- Clavier56
- Date d'inscription : 06/05/2011
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Sam 18 Juil 2015 - 11:46
Sacrés juges ......ils veulent la peau de celui qui les méprisait tant
Mais ce n'est pas un service qu'ils rendent à leurs amis socialistes car Juppé, contrairement à ce que pense Kabout,
est celui qui fédérera la droite et le centre et ce n'est absolument pas un fossile il suffit de voir ses rares prestations à la télé .....
Mais ce n'est pas un service qu'ils rendent à leurs amis socialistes car Juppé, contrairement à ce que pense Kabout,
est celui qui fédérera la droite et le centre et ce n'est absolument pas un fossile il suffit de voir ses rares prestations à la télé .....
- BERGERBEL
- Localisation : HONGRIE
Date d'inscription : 16/02/2012
Passion : Amour de ma Patrie (la France)
Humeur : Fou mais pas idiot !
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Sam 18 Juil 2015 - 12:40
Nous savons tous que les politi(chiens) trichent ou sont corrompus...sauf 10% qui se sont égarés dans la politique ou qui y ont été invités parce qu'ils représentent à un instant 'T' un avantage pour le parti. Mais il y a un véritable problème quand on accepte des responsabilités dans un parti...être coupable à l'insu de son plein gré !
Les signatures électroniques sont dangereuses parce qu'elles peuvent être piratées. Il faudra bien verrouiller le système par des moyens inviolables. Alors pourquoi ne pas croire ce brave homme qui prétend être victime. Il est indéniable que tous les membres de "l'herpès" sont victimes d'une justice revancharde...surtout la Droite quand la Gauche est au pouvoir et "lycée de Versailles" !
Les signatures électroniques sont dangereuses parce qu'elles peuvent être piratées. Il faudra bien verrouiller le système par des moyens inviolables. Alors pourquoi ne pas croire ce brave homme qui prétend être victime. Il est indéniable que tous les membres de "l'herpès" sont victimes d'une justice revancharde...surtout la Droite quand la Gauche est au pouvoir et "lycée de Versailles" !
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Sam 18 Juil 2015 - 12:59
Les fraudes électorales à « l'ancienne » existent à la même échelle qu’avec des signatures électroniques.
Ces dernières ne sont pas plus dangereuses lorsqu’elles sont contrôlées par des processus démocratiques adéquats et de vrais professionnels.
Toutes les précautions sont nécessaires, mais il est nécessaire de vivre avec son temps …
Quand à la jupe, il aura bien du mal à fédérer plus loin que la droite socialiste et malgré les sondages, dans la réalité aucun doute !
Ces dernières ne sont pas plus dangereuses lorsqu’elles sont contrôlées par des processus démocratiques adéquats et de vrais professionnels.
Toutes les précautions sont nécessaires, mais il est nécessaire de vivre avec son temps …
Quand à la jupe, il aura bien du mal à fédérer plus loin que la droite socialiste et malgré les sondages, dans la réalité aucun doute !
- Clavier56
- Localisation : Vannes Morbihan
Date d'inscription : 06/05/2011
Passion : simulation de vol
Humeur : gaie ..mais pas gay ....!
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Sam 18 Juil 2015 - 13:53
Si tu crois être plus malin que les sondages faits par des professionnels de la statistique alors tu devrais ouvrir un cabinet de voyance .....
Les sondages sont généralement honnêtes, seules les interprétations peuvent être orientées sur demande des commanditaires comme c'est le cas avant les élections pour le FN .
Mais il ne faut pas se fier à ses propres fantasmes ou à la perception du milieu dans lequel on évolue ..on s'expose à de graves déconvenues !
Les sondages sont généralement honnêtes, seules les interprétations peuvent être orientées sur demande des commanditaires comme c'est le cas avant les élections pour le FN .
Mais il ne faut pas se fier à ses propres fantasmes ou à la perception du milieu dans lequel on évolue ..on s'expose à de graves déconvenues !
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Sam 18 Juil 2015 - 17:35
Les sondages se sont plantés plein de fois, ces derniers temps, les exemples sont foisons, ouvrez les yeux ...
Dans le monde de l'entreprise, 1er consommateur de sondage, tous les dirigeants savent parfaitement bien qu'on leurs fait dire ce qu'on veut !
Les pseudo-professionnels de la statistique ne sont que de simples propagandistes qui essayent de manipuler l'opinion ...
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
Dans le monde de l'entreprise, 1er consommateur de sondage, tous les dirigeants savent parfaitement bien qu'on leurs fait dire ce qu'on veut !
Les pseudo-professionnels de la statistique ne sont que de simples propagandistes qui essayent de manipuler l'opinion ...
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Lun 7 Sep 2015 - 19:03
Sarkozy entendu dans l'affaire Bygmalion
le figaro, reuters, le 7 septembre 2015(Source)
Nicolas Sarkozy a été entendu vendredi dans l'affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures destiné à masquer des dépassements de dépenses à l'UMP durant la campagne présidentielle de 2012, indique aujourd'hui une source judiciaire.
Le président des Républicains était convoqué dans le cadre d'une audition libre, précise Le Monde, qui a révélé l'information. Au total, treize personnes sont mises en examen dans le cadre de cette enquête.
Parmi les mis en examen figurent quatre anciens responsables de la campagne de celui qui était alors chef de l'Etat : Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne, l'ex-préfet de Lozère Guillaume Lambert, Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et Philippe Blanchetier, conseiller juridique. Trois anciens cadres du principal parti de droite, alors appelé UMP, ont aussi été mis en examen - l'ex-directeur général Eric Cesari, l'ancien directeur de la communication Pierre Chassat et Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières - ainsi que quatre anciens cadres de Bygmalion - Bastien Millot, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent.
L'enquête des juges, initialement ouverte pour faux, usage de faux, abus de confiance, tentative d'escroquerie et complicité et recel de ces délits, a été étendue fin novembre au délit de financement illégal de campagne électorale.
***
Républiquand déjà ?
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 16 Sep 2015 - 9:56
Bastien Millot, le cofondateur de Bygmalion, à nouveau mis en examen
le monde, afp, le 15 septembre 2015
(Source)
L’affaire Bygmalion connaît un nouveau rebondissement. L’ancien patron de la société de communication, Bastien Millot, a à nouveau été mis en examen, mardi 15 septembre, dans l’enquête sur un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a indiqué une source judiciaire.
Déjà mis en examen en octobre 2014 pour « complicité de faux » et « usage de faux », Bastien Millot a cette fois été mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » et « complicité d’escroquerie » par les juges d’instruction.
Les investigations, menées par trois juges parisiens – Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke –, portent sur plus de 18 millions de fausses factures adressées par la filiale événementielle de Bygmalion, société Event & Cie, à l’UMP (devenu Les Républicains) pour des prestations correspondant en réalité à l’organisation de meetings pour la campagne présidentielle de 2012. L’objectif était d’éviter qu’elles ne dépassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel ; ce qui avait quand même été le cas.
Treize personnes mises en examen
Au total, treize personnes sont mises en examen. Parmi elles, outre M. Millot, trois anciens cadres de Bygmalion, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent. Ces derniers reconnaissent avoir eu connaissance de la fraude ; ce que Bastien Millot a toujours contesté.
Si dans un premier temps, les magistrats avaient mis en examen les cadres de la société de communication Bygmalion et de sa filiale Event & Cie, ils sont depuis passés à « l’échelon politique ». C’est ainsi que sont désormais poursuivis l’ex-directeur général de l’UMP Eric Cesari, ou encore Guillaume Lambert et Jérôme Lavrilleux, respectivement ancien directeur et directeur adjoint de la campagne de M. Sarkozy.
Franck Attal, patron d’Event and Cie, a expliqué aux juges que M. Lavrilleux l’avait sollicité à la fin de mars et au début d’avril 2012 pour lui annoncer qu’il fallait recourir à un système frauduleux de ventilation des dépenses de campagne sur l’UMP ; ce que Jérôme Lavrilleux conteste, situant le recours à la fraude après la présidentielle.
Selon une source proche du dossier, M. Attal a assuré avoir alors prévenu Sébastien Borivent, qui, à son tour, aurait averti les deux patrons de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès.
D’après cette source, Sébastien Borivent a affirmé aux magistrats que Bastien Millot, aujourd’hui avocat, avait donné son « feu vert » à l’opération.
Une décision « contraire à la réalité historique »
Pour Me Rault, l’avocate de Bastien Millot, « cette mise en examen n’est pas justifiée et ne correspond pas à la réalité historique des événements » :
« La seule chose qui rattache mon client à cette affaire, c’est qu’il était le président de Bygmalion, la maison mère. (…) Mais rien ne le rattache à la campagne et au travail d’Event and Cie durant cette campagne. Il n’a jamais dirigé Event et n’en a jamais été actionnaire. »
En dehors du financement de la campagne de M. Sarkozy, Bastien Millot est également mis en examen dans une autre affaire concernant des soupçons de favoritisme sur des contrats payés par France Télévisions à Bygmalion.
***
Républiquand déjà ?
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 14 Oct 2015 - 7:40
INTERVIEW EXCLUSIVE. Bygmalion : Jérôme Lavrilleux enfonce Nicolas Sarkozy
L'ex-directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy livre sa vérité sur les dérapages financiers. Pour lui, l'ex-président savait. Il raconte aussi avoir été menacé : "Il m'arrive d'avoir peur".
Vendredi 9 octobre, quand il arrive au pôle financier en compagnie de ses avocats pour une confrontation avec les autres mis en examen de l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux tire derrière lui une grosse valise noire. "Que contient-elle ?" demandent les journalistes présents sur place à l’ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy. Des pièces compromettantes ?
Jérôme Lavrilleux ne peut s’empêcher de lâcher une petite phrase pour faire trembler les sarkozystes devenus ses adversaires. "Il y a tout ce qu’il faut" pour répondre aux questions, glisse-t-il. Quand nous le rencontrons le lendemain, à Saint-Quentin (Aisne), Jérôme Lavrilleux sourit de l’anecdote :
Dans ma valise, il y avait surtout du linge sale, au sens propre du terme. J’arrivais de Strasbourg, où j’ai passé toute la semaine, et j’avais donc mes affaires à laver !"
Lorsqu’il évoque l’affaire Bygmalion, qui a pris une nouvelle dimension début septembre avec l’audition comme témoin de Nicolas Sarkozy, l’ex-bras droit de Copé se montre moins bravache. Le système des fausses factures, nous dit-il, résulte d’une stratégie collective mise en œuvre par l’entourage de Nicolas Sarkozy pour gagner à tout prix. Selon lui, l’ex-président en avait connaissance.
Le Jérôme Lavrilleux qui nous a accordé cet entretien n’est plus un homme à terre. Il s’est relevé. Il affiche même un petit sourire, assure que son mandat de député européen le passionne, confie qu’il se prépare pour sa nouvelle vie, celle qu’il débutera après une condamnation jugée inévitable. Mais, surtout, il évoque les pressions qu’il subit. A l’entendre, laver son linge sale en public pourrait constituer un danger de mort.
18 millions d’euros de fausses factures ont été réglées par l’UMP en 2012 à la société Bygmalion. A quoi a servi cette somme ? Personne n’est d’accord. Avez-vous réussi à vous entendre lors de la confrontation devant le juge ?
- Jérôme Lavrilleux : Non, pas du tout. Mais, moi, je répète ce que je dis depuis le début : cet argent a servi à financer une campagne qui a totalement dérapé, malgré ce que dit le camp Sarkozy. Je ne suis pas à l’initiative de ce système des fausses factures, je ne suivais pas les finances de la campagne, mais j’ai été mis au courant de cette fraude après la fin de la présidentielle, et je ne l’ai pas dénoncée.
Lors de son audition devant les enquêteurs début septembre, Nicolas Sarkozy a qualifié cette thèse de "farce". "Ma campagne de 2012 n’a en aucune façon dérapé", assure-t- il. Qu’en dites-vous ?
- Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire "Bygmalion", mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.
Rien n’a été contrôlé. Il suffit de regarder les comptes du parti en 2012 pour s’en apercevoir. Tout cela figure dans l’instruction. Concernant la ligne budgétaire de la présidentielle, l’UMP avait prévu de dépenser 2,5 millions d’euros cette année-là. Combien ont été finalement payés par l’UMP ? Dix millions, en plus des fausses factures de Bygmalion !
Dix millions ? Mais à quoi ont-ils servi ?
- Je ne sais pas précisément. Sans doute à financer des affiches, à payer les transports des militants… Sauf qu’on ne peut pas demander à la SNCF ou à d’autres prestataires, comme à Bygmalion, de modifier leurs factures !
Pour résumer, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait coûté 22,5 millions d’euros, le plafond autorisé, somme à laquelle il faut ajouter les 18 millions de fausses factures de Bygmalion et les 10 millions dont vous révélez l’existence aujourd’hui. Selon vous, les frais de campagne s’élèveraient donc à 50 millions d’euros ?
- Oui, les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : c’est pas moi, c’est l’autre.
Dans Bygmalion, il dit : "C’est pas moi, c’est Copé." Il se défausse, il vit dans un monde irréel, et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles.
Mais je suis serein et confiant. L’expertise des factures de la société Event & Cie [chargée des meetings au sein de Bygmalion, NDLR], confiée à une personne indépendante, montrera, comme l’enquête le prouve, où sont partis les 18 millions d’euros.
"Il m’arrive d’avoir peur"
- Pourtant, vous envoyez un SMS au directeur de campagne Guillaume Lambert fin avril 2012, une semaine avant le second tour. "Nous n’avons plus d’argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [le président de la République]", écrivez-vous. D’après Nicolas Sarkozy, ce texto prouve que vous étiez tenu au courant de l’état financier de sa campagne en temps réel, alors que vous affirmez l’inverse.
- Sur ce point, c’est simple : Nicolas Sarkozy ment. Ce SMS ne concerne ni le compte de campagne ni les dépassements. Nous parlons des banques qui ont bloqué les crédits pour le candidat et le parti car elles savent que nous allons perdre. Une intervention en haut lieu a été nécessaire pour débloquer l’argent. Nicolas Sarkozy sait donc très bien à quoi cet échange fait allusion.
Vous dites avoir été averti du système des fausses factures après le second tour. Nicolas Sarkozy a-t-il également été mis au courant ? Et à quel moment ?
- Je ne le sais pas. Je remarque juste que, lors de sa déposition, l’ancien chef de l’Etat indique avoir utilisé les moyens de l’Elysée, par le biais de ses conseillers présidentiels, pour préparer sa candidature, puis pour mener sa campagne au jour le jour. Cela est strictement illégalet c’est très symptomatique du fait que durant cette campagne tout le monde s’est affranchi des règles.
L’hypothèse à laquelle je croyais au départ, celle d’une campagne qui a dérapé de façon incontrôlée car Guillaume Lambert n’était pas l’homme de la situation, ne me paraît plus valable. Toute la hiérarchie, de haut en bas, a bafoué les règles de façon calculée et admise pour gagner à tout prix.
De façon calculée… mais par qui ?
- Pas par moi ! Je suis décrit par Nicolas Sarkozy dans sa déposition comme un quasi-majordome, qui devait simplement lui dire que la salle était pleine. J’avais pensé, dans l’enthousiasme de la campagne, être au moins un soldat qui organisait des réunions publiques pour aider son candidat à gagner.
Toujours est-il que vu le peu d’importance qu’il me prête, je ne peux pas être le grand manitou de ce système comme certains de ses proches le disent.
Si ce n’est vous, qui est responsable ?
- L’erreur majeure de Nicolas Sarkozy est d’avoir pris pour mener sa campagne des gens qui le traitaient en fait comme un président de la République, dont les désirs étaient des ordres.
Son entourage est donc le seul responsable de cette dérive financière ?
- Je ne protège personne, mais il m’arrive d’avoir peur. Je n’ai pas envie d’apprendre à nager dans 20 centimètres d’eau comme Robert Boulin. J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir… quoique.
"On m’a épluché, réépluché"
Avez-vous reçu des pressions, des menaces, même voilées ?
- D’abord, on m’a viré de l’UMP comme un malpropre. On a fait courir des rumeurs crapoteuses. Aujourd’hui, je croise encore des proches de Nicolas Sarkozy. Certains me disent : "Alors, c’est pas trop dur ?" L’autre fois, un de ses très très proches m’a dit : "Attention, ça va mal se terminer… Il y a une commission rogatoire en Espagne, et ils ont trouvé de l’argent." Il n’y a jamais eu de commission lancée dans ce pays. C’est juste de l’intimidation.
Mais il faut être solide, car je parle de gens qui ont exercé de très hautes responsabilités. En juillet dernier, un sarkozyste me lance, en me voyant dans un couloir : "Mais c’est monsieur Lavrilleux, l’homme qui renseigne la presse ?" Ce sont des gens bien qui me disent ça, des futurs Premiers ministres…
Il leur arrive aussi d’être plus avenants. Quand je dis que ma carrière politique va s’arrêter, ils me répondent : "Oh ! tu sais, en politique, il ne faut préjuger de rien…"
Le clan Sarkozy soutient que Bygmalion et ses amis, dont vous faites partie, se sont enrichis.
- On m’a foutu à poil dans tous les sens, on m’a épluché, réépluché, je n’ai rien à cacher. Je ne me fais aucun souci là-dessus. Et j’ai la conviction qu’en ce qui concerne les prestations facturées par Event & Cie rien n’a donné lieu à la constitution d’une cagnotte, personne ne s’est enrichi. Je ne peux pas garantir qu’il en soit de même pour les autres agences, comme Publics, qui ont travaillé également pour la campagne.
Moi, contrairement à Claude Guéant, je n’ai jamais eu de coffre-fort dans lequel on pouvait entrer debout, ni avant, ni pendant, ni après la campagne. Contrairement à ceux de Sarkozy, ni mon actuel ni mon ancien directeur de cabinet n’ont jamais passé une semaine sur le banc des prévenus pour avoir détourné de l’argent public via des primes en liquide…
Voyez-vous toujours Jean-François Copé ?
- Nous nous voyons une ou deux fois par mois. Copé est quelqu’un qui ne lâche pas les gens. Voyez comment lui a eu l’élégance de réagir avec Nadine Morano, fidèle d’entre les fidèles de Sarkozy. Nous parlons politique, mais je ne suis plus son conseiller quotidien, c’est une conversation amicale.
A la rentrée, Copé a réuni plusieurs parlementaires. Il est très actif, multiplie les déplacements, les réunions avec des militants. Envisage-t-il son retour en politique ?
- Il a très exactement réuni 45 parlementaires, 42 députés et trois sénateurs. Et François Fillon n’en a réuni que 15. Or, je remarque qu’il faut le soutien de 20 parlementaires pour la primaire de l’UMP…
Lui conseillez-vous de se présenter à la primaire ?
- Cela ne peut relever que de sa volonté. Et ça ne peut pas juste être une affaire de circonstances. C’est à lui de sentir s’il est porteur d’une envie suffisamment forte pour entrer dans une campagne présidentielle.
Pour le faire, il faut être habité par quelque chose qui moi me dépasse. Je ne souhaite à personne de vivre ce type de campagne, même pas à ceux que je déteste et il y en a beaucoup !
"Sans l’affaire Bygmalion, je serais encore dans ce bordel"
Vous ne ferez plus jamais de politique ?
- Non. Je sais que je vais être poursuivi devant un tribunal et vraisemblablement condamné. Je vais finir mon mandat de député européen, puis je vais changer de vie. Tout est planifié.
Pour le moment, je travaille beaucoup à Bruxelles, je fais ce que j’aime. Je n’obéis plus à personne. Je ne suis plus là, dans l’instantanéité, à répondre aux petites phrases, à préparer des coups montés pour les uns et les autres… Je me rends compte avec le recul que tout cela était extrêmement avilissant.
Avilissant ? C’est un mot très fort, très dur…
- Oui, mais j’ai été conduit à faire des choses avilissantes pour faire plaisir aux chefs. Quand vous dézinguez quelqu’un qui se place sur la route de votre boss, quand vous lâchez des petites phrases pour lui nuire… tout cela en fait avilit celui qui le fait, plus que celui qui est visé.
Mais attention, je ne cherche pas à me faire une nouvelle virginité, je m’en fiche, je constate simplement. Ces choses-là, on ne s’en rend compte que lorsqu’il est trop tard. Sans l’affaire Bygmalion, je serais encore dans ce bordel, en dehors de toutes réalités, je ne regrette pas d’en être sorti. Quand je repense par exemple à la guerre interne à l’UMP…
Comment avez-vous vécu cet affrontement Copé-Fillon ?
- J’en suis sorti dans un état d’épuisement absolu, d’autant plus que j’avais derrière moi un an de campagnes présidentielle, législative puis interne au parti. Le vendredi suivant les résultats définitifs de l’élection à l’UMP, je suis resté comme paralysé, pétrifié sur mon fauteuil. J’entendais ce qui se passait autour de moi, mais je ne pouvais rien faire.
J’avais des larmes qui coulaient sur mes joues, je ne les maîtrisais pas. Mes collaborateurs ont d’abord cru que j’avais un coup de mou, ils m’ont laissé seul, puis ils ont vu que je ne pouvais plus bouger. Le médecin appelé de toute urgence m’a reconnu immédiatement, car j’étais sur toutes les chaînes d’info depuis des semaines.
Il m’a dit : "Ah, c’est vous ? Je sais ce que vous avez…" Il m’a fait une piqûre dans la cuisse. Et c’était reparti. Je regrette d’ailleurs de ne pas avoir demandé quel était ce produit !
Ce conflit interne à l’UMP, dans lequel vous êtes apparu comme l’un des porte-flingues de Copé, c’est ce que vous regrettez le plus ?
- Avec le recul, je sais que nous aurions dû dire : "Nous avons gagné, de peu mais nous avons gagné, nous en sommes certains. Notre adversaire François Fillon est mauvais joueur et incapable de le reconnaître. Organisons donc un nouveau scrutin." Et là nous aurions gagné avec 80 % des voix.
Mais nous trouvions ça tellement injuste… Tout le monde s’est acharné contre nous alors que nous étions dans notre bon droit. Pour un certain microcosme, la victoire revenait forcément au notaire de province, capable de dénoncer son ancien président pour en récupérer le poste. Et pas au juif qui avait pourtant convaincu ses électeurs.
Au juif ? Vous pensez vraiment que cette analyse est juste ?
- Consciemment ou inconsciemment, oui. Franz-Olivier Giesbert a tout de même dit que Copé devait retourner dans les égouts. Qui vit dans les égouts ? Les rats. Ça rappelle de drôles d’images de la Seconde Guerre mondiale.
Si Jean-François Copé repart en politique, l’accompagnerez-vous ?
- J’irai plier des tracts… et je ferai des prières pour son directeur de campagne.
Propos recueillis par Violette Lazard
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151013.OBS7546/interview-exclusive-bygmalion-jerome-lavrilleux-enfonce-nicolas-sarkozy.html
L'ex-directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy livre sa vérité sur les dérapages financiers. Pour lui, l'ex-président savait. Il raconte aussi avoir été menacé : "Il m'arrive d'avoir peur".
Vendredi 9 octobre, quand il arrive au pôle financier en compagnie de ses avocats pour une confrontation avec les autres mis en examen de l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux tire derrière lui une grosse valise noire. "Que contient-elle ?" demandent les journalistes présents sur place à l’ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy. Des pièces compromettantes ?
Jérôme Lavrilleux ne peut s’empêcher de lâcher une petite phrase pour faire trembler les sarkozystes devenus ses adversaires. "Il y a tout ce qu’il faut" pour répondre aux questions, glisse-t-il. Quand nous le rencontrons le lendemain, à Saint-Quentin (Aisne), Jérôme Lavrilleux sourit de l’anecdote :
Dans ma valise, il y avait surtout du linge sale, au sens propre du terme. J’arrivais de Strasbourg, où j’ai passé toute la semaine, et j’avais donc mes affaires à laver !"
Lorsqu’il évoque l’affaire Bygmalion, qui a pris une nouvelle dimension début septembre avec l’audition comme témoin de Nicolas Sarkozy, l’ex-bras droit de Copé se montre moins bravache. Le système des fausses factures, nous dit-il, résulte d’une stratégie collective mise en œuvre par l’entourage de Nicolas Sarkozy pour gagner à tout prix. Selon lui, l’ex-président en avait connaissance.
Le Jérôme Lavrilleux qui nous a accordé cet entretien n’est plus un homme à terre. Il s’est relevé. Il affiche même un petit sourire, assure que son mandat de député européen le passionne, confie qu’il se prépare pour sa nouvelle vie, celle qu’il débutera après une condamnation jugée inévitable. Mais, surtout, il évoque les pressions qu’il subit. A l’entendre, laver son linge sale en public pourrait constituer un danger de mort.
18 millions d’euros de fausses factures ont été réglées par l’UMP en 2012 à la société Bygmalion. A quoi a servi cette somme ? Personne n’est d’accord. Avez-vous réussi à vous entendre lors de la confrontation devant le juge ?
- Jérôme Lavrilleux : Non, pas du tout. Mais, moi, je répète ce que je dis depuis le début : cet argent a servi à financer une campagne qui a totalement dérapé, malgré ce que dit le camp Sarkozy. Je ne suis pas à l’initiative de ce système des fausses factures, je ne suivais pas les finances de la campagne, mais j’ai été mis au courant de cette fraude après la fin de la présidentielle, et je ne l’ai pas dénoncée.
Lors de son audition devant les enquêteurs début septembre, Nicolas Sarkozy a qualifié cette thèse de "farce". "Ma campagne de 2012 n’a en aucune façon dérapé", assure-t- il. Qu’en dites-vous ?
- Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire "Bygmalion", mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.
Rien n’a été contrôlé. Il suffit de regarder les comptes du parti en 2012 pour s’en apercevoir. Tout cela figure dans l’instruction. Concernant la ligne budgétaire de la présidentielle, l’UMP avait prévu de dépenser 2,5 millions d’euros cette année-là. Combien ont été finalement payés par l’UMP ? Dix millions, en plus des fausses factures de Bygmalion !
Dix millions ? Mais à quoi ont-ils servi ?
- Je ne sais pas précisément. Sans doute à financer des affiches, à payer les transports des militants… Sauf qu’on ne peut pas demander à la SNCF ou à d’autres prestataires, comme à Bygmalion, de modifier leurs factures !
Pour résumer, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait coûté 22,5 millions d’euros, le plafond autorisé, somme à laquelle il faut ajouter les 18 millions de fausses factures de Bygmalion et les 10 millions dont vous révélez l’existence aujourd’hui. Selon vous, les frais de campagne s’élèveraient donc à 50 millions d’euros ?
- Oui, les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : c’est pas moi, c’est l’autre.
Dans Bygmalion, il dit : "C’est pas moi, c’est Copé." Il se défausse, il vit dans un monde irréel, et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles.
Mais je suis serein et confiant. L’expertise des factures de la société Event & Cie [chargée des meetings au sein de Bygmalion, NDLR], confiée à une personne indépendante, montrera, comme l’enquête le prouve, où sont partis les 18 millions d’euros.
"Il m’arrive d’avoir peur"
- Pourtant, vous envoyez un SMS au directeur de campagne Guillaume Lambert fin avril 2012, une semaine avant le second tour. "Nous n’avons plus d’argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [le président de la République]", écrivez-vous. D’après Nicolas Sarkozy, ce texto prouve que vous étiez tenu au courant de l’état financier de sa campagne en temps réel, alors que vous affirmez l’inverse.
- Sur ce point, c’est simple : Nicolas Sarkozy ment. Ce SMS ne concerne ni le compte de campagne ni les dépassements. Nous parlons des banques qui ont bloqué les crédits pour le candidat et le parti car elles savent que nous allons perdre. Une intervention en haut lieu a été nécessaire pour débloquer l’argent. Nicolas Sarkozy sait donc très bien à quoi cet échange fait allusion.
Vous dites avoir été averti du système des fausses factures après le second tour. Nicolas Sarkozy a-t-il également été mis au courant ? Et à quel moment ?
- Je ne le sais pas. Je remarque juste que, lors de sa déposition, l’ancien chef de l’Etat indique avoir utilisé les moyens de l’Elysée, par le biais de ses conseillers présidentiels, pour préparer sa candidature, puis pour mener sa campagne au jour le jour. Cela est strictement illégalet c’est très symptomatique du fait que durant cette campagne tout le monde s’est affranchi des règles.
L’hypothèse à laquelle je croyais au départ, celle d’une campagne qui a dérapé de façon incontrôlée car Guillaume Lambert n’était pas l’homme de la situation, ne me paraît plus valable. Toute la hiérarchie, de haut en bas, a bafoué les règles de façon calculée et admise pour gagner à tout prix.
De façon calculée… mais par qui ?
- Pas par moi ! Je suis décrit par Nicolas Sarkozy dans sa déposition comme un quasi-majordome, qui devait simplement lui dire que la salle était pleine. J’avais pensé, dans l’enthousiasme de la campagne, être au moins un soldat qui organisait des réunions publiques pour aider son candidat à gagner.
Toujours est-il que vu le peu d’importance qu’il me prête, je ne peux pas être le grand manitou de ce système comme certains de ses proches le disent.
Si ce n’est vous, qui est responsable ?
- L’erreur majeure de Nicolas Sarkozy est d’avoir pris pour mener sa campagne des gens qui le traitaient en fait comme un président de la République, dont les désirs étaient des ordres.
Son entourage est donc le seul responsable de cette dérive financière ?
- Je ne protège personne, mais il m’arrive d’avoir peur. Je n’ai pas envie d’apprendre à nager dans 20 centimètres d’eau comme Robert Boulin. J’ai dit à mes proches que si un jour j’avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C’était de l’humour noir… quoique.
"On m’a épluché, réépluché"
Avez-vous reçu des pressions, des menaces, même voilées ?
- D’abord, on m’a viré de l’UMP comme un malpropre. On a fait courir des rumeurs crapoteuses. Aujourd’hui, je croise encore des proches de Nicolas Sarkozy. Certains me disent : "Alors, c’est pas trop dur ?" L’autre fois, un de ses très très proches m’a dit : "Attention, ça va mal se terminer… Il y a une commission rogatoire en Espagne, et ils ont trouvé de l’argent." Il n’y a jamais eu de commission lancée dans ce pays. C’est juste de l’intimidation.
Mais il faut être solide, car je parle de gens qui ont exercé de très hautes responsabilités. En juillet dernier, un sarkozyste me lance, en me voyant dans un couloir : "Mais c’est monsieur Lavrilleux, l’homme qui renseigne la presse ?" Ce sont des gens bien qui me disent ça, des futurs Premiers ministres…
Il leur arrive aussi d’être plus avenants. Quand je dis que ma carrière politique va s’arrêter, ils me répondent : "Oh ! tu sais, en politique, il ne faut préjuger de rien…"
Le clan Sarkozy soutient que Bygmalion et ses amis, dont vous faites partie, se sont enrichis.
- On m’a foutu à poil dans tous les sens, on m’a épluché, réépluché, je n’ai rien à cacher. Je ne me fais aucun souci là-dessus. Et j’ai la conviction qu’en ce qui concerne les prestations facturées par Event & Cie rien n’a donné lieu à la constitution d’une cagnotte, personne ne s’est enrichi. Je ne peux pas garantir qu’il en soit de même pour les autres agences, comme Publics, qui ont travaillé également pour la campagne.
Moi, contrairement à Claude Guéant, je n’ai jamais eu de coffre-fort dans lequel on pouvait entrer debout, ni avant, ni pendant, ni après la campagne. Contrairement à ceux de Sarkozy, ni mon actuel ni mon ancien directeur de cabinet n’ont jamais passé une semaine sur le banc des prévenus pour avoir détourné de l’argent public via des primes en liquide…
Voyez-vous toujours Jean-François Copé ?
- Nous nous voyons une ou deux fois par mois. Copé est quelqu’un qui ne lâche pas les gens. Voyez comment lui a eu l’élégance de réagir avec Nadine Morano, fidèle d’entre les fidèles de Sarkozy. Nous parlons politique, mais je ne suis plus son conseiller quotidien, c’est une conversation amicale.
A la rentrée, Copé a réuni plusieurs parlementaires. Il est très actif, multiplie les déplacements, les réunions avec des militants. Envisage-t-il son retour en politique ?
- Il a très exactement réuni 45 parlementaires, 42 députés et trois sénateurs. Et François Fillon n’en a réuni que 15. Or, je remarque qu’il faut le soutien de 20 parlementaires pour la primaire de l’UMP…
Lui conseillez-vous de se présenter à la primaire ?
- Cela ne peut relever que de sa volonté. Et ça ne peut pas juste être une affaire de circonstances. C’est à lui de sentir s’il est porteur d’une envie suffisamment forte pour entrer dans une campagne présidentielle.
Pour le faire, il faut être habité par quelque chose qui moi me dépasse. Je ne souhaite à personne de vivre ce type de campagne, même pas à ceux que je déteste et il y en a beaucoup !
"Sans l’affaire Bygmalion, je serais encore dans ce bordel"
Vous ne ferez plus jamais de politique ?
- Non. Je sais que je vais être poursuivi devant un tribunal et vraisemblablement condamné. Je vais finir mon mandat de député européen, puis je vais changer de vie. Tout est planifié.
Pour le moment, je travaille beaucoup à Bruxelles, je fais ce que j’aime. Je n’obéis plus à personne. Je ne suis plus là, dans l’instantanéité, à répondre aux petites phrases, à préparer des coups montés pour les uns et les autres… Je me rends compte avec le recul que tout cela était extrêmement avilissant.
Avilissant ? C’est un mot très fort, très dur…
- Oui, mais j’ai été conduit à faire des choses avilissantes pour faire plaisir aux chefs. Quand vous dézinguez quelqu’un qui se place sur la route de votre boss, quand vous lâchez des petites phrases pour lui nuire… tout cela en fait avilit celui qui le fait, plus que celui qui est visé.
Mais attention, je ne cherche pas à me faire une nouvelle virginité, je m’en fiche, je constate simplement. Ces choses-là, on ne s’en rend compte que lorsqu’il est trop tard. Sans l’affaire Bygmalion, je serais encore dans ce bordel, en dehors de toutes réalités, je ne regrette pas d’en être sorti. Quand je repense par exemple à la guerre interne à l’UMP…
Comment avez-vous vécu cet affrontement Copé-Fillon ?
- J’en suis sorti dans un état d’épuisement absolu, d’autant plus que j’avais derrière moi un an de campagnes présidentielle, législative puis interne au parti. Le vendredi suivant les résultats définitifs de l’élection à l’UMP, je suis resté comme paralysé, pétrifié sur mon fauteuil. J’entendais ce qui se passait autour de moi, mais je ne pouvais rien faire.
J’avais des larmes qui coulaient sur mes joues, je ne les maîtrisais pas. Mes collaborateurs ont d’abord cru que j’avais un coup de mou, ils m’ont laissé seul, puis ils ont vu que je ne pouvais plus bouger. Le médecin appelé de toute urgence m’a reconnu immédiatement, car j’étais sur toutes les chaînes d’info depuis des semaines.
