Le FNJ du Centre a organisé son camp d’été à Lublé (Indre-et-Loire)...!!!

Du 14 au 17 juillet dernier se tenait à Lublé, près de Tours (41), un camp d’été du Front National de la Jeunesse (FNJ). De quoi permettre aux militants locaux et même quelques FNJ parisiens ou nantais de se retrouver à quelques semaines du lancement niçois de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, dans le cadre de ses Journées d’été.

L’organisateur, Fabien Ollivier, chargé de mission régional du FNJ, a voulu la mise en place d’un week-end de formation politique et physique aux grands enjeux que pourrait représenter la victoire de nos idées en 2012. Un objectif ambitieux et qui tranche un peu avec le train-train habituel de la jeunesse des plages et des skate-parks. Au total, c’est une vingtaine de jeunes qui se sont donnés rendez-vous en pleine Touraine pour un week-end patriotique à renouveler.

Si les premiers participants ont pu arriver progressivement à compter du 14 juillet, jour de fête nationale, c’est vraiment le lendemain matin que commence ce camp FNJ avec, dès les petites heures du jour, une bonne heure d’endurance dans les champs. La formation physique aura été au cœur de ce premier essai de « camp patriote », dans le sillage des anciennes Universités d’été du mouvement de jeunesse frontiste et, justement, pour patienter avant le retour de ces dernières. Et comme un peu de course à pied ne constitue somme toute qu’un tour de chauffe, le tout se poursuit ensuite avec une formation de deux heures au self-defense, encadrée par un instructeur officiel et ancien candidat FN aux élections cantonales sur Blois : Grégory Kummel, 38 ans.

L’occasion pour les militants du Front National de la Jeunesse d’apprendre ou de réapprendre que, dans la vie quotidienne comme en politique, mieux vaut verbaliser l’agression – « Stop ! » – que de rester passif et ainsi de se victimiser par avance. Ce qui est valable à l’échelle individuelle dans une « banale » agression l’est tout autant pour une société dont l’immigration de masse instrumentalisée par le grand capital voudrait par avance saper les bases séculaires.

Mais bien sûr, et c’est bien cela qui prime, le camp frontiste du camarade Ollivier, ancien candidat lui-même aux cantonales ainsi que plus récemment à l’élection municipale dans sa commune (où il recueille 25 % des voix) fait avant tout la part belle au politique et au nécessaire travail de tous les instants qu’est celui de la formation. Ce tout premier camp FNJ de bonne facture présente ainsi à son actif pas moins de huit heures de collage et de plus, assuré par deux équipes différentes, de quoi ratisser large, d’est en ouest entre les zones industrielles de Tours et jusqu’au Saumurois rural, car le FNJ d’Indre-et-Loire a l’habitude de déborder « en bonne intelligence » sur les terres de celui du Maine-et-Loire, et réciproquement.

Le clou final de ce militantisme de terrain reste le tractage de près d’un millier de « Non au racket des automobilistes » sur le marché d’Amboise, ville d’art et d’histoire, avec un bon taux de réussite.

Venant par ailleurs conclure ce week-end patriote, Gauthier Bouchet, de la Direction nationale du FNJ, aura assuré une formation sur le thème « Représenter Marine : communication politique et électorale », insistant sur le localisme dans l’action militante du FNJ, un bilan général des élections cantonales et les derniers argumentaires et éléments de langage développés par la candidate Marine Le Pen.

Une expérience intéressante et à réitérer dès que possible.