- Froan Vamed
- Date d'inscription : 08/03/2013
Passion : Littérature, cinéma, jeux vidéo, musique, bandes dessinées et sculptures.
Enseignants : la crise de recrutement empire
Mer 6 Juil 2016 - 15:05
Enseignants : la crise de recrutement s’accélère
L’extinction d’une vocation
D’après les premiers résultats d’admission du Capes, le recrutement des professeurs ne couvre pas le nombre de postes nécessaires en lettres classiques, en lettres modernes, en mathématiques, en allemand et en anglais.
La crise de recrutements des professeurs se poursuit de plus belle. De nombreux postes restent vacants faute de candidats valables. Alors que les résultats du bac étaient mis, comme tous les ans, sous la lumière des projecteurs, les aspirants professeurs scrutaient mardi avec plus de discrétion mais non sans angoisse les résultats de leurs concours (Capes et agrégation) dans les différentes disciplines scolaires.
Le nombre d’admis est inférieur à l’an dernier en lettres classiques (89 admis en 2015), lettres modernes (1.113), et allemand (264) alors que le nombre de postes ouverts était similaire pour chacune d’entre elles. Concernant l’agrégation, il y a également moins d’admis que de postes ouverts en lettres classiques, grammaire, mathématiques, allemand, anglais et musique, selon les calculs du SNES, syndicat d’enseignants du secondaire. [...]
Concrètement, l’année prochaine, l’Éducation nationale sera à nouveau obligée de combler les « trous » en recourant à des professeurs contractuels, recrutés sans avoir le concours, souvent même après l’avoir raté !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/05/01016-20160705ARTFIG00278-enseignants-la-crise-de-recrutement-s-accelere.php
Non, vous ne rêvez pas... la droite, après avoir vomi en permanence dans les colonnes du Figaro contre les profs, ces gauchistes privilégiés, découvre maintenant que oui les fonctionnaires ça sert à quelque chose. On peut bien se moquer de l'amateurisme du gouvernement actuel, du côté des Républicains ils ne valent pas mieux... M'enfin passons.
Quand ton métier consiste à,
non pas enseigner, mais rattraper les lacunes accumulées depuis des années par une classe surchargée et au niveau hétéroclite,
quand ça ne consiste pas carrément à faire l'assistant social auprès de parents déboussolés et de gamins désœuvrés,
en faisant face à l'indiscipline criante -voire l'insécurité- et au désintérêt des élèves,
à l'abandon par la hiérarchie,
le tout pour un salaire minimal compte tenu des années d'étude,
tout en supportant les discours des connards avinés qui te sortent que t'es un privilégié parce que tu as les vacances scolaires et la sécurité de l'emploi,
oui je confirme, ça ne suscite pas la vocation. Surtout quand, à niveau d'études égal, tu peux trouver un métier où tu seras mieux payé, mieux reconnu, et dans des conditions de travail beaucoup plus supportables.
L’extinction d’une vocation
D’après les premiers résultats d’admission du Capes, le recrutement des professeurs ne couvre pas le nombre de postes nécessaires en lettres classiques, en lettres modernes, en mathématiques, en allemand et en anglais.
La crise de recrutements des professeurs se poursuit de plus belle. De nombreux postes restent vacants faute de candidats valables. Alors que les résultats du bac étaient mis, comme tous les ans, sous la lumière des projecteurs, les aspirants professeurs scrutaient mardi avec plus de discrétion mais non sans angoisse les résultats de leurs concours (Capes et agrégation) dans les différentes disciplines scolaires.
Le nombre d’admis est inférieur à l’an dernier en lettres classiques (89 admis en 2015), lettres modernes (1.113), et allemand (264) alors que le nombre de postes ouverts était similaire pour chacune d’entre elles. Concernant l’agrégation, il y a également moins d’admis que de postes ouverts en lettres classiques, grammaire, mathématiques, allemand, anglais et musique, selon les calculs du SNES, syndicat d’enseignants du secondaire. [...]
Concrètement, l’année prochaine, l’Éducation nationale sera à nouveau obligée de combler les « trous » en recourant à des professeurs contractuels, recrutés sans avoir le concours, souvent même après l’avoir raté !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/05/01016-20160705ARTFIG00278-enseignants-la-crise-de-recrutement-s-accelere.php
Non, vous ne rêvez pas... la droite, après avoir vomi en permanence dans les colonnes du Figaro contre les profs, ces gauchistes privilégiés, découvre maintenant que oui les fonctionnaires ça sert à quelque chose. On peut bien se moquer de l'amateurisme du gouvernement actuel, du côté des Républicains ils ne valent pas mieux... M'enfin passons.
Quand ton métier consiste à,
non pas enseigner, mais rattraper les lacunes accumulées depuis des années par une classe surchargée et au niveau hétéroclite,
quand ça ne consiste pas carrément à faire l'assistant social auprès de parents déboussolés et de gamins désœuvrés,
en faisant face à l'indiscipline criante -voire l'insécurité- et au désintérêt des élèves,
à l'abandon par la hiérarchie,
le tout pour un salaire minimal compte tenu des années d'étude,
tout en supportant les discours des connards avinés qui te sortent que t'es un privilégié parce que tu as les vacances scolaires et la sécurité de l'emploi,
oui je confirme, ça ne suscite pas la vocation. Surtout quand, à niveau d'études égal, tu peux trouver un métier où tu seras mieux payé, mieux reconnu, et dans des conditions de travail beaucoup plus supportables.