Il m’a dit : "Ah, c’est vous ? Je sais ce que vous avez…" Il m’a fait une piqûre dans la cuisse. Et c’était reparti. Je regrette d’ailleurs de ne pas avoir demandé quel était ce produit !
Ce conflit interne à l’UMP, dans lequel vous êtes apparu comme l’un des porte-flingues de Copé, c’est ce que vous regrettez le plus ?
- Avec le recul, je sais que nous aurions dû dire : "Nous avons gagné, de peu mais nous avons gagné, nous en sommes certains. Notre adversaire François Fillon est mauvais joueur et incapable de le reconnaître. Organisons donc un nouveau scrutin." Et là nous aurions gagné avec 80 % des voix.
Mais nous trouvions ça tellement injuste… Tout le monde s’est acharné contre nous alors que nous étions dans notre bon droit. Pour un certain microcosme, la victoire revenait forcément au notaire de province, capable de dénoncer son ancien président pour en récupérer le poste. Et pas au juif qui avait pourtant convaincu ses électeurs.
Au juif ? Vous pensez vraiment que cette analyse est juste ?
- Consciemment ou inconsciemment, oui. Franz-Olivier Giesbert a tout de même dit que Copé devait retourner dans les égouts. Qui vit dans les égouts ? Les rats. Ça rappelle de drôles d’images de la Seconde Guerre mondiale.
Si Jean-François Copé repart en politique, l’accompagnerez-vous ?
- J’irai plier des tracts… et je ferai des prières pour son directeur de campagne.
Propos recueillis par Violette Lazard
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151013.OBS7546/interview-exclusive-bygmalion-jerome-lavrilleux-enfonce-nicolas-sarkozy.html
- Rogers Bouty
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Lavrilleux comme Boulin ?
Jeu 15 Oct 2015 - 15:53
Hé !Hé ! Jérôme Lavrilleux ne veut pas apprendre à nager dans 20 cm d'eau comme Robert Boulin ,,, ?
Serait-ce à dire qu'à l'ex UMP, Les Ripoublicains maintenant il y aurait des mafieux avec un parrain capable de lancer des « contrats » pour faire taire les langues ? … Mais non ... « qui pourrait croire à une fable pareilles ? »
Serait-ce à dire qu'à l'ex UMP, Les Ripoublicains maintenant il y aurait des mafieux avec un parrain capable de lancer des « contrats » pour faire taire les langues ? … Mais non ... « qui pourrait croire à une fable pareilles ? »
- Clavier56
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Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Jeu 15 Oct 2015 - 15:58
Lavrilleux balance la vérité ...... Sarkozy ne peut plus s'en remettre même si les juges ont ordre de ne pas trop insister
son électorat est très ébranlé surtout après l'affaire Morano
le terrain est préparé pour Juppé....
La recomposition politique est en marche !
son électorat est très ébranlé surtout après l'affaire Morano
le terrain est préparé pour Juppé....
La recomposition politique est en marche !
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 27 Oct 2015 - 14:21
Affaire Bygmalion : les juges s'interrogent sur l'utilisation de 10 millions d'euros
Dans l'épais dossier du budget de l'UMP, une ligne intitulée "présidentielle" sur laquelle la somme de 13,5 millions d'euros a été inscrite sème le doute.
"Il ne faudrait plus appeler cette affaire 'Bygmalion', mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", déclarait Jérôme Lavrilleux lors d'un entretien accordé à l'Obs. Alors que 69% des Français estiment selon un récent sondage que l'ancien chef de l'Etat ne doit pas se présenter à la présidentielle de 2017 à cause des affaires en cours, les nouvelles révélations faites sur le financement de sa campagne de 2012 n'auront certainement pas pour effet de remonter sa cote de popularité.
En effet, la justice s'intéresserait de près à d'autres dépenses, à première vue réglées par l'UMP, mais dont l'origine reste mystérieuse.
C'est lors d'une confrontation entre 5 des 13 personnes mises en examen dans cette affaire, que la question a été soulevée par les magistrats. Dans l'épais dossier du budget de l'UMP, une ligne intitulée "présidentielle" sur laquelle la somme de 13,5 millions d'euros a été inscrite sème le doute. 3,5 millions d'euros ont en effet été alloués à la campgane de Nicolas Sarkozy, mais où sont passés ces autres 10 millions ?
"Je ne sais pas précisément, répondait Jérôme Lavrilleux à l'Obs. Sans doute à financer des affiches, à payer les transports des militants... Sauf qu'on ne peut pas demander à la SNCF ou à d'autres prestataires, comme à Bygmalion, de modifier leurs factures !". Pour autant, selon le député européen, "les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé et pas seulement le budget consacré aux meetings". Un nouvel aspect de l'enquête servira donc à se pencher sur cette question et à définir ce que signifient ces 13,5 millions d'euros, dont 10 millions ne disent rien à personne.
http://www.atlantico.fr/pepites/affaire-bygmalion-juges-interrogent-utilisation-10-millions-euros-2409939.html#qSkeefB5FMuqEc43.99
Dans l'épais dossier du budget de l'UMP, une ligne intitulée "présidentielle" sur laquelle la somme de 13,5 millions d'euros a été inscrite sème le doute.
"Il ne faudrait plus appeler cette affaire 'Bygmalion', mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", déclarait Jérôme Lavrilleux lors d'un entretien accordé à l'Obs. Alors que 69% des Français estiment selon un récent sondage que l'ancien chef de l'Etat ne doit pas se présenter à la présidentielle de 2017 à cause des affaires en cours, les nouvelles révélations faites sur le financement de sa campagne de 2012 n'auront certainement pas pour effet de remonter sa cote de popularité.
En effet, la justice s'intéresserait de près à d'autres dépenses, à première vue réglées par l'UMP, mais dont l'origine reste mystérieuse.
C'est lors d'une confrontation entre 5 des 13 personnes mises en examen dans cette affaire, que la question a été soulevée par les magistrats. Dans l'épais dossier du budget de l'UMP, une ligne intitulée "présidentielle" sur laquelle la somme de 13,5 millions d'euros a été inscrite sème le doute. 3,5 millions d'euros ont en effet été alloués à la campgane de Nicolas Sarkozy, mais où sont passés ces autres 10 millions ?
"Je ne sais pas précisément, répondait Jérôme Lavrilleux à l'Obs. Sans doute à financer des affiches, à payer les transports des militants... Sauf qu'on ne peut pas demander à la SNCF ou à d'autres prestataires, comme à Bygmalion, de modifier leurs factures !". Pour autant, selon le député européen, "les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé et pas seulement le budget consacré aux meetings". Un nouvel aspect de l'enquête servira donc à se pencher sur cette question et à définir ce que signifient ces 13,5 millions d'euros, dont 10 millions ne disent rien à personne.
http://www.atlantico.fr/pepites/affaire-bygmalion-juges-interrogent-utilisation-10-millions-euros-2409939.html#qSkeefB5FMuqEc43.99
- Solaris
- Date d'inscription : 09/01/2015
Passion : L'Histoire
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 27 Oct 2015 - 17:56
Les comptes de cet homme ont été rejetés par le conseil constitutionnel, il aurait dû être frappé d'une peine d'inéligibilité de plus de 5 ans.
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Lun 2 Nov 2015 - 9:01
Affaire Bygmalion : ces mystérieux 13 millions qu'a dépensés l'UMP
Selon nos informations, les juges sont aujourd’hui sur la piste de 13,5 millions d’euros payés par l’UMP pour la présidentielle de 2012. Cet argent viendrait s’ajouter aux 18 millions d’euros de fausses factures Bygmalion. Enquête.
Dans le petit bureau du juge d’instruction, il a fallu amener des chaises supplémentaires pour que tout le monde puisse s'asseoir. Ce 9 octobre, ils sont nombreux face à Serge Tournaire, l’un des magistrats en charge du dossier Bygmalion. Il y a là Jérôme Lavrilleux, proche de Jean-François Copé, très en verve et qui déroule au juge des réponses fleuves à chacune des questions. Sont également présents Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières l'UMP, et Eric Césari, ancien directeur général. Guillaume Lambert, ancien directeur de la campagne de Sarkozy, très remonté, et Franck Attal, le "monsieur meeting" de Bygmalion, ont aussi été convoqués pour cette confrontation. Ils sont tous là et personne n’a la même version de l’histoire. La journée a été longue.
Si longue, que certains ont à peine remarqué le pavé dans la mare lancé par le juge d’instruction au milieu de la journée. Le petit tableau qui leur a été présenté ce jour-là pourrait pourtant s’avérer explosif. Intitulé "Situation budgétaire" et frappé du logo de l’UMP, ce document saisi lors des perquisitions menées rue de Vaugirard récapitule l’ensemble des dépenses et des recettes effectuées par le parti de droite au cours de l’année 2012. C’est la ligne concernant les "présidentielles" qui retient aujourd’hui l’attention de la justice.
A en croire ce document, l’UMP a dépensé 13,59 millions d’euros en 2012 pour ce poste, alors que seuls 2,5 millions d’euros étaient initialement budgétés. Un dépassement de 543%. Cet argent a-t-il servi à financer des frais de campagne de Nicolas Sarkozy non-déclarés dans ses comptes ? Les juges ont-ils mis le doigt sur une nouvelle affaire dans l’affaire ? C’est la question qu’ils se posent aujourd'hui. Car par souci d’équité entre les candidats, le parti n’a pas le droit de financer des dépenses électorales pendant une campagne. Toutes les factures doivent figurer dans les comptes de campagne, plafonnés à 22,5 millions d’euros. Le 9 octobre, dans le bureau du juge Tournaire, personne n’a pu apporter d’explications satisfaisantes concernant cette dépense vertigineuse et mettre fin à la suspicion…
Jérôme Lavrilleux, comme il l’a confié dans une interview à "l’Obs", a sa petite idée sur la destination de cet argent. Pour l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, les comptes ont "débordé de tous les côtés" cette année-là.
Les 13,5 millions ont donc "sans doute" servi "à financer des affiches, à payer les transports des militants", nous avait-il confié.
Autrement dit, à payer des frais de campagne sans les déclarer officiellement. Et l'actuel député européen sait de quoi il parle : en 2012, il est notamment chargé de mobiliser les foules. D’après lui, le budget de l’UMP révèlerait donc une nouvelle escroquerie, venant s’ajouter à celle des fausses factures de l’affaire Bygmalion. En plus d’avoir fait payer à l’UMP 18 millions d’euros pour des meetings hors de prix, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait en plus siphonné le parti pour d’autres dépenses de plus de 10 millions d’euros. La campagne n’aurait donc pas coûté 22,5 millions d’euros (plafond légal), ni 40 millions (avec les fausses factures Bygmalion) mais 50 millions.
Parmi les anciens responsables de l’UMP que nous avons contactés et longuement interrogés, personne ne veut croire à cette hypothèse. Mais personne n’apporte non plus d’explication sur ce chiffre.
"Treize millions d’euros, c’est impossible", réagit, très étonné, l’un des hommes chargés au sein de l’UMP de faire la répartition des factures entre le compte de campagne du candidat et le compte de l’UMP en 2012.
Comme tout le monde le sait aujourd’hui, nous avions décidé d’intégrer dans les comptes de Nicolas Sarkozy 2012 seulement la moitié du congrès de Villepinte, estimant que la matinée était consacrée à un conseil national, dédié donc aux militants et non aux électeurs. L'autre moitié avait donc été prise en charge par l'UMP. Cette décision nous a valu en partie le rejet des comptes de campagne et le non-remboursement par l’Etat. Vous imaginez planquer 10 ou 13 millions ? C’est impossible."
D'après lui, cette ligne budgétaire est donc forcément inexacte. Il doit s’agir, explique-t-il, d’un document de travail, rien de plus. Autre hypothèse : ces 13 millions d’euros englobent l’argent avancé par l’UMP à son candidat, puis refacturé à son association de financement, soit presque 10 millions d’euros. Il ne resterait "que" 3 millions d'euros dépensés par le parti pour son candidat, une somme déjà plus plausible.
