Le processus de création de la monnaie
Lun 8 Sep 2014 - 11:30
Le processus de création de la monnaie, en 4 étapes
Processus très simplifié, mais l'essentiel y est
(en réponse à l’interrogation d’un internaute)
par Bruno Lemaire, Club Idées Nation
Ce qu'il faut retenir, en deux phrases:
Les banques disent vous prêter de l'argent mais, le plus souvent, elles créent de l'argent fictif, de l'argent bancaire. La monnaie centrale, l'argent dit 'fiduciaire' ne représente qu'une petite partie de la masse monétaire réellement utilisée.
Ne vous laissez donc pas distraire par des termes techniques comme 'multiplicateur', 'diviseur', 'réserves fractionnaires'.
L'argent créé - par un privilège exorbitant accordé aux banques commerciales - ne l'est jamais pour le "bien commun", mais pour des intérêts privés, et aussi pour les intérêts récupérés par les banques à partir d'un argent (en très petite quantité) qui ne leur coute quasiment rien.
Point 1. On ne crée rien on prête (mise à disposition, non gratuite, d’Epargne)
Dit autrement, on transforme de l’argent qui dort en argent qui circule, l’agent passe d’une personne à « capacité de financement » à une entité « à besoins de financement ».
Rien à redire sur le principe, sinon 2 remarques.
A Le taux d’intérêt appliqué est souvent exorbitant, voire usuraire
B Ce procédé est extrêmement minoritaire, la grande majorité de l’argent que l’on vous prête n’existe pas, comme nous le verrons par la suite, mais la plupart des banquiers et experts cachent cela soigneusement
Point 2. On va prêter simultanément à plusieurs, à partir du même « dépôt » réel
Dit autrement, on prête 100, alors que l’on n’a que 30, 20, voire même moins que 10.
Les prêteurs-créateurs (que M. Allais ne se prive pas d’appeler « faux monnayeurs ») savent qu’en principe les différents emprunteurs ne vont pas retirer cet argent en même temps, au moins sous forme « liquide », en « espèces », en « cash », en « monnaie fiduciaire » (billets ou pièces). Le dépôt de base est de plus en plus ‘virtuel’, au sens ‘fictif’.
Lors de ces prêts, la banque met sur votre compte bancaire (dépôt à vue) une certain somme – ce n’est qu’une écriture, elle ne met pas vraiment de billets -, sur le passif de la banque. En contre-partie, sur son actif, elle enregistre une reconnaissance de dettes. Le bilan de la banque augmente (des deux côtés bien sûr), elle n’a nul besoin de vérifier que ce qu’elle met sur le compte de Dupont existe réellement. En règle générale, en France, seul 15% de la monnaie nouvellement prêtée existe. Cela dépend du contexte, bien sûr.
Si la banque prêtait réellement des billets, et non une indication de ces billets, elle serait évidemment limitée aux vrais billets, au vrai argent. En fait, elle a créé de l’argent bancaire, en plus de l’argent-billets qui existe déjà. La monnaie centrale (que seule la banque centrale peut créer) est ainsi complétée par de la monnaie bancaire, monnaie SG, monnaie CA, monnaie ‘postale’, etc.
Le ratio entre monnaie centrale et monnaie bancaire est parfois appelé multiplicateur, même s’il vaudrait mieux appeler le ratio monnaie bancaire/monnaie centrale « diviseur », car le processus va plutôt dans ce sens : création bancaire d’abord, accompagnée par création monnaie centrale ensuite, si nécessaire.
Les deux autres points dépendent de la conjoncture. Les banquiers peuvent créer de la monnaie au-delà de toute mesure, avec un double risque, illiquidité (si trop de clients viennent en même temps retirer des espèces, que les banques ne peuvent créer, au lieu de se contenter d’utiliser de l’argent bancaire) et insolvabilité (si les créances sur leurs emprunteurs se révèlent « pourries », c’est-à-dire avec une valeur ‘de marché’ très inférieure à leur valeur ‘nominale’, comme ce fut le cas en Grèce pour les obligations publiques, mais on peut aussi penser au Portugal, et peut être bientôt à la France)
Point 3. On vous prête de l’argent qui n’a jamais existé, ou si peu : on est de plus en plus dans une création réelle d’argent virtuel
Le mythe des réserves fractionnaires (la petite quantité de monnaie centrale que les banques sont censées avoir dans leurs coffres, ou en capitaux propres) n’est même plus utilisé. On vous prête tant que les contreparties associées sont considérées comme valables, que ce soit des contreparties réelles – immobilier dont on surévalue le prix futur – ou financières (actions en bourses ou obligations d’États)
D’où le point 4. Création monétaire ‘pure’ (avec risques insensés) : voir aussi les opérations de « Quantitative Easing » de la ‘Fed’
Tant que la banque peut ‘raisonnablement’ (ou non) penser qu’elle sera remboursée, elle crée de l’argent, parfois avec un taux d’intérêt de plus en plus important. Ses profits seront pour elle, ses pertes éventuelles seront ‘socialisés’, si l’Etat tient ses promesses de garantie.
Les banques prennent de plus en plus de risques spéculatifs, en pensant que plus elles sont grosses, moins elles risquent d’être abandonnées par la banque centrale, « prêteuse en dernier ressort » : « too big to fall »
Sont-elles insensées ? Oui et non. Les taux d’intérêt peuvent être très importants, et, de plus, plus une banque est grosse, moins elle risque de fuite de son circuit bancaire. S’il n’y avait plus qu’une banque, (en dehors de la banque centrale), seuls les demandes d’argent liquide lui poseraient problème, puisque tous les chèques, les mandats, les virements, les opérations de carte bancaire ne constitueraient plus qu’en modifications de comptes sur son propre bilan, sans rien changer au total.
Bonne lecture, B.L.
Processus très simplifié, mais l'essentiel y est
(en réponse à l’interrogation d’un internaute)
par Bruno Lemaire, Club Idées Nation
Ce qu'il faut retenir, en deux phrases:
Les banques disent vous prêter de l'argent mais, le plus souvent, elles créent de l'argent fictif, de l'argent bancaire. La monnaie centrale, l'argent dit 'fiduciaire' ne représente qu'une petite partie de la masse monétaire réellement utilisée.
Ne vous laissez donc pas distraire par des termes techniques comme 'multiplicateur', 'diviseur', 'réserves fractionnaires'.
L'argent créé - par un privilège exorbitant accordé aux banques commerciales - ne l'est jamais pour le "bien commun", mais pour des intérêts privés, et aussi pour les intérêts récupérés par les banques à partir d'un argent (en très petite quantité) qui ne leur coute quasiment rien.
Point 1. On ne crée rien on prête (mise à disposition, non gratuite, d’Epargne)
Dit autrement, on transforme de l’argent qui dort en argent qui circule, l’agent passe d’une personne à « capacité de financement » à une entité « à besoins de financement ».
Rien à redire sur le principe, sinon 2 remarques.
A Le taux d’intérêt appliqué est souvent exorbitant, voire usuraire
B Ce procédé est extrêmement minoritaire, la grande majorité de l’argent que l’on vous prête n’existe pas, comme nous le verrons par la suite, mais la plupart des banquiers et experts cachent cela soigneusement
Point 2. On va prêter simultanément à plusieurs, à partir du même « dépôt » réel
Dit autrement, on prête 100, alors que l’on n’a que 30, 20, voire même moins que 10.
Les prêteurs-créateurs (que M. Allais ne se prive pas d’appeler « faux monnayeurs ») savent qu’en principe les différents emprunteurs ne vont pas retirer cet argent en même temps, au moins sous forme « liquide », en « espèces », en « cash », en « monnaie fiduciaire » (billets ou pièces). Le dépôt de base est de plus en plus ‘virtuel’, au sens ‘fictif’.
Lors de ces prêts, la banque met sur votre compte bancaire (dépôt à vue) une certain somme – ce n’est qu’une écriture, elle ne met pas vraiment de billets -, sur le passif de la banque. En contre-partie, sur son actif, elle enregistre une reconnaissance de dettes. Le bilan de la banque augmente (des deux côtés bien sûr), elle n’a nul besoin de vérifier que ce qu’elle met sur le compte de Dupont existe réellement. En règle générale, en France, seul 15% de la monnaie nouvellement prêtée existe. Cela dépend du contexte, bien sûr.
Si la banque prêtait réellement des billets, et non une indication de ces billets, elle serait évidemment limitée aux vrais billets, au vrai argent. En fait, elle a créé de l’argent bancaire, en plus de l’argent-billets qui existe déjà. La monnaie centrale (que seule la banque centrale peut créer) est ainsi complétée par de la monnaie bancaire, monnaie SG, monnaie CA, monnaie ‘postale’, etc.
Le ratio entre monnaie centrale et monnaie bancaire est parfois appelé multiplicateur, même s’il vaudrait mieux appeler le ratio monnaie bancaire/monnaie centrale « diviseur », car le processus va plutôt dans ce sens : création bancaire d’abord, accompagnée par création monnaie centrale ensuite, si nécessaire.
Les deux autres points dépendent de la conjoncture. Les banquiers peuvent créer de la monnaie au-delà de toute mesure, avec un double risque, illiquidité (si trop de clients viennent en même temps retirer des espèces, que les banques ne peuvent créer, au lieu de se contenter d’utiliser de l’argent bancaire) et insolvabilité (si les créances sur leurs emprunteurs se révèlent « pourries », c’est-à-dire avec une valeur ‘de marché’ très inférieure à leur valeur ‘nominale’, comme ce fut le cas en Grèce pour les obligations publiques, mais on peut aussi penser au Portugal, et peut être bientôt à la France)
Point 3. On vous prête de l’argent qui n’a jamais existé, ou si peu : on est de plus en plus dans une création réelle d’argent virtuel
Le mythe des réserves fractionnaires (la petite quantité de monnaie centrale que les banques sont censées avoir dans leurs coffres, ou en capitaux propres) n’est même plus utilisé. On vous prête tant que les contreparties associées sont considérées comme valables, que ce soit des contreparties réelles – immobilier dont on surévalue le prix futur – ou financières (actions en bourses ou obligations d’États)
D’où le point 4. Création monétaire ‘pure’ (avec risques insensés) : voir aussi les opérations de « Quantitative Easing » de la ‘Fed’
Tant que la banque peut ‘raisonnablement’ (ou non) penser qu’elle sera remboursée, elle crée de l’argent, parfois avec un taux d’intérêt de plus en plus important. Ses profits seront pour elle, ses pertes éventuelles seront ‘socialisés’, si l’Etat tient ses promesses de garantie.
Les banques prennent de plus en plus de risques spéculatifs, en pensant que plus elles sont grosses, moins elles risquent d’être abandonnées par la banque centrale, « prêteuse en dernier ressort » : « too big to fall »
Sont-elles insensées ? Oui et non. Les taux d’intérêt peuvent être très importants, et, de plus, plus une banque est grosse, moins elle risque de fuite de son circuit bancaire. S’il n’y avait plus qu’une banque, (en dehors de la banque centrale), seuls les demandes d’argent liquide lui poseraient problème, puisque tous les chèques, les mandats, les virements, les opérations de carte bancaire ne constitueraient plus qu’en modifications de comptes sur son propre bilan, sans rien changer au total.
Bonne lecture, B.L.
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Le processus de création de la monnaie
Lun 8 Sep 2014 - 14:08
Merci pour ces informations.
Cela explique comment ils peuvent nous rouler dans la farine en permanence.
- InvitéInvité
Re: Le processus de création de la monnaie
Mar 23 Sep 2014 - 11:18
- anas
- Localisation : ouest
Date d'inscription : 08/11/2014
Passion : histoire de France ma patrie,mon épouse,ma fille
Humeur : suivant les cas
Re: Le processus de création de la monnaie
Mar 6 Jan 2015 - 19:54
en sommes l'actif de la BCE est faux avec l'argent fictif qu'elle a prêté à la Grèce dans les dettes qu'elle nous doit et par la même ne reverrons jamais puisque la BCE fait la largesse d'annuler cette dernière et va en plus attribuer 1,8 milliards x par 2 en rallonger avec la ligne de 10 milliards en réserve éventuellement que l'on ne vienne pas rétorquer que la Grèce et ses habitants on fait des efforts pour la bonne raison que 1 ils ont trichès 2 les magouilles des armateurs et des grecs qui ne payaient pas d'impôts la fraude à outrance ce n'est tout de même pas à nous de subir. Bref la BCE peut faire marcher le système fictif puisque les pays qui possèdent des réserves d'or sont là pour faire contrepoids, la France qui plus est vend des dizaines d'immeubles pour ça, gare à la nouvelle bulle qui va exploser avec tous ces milliers d'étudiants américains qui se sont livrés pieds et poings liés en empruntant des milliers de dollars pour leurs études en définitif c'est bien pour cela que le traité doit se faire pour investir l'Europe afin de donner du boulot à ces étudiants pendant que les nôtres qui ont aussi empruntés et ne pourrons jamais rembourser resterons sur le trottoir, vont au rsa et au resto du cœur.Vous ne pensez pas Mr BL que c'est honteux pour notre pays? Un papa en colèreBruno Lemaire a écrit:Le processus de création de la monnaie, en 4 étapes
Processus très simplifié, mais l'essentiel y est
(en réponse à l’interrogation d’un internaute)
par Bruno Lemaire, Club Idées Nation
Ce qu'il faut retenir, en deux phrases:
Les banques disent vous prêter de l'argent mais, le plus souvent, elles créent de l'argent fictif, de l'argent bancaire. La monnaie centrale, l'argent dit 'fiduciaire' ne représente qu'une petite partie de la masse monétaire réellement utilisée.