- Napoléon I
- Localisation : Morbihan
Date d'inscription : 23/04/2012
Passion : politique
Humeur : Déçu mais plus pour longtemps
Re: Enseignants : la crise de recrutement empire
Mer 6 Juil 2016 - 19:42
En même temps, qui a toujours soutenu massivement la gauche depuis des décennies si ce n'est l'éducation nationale ?
Ils en payent les conséquences maintenant.
Ils se plaignent de l'incivilité dans les banlieues et de l'irrespect mais qui a soutenu l'immigration et le laxisme ? Ils se plaignent des lacunes mais qui ne s'est jamais opposé au nivellement par le bas et aux délires pedagogistes ? Ils se plaignent qu'ils ne peuvent plus rien dire sans qu'un élève de telle religion ou origine ne se plaigne si ça lui plait pas mais qui ne s'est jamais opposé aux programmes de Belkacem et les autres avant elle ?
Bref, je vais m'arrêter là, j'ai rien contre les profs, ils font un métier difficile. Néanmoins, ils doivent aussi se remettre en cause, se demander si leur vote stupide, toujours au profit de la gauche, n'a pas créé leur propre malheur. Quand on voit les discours scandaleux qu'ont osé tenir certains à leurs élèves durant l'entre deux tour 2002... Une minorité je pense, certes, mais elle n'aurait jamais du exister. Et ça sans oublier le reste avec les discours pseudo-antiracistes comme j'ai pu en entendre en cours de français ou de philo à l'époque.
Et pitié, arretez avec cette ordure de Jules Ferry et son école "républicaine". Ce type avait reconnu lui même qu'il voulait une école non pas pour instruire mais pour formater les esprits.
Ils en payent les conséquences maintenant.
Ils se plaignent de l'incivilité dans les banlieues et de l'irrespect mais qui a soutenu l'immigration et le laxisme ? Ils se plaignent des lacunes mais qui ne s'est jamais opposé au nivellement par le bas et aux délires pedagogistes ? Ils se plaignent qu'ils ne peuvent plus rien dire sans qu'un élève de telle religion ou origine ne se plaigne si ça lui plait pas mais qui ne s'est jamais opposé aux programmes de Belkacem et les autres avant elle ?
Bref, je vais m'arrêter là, j'ai rien contre les profs, ils font un métier difficile. Néanmoins, ils doivent aussi se remettre en cause, se demander si leur vote stupide, toujours au profit de la gauche, n'a pas créé leur propre malheur. Quand on voit les discours scandaleux qu'ont osé tenir certains à leurs élèves durant l'entre deux tour 2002... Une minorité je pense, certes, mais elle n'aurait jamais du exister. Et ça sans oublier le reste avec les discours pseudo-antiracistes comme j'ai pu en entendre en cours de français ou de philo à l'époque.
Et pitié, arretez avec cette ordure de Jules Ferry et son école "républicaine". Ce type avait reconnu lui même qu'il voulait une école non pas pour instruire mais pour formater les esprits.
- QUIBERON
- Localisation : Souverainiste
Date d'inscription : 19/05/2014
Passion : Natation Marche Mer politique et surtout Notre Présidente Marine
Humeur : joviale, sympathique
Re: Enseignants : la crise de recrutement empire
Mer 6 Juil 2016 - 19:48
Tout à fait d'accord avec toi Napoléon, maintenant tu les entends de plus en plus se plaindre, mais oui, ils ont marché dans la combine depuis très longtemps, ils ont participé amplement à l'immigration, une fois en Corse, je me suis prise la tête avec une enseignante qui se vantait d'avoir caché une famille sans papier parce qu'elle devait être expulsée, mais bref, maintenant, ils en payent les fruits et pourtant, à la prochaine élection, ils voteront encore Hollande surtout avec ce qu'il leur a promis, les 800 euros d'augmentation et la valeur du point .....
- Froan Vamed
- Date d'inscription : 08/03/2013
Passion : Littérature, cinéma, jeux vidéo, musique, bandes dessinées et sculptures.
Re: Enseignants : la crise de recrutement empire
Ven 8 Juil 2016 - 14:09
Oui, je suis d'accord avec vous quant au fait qu'ils aient contribué par leur vote à l'état désastreux de l'Ecole en France.
Néanmoins, leur persistance à voter à gauche s'explique par la nature des discours tenus dans le camp d'en face : ils n'ont aucune envie de voter pour des gens qui les traitent de fainéants, qui veulent les précariser encore plus et détruire tout ce en quoi ils croient -un peu- encore...
C'est là où le FN, encore une fois, a un rôle à jouer en matière d'alternative.
Pas facile certes, avec un électorat qui nous est encore massivement hostile. Mais on disait la même chose il y a quelques années d'autres franges de la population qui aujourd'hui, pourtant, votent pour nous.
Néanmoins, leur persistance à voter à gauche s'explique par la nature des discours tenus dans le camp d'en face : ils n'ont aucune envie de voter pour des gens qui les traitent de fainéants, qui veulent les précariser encore plus et détruire tout ce en quoi ils croient -un peu- encore...
C'est là où le FN, encore une fois, a un rôle à jouer en matière d'alternative.
Pas facile certes, avec un électorat qui nous est encore massivement hostile. Mais on disait la même chose il y a quelques années d'autres franges de la population qui aujourd'hui, pourtant, votent pour nous.
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