"Le système est mal fait"
Ce n’est pourtant pas du tout la version avancée devant les juges par certains protagonistes du dossier, interrogés sur cet étrange tableau. Fabienne Liadzé a par exemple expliqué le 9 octobre que cette somme pouvait correspondre à des frais de transports des militants. Déjà invitée à s'expliquer sur ces dépenses à la toute fin d'une audition au printemps dernier, et sans que le tableau ne lui soit présenté, l'ancienne directrice financière du parti avait déclaré :
Je pense qu'il doit y avoir sur cette ligne une partie transport. Les transports des adhérents UMP qui viennent à un meeting n'ont pas à être intégrés dans les comptes de campagne me semble-t-il."
Cette explication est fausse. Pour la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), les transports des militants sont des dépenses électorales. Les foules de militants en liesse présents sur les images des meetings donnent du candidat une image de leader. Quand ils sont acheminés par des cars ou des TGV spéciaux, ces dépenses doivent donc figurer dans les comptes, estime la Commission.
L’UMP aurait donc payé des frais de transports et "omis" de les déclarer... Les juges sont perplexes. Mais Fabienne Liadzé les rassure : c’est impossible, car la CNCCFP contrôle également les comptes des partis politiques. Elle a donc eu accès aux dépenses détaillées de l’UMP, et si le parti avait omis de déclarer certaines dépenses électorales, la commission l’aurait vu.
Sauf que là encore, l’argument avancé par Fabienne Liadzé est faux. La commission a accès aux détails des recettes des partis politiques… mais pas aux détails de leurs dépenses. Au cours des années électorales, la commission n'a pas accès aux deux comptes (ceux des candidats et des partis) au même moment. En 2012 par exemple, les candidats devaient avoir bouclé leurs comptes de campagne en juin. La commission doit se prononcer en décembre sur leur validité. Et elle n'a accès aux comptes internes des partis politiques que six mois plus tard, en juillet 2013 !
Le système est mal fait, il empêche tout contrôle satisfaisant des partis politiques", nous indique une source spécialisée dans le droit électoral. "Il est impossible pour la commission de faire un contrôle parallèle entre les comptes des partis et des candidats, ce qui est pourtant indispensable."
Où sont donc passés ces 13 millions ? La commission ne peut fournir de réponse à cette question. Car les comptes officiels de l’UMP en 2012, tels qu’ils ont été publiés, n'aident pas à y voir plus clair. En 2012, l’UMP s’est contenté de déclarer dans la colonne "dépenses" des "charges externes" de 39 millions d’euros. Les 13 millions figurent-ils dans cette colonne ? Mystère. On peut cependant remarquer que cette année-là, dans ces charges externes, l’UMP a isolé 9,7 millions d’euros de "frais de voyage et de déplacements", quand le PS en déclarait 3,1 millions pour la même période. Il a donc pu en effet y avoir des débordements sur les transports…
Une source interne à la campagne de Nicolas Sarkozy se souvient que "des dizaines de TGV ont été réquisitionnés pour acheminer les militants sur les gros meetings." Combien ? Il ne s’en souvient plus. Dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, que nous sommes allés consulter, on retrouve bien la trace de locations de trains SNCF. Par exemple, un aller-retour Paris-Mulhouse pour 510 militants a été réservé pour 78.000 euros le 1er mai. Une petite dizaine de factures de cette ampleur a donc bien été déclarée pour faire venir des supporters de province lors des grands raouts parisiens...
Les autres ont-elles été dissimulées aux rapporteurs de la commission? Même le comptable de l’UMP de l’époque, Eric G., y perd son latin. L’homme a pourtant suivi la campagne 2012 de très près. Rédigé les suivis budgétaires. Toutes les factures ont transité entre ses mains. "Ce montant m'échappe", avoue-t-il aux juges, qui le questionnent les 13 millions d'euros. Et d'ajouter :
Mais cette ligne présidentielle est nécessairement évoquée à un très haut niveau."
Sauf que "à très haut niveau", personne ne s’en souvient. Eric Césari ? Il ne nous a pas répondu. Le trésorier de l’époque, Dominique Dord ? Ce dernier nous a expliqué ne pas comprendre ces dépenses. Sa remplaçante à ce poste, Catherine Vautrin, contactée, estime "ne pas avoir de commentaires à faire sur une période qu’elle n’a pas gérée." Soit. D’après nos informations, cette dernière aurait même refusé de signer les comptes cette année-là.
Quid de l’ancien président du parti Jean-François Copé ? Interrogé sur les dépenses exorbitantes du parti en 2012 par les enquêteurs lors de son audition en juillet dernier, ce dernier a expliqué que faute "d’éléments d’alerte", ces montants n’avaient pas attiré son attention. Année présidentielle oblige, Copé s’attendait de toutes façons à des déficits. Il a été servi : fin 2012, l’UMP enregistrait plus de 100 millions d’euros de dettes. La direction actuelle du parti n’est pas plus loquace :
Nous n’avons pas à fouiller dans les comptes de nos prédécesseurs. La justice est saisie d’une enquête, laissons-la faire son travail", explique-t-on.
D’après nos informations, les juges sont désormais en possession du grand livre des comptes de l’UMP de l’année 2012, dans lequel toutes les dépenses du parti sont cataloguées.
Violette Lazard
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151030.OBS8621/affaire-bygmalion-ces-mysterieux-13-millions-qu-a-depense-l-ump.html
Selon nos informations, les juges sont aujourd’hui sur la piste de 13,5 millions d’euros payés par l’UMP pour la présidentielle de 2012. Cet argent viendrait s’ajouter aux 18 millions d’euros de fausses factures Bygmalion. Enquête.
Dans le petit bureau du juge d’instruction, il a fallu amener des chaises supplémentaires pour que tout le monde puisse s'asseoir. Ce 9 octobre, ils sont nombreux face à Serge Tournaire, l’un des magistrats en charge du dossier Bygmalion. Il y a là Jérôme Lavrilleux, proche de Jean-François Copé, très en verve et qui déroule au juge des réponses fleuves à chacune des questions. Sont également présents Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières l'UMP, et Eric Césari, ancien directeur général. Guillaume Lambert, ancien directeur de la campagne de Sarkozy, très remonté, et Franck Attal, le "monsieur meeting" de Bygmalion, ont aussi été convoqués pour cette confrontation. Ils sont tous là et personne n’a la même version de l’histoire. La journée a été longue.
Si longue, que certains ont à peine remarqué le pavé dans la mare lancé par le juge d’instruction au milieu de la journée. Le petit tableau qui leur a été présenté ce jour-là pourrait pourtant s’avérer explosif. Intitulé "Situation budgétaire" et frappé du logo de l’UMP, ce document saisi lors des perquisitions menées rue de Vaugirard récapitule l’ensemble des dépenses et des recettes effectuées par le parti de droite au cours de l’année 2012. C’est la ligne concernant les "présidentielles" qui retient aujourd’hui l’attention de la justice.
A en croire ce document, l’UMP a dépensé 13,59 millions d’euros en 2012 pour ce poste, alors que seuls 2,5 millions d’euros étaient initialement budgétés. Un dépassement de 543%. Cet argent a-t-il servi à financer des frais de campagne de Nicolas Sarkozy non-déclarés dans ses comptes ? Les juges ont-ils mis le doigt sur une nouvelle affaire dans l’affaire ? C’est la question qu’ils se posent aujourd'hui. Car par souci d’équité entre les candidats, le parti n’a pas le droit de financer des dépenses électorales pendant une campagne. Toutes les factures doivent figurer dans les comptes de campagne, plafonnés à 22,5 millions d’euros. Le 9 octobre, dans le bureau du juge Tournaire, personne n’a pu apporter d’explications satisfaisantes concernant cette dépense vertigineuse et mettre fin à la suspicion…
(Document - L'Obs)
Un document de travail ?
Jérôme Lavrilleux, comme il l’a confié dans une interview à "l’Obs", a sa petite idée sur la destination de cet argent. Pour l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, les comptes ont "débordé de tous les côtés" cette année-là.
Les 13,5 millions ont donc "sans doute" servi "à financer des affiches, à payer les transports des militants", nous avait-il confié.
Autrement dit, à payer des frais de campagne sans les déclarer officiellement. Et l'actuel député européen sait de quoi il parle : en 2012, il est notamment chargé de mobiliser les foules. D’après lui, le budget de l’UMP révèlerait donc une nouvelle escroquerie, venant s’ajouter à celle des fausses factures de l’affaire Bygmalion. En plus d’avoir fait payer à l’UMP 18 millions d’euros pour des meetings hors de prix, la campagne de Nicolas Sarkozy aurait en plus siphonné le parti pour d’autres dépenses de plus de 10 millions d’euros. La campagne n’aurait donc pas coûté 22,5 millions d’euros (plafond légal), ni 40 millions (avec les fausses factures Bygmalion) mais 50 millions.
Parmi les anciens responsables de l’UMP que nous avons contactés et longuement interrogés, personne ne veut croire à cette hypothèse. Mais personne n’apporte non plus d’explication sur ce chiffre.
"Treize millions d’euros, c’est impossible", réagit, très étonné, l’un des hommes chargés au sein de l’UMP de faire la répartition des factures entre le compte de campagne du candidat et le compte de l’UMP en 2012.
Comme tout le monde le sait aujourd’hui, nous avions décidé d’intégrer dans les comptes de Nicolas Sarkozy 2012 seulement la moitié du congrès de Villepinte, estimant que la matinée était consacrée à un conseil national, dédié donc aux militants et non aux électeurs. L'autre moitié avait donc été prise en charge par l'UMP. Cette décision nous a valu en partie le rejet des comptes de campagne et le non-remboursement par l’Etat. Vous imaginez planquer 10 ou 13 millions ? C’est impossible."
D'après lui, cette ligne budgétaire est donc forcément inexacte. Il doit s’agir, explique-t-il, d’un document de travail, rien de plus. Autre hypothèse : ces 13 millions d’euros englobent l’argent avancé par l’UMP à son candidat, puis refacturé à son association de financement, soit presque 10 millions d’euros. Il ne resterait "que" 3 millions d'euros dépensés par le parti pour son candidat, une somme déjà plus plausible.
"Le système est mal fait"
Ce n’est pourtant pas du tout la version avancée devant les juges par certains protagonistes du dossier, interrogés sur cet étrange tableau. Fabienne Liadzé a par exemple expliqué le 9 octobre que cette somme pouvait correspondre à des frais de transports des militants. Déjà invitée à s'expliquer sur ces dépenses à la toute fin d'une audition au printemps dernier, et sans que le tableau ne lui soit présenté, l'ancienne directrice financière du parti avait déclaré :
Je pense qu'il doit y avoir sur cette ligne une partie transport. Les transports des adhérents UMP qui viennent à un meeting n'ont pas à être intégrés dans les comptes de campagne me semble-t-il."
Cette explication est fausse. Pour la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), les transports des militants sont des dépenses électorales. Les foules de militants en liesse présents sur les images des meetings donnent du candidat une image de leader. Quand ils sont acheminés par des cars ou des TGV spéciaux, ces dépenses doivent donc figurer dans les comptes, estime la Commission.
L’UMP aurait donc payé des frais de transports et "omis" de les déclarer... Les juges sont perplexes. Mais Fabienne Liadzé les rassure : c’est impossible, car la CNCCFP contrôle également les comptes des partis politiques. Elle a donc eu accès aux dépenses détaillées de l’UMP, et si le parti avait omis de déclarer certaines dépenses électorales, la commission l’aurait vu.
