- WhiteBrotherHood
- Localisation : Toulon
Date d'inscription : 18/09/2013
Passion : politique, projet et obejectif du FN pour 2017
Humeur : bonne
Campagne nationale sur la laïcité dans l’enseignement supérieur
Lun 22 Déc 2014 - 13:50
Il y a 109 ans, le 9 décembre 1905, était promulguée la loi de séparation des Églises et de l’Etat, fondation de la conception proprement française de la laïcité. L’article 1er dispose que « la République assure la liberté de conscience » et qu’ « elle garantit le libre exercice des cultes », mais l’article 2 précise en contrepartie que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
>> SOURCE <<
- anas
- Localisation : ouest
Date d'inscription : 08/11/2014
Passion : histoire de France ma patrie,mon épouse,ma fille
Humeur : suivant les cas
la France se réveille
Jeu 1 Jan 2015 - 17:05
bonjour c'est un plaisir immense de voir enfin que des jeunes se réveillent je perdais tout espoir sachant que l'enseignement en général est à gauche toute, le collectif Marianne prend la mer sur son bateau pour apporter la bonne nouvelle aux territoires d'outre mer qu'il ne faut pas oublier car cette France existe bel et bien, souvent oublié aux mains de ...Chapeau bas à tous et bons vœuxWhiteBrotherHood a écrit:
Il y a 109 ans, le 9 décembre 1905, était promulguée la loi de séparation des Églises et de l’Etat, fondation de la conception proprement française de la laïcité. L’article 1er dispose que « la République assure la liberté de conscience » et qu’ « elle garantit le libre exercice des cultes », mais l’article 2 précise en contrepartie que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
>> SOURCE <<
- Chevalier du Temple
- Localisation : New York USA
Date d'inscription : 20/08/2013
Passion : Histoire & littérature
Humeur : Patriotique
Re: Campagne nationale sur la laïcité dans l’enseignement supérieur
Jeu 1 Jan 2015 - 18:39
WhiteBrtoherHood :...<< Il y a 109 ans, le 9 décembre 1905, était promulguée la loi de séparation des Églises et de l’Etat, fondation de la conception proprement française de la laïcité. L’article 1er dispose que « la République assure la liberté de conscience » et qu’ « elle garantit le libre exercice des cultes », mais l’article 2 précise en contrepartie que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». >>
Voici un sujet particulièrement intéressant pour un patriote-chrétien, et comme vous pouvez vous l'imaginer, je ne pouvais m'empêcher d'y mettre mon grain de sel. J'aimerais y ajouter quelques particularités.
Je crois qu'il serait juste de préciser que les origines du laïcisme qui couvre une période qui s'étend de 1870 à nos jours, fut marquée par le développement d'un esprit antichrétien. Curieusement, dans les siècles passés, le mot "laïque" n'avait rien de particulièrement antireligieux. C'est à partir de la Troisième République que le mot "laïque" devient synonyme d'anticlérical et la "laïcité" prend la forme d'un régime de combat qui veut faire des chrétiens des hors-la-loi et de les mettre hors de la société moderne. Le cri de guerre de Gambetta :: << Le cléricalisme, voila l'ennemi ! >> ne fait que reproduire sous une autre forme le mot d'ordre de Voltaire : << Ecrasons l'infâme ! >> Les deux foyers les plus actifs de cette lutte antichrétienne ont été la Franc-Maçonnerie et la Ligue de l'Enseignement. Le but avoue de ces deux organismes était l'expulsion pure et simple de l'enseignement chrétien à tous les degrés, dans la société française. L'offensive anticléricale a été préparée dans les loges et les convents maçonniques à un moment de notre histoire où l'opinion publique était encore très attachée à la religion catholique. Depuis 1801, la France vivait sous le régime du Concordat. Le Gouvernement choisissait les évêques. Rome leur donnait les pouvoirs spirituels et le clergé recevait un traitement qui n'était que la compensation des anciens biens ecclésiastiques confisqués par la Révolution de 1789.
A partir de 1904, le droit d'enseigner fut retiré à quiconque avait appartenu à une congrégation religieuse. La loi de séparation fut habilement présentée par un socialiste, Aristide Briand, et votée le 9 décembre 1905. En vertu de cette loi, le Concordat était dénoncé et le traitement du clergé au budget des cultes était supprimé. A partir de cette date, l'Eglise de France fut complètement ruinée. L'Etat s'empara des biens des églises, des séminaires, des fondations des morts, des caisses de retraites pour les vieux prêtres, et laissa l'ensemble du clerge sans aucun moyen de vivre que la charité des fidèles. Sans arrière-pensée, quand éclata la guerre de 1914, le clergé de France accourra de partout et se rendit aux postes qui lui étaient assignés. Dans les tranchées, sur les champs de bataille, dans les ambulances et dans les hôpitaux, les prêtres-soldats firent magnifiquement leur devoir de Français et contribuèrent ainsi à ramener pour un temps la paix religieuse dans NOTRE pays. Plus de quatre mille d'entre eux ont d'ailleurs versé leur sang au service de la Patrie. Après la grande guerre de 14-18, les prêtres et les religieux anciens combattants luttèrent contre cette injustice mais en vain. Pour calmer l'inquiétude grandissante des catholiques français on promit la neutralité << mensonge nécessaire >>, mais l'application de celle-ci fut bien éphémère.