Ne vous laissez donc pas distraire par des termes techniques comme 'multiplicateur', 'diviseur', 'réserves fractionnaires'.
L'argent créé - par un privilège exorbitant accordé aux banques commerciales - ne l'est jamais pour le "bien commun", mais pour des intérêts privés, et aussi pour les intérêts récupérés par les banques à partir d'un argent (en très petite quantité) qui ne leur coute quasiment rien.
Point 1. On ne crée rien on prête (mise à disposition, non gratuite, d’Epargne)
Dit autrement, on transforme de l’argent qui dort en argent qui circule, l’agent passe d’une personne à « capacité de financement » à une entité « à besoins de financement ».
Rien à redire sur le principe, sinon 2 remarques.
A Le taux d’intérêt appliqué est souvent exorbitant, voire usuraire
B Ce procédé est extrêmement minoritaire, la grande majorité de l’argent que l’on vous prête n’existe pas, comme nous le verrons par la suite, mais la plupart des banquiers et experts cachent cela soigneusement
Point 2. On va prêter simultanément à plusieurs, à partir du même « dépôt » réel
Dit autrement, on prête 100, alors que l’on n’a que 30, 20, voire même moins que 10.
Les prêteurs-créateurs (que M. Allais ne se prive pas d’appeler « faux monnayeurs ») savent qu’en principe les différents emprunteurs ne vont pas retirer cet argent en même temps, au moins sous forme « liquide », en « espèces », en « cash », en « monnaie fiduciaire » (billets ou pièces). Le dépôt de base est de plus en plus ‘virtuel’, au sens ‘fictif’.
Lors de ces prêts, la banque met sur votre compte bancaire (dépôt à vue) une certain somme – ce n’est qu’une écriture, elle ne met pas vraiment de billets -, sur le passif de la banque. En contre-partie, sur son actif, elle enregistre une reconnaissance de dettes. Le bilan de la banque augmente (des deux côtés bien sûr), elle n’a nul besoin de vérifier que ce qu’elle met sur le compte de Dupont existe réellement. En règle générale, en France, seul 15% de la monnaie nouvellement prêtée existe. Cela dépend du contexte, bien sûr.
Si la banque prêtait réellement des billets, et non une indication de ces billets, elle serait évidemment limitée aux vrais billets, au vrai argent. En fait, elle a créé de l’argent bancaire, en plus de l’argent-billets qui existe déjà. La monnaie centrale (que seule la banque centrale peut créer) est ainsi complétée par de la monnaie bancaire, monnaie SG, monnaie CA, monnaie ‘postale’, etc.
Le ratio entre monnaie centrale et monnaie bancaire est parfois appelé multiplicateur, même s’il vaudrait mieux appeler le ratio monnaie bancaire/monnaie centrale « diviseur », car le processus va plutôt dans ce sens : création bancaire d’abord, accompagnée par création monnaie centrale ensuite, si nécessaire.
Les deux autres points dépendent de la conjoncture. Les banquiers peuvent créer de la monnaie au-delà de toute mesure, avec un double risque, illiquidité (si trop de clients viennent en même temps retirer des espèces, que les banques ne peuvent créer, au lieu de se contenter d’utiliser de l’argent bancaire) et insolvabilité (si les créances sur leurs emprunteurs se révèlent « pourries », c’est-à-dire avec une valeur ‘de marché’ très inférieure à leur valeur ‘nominale’, comme ce fut le cas en Grèce pour les obligations publiques, mais on peut aussi penser au Portugal, et peut être bientôt à la France)
Point 3. On vous prête de l’argent qui n’a jamais existé, ou si peu : on est de plus en plus dans une création réelle d’argent virtuel
Le mythe des réserves fractionnaires (la petite quantité de monnaie centrale que les banques sont censées avoir dans leurs coffres, ou en capitaux propres) n’est même plus utilisé. On vous prête tant que les contreparties associées sont considérées comme valables, que ce soit des contreparties réelles – immobilier dont on surévalue le prix futur – ou financières (actions en bourses ou obligations d’États)
D’où le point 4. Création monétaire ‘pure’ (avec risques insensés) : voir aussi les opérations de « Quantitative Easing » de la ‘Fed’
Tant que la banque peut ‘raisonnablement’ (ou non) penser qu’elle sera remboursée, elle crée de l’argent, parfois avec un taux d’intérêt de plus en plus important. Ses profits seront pour elle, ses pertes éventuelles seront ‘socialisés’, si l’Etat tient ses promesses de garantie.
Les banques prennent de plus en plus de risques spéculatifs, en pensant que plus elles sont grosses, moins elles risquent d’être abandonnées par la banque centrale, « prêteuse en dernier ressort » : « too big to fall »
Sont-elles insensées ? Oui et non. Les taux d’intérêt peuvent être très importants, et, de plus, plus une banque est grosse, moins elle risque de fuite de son circuit bancaire. S’il n’y avait plus qu’une banque, (en dehors de la banque centrale), seuls les demandes d’argent liquide lui poseraient problème, puisque tous les chèques, les mandats, les virements, les opérations de carte bancaire ne constitueraient plus qu’en modifications de comptes sur son propre bilan, sans rien changer au total.
Bonne lecture, B.L.
- framontel
- Date d'inscription : 31/07/2016
Passion : politique et économie
Bulle
Sam 20 Aoû 2016 - 10:52
Bon article de synthèse, mais ou sont les conséquences ?
Comme pour les enfants il y en a et il serait bon qu il y ait des conséquences politiques.
On prête de l'argent virtuel et après explosion de la bulle virtuelle on demande a la masse d'eponger avec de largent réel issu du travail.
La contre partie logique est l annulation pure et simple de la dette des états par le politique. On a annulé la moitié de la dette grecque, que c'est'il passé? RIEN!
Il n'est pas besoin de legiferer sur les regles financières elles seront transgressées, mais le politique doit reprendre sa place, pas de démocratie sans pouvoir fort travaillant pour le bien de tous.
Il suffit de regarder faire Hollande et sa troupe de clowns, de regarder la société Française pour voir ce qu'est un déni de démocratie et une société en perdition à l'image de ces dirigeants sans courage ni morale.
Comme pour les enfants il y en a et il serait bon qu il y ait des conséquences politiques.
On prête de l'argent virtuel et après explosion de la bulle virtuelle on demande a la masse d'eponger avec de largent réel issu du travail.
La contre partie logique est l annulation pure et simple de la dette des états par le politique. On a annulé la moitié de la dette grecque, que c'est'il passé? RIEN!
Il n'est pas besoin de legiferer sur les regles financières elles seront transgressées, mais le politique doit reprendre sa place, pas de démocratie sans pouvoir fort travaillant pour le bien de tous.
Il suffit de regarder faire Hollande et sa troupe de clowns, de regarder la société Française pour voir ce qu'est un déni de démocratie et une société en perdition à l'image de ces dirigeants sans courage ni morale.
- ecoeuréedu17
- Localisation : Poitou-Charentes,
Date d'inscription : 16/11/2015
Passion : lecture, peinture sur verre, biologie et sciences physiques
Re: Le processus de création de la monnaie
Dim 30 Oct 2016 - 5:19
Merci pour cette explication.
Je suis en train de relire les articles de cette section "économie", car c'est souvent ce qui bloque certains de mes interlocuteurs qui sont d'accord sur tout avec Marine, sauf qu'il n'y a soit disant pas de programme "économique valable", comme la sortie de l'euro qui en effraie beaucoup.
Lire et acquérir quelques connaissances de bases pencheront peut-etre dans la balance.
Et occupe mes nuits d'insomniaque!!
Je suis en train de relire les articles de cette section "économie", car c'est souvent ce qui bloque certains de mes interlocuteurs qui sont d'accord sur tout avec Marine, sauf qu'il n'y a soit disant pas de programme "économique valable", comme la sortie de l'euro qui en effraie beaucoup.
Lire et acquérir quelques connaissances de bases pencheront peut-etre dans la balance.
Et occupe mes nuits d'insomniaque!!
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