encore une "normalitude"...député mme Sylvie Andrieux !!!

Mme Sylvie Andrieux, élue député avec l'étiquette du PARTI SOCIALISTE, à l'Assemblée Nationale :

..Condamnée à 4 ans de prison pour détournements de fonds (peine confirmée et même aggravée en appel)
...eh bien, elle est encore, aujourd'hui, députée en poste:
> à l'Assemblée Nationale, elle vote des lois et surtout, encaisse ses indemnités.
RAPPEL, ce que coûte un parlementaire (payé avec nos impôts)
salaire--------------------5189 Euros/mois
Frais de mandat---------5177 Euros/mois
Rémunération des collaborateurs ------9138 Euros/mois
++
---> des billets d'avion, de train 1ère classe et de métro gratuits
---> bureau, timbres, téléphone, informatique et, bien sûr, voiture avec chauffeur et repas pratiquement gratuits
avec un chef 3 étoiles.

Coût sur le budget de l'Etat, disons 23000 Euros/mois

Cerise sur le gâteau( à ce niveau de rémunération, je n'ai pas d'autre mot), la réponse du PARTI SOCIALISTE
s'est limitée à lui demander son retrait :
> du groupe Socialiste, mais en aucun cas, son départ des bancs de l'Assemblée...

Un petit détail croustillant " Quand elle se rend à L'Assemblée Nationale (quand elle y va) elle vote des lois
avec un BRACELET ELECTRONIQUE A LA CHEVILLE, comme un vulgaire truand.

La présence de cette délinquante à l'Assemblée devient " insupportable" !!!

si il n'y avait qu'elle !!!!!!!!! malheureusement,et la ca sent la fin pour le PS Hollande place ses copains pour les derniers mois qui reste.

La socialiste Andrieux condamnée à 1 an la prison ferme pour détournement siège toujours comme député !!

Je ne comprends plus le monde politique actuel, pourtant j’y viens, j’y ai travaillé, j’y ai eu des fonctions, je me suis présentés à des élections. Mon logiciel intellectuel est empreint de politique. J’aime la politique car je crois qu’elle a une notion de grandeur, puisqu’elle permet à des idéologies de s’affronter afin de prendre le pouvoir, engendrant ainsi la mise en place des projets de vie, de société que l’on croit juste.

Mais pour l’avoir côtoyé, je n’aime pas ce milieu politique où bassesse et faiblesse intellectuelle y règnent en maître. Mon incompréhension du milieu y vient aussi du fait que les français ne veulent plus voir ces pratiques opaques perdurées comme la devenue très célèbre « enveloppe parlementaire », cette réserve de cash parfois sans fond mise à disposition des députés et sénateurs. Et pourtant ces façons de faire plus que douteuses continuent allègrement.

J’ai fréquenté professionnellement ces deux chambres pendant de nombreuses années, même s’il est vrai que je connais mieux le Sénat. J’ai fait mon travail parlementaire, rédigé des textes de lois dont le service civique, des amendements, des questions écrites ou orales (celles qui passent sur France 3) au gouvernement, des rapports parlementaires, j’y ai organisé des réunions, des colloques, des visites. Bref j’ai toute légitimité d’en parler sans me tromper.

Et en apprenant ce jour que Mme Andrieux malgré sa condamnation à quatre ans de prison dont un ferme siège toujours comme député de l’Assemblée nationale mon sang n’a fait qu’un tour, alors que la place de cette dame est en détention. Seulement la détention n’est plus la mode auprès de ce gouvernement. Cette histoire est symptomatique de la France actuelle, où plutôt de ce que les élites font de notre France.

Malgré les oppositions et autres exclusions de façades, tous se tiennent les coudes pour ne jamais tomber. Mais aurait-il pu en être autrement ? Bien sûr que non. Ces élites viennent des mêmes endroits, ont étudié dans les mêmes écoles, vivent côte à côte, dînent dans les mêmes restaurants, parfois couchent dans le même lit. Elles ont toutes des intérêts financiers communs. Elles ne peuvent donc se saborder et font la politique de l’autruche lorsqu’un des leurs dépasse la ligne jaune. Ils savent qu’ils sont tous dans ce cas, condamné l’un d’entre eux signifierait condamner tout un système. Ils ne peuvent s’y résoudre, puisqu’ils y jouissent.

L’impunité est donc partout pas seulement dans les cités des banlieues, mais au haut d’une société totalement à la dérive, ne comprenant plus les enjeux et la volonté du peuple. Des gouvernants sourds et aveugles entraînant un pays entier à la dérive. Mais ce n’est pas grave tant qu’ils se remplissent les poches sur le dos du cadavre national.
Source Le Monde

Mike Borowski

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