Le FNJ du Pas-de-Calais en action à Wissant...!!!

Au cours du samedi 2 et dimanche 3 juillet dernier s’est déroulé le week-end de cohésion des jeunes du Front national de la jeunesse (FNJ) du Nord-Pas-de-Calais. Le FNJ NPDC y était représenté au travers de douze jeunes militants, de 16 à 29 ans, garçons et filles, étudiants, jeunes actifs, tous réunis le temps d’un weekend pour partager un franc moment de camaraderie.

Ils se sont retrouvés à Wissant, à mi-chemin entre Calais et Boulogne, où jadis le général de Gaulle aimait passer ses vacances. Rassembler des jeunes pour deux journées en période estivale n’est pas chose simple, mais suffisamment avaient répondu présents à l’appel pour espérer faire de ce weekend une franche réussite.

C’est par une marche matinale qu’a commencé ce week-end. Dans la bonne humeur, sur un ton léger, les jeunes gens ont tracé leur chemin au travers des sentiers bordant le littoral de la côte d’Opale, traversant dunes arides et bois ombragés, longeant marais paisibles et mer agitée. Une pause, des bonnes blagues, des souvenirs militants qu’on partage pour rendre le pas plus léger, des rires, beaucoup de rire. Plusieurs kilomètres dans les chaussures, un peu de répit, depuis un poste d’observation, panorama grandiose où se distingue à l’horizon les hautes falaises de l’Angleterre. Aperçu sur des ruines de blockhaus à demi enfouis, conversations tout à coup sérieuses, un peu de souffle à reprendre, il faut maintenant faire demi-tour. Arrêt sur la plage, il est plus que l’heure de pique-niquer. Mais d’abord pour les plus téméraires, plongeon audacieux dans la Manche, l’eau est un peu froide, mais pas assez pour les décourager. Il faut chaud, très chaud, on traine un peu, allongés dans le sable, mais ils ne sont pas venus seulement pour la mer. Il est temps d’aller coller.

Trois voitures, trois équipes, trois caps différents et un objectif : coller un maximum d’affiches, avec un sous-entendu de concours à qui des trois s’acquittera le mieux de cette mission, photos pour preuve à l’appui. Des dizaines et des dizaines d’affiches collés dans le secteur, quelques bonnes rencontres encourageantes pour certains d’entre nous, un temps magnifique et le sentiment profond d’avoir fait quelque chose d’utile pour son pays, d’annoncer enfin une bonne nouvelle : la France est en passe de se relever.

Retour à Wissant, pour préparer un barbecue convivial dans le jardin du gîte gracieusement prêté par les parents d’un de nos militants. Une bonne ambiance, toujours, on fait distribuer des carnets de chants puis la suite vient toute seule. Des chansons, festives, patriotiques, guerrières et pieuses se succèdent, avec ce dénominateur commun d’être chantées à l’unisson par des jeunes gens pleins de vitalité, qui ont la France au cœur et le désir ardent de vivre. Ils rient, chantent, mangent et boivent, mais ils ressemblent pas à ces vacanciers qu’ils croisent. Ce sont des camarades, réunis, partageant ensemble, à travers leur engagement, la volonté d’un combat pour demain, et dans leur fraternité, le supplément de force pour donner le meilleur d’eux-même.

Fin du repas mais certainement pas de la soirée. Départ pour la plage et marche au bord de l’eau, un peu de course puis l’audace revient de se mettre à l’eau. Ce sont les filles qui s’y jettent en premières et oblige pour l’honneur les garçons à leur rejoindre. Bain de minuit, l’entrée dans l’eau est une prouesse mais l’on chante pour se donner du courage et l’esprit collectif l’emporte sur les réticences individuelles. Retour au gîte pour se réchauffer un peu. Discussions dans la salon, quelques souvenirs encore, beaucoup de vannes accompagnées de rires. Il est peut-être temps, sinon de dormir, au moins de se coucher. Bien que la journée fût très chargée, le sommeil ne viendra que tardivement, beaucoup de rires émaillent cette soirée et les gauloiseries fusent d’une chambre à l’autre.

Le matin du second jour peine à démarrer. Pas assez d’heure de sommeil sans doute, mais tant pis, il faudra récupérer plus tard. Petit déjeuner ensemble, salle de bain encombrée mais qu’importe, si la brune quitte progressivement les yeux, la bonne humeur, elle, demeure l’invitée permanente de ce séjour.

Avant de partir distribuer des tracts, je profite de ce début de matinée pour leur parler plus gravement. Je les remercie d’être venus, d’avoir joué le jeu de la vie collective, d’être des militants volontaires. Je suis fier de chacun d’entre eux, qui a su donner de son temps et de son énergie pour une cause qui le dépasse et le fait appartenir à un grand destin collectif. N’importe lequel de ces jeunes militants a plus de courage que la plupart des quidams rencontrés dans la rue. Ils ont, à un âge de la vie où l’on est plus porté sur l’oisiveté et l’insouciance, eu cette lucidité de comprendre qu’un malaise profond envahissait notre pays et qu’il fallait réagir sans tarder.

Ils ont osé s’élever contre ce que leur sermonnait parents, profs, curés et télé pour enfin être libres de choisir le combat pour la France qu’ils chérissaient. Je leur parle des évènements électoraux cruciaux qui vont venir au cours des prochains mois. Ils savent à quoi s’attendre, que la bataille sera rude et que chaque effort compte dans la balance pour sauver la patrie. J’ai confiance en eux pour donner le meilleur d’eux-même à ce moment de l’histoire. Devant l’ampleur de la tâche à accomplir, si nous réussissons et allons au bout de notre combat, je leur ai promis que dans trois cents ans l’on souviendra encore d’eux. J’aurais pu leur dire car je le pensais au fond de moi, que si nous l’emportions, le souvenir de notre sacrifice durera même au-delà, tant qu’il y aura des hommes pour raconter notre histoire.

Motivés comme jamais, nous sommes partis à la rencontre des habitants, pour une distribution de tracts, tout sourire à travers les rues fourmillant de monde, t-shirt bleu marine sur nous, notre passage à Wissant aura fait son petit effet. Après-midi, rebelote, mais cette fois à Boulogne puis Wimereux, profitant des braderies pour rencontrer les gens, fiers de défendre nos couleurs, les leurs.

Fin d’après-midi, retour au gîte, nettoyage des lieux, remise en ordre. Il est déjà temps de partir. Pour certain, la route est longue.

Nous avons au moment du départ ce sentiment sincère d’avoir accompli une bonne action au nom de notre idéal. La question qui nous vient alors à l’esprit est alors : Et toi, pour défendre tes idées, qu’as-tu fais de ton weekend ?