Sauf que là encore, l’argument avancé par Fabienne Liadzé est faux. La commission a accès aux détails des recettes des partis politiques… mais pas aux détails de leurs dépenses. Au cours des années électorales, la commission n'a pas accès aux deux comptes (ceux des candidats et des partis) au même moment. En 2012 par exemple, les candidats devaient avoir bouclé leurs comptes de campagne en juin. La commission doit se prononcer en décembre sur leur validité. Et elle n'a accès aux comptes internes des partis politiques que six mois plus tard, en juillet 2013 !
Le système est mal fait, il empêche tout contrôle satisfaisant des partis politiques", nous indique une source spécialisée dans le droit électoral. "Il est impossible pour la commission de faire un contrôle parallèle entre les comptes des partis et des candidats, ce qui est pourtant indispensable."
Où sont donc passés ces 13 millions ? La commission ne peut fournir de réponse à cette question. Car les comptes officiels de l’UMP en 2012, tels qu’ils ont été publiés, n'aident pas à y voir plus clair. En 2012, l’UMP s’est contenté de déclarer dans la colonne "dépenses" des "charges externes" de 39 millions d’euros. Les 13 millions figurent-ils dans cette colonne ? Mystère. On peut cependant remarquer que cette année-là, dans ces charges externes, l’UMP a isolé 9,7 millions d’euros de "frais de voyage et de déplacements", quand le PS en déclarait 3,1 millions pour la même période. Il a donc pu en effet y avoir des débordements sur les transports…
Une source interne à la campagne de Nicolas Sarkozy se souvient que "des dizaines de TGV ont été réquisitionnés pour acheminer les militants sur les gros meetings." Combien ? Il ne s’en souvient plus. Dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, que nous sommes allés consulter, on retrouve bien la trace de locations de trains SNCF. Par exemple, un aller-retour Paris-Mulhouse pour 510 militants a été réservé pour 78.000 euros le 1er mai. Une petite dizaine de factures de cette ampleur a donc bien été déclarée pour faire venir des supporters de province lors des grands raouts parisiens...
Les autres ont-elles été dissimulées aux rapporteurs de la commission? Même le comptable de l’UMP de l’époque, Eric G., y perd son latin. L’homme a pourtant suivi la campagne 2012 de très près. Rédigé les suivis budgétaires. Toutes les factures ont transité entre ses mains. "Ce montant m'échappe", avoue-t-il aux juges, qui le questionnent les 13 millions d'euros. Et d'ajouter :
Mais cette ligne présidentielle est nécessairement évoquée à un très haut niveau."
Sauf que "à très haut niveau", personne ne s’en souvient. Eric Césari ? Il ne nous a pas répondu. Le trésorier de l’époque, Dominique Dord ? Ce dernier nous a expliqué ne pas comprendre ces dépenses. Sa remplaçante à ce poste, Catherine Vautrin, contactée, estime "ne pas avoir de commentaires à faire sur une période qu’elle n’a pas gérée." Soit. D’après nos informations, cette dernière aurait même refusé de signer les comptes cette année-là.
Quid de l’ancien président du parti Jean-François Copé ? Interrogé sur les dépenses exorbitantes du parti en 2012 par les enquêteurs lors de son audition en juillet dernier, ce dernier a expliqué que faute "d’éléments d’alerte", ces montants n’avaient pas attiré son attention. Année présidentielle oblige, Copé s’attendait de toutes façons à des déficits. Il a été servi : fin 2012, l’UMP enregistrait plus de 100 millions d’euros de dettes. La direction actuelle du parti n’est pas plus loquace :
Nous n’avons pas à fouiller dans les comptes de nos prédécesseurs. La justice est saisie d’une enquête, laissons-la faire son travail", explique-t-on.
D’après nos informations, les juges sont désormais en possession du grand livre des comptes de l’UMP de l’année 2012, dans lequel toutes les dépenses du parti sont cataloguées.
Violette Lazard
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151030.OBS8621/affaire-bygmalion-ces-mysterieux-13-millions-qu-a-depense-l-ump.html
- Clavier56
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Humeur : gaie ..mais pas gay ....!
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Lun 2 Nov 2015 - 10:26
Maintenant que le FN semble hors de portée à Hollande, ils vont tout faire pour discréditer Sarkozy et son entourage car ils sont persuadés de l'emporter sur Marine Le Pen
Voilà pourquoi comme dirait Albaladéjo " Les mouches ont changé d'âne " et que les médias ont reçu la consigne d'épargner notre parti ( un peu mais pas complètement ...faut pas rêver non plus )
Ce faisant, je reste persuadé qu'un autre chez les Ripoux prendra la suite de Sarkozy et que ce sera Juppé
Voilà pourquoi comme dirait Albaladéjo " Les mouches ont changé d'âne " et que les médias ont reçu la consigne d'épargner notre parti ( un peu mais pas complètement ...faut pas rêver non plus )
Ce faisant, je reste persuadé qu'un autre chez les Ripoux prendra la suite de Sarkozy et que ce sera Juppé
- kabout
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Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Lun 2 Nov 2015 - 11:43
je ne suis pas tout a fait sur !! au 2 eme tour en 2017 Marine contre hollande ,pas certains que les Français votent aveuglément pour hollande une deuxieme fois afin d'éviter le fn,il nous reste encore 17/18 mois et connaissant hollande et ses delires,improvisations il va encore nous pondrent des énormités contre les Français,attendre les résultats des départementales ,y faire un bon boulot,les Français verront le travail a grande echelle du fn et la ils penseront autrement en 2017,mais faut pas ce louper !! par contre le cas chirac/jmlp c'était avant pas sur que cela remarchera encore,si hollande c'est son plan il prend des risques,maintenant les choses on evoluées et c'est Marine qui dirige ce n'est plus pareil et les Français on bien compris .Clavier56 a écrit:Maintenant que le FN semble hors de portée à Hollande, ils vont tout faire pour discréditer Sarkozy et son entourage car ils sont persuadés de l'emporter sur Marine Le Pen
- ano
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Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Jeu 5 Nov 2015 - 15:25
Affaire Bygmalion : l'enquête étendue à d'autres dépenses suspectes
point, afp, le 5 novembre 2015
(Source)
Les juges s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et ne figurant pas dans les comptes de campagne de Sarkozy.
L'enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a pris une nouvelle dimension : les investigations ont été étendues fin octobre à d'autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion. Jusqu'à présent, les enquêteurs se concentraient sur les 18,5 millions d'euros de fausses factures émises par la filiale événementielle de Bygmalion, Event &Cie, dont ils pensent qu'elles ont servi à masquer une explosion du plafond légal de dépenses autorisées (22,5 millions d'euros). Ce sont désormais entre plus de 10 et 12 millions d'euros dont ils vont tenter de retrouver la trace. Le parquet de Paris a en effet pris le 26 octobre dernier un réquisitoire supplétif en ce sens.
Si ces nouveaux soupçons devaient se matérialiser, cela fragiliserait la version de Nicolas Sarkozy, qui a qualifié de « farce » la thèse d'un dérapage de ses dépenses de campagne devant les policiers, en septembre. Il avait aussi semblé mettre en cause l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé, en affirmant : « Partout où (il) est passé, il a pris Bygmalion. »
L'enquête comporte deux nouvelles interrogations. Qu'y a-t-il derrière les plus de 10 millions d'euros apparaissant dans le budget 2012 de l'UMP pour la campagne, alors que la somme n'a pas été reportée dans les comptes du candidat Sarkozy? Une ligne « présidentielle » du budget du parti indique en effet que 13,5 millions ont été dépensés. Or, seulement trois ont été communiqués à la commission des comptes de campagne (CNCCFP). Deuxième question : que représentent des factures, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, émises par une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors du grand meeting de Villepinte? Des sommes qui n'ont pas plus été intégrées aux comptes de campagne.
« Moi, je n'en sais rien »
Ces points ont été abordés lors d'une confrontation organisée par les juges le 9 octobre entre cinq des treize mis en examen, ont rapporté des sources proches du dossier. Des protagonistes à qui le juge Serge Tournaire a présenté un tableau avec la fameuse ligne budgétaire « présidentielle ». Les anciens cadres de l'UMP se sont montrés avares d'explications. « Il faudrait regarder le détail de ces 10 millions d'euros », a répondu Fabienne Liadzé, alors directrice des ressources du parti, qui évoque « les transports des militants qui vont aux meetings: les cars, les trains », autant de postes qui représentent de « gros montants ».
Seul ex-cadre de l'UMP à avoir reconnu un système de fausses factures, Jérôme Lavrilleux a expliqué aux juges avoir relevé dans les comptes 2012 de l'UMP « plus de 9 millions d'euros dans la rubrique frais de transport ». Et d'insister sur les « très nombreuses zones d'ombre sur ces comptes de campagne dans de très nombreux domaines différents », avant d'enfoncer le clou dans L'Obs, quelques jours plus tard : « Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n'y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne. »
Cette piste des transports en est une parmi d'autres, relativise une source proche du dossier. Elle poserait en tout cas problème, car les transports de militants aux meetings sont considérés comme des dépenses électorales qui doivent figurer au compte de campagne. Qui aurait décidé de ne pas les inscrire ? Pas Fabienne Liadzé, car « ce n'était pas (sa) mission », a-t-elle assuré. Pour elle comme pour le directeur de campagne Guillaume Lambert, ce choix était du ressort des experts comptables et du mandataire financier de la campagne, ont-ils répondu en confrontation.
L'ex-directeur général de l'UMP, où il était surnommé l'« oeil de Sarkozy », Éric Cesari, est resté laconique : il n'a « pas d'avis particulier sur ces questions ». Les anciens responsables de la campagne ont adopté le même mutisme sur les factures d'Agence Publics. « Je conteste être responsable du compte de campagne », a dit Guillaume Lambert. « Interrogez les experts comptables, en tout cas, moi, je n'en sais rien. »
**
l’R : le cancer Français !
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Ven 6 Nov 2015 - 16:30
Sarkozy: 10 millions d'euros de dépenses suspectes hors affaire Bygmalion
Une addition salée pour Nicolas Sarkozy, qui n'en finit pas de s'allonger. Depuis 2012, les comptes de campagne de l'ex-Président de la République comprendraient des factures manquantes et dépenses suspectes autres que celles liées à l'affaire Bygmalion.
Le parquet de Paris a étendu l'enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d'autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d'euros, selon une source judiciaire.
Le parquet a pris un réquisitoire supplétif le 26 octobre, après avoir été sollicité par les juges d'instruction. Ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne ainsi que sur des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 millions d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors du meeting de Villepinte, le 11 mars 2012, ont expliqué des sources proches du dossier.
http://www.bfmtv.com//politique/sarkozy-10-millions-d-euros-de-depenses-suspectes-que-celles-liees-a-bygmalion-927865.html
Une addition salée pour Nicolas Sarkozy, qui n'en finit pas de s'allonger. Depuis 2012, les comptes de campagne de l'ex-Président de la République comprendraient des factures manquantes et dépenses suspectes autres que celles liées à l'affaire Bygmalion.
Le parquet de Paris a étendu l'enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d'autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d'euros, selon une source judiciaire.
Le parquet a pris un réquisitoire supplétif le 26 octobre, après avoir été sollicité par les juges d'instruction. Ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne ainsi que sur des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 millions d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors du meeting de Villepinte, le 11 mars 2012, ont expliqué des sources proches du dossier.
http://www.bfmtv.com//politique/sarkozy-10-millions-d-euros-de-depenses-suspectes-que-celles-liees-a-bygmalion-927865.html
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 16 Fév 2016 - 9:43
Affaire Bygmalion : ce que risque Nicolas Sarkozy
L'ancien chef de l'État est de nouveau devant les juges qui cherchent à savoir si un financement illicite de sa campagne présidentielle est avéré.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après l'invalidation des comptes de sa campagne présidentielle de 2012.
Après dix-huit heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet 2014, pour "corruption active", "trafic d'influence" et "recel de violation du secret professionnel" dans l'affaire des écoutes. Il saura le 22 mars s'il est renvoyé en correctionnelle. Il est aussi entendu ce mardi par les juges dans le cadre d'une autre affaire, celle de la société Bygmalion, tout aussi explosive.