Au lendemain de la libération de la France, les catholiques qui avaient fourni à la Patrie combattante ou résistante tant de défenseurs et tant de martyrs, étaient plus que jamais fondés à exiger une solution équitable, qui respecte les droits de toutes les consciences françaises. En effet, durant l'occupation nazie de NOTRE pays, beaucoup de catholiques et un grand nombre de membres du clergé ont été des héros de la Résistance; beaucoup ont été torturés et sont morts dans les camps de concentration, victimes de la << Gestapo >> et ces nouveaux témoignages de leur patriotisme les autorisaient doublement à revendiquer le droit officiel de remplir, en toute liberté, leur mission d'éducateurs.
Voici un sujet particulièrement intéressant pour un patriote-chrétien, et comme vous pouvez vous l'imaginer, je ne pouvais m'empêcher d'y mettre mon grain de sel. J'aimerais y ajouter quelques particularités.
Je crois qu'il serait juste de préciser que les origines du laïcisme qui couvre une période qui s'étend de 1870 à nos jours, fut marquée par le développement d'un esprit antichrétien. Curieusement, dans les siècles passés, le mot "laïque" n'avait rien de particulièrement antireligieux. C'est à partir de la Troisième République que le mot "laïque" devient synonyme d'anticlérical et la "laïcité" prend la forme d'un régime de combat qui veut faire des chrétiens des hors-la-loi et de les mettre hors de la société moderne. Le cri de guerre de Gambetta :: << Le cléricalisme, voila l'ennemi ! >> ne fait que reproduire sous une autre forme le mot d'ordre de Voltaire : << Ecrasons l'infâme ! >> Les deux foyers les plus actifs de cette lutte antichrétienne ont été la Franc-Maçonnerie et la Ligue de l'Enseignement. Le but avoue de ces deux organismes était l'expulsion pure et simple de l'enseignement chrétien à tous les degrés, dans la société française. L'offensive anticléricale a été préparée dans les loges et les convents maçonniques à un moment de notre histoire où l'opinion publique était encore très attachée à la religion catholique. Depuis 1801, la France vivait sous le régime du Concordat. Le Gouvernement choisissait les évêques. Rome leur donnait les pouvoirs spirituels et le clergé recevait un traitement qui n'était que la compensation des anciens biens ecclésiastiques confisqués par la Révolution de 1789.
A partir de 1904, le droit d'enseigner fut retiré à quiconque avait appartenu à une congrégation religieuse. La loi de séparation fut habilement présentée par un socialiste, Aristide Briand, et votée le 9 décembre 1905. En vertu de cette loi, le Concordat était dénoncé et le traitement du clergé au budget des cultes était supprimé. A partir de cette date, l'Eglise de France fut complètement ruinée. L'Etat s'empara des biens des églises, des séminaires, des fondations des morts, des caisses de retraites pour les vieux prêtres, et laissa l'ensemble du clerge sans aucun moyen de vivre que la charité des fidèles. Sans arrière-pensée, quand éclata la guerre de 1914, le clergé de France accourra de partout et se rendit aux postes qui lui étaient assignés. Dans les tranchées, sur les champs de bataille, dans les ambulances et dans les hôpitaux, les prêtres-soldats firent magnifiquement leur devoir de Français et contribuèrent ainsi à ramener pour un temps la paix religieuse dans NOTRE pays. Plus de quatre mille d'entre eux ont d'ailleurs versé leur sang au service de la Patrie. Après la grande guerre de 14-18, les prêtres et les religieux anciens combattants luttèrent contre cette injustice mais en vain. Pour calmer l'inquiétude grandissante des catholiques français on promit la neutralité << mensonge nécessaire >>, mais l'application de celle-ci fut bien éphémère.
Au lendemain de la libération de la France, les catholiques qui avaient fourni à la Patrie combattante ou résistante tant de défenseurs et tant de martyrs, étaient plus que jamais fondés à exiger une solution équitable, qui respecte les droits de toutes les consciences françaises. En effet, durant l'occupation nazie de NOTRE pays, beaucoup de catholiques et un grand nombre de membres du clergé ont été des héros de la Résistance; beaucoup ont été torturés et sont morts dans les camps de concentration, victimes de la << Gestapo >> et ces nouveaux témoignages de leur patriotisme les autorisaient doublement à revendiquer le droit officiel de remplir, en toute liberté, leur mission d'éducateurs.
- Marion Maréchal-Le-Pen alerte Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la réforme du collège
- Projet Fioraso : l'attaque sur la langue française dans l'enseignement supérieur au profit de l'anglais.
- Montée de l’islamisme : l’enseignement supérieur aussi est concerné !
- Discours du ministre de l’Enseignement supérieur à l’UNEF : «Bienvenue en France ! »
- Santé et Enseignement : éducation nationale, école, collège, lycée, études supérieure et formation permanente
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum