bataillon des Forces Côtières du Tonkin.
-- Le Bataillon des Becs d'Ombrelles.
-- Les 1er et 2ème Bataillons Muongs.
-- Les 1er, 2ème, 3ème Bataillons Thaïs.
-- Bataillons de Chasseurs Laotiens : 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème.
-- Le Régiment Mixte du Cambodge.
-- Bataillons Coloniaux de Commandos Parachutistes : 1er, 2ème, 3ème, 5ème, 6ème, 7ème.
-- Bataillons de Parachutistes Coloniaux : 1er, 2ème, 3ème, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 9ème, 10ème.
-- Les 4ème, 10ème et 41ème Régiments d’artillerie coloniale.
-- Le Régiment d’artillerie coloniale du Maroc.
-- Le Groupement d’artillerie coloniale de l’Afrique occidentale française.
-- Le Groupement d’artillerie coloniale de montagne du Levant.
-- Le Régiment blindé colonial d’Extreme-Orient.
-- Les 61ème, 71ème, et 72ème Bataillons de Génie coloniaux.
-- Les 71ème et 72ème Compagnies coloniales de transmissions.
-- Le Régiment de Corée.
-- Des compagnies coloniales de réparation automobile, de réparation du matériel, d’ouvriers du service du matériel.
-- Le Groupement de commandos mixtes aéroportés.

Vue aérienne Terrain montagneux. (Vue aérienne) Rivière - pont bombardé. Voitures blindées françaises se déplaçant sur la route. Infanterie française marchant le long de la route. Navire de transport de troupes sur le fleuve. Infanterie motorisée traversant la ville. Chars se déplaçant le long de la route. Les chars s'arrêtent pour laisser passer les mules. Les chars se déplacent. Infanterie motorisée qui se déplace le long de la route. Un obus éclate à flanc de colline. Infanterie française creusant une tranchée. Artillerie mécanisée Canon de désarrimage. Propulseur d'avion d'observation. Décollage de l'avion d'observation Morane. Avion d'observation en vol. Observateur dans le cockpit. Vue aérienne de la rivière. Tirs de canons de campagne Signal de l'officier d'artillerie Tirs de canons d'artillerie lourde.

Nouvelles du monde - Indochina 1950

Troupes sur le pont d'un bateau remontant la rivière. Troupes surélevées entassées sur le pont du transport. Trois soldats jouant aux cartes sur le pont d'un bateau. Soldats buvant à la bouteille d'eau. Vue de nuit du fleuve et des berges. Soldats défilant sur les plages. Soldats marchant le long des dunes de sable. Soldat au premier plan avec un fusil. Soldats marchant à travers les arbres. Vue arrière de soldats traversant la rivière à gué. Vers les soldats qui traversent la rivière à gué. Soldat avec un pantalon au-dessus des genoux qui marche dans la rivière. A travers les arbres des soldats marchant le long de la route devant la piscine. Soldat en train d'ériger un mortier.

Les troupes françaises combattent les insurgés du Viet Minh en Indochine. (1946)

Activités des soldats français en Indochine française après la Seconde Guerre mondiale. Un soldat conduit une jeep sur un pont qui enjambe une rivière. Les ruines d'une ville avec des feux actifs qui brûlent encore. Des soldats armés de fusils parcourent les rues à la recherche des insurgés du Viêt-Minh. Un soldat regarde à travers des jumelles. Soldats allongés au sol en position de tir. Plusieurs des troupes sont de l'infanterie de marine française. Les soldats font feu. De la fumée en arrière-plan. Un soldat avec un fusil assis. L'artillerie française est tirée sur la ville. Un soldat regarde à travers des jumelles depuis un char, et avec deux fonctionnaires civils du gouvernement assis à côté de lui, il observe la bataille.

Opération "Marche" en Indochine. (1951)

Divers chars de tir avancent sur un terrain accidenté, des soldats de la MS marchent. Les chars de la MS traversent la boue. Traces de CU. Diverses tirs de chars. La MS a détruit un village. Soldats de la MS marchant devant des bâtiments détruits. Les soldats de la MS et les habitants marchent le long du village.

Les camions de la MS, le canon de la MS, se dirigent vers le bâtiment avec le drapeau français. Soldats de la MS dans une jeep. Soldats de la MS sur la place. Le général français de la MS. Le général de la CU regarde à travers des jumelles. Diverses prises de vue à l'intérieur de l'avion montrant des parachutes en train de tomber.  

Les forces françaises construisent des chemins et récupèrent les anciennes routes pendant la guerre d'Indochine. (1952)

Les troupes françaises se déplacent sur des chemins à travers la jungle, en Indochine. Elles utilisent un bulldozer pour défricher la jungle. Les troupes françaises sur un camion avec des rails, pour réparer l'ancienne voie ferrée. Un soldat marche sur un ponceau en béton près de l'ancienne voie ferrée. Troupes françaises transportant du ravitaillement à travers la jungle. Ils traversent une zone ouverte contenant des fondations où se trouvaient autrefois des bâtiments. Des ouvriers vietnamiens débroussaillent à la machette. Un bulldozer français au travail pour réparer une vieille route.

Hommage aux Anciens d'Indochine : Tu-Lê 15 octobre 1952


<< Fasse que dans les tempêtes à venir, notre vieux pays ait encore de tels fils. >>


Le 29 juillet 1952 le 6 BPC sous le commandement du Chef de bataillon Bigeard arrive à Hanoï et s'installe au séminaire sa base arrière.

Le bataillon réussit de brillantes opérations du 7 août au 8 octobre 1952 dans le delta tonkinois ( Huong Kanh, Phuc Yen et Vinh Yen.)

Après l'avoir mis en alerte aéroportée le 15 octobre à 22 h le général de Linares décide d'envoyer le 6 BPC sur le poste de Tulé afin de le renforcer et de soutenir la garnison de Nghia Lo.