Au coeur de ce scandale se pose la question des relations financières entre la société de communication Bygmalion, l'UMP et l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Trois juges financiers enquêtent actuellement sur les comptes de l'UMP et sur les soupçons de financement illicite de la campagne présidentielle de l'ancien locataire de l'Élysée.
En effet, l'avocat de Bygmalion a affirmé que la société de communication - tenue par deux proches de l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé - aurait réalisé de fausses factures afin de maquiller le dépassement des frais de campagne présidentielle de Sarkozy. Le parquet de Paris vient par ailleurs d'ouvrir une enquête sur un éventuel "abus de confiance" sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy.
La juriste Roseline Letteron, professeur de droit public à la Sorbonne, estime que l'ancien président n'est pas à l'abri de poursuites pénales en cas d'infraction. Voilà une bombe à retardement qui pourrait encore davantage compliquer l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy en politique. Entretien.
Le Point.fr : Dans l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy est-il protégé par l'immunité dont il bénéficiait en tant que président de la République ?
Roseline Letteron : L'immunité du président de la République signifie seulement qu'il ne peut être soumis à aucun acte de procédure pénale durant son mandat. À l'issue de ses fonctions, en revanche, il redevient un citoyen ordinaire. Nicolas Sarkozy, comme n'importe quel citoyen, peut donc désormais être poursuivi pour d'éventuelles infractions pénales commises pendant ses fonctions.
Nicolas Sarkozy reste silencieux sur cette affaire en arguant qu'il n'a jamais été informé d'un éventuel dépassement du plafond de ses frais de campagne, qui aurait été maquillé grâce à Bygmalion. Sa responsabilité personnelle peut-elle tout de même être engagée ?
Il va y avoir une instruction pénale puisque trois juges ont été nommés pour instruire cette affaire : ce sera à eux de dire si les faits sont constitutifs d'une ou plusieurs infractions pénales. Nicolas Sarkozy a lui-même engagé sa responsabilité personnelle en signant son compte de campagne.
En effet, le compte de campagne n'est pas signé par un parti, mais par un candidat, procédure parfaitement cohérente puisque n'importe quel citoyen français peut se présenter à l'élection présidentielle, y compris sans le soutien d'un parti politique.
En signant son compte de campagne, Nicolas Sarkozy a donc engagé sa responsabilité, car sa signature vaut engagement sur la véracité de la déclaration. Il lui sera donc bien difficile d'invoquer une quelconque ignorance de la fraude, si celle-ci est avérée.
Que risque Nicolas Sarkozy dans cette affaire ?
Certes, le Conseil constitutionnel a déjà rendu sa décision et invalidé son compte de campagne. Il est vrai qu'il n'a été invalidé que pour un dépassement modeste alors que l'affaire Bygmalion semble orienter l'enquête vers une fraude de grande ampleur qui a certainement eu des conséquences graves sur l'égalité des candidats durant la campagne électorale. Quoi qu'il en soit, la procédure devant le Conseil constitutionnel est close.
Pour autant, Nicolas Sarkozy n'est pas à l'abri de poursuites pénales, en particulier si la justice prouve que la société Bygmalion lui a permis de dépasser ses frais de campagne en recourant à des moyens illégaux. Ce sera à l'enquête de les découvrir et de leur donner une qualification pénale : fausses factures, faux en écriture, etc.
Suite à l'invalidation des comptes de campagne de Sarkozy, l'UMP a lancé le "Sarkothon" pour rembourser les 11 millions d'euros (correspondant à l'avance forfaitaire de l'État pendant la campagne présidentielle). Dans cette somme, une partie (environ 300 000 euros) correspondait à une sanction personnelle infligée par le Conseil constitutionnel. Le remboursement par l'UMP est-il illégal ? L'UMP avait-elle à payer pour Nicolas Sarkozy ?
À ce sujet, la question se pose en termes différents pour les fonds versés à titre personnel par les militants et pour ceux versés par le groupe parlementaire UMP. Le "Sarkothon", qui a sollicité les militants pour qu'ils paient à la fois l'amende personnelle due par Nicolas Sarkozy et le dépassement sanctionné par le Conseil constitutionnel, n'avait rien d'illégal.
Quant aux versements effectués par le groupe parlementaire UMP pour rembourser une partie des frais de campagne, il appartiendra aux juges d'instruction de déterminer s'ils étaient licites ou s'ils s'inscrivaient dans un processus de fraude. Pour le moment, leur opacité même tendrait à privilégier la seconde hypothèse, mais seule l'enquête permettra d'éclaircir ce point.
http://www.lepoint.fr/politique/affaire-bygmalion-la-responsabilite-de-sarkozy-est-engagee-07-07-2014-1844003_20.php
L'ancien chef de l'État est de nouveau devant les juges qui cherchent à savoir si un financement illicite de sa campagne présidentielle est avéré.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après l'invalidation des comptes de sa campagne présidentielle de 2012.
Après dix-huit heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet 2014, pour "corruption active", "trafic d'influence" et "recel de violation du secret professionnel" dans l'affaire des écoutes. Il saura le 22 mars s'il est renvoyé en correctionnelle. Il est aussi entendu ce mardi par les juges dans le cadre d'une autre affaire, celle de la société Bygmalion, tout aussi explosive.
Au coeur de ce scandale se pose la question des relations financières entre la société de communication Bygmalion, l'UMP et l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Trois juges financiers enquêtent actuellement sur les comptes de l'UMP et sur les soupçons de financement illicite de la campagne présidentielle de l'ancien locataire de l'Élysée.
En effet, l'avocat de Bygmalion a affirmé que la société de communication - tenue par deux proches de l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé - aurait réalisé de fausses factures afin de maquiller le dépassement des frais de campagne présidentielle de Sarkozy. Le parquet de Paris vient par ailleurs d'ouvrir une enquête sur un éventuel "abus de confiance" sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy.
La juriste Roseline Letteron, professeur de droit public à la Sorbonne, estime que l'ancien président n'est pas à l'abri de poursuites pénales en cas d'infraction. Voilà une bombe à retardement qui pourrait encore davantage compliquer l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy en politique. Entretien.
Le Point.fr : Dans l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy est-il protégé par l'immunité dont il bénéficiait en tant que président de la République ?
Roseline Letteron : L'immunité du président de la République signifie seulement qu'il ne peut être soumis à aucun acte de procédure pénale durant son mandat. À l'issue de ses fonctions, en revanche, il redevient un citoyen ordinaire. Nicolas Sarkozy, comme n'importe quel citoyen, peut donc désormais être poursuivi pour d'éventuelles infractions pénales commises pendant ses fonctions.
Nicolas Sarkozy reste silencieux sur cette affaire en arguant qu'il n'a jamais été informé d'un éventuel dépassement du plafond de ses frais de campagne, qui aurait été maquillé grâce à Bygmalion. Sa responsabilité personnelle peut-elle tout de même être engagée ?
Il va y avoir une instruction pénale puisque trois juges ont été nommés pour instruire cette affaire : ce sera à eux de dire si les faits sont constitutifs d'une ou plusieurs infractions pénales. Nicolas Sarkozy a lui-même engagé sa responsabilité personnelle en signant son compte de campagne.
En effet, le compte de campagne n'est pas signé par un parti, mais par un candidat, procédure parfaitement cohérente puisque n'importe quel citoyen français peut se présenter à l'élection présidentielle, y compris sans le soutien d'un parti politique.
En signant son compte de campagne, Nicolas Sarkozy a donc engagé sa responsabilité, car sa signature vaut engagement sur la véracité de la déclaration. Il lui sera donc bien difficile d'invoquer une quelconque ignorance de la fraude, si celle-ci est avérée.
Que risque Nicolas Sarkozy dans cette affaire ?
Certes, le Conseil constitutionnel a déjà rendu sa décision et invalidé son compte de campagne. Il est vrai qu'il n'a été invalidé que pour un dépassement modeste alors que l'affaire Bygmalion semble orienter l'enquête vers une fraude de grande ampleur qui a certainement eu des conséquences graves sur l'égalité des candidats durant la campagne électorale. Quoi qu'il en soit, la procédure devant le Conseil constitutionnel est close.
Pour autant, Nicolas Sarkozy n'est pas à l'abri de poursuites pénales, en particulier si la justice prouve que la société Bygmalion lui a permis de dépasser ses frais de campagne en recourant à des moyens illégaux. Ce sera à l'enquête de les découvrir et de leur donner une qualification pénale : fausses factures, faux en écriture, etc.
Suite à l'invalidation des comptes de campagne de Sarkozy, l'UMP a lancé le "Sarkothon" pour rembourser les 11 millions d'euros (correspondant à l'avance forfaitaire de l'État pendant la campagne présidentielle). Dans cette somme, une partie (environ 300 000 euros) correspondait à une sanction personnelle infligée par le Conseil constitutionnel. Le remboursement par l'UMP est-il illégal ? L'UMP avait-elle à payer pour Nicolas Sarkozy ?
À ce sujet, la question se pose en termes différents pour les fonds versés à titre personnel par les militants et pour ceux versés par le groupe parlementaire UMP. Le "Sarkothon", qui a sollicité les militants pour qu'ils paient à la fois l'amende personnelle due par Nicolas Sarkozy et le dépassement sanctionné par le Conseil constitutionnel, n'avait rien d'illégal.
Quant aux versements effectués par le groupe parlementaire UMP pour rembourser une partie des frais de campagne, il appartiendra aux juges d'instruction de déterminer s'ils étaient licites ou s'ils s'inscrivaient dans un processus de fraude. Pour le moment, leur opacité même tendrait à privilégier la seconde hypothèse, mais seule l'enquête permettra d'éclaircir ce point.
http://www.lepoint.fr/politique/affaire-bygmalion-la-responsabilite-de-sarkozy-est-engagee-07-07-2014-1844003_20.php
- Solaris
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Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 16 Fév 2016 - 19:00
Déjà, ses comptes n'avaient pas été validés par le conseil constitutionnel, il aurait dû être frappé d'une peine d'inéligibilité de 5 ans. Il y a la justice pour les pauvres français, pour les migrants et pour les politiques. Ce n'est pas la même pour tous.
- l'Apôtre
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Passion : l'amour
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 16 Fév 2016 - 20:43
Nicolas Sarkozy, entendu par les juges, est mise en examen
Nicolas Sarkozy est convoqué par les juges du pôle financier pour être entendu dans l'enquête
sur le financement de sa campagne 2012.
Après un an et demi d'enquête, de perquisitions, d'auditions et d'expertises, les juges sont maintenant persuadés que ces fausses factures réglées par l'UMP ont servi à cacher une explosion du plafond légal des dépenses pour la présidentielle (22,5 millions d'euros).
Au cours de leurs investigations, les magistrats ont également découvert
que 10 millions d'euros de factures électorales
avaient été réglées par le parti en 2012 à la place du candidat.
Les dépassements des frais de campagne s'élèveraient donc à 28 millions d'euros..
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi
notamment pour corruption et trafic d'influence actifs,
.
Nicolas Sarkozy est convoqué par les juges du pôle financier pour être entendu dans l'enquête
sur le financement de sa campagne 2012.
Après un an et demi d'enquête, de perquisitions, d'auditions et d'expertises, les juges sont maintenant persuadés que ces fausses factures réglées par l'UMP ont servi à cacher une explosion du plafond légal des dépenses pour la présidentielle (22,5 millions d'euros).
Au cours de leurs investigations, les magistrats ont également découvert
que 10 millions d'euros de factures électorales
avaient été réglées par le parti en 2012 à la place du candidat.
Les dépassements des frais de campagne s'élèveraient donc à 28 millions d'euros..
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi
notamment pour corruption et trafic d'influence actifs,
.
- kabout
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Passion : tir, armes.
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mar 16 Fév 2016 - 22:02
Il ne pourra échapper éternellement à la justice, et si ce n’est celle d’un pays, cela celle des citoyens! Nicolas Sarkozy, vendu aux étasuniens, aux banques et aux financiers, est impliqué dans de nombreuses affaires, mais les médias et la mémoire courte de certains aidant, il espère pouvoir revenir en tant que candidat pour les présidentielles de 2017. Haaaaa, si au moins la prison était possible pour ce genre de traitre…
Petit rappel au passage, pour bien se rafraîchir la mémoire, la « petite » liste des affaires et casseroles qui circulait il y a quelques mois sur internet. N’oubliez pas une chose, depuis, elle a légèrement évolué car Naboléon 1er ne s’est jamais réellement arrêté:
En savoir plus sur http://lesmoutonsenrages.fr/2014/07/01/bonne-nouvelle-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue/#6dJWGLEZBMMQYBYM.99
Petit rappel au passage, pour bien se rafraîchir la mémoire, la « petite » liste des affaires et casseroles qui circulait il y a quelques mois sur internet. N’oubliez pas une chose, depuis, elle a légèrement évolué car Naboléon 1er ne s’est jamais réellement arrêté:
Et depuis l’affaire Merah? Il y a eu sa conférence pour la Goldman Sachs, son palais à 5 millions d’euros au Maroc, son fond de pension créé avec Alain Minc (valeur: 1 milliard d’euros) dans un paradis fiscal, l’affaire Bygmalion…1.L’affaire Karachi et la création de la société Heine au Luxembourg
2.L’affaire Takieddine et les rétrocommissions (patrimoine de takieddine 40 m€ non imposé, Karachigate, AGOSTA, SAWARI II, MIKSA (350 millions d’euros), contrats avec la Libye notamment d’espionnage de la population avec l’appui d’une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu’il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
3.L’affaire GDF
4.L’affaire Tapie, 403 millions d’€ dont 304 net récupérés par Tapie sur ordre de l’Elysée et évasion fiscale du magot vers la Belgique avec achat d’un nouveau yacht et reprise de la sté US de jeux en ligne Full Tilt Poker accusée par la justice américaine d’avoir volé plus de 300 M$
5.L’affaire Clearstream
6.L’affaire Bettencourt
7.Les affaires Wildenstein
8.L’affaire César
9.L’affaire Pleyel
10.L’affaire Facebook (nouvel outil de Facebook Timeline qui permet une organisation visuelle beaucoup plus fluide et interactive, une page en mode « open graph » pour la page et la campagne 2012 et mise en place dès 2011 pour Sarkozy)
11.L’affaire de Compiègne avec Eric WOERTH
12.L’affaire Peugeot
13.L’affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l’affaire de l’attentat contre le DC10 d’UTA et visé depuis lors par un mandat d’arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
14.Les affaires Djourhi, Takieddine
15.Les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
16.Les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
17.L’affaire du Fetia Api
18.L’affaire Dexia près de 12 milliards d’euros de pertes
19.Les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d’un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
20.L’invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d’El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l’ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
21.Les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l’étranger (Mexique, Maroc) alors qu’ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation, la protection du fils Pierrot, son rapatriement d’Odessa
22.La gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l’Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l’inaction en Syrie
23.L’affaire de la Jatte, du Fouquet’s payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos, celle de la déclaration de patrimoine, du financement de la campagne par Bettencourt …
24.L’affaire Pérol
25.L’affaire Yannick Blanc
26.L’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
27.L’affaire Punta d’Oru (”la pointe d’or”) villa corse de son ami Christian Clavier et limogeage de Dominique Rossi
28.Gandrange
29.Les vaccins du virus H1N1
30.L’affaire « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi au bénéfice de Malakoff Médéric dont Guillaume Sarkozy devient président du Groupe
31.Les conflits d’intérêt dans les milieux d’affaires
32.Les accords entre l’UMP et le Parti Communiste Chinois, l’UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l’envoi par l’UMP des bulletins d’adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
33.Les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye, Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
34.L’utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
35.L’utilisation de l’Elysée pour recevoir les caciques de l’UMP et les satellites jusqu’à plusieurs fois par semaine, l’utilisation des moyens de l’Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d’une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu’il sortait l’argent de sa poche
36.Les légions d’honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, de Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
37.L’Airbus Sarko One (250 millions d’euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) avec pour exemple d’aménagement, deux fours à pizza de plus de 131 000 € (TTC et avec l’étude) et ..une baignoire !
le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l’UPM à 1 million d’euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
38.La proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
39.L’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l’intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l’augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l’inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
40.La circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d’Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l’échec scolaire des enfants d’immigrés, l’autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
41.Les nominations et révocations dans l’audio-visuel public par Sarkozy en personne
42.La réforme constitutionnelle et textes votés avec non-publication des décrets d’application
43.Les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l’exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
44.Les nominations partisanes dans les administrations des hauts-fonctionnaires issus des cercles les plus proches, les plus intimes voir de ses obligés et particulièrement au ministère de l’intérieur et des services de renseignements DCRI
45.La création et/ou le rachat de la presse et des médias libres par ses amis personnels et financiers
46.L’irresponsabilité pénale du Président de la république modifiée par le changement de la Constitution
47.La position d’Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
48.L’affaire des sondages
49.Les classements du parquet et intervention sur ordre
50.Le site France.fr (des millions d’euros pour rien)
51.Les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
52.La paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les 12 000 € de frais de bouche par jour, chaque jour, la baisse des œuvres sociales de l’Elysée passées de 300 000 € en 2006 à 165 000 en 2010
53.L’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
54.L’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
55.La scientologie
56.L’affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l’avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
57.L’affaire Bongo
58.La proposition de Michèle Alliot Marie d’aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l’an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l’utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
59.Les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
60.Carla Bruni au coeur du scandale international avec sa fondation contre le sida
(source IMHOTEP AgoraVox)
PS:
61. L’affaire de Tarnac
62. L’affaire MERAH ou le « 11 septembre de Sarkozy
http://www.franceinfo.fr/politique/mediapart-dit-avoir-la-preuve-d-un-financement-libyen-de-la-campagne-2007-de-sar-600255-2012-04-28
http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/28/mediapart-publie-une-note-sur-un-accord-de-la-libye-pour-financer-la-campagne-de-sarkozy-en-2007_815056
Source http://www.mediapart.fr
En savoir plus sur http://lesmoutonsenrages.fr/2014/07/01/bonne-nouvelle-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue/#6dJWGLEZBMMQYBYM.99
- Solaris
- Date d'inscription : 09/01/2015
Passion : L'Histoire
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 17 Fév 2016 - 10:15
Le problème c'est qu'il arrive toujours à s'en sortir, un peu comme les Balkany, son électorat (surtout les riches, ceux qui fraudent le fisc) continuera à voter pour lui. Il devrait démissionner de la tête de son parti, mais cet homme n'a aucune éthique. S'il arrive à être choisi lors de la primaire, on pourra toujours rappeler aux Français pendant la campagne :"Sarkozy, 600 milliards de dette pendant son mandat de président, il n'a pas été capable de respecter le financement de sa campagne comment voulez-vous qu'il arrive alors à gérer la France ?".
La France appartient aux ripoux !!!
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- CoqGaulois
- Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 13/01/2012
Passion : sport, moto, science, nature, jardinage, bateau
Humeur : La vie est trop courte pour avoir le temps de faire la tête
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 17 Fév 2016 - 10:48
Bien sûr pour faire contre poids parallèlement à ses magouilles à lui l'UE lance des investigations dans les bureaux du FN et chez JMLP personnellement pour enquêter sur des choses bien plus graves que ces petites escroqueries de plusieurs millions d'Euros puisque là il s'agit de savoir si des assistants du FN au parlement européens n'auraient pas eu des activités au FN. On voit tout de suite les priorités de l'Europe face à la détresse des peuples.
Ce genre d'activités au sein d'un parti politique que bon nombre d'assistants parlementaires de bon nombre de partis européens peuvent cumuler en toute impunité est sévèrement surveillée chez nous, il faut y voir l'hommage du vice à la vertu.
Le FN est devenu LE PRINCIPAL adversaire de la mafia européenne et si nous réussissons il est clair que ça fera école et que nous serons suivi par beaucoup de partis nationalistes dans la majeure partie des pays d'Europe, et la mafia européenne en a parfaitement conscience.
Sarkozy est poursuivi par la justice socialiste française, au niveau européen cette affaire aurait pu être enterrée par l'UE, mais PS ou LR sont les partis du système, l'un ou l'autre c'est pour l'UE blanc bonnet et bonnet blanc ou plus précisément rose bonnet et bonnet rose car ils ne sont blancs ni les uns ni les autres.
Juppé son principal adversaire chez les LR ayant déjà été condamné par la justice on constate qu'à l'instar des socialistes il faut avoir été déjà condamné pour être éligible. Les gens honnêtes n'ont aucun avenir chez eux!
Ce genre d'activités au sein d'un parti politique que bon nombre d'assistants parlementaires de bon nombre de partis européens peuvent cumuler en toute impunité est sévèrement surveillée chez nous, il faut y voir l'hommage du vice à la vertu.
Le FN est devenu LE PRINCIPAL adversaire de la mafia européenne et si nous réussissons il est clair que ça fera école et que nous serons suivi par beaucoup de partis nationalistes dans la majeure partie des pays d'Europe, et la mafia européenne en a parfaitement conscience.
Sarkozy est poursuivi par la justice socialiste française, au niveau européen cette affaire aurait pu être enterrée par l'UE, mais PS ou LR sont les partis du système, l'un ou l'autre c'est pour l'UE blanc bonnet et bonnet blanc ou plus précisément rose bonnet et bonnet rose car ils ne sont blancs ni les uns ni les autres.
Juppé son principal adversaire chez les LR ayant déjà été condamné par la justice on constate qu'à l'instar des socialistes il faut avoir été déjà condamné pour être éligible. Les gens honnêtes n'ont aucun avenir chez eux!
- navarre
- Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 18/07/2015
Passion : bridge
Humeur : positive++
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 17 Fév 2016 - 10:49
n'ayez aucun doute....on aura une aussi longue liste avec Hollande après 2017.....mais avec
combien de morts en France !!!!
Je compte sur MARINE pour envoyer un bon coup de MISTRAL sur ces temps malsains....à nous de la
porter jusqu'à l'Elysée"...on le sait... LE CHANGEMENT CLIMATIQUE est là...confirmons le : nous avons 16 mois
pour préparer notre COP21....
combien de morts en France !!!!
Je compte sur MARINE pour envoyer un bon coup de MISTRAL sur ces temps malsains....à nous de la
porter jusqu'à l'Elysée"...on le sait... LE CHANGEMENT CLIMATIQUE est là...confirmons le : nous avons 16 mois
pour préparer notre COP21....
- CoqGaulois
- Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 13/01/2012
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Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 17 Fév 2016 - 10:52
C'est sûr que durant ces 16 mois la température va monter! Pour la COP c'est le diminutif de COPINAGE!
- QUIBERON
- Localisation : Souverainiste
Date d'inscription : 19/05/2014
Passion : Natation Marche Mer politique et surtout Notre Présidente Marine
Humeur : joviale, sympathique
Re: Bygmalion : C'est l'explosion de l'UMP !
Mer 17 Fév 2016 - 10:57
A la racaille, la France appartient à la racaille ......Celle qu'on dénomme dans les banlieues c'est du "pipi" de chat à côté! La vraie racaille se sont les hommes politiques de gauche comme de droite, lisez le livre de l'ancien bras droit de Manuel Valls "Pilleurs d'Etat", oh je sais, vous risquez de me dire que vous le saviez et bien "non", croyez moi, on est loin de tout savoir, cela devient tellement "écoeurant", que je n'allume même plus la radio le matin et je n'écoute plus les informations en ce moment tellement qu'ils m'insupportent !!!
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