Marine Le Pen face aux lecteurs : " Rendons le pouvoir au peuple "
Dim 15 Sep 2013 - 8:37
Marine Le Pen face aux lecteurs : "Rendons le pouvoir au peuple"
Alors que l'université d'été du Front national s'ouvre ce matin à Marseille, sa présidente exprime ses vérités.Sur l'Europe ou l'immigration, la sécurité ou les élections, mais aussi sur Marseille et les municipales de mars 2014
La présidente du Front national a débattu avec les lecteurs de La Provence, en présence d'Olivier Mazerolle, notre directeur de la rédaction.
Christelle Launay : Pour lutter contre l'insécurité à Marseille, certains élus souhaitent l'intervention de l'armée. D'autres plaident pour des renforts de police. Que préconisez-vous ?
Marine Le Pen : Évacuons tout de suite cette idée simpliste de l'armée, défendue par ceux qui n'ont pas de solution à proposer. Si l'armée vient, c'est pour tirer. Je ne crois pas que les Marseillais le veuillent. La police et la gendarmerie sont plus adaptées pour traiter ces problèmes. Pour traiter la criminalité, faire du renseignement, il y a dix policiers à Marseille alors qu'il y en a cent à Paris. C'est la première chose à faire : remettre sur pied un service de renseignement pour démanteler les réseaux. Deuxième urgence : la connivence d'une partie de la classe politique avec les réseaux mafieux. Il faut donc lancer une grande opération "mains propres". À Marseille, on tue maintenant pour terroriser la population et la soumettre, pour qu'elle ferme les yeux et ne réagisse pas. D'une façon plus générale, j'observe que la baisse massive des forces de police opérée par Nicolas Sarkozy était l'inverse de ce qu'il fallait faire.
La Provence : vous parlez de connivence de certains élus avec les réseaux mafieux. Vous avez des noms ?
Sylvie Andrieux par exemple. Elle a été condamnée. Et quand je vois qu'on organise un pseudo-pacte national pour régler le problème de la délinquance à Marseille et que sont assis à la table Monsieur Guérini, mis en examen, et Madame Andrieux, condamnée à de la prison ferme, cela envoie un signal exactement inverse à celui qu'il conviendrait de donner.
Gabriel Blanc : La Charte de la Laïcité a été mise en place cette semaine dans les écoles. Cela ne risque-t-il pas de dégrader l'ambiance dans la société ?
Ce qui est terrifiant, c'est d'être obligé de réapprendre la laïcité un siècle après son adoption. C'est en quelque sorte l'aveu que l'immigration massive et désorganisée que subit la France a remis en cause des valeurs qui étaient intégrées par tous. Qu'il y ait un apprentissage de ces valeurs à l'école, c'est la moindre des choses. Mais le meilleur apprentissage, c'est l'exemple. Et quel exemple donne-t-on quand la Cour de cassation condamne la crèche Baby Loup pour le licenciement d'une salariée voilée et que les employés de cette crèche sont obligés de déménager parce qu'ils sont victimes de représailles ? Les maires ont une grosse responsabilité quand ils font servir de la nourriture halal dans les cantines pour des raisons clientélistes et électoralistes, au mépris de la laïcité.
Véronique Lion : Le Front national est-il antisémite et y aura-t-il des candidats de confession juive sur vos listes ?
Le Front national n'est absolument pas antisémite et je ne le suis pas non plus. Certains Français de confession juive se sont d'ailleurs rendu compte qu'on avait cherché à instrumentaliser cette peur chez eux, alors que le Front national est sans doute le mieux à même de leur apporter une sécurité au moment où ils s'inquiètent de voir leurs enfants être les victimes prioritaires de conflits étrangers à la France. Y aura-t-il des candidats ? Oui, sans doute. Mais on ne leur pose pas la question de leur confession. Le Front national n'est ni raciste, ni antisémite, ni islamophobe.
Christelle Launay : Quelle solution envisagez-vous au problème des camps illégaux de Roms ?
Je demanderais un moratoire sur Schengen et je fermerais les frontières. Je demanderais aussi aux politiques qui ont voté pour l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne d'arrêter de nous faire du cinéma. Parce qu'à partir de 2014, ces deux pays seront membres à part entière et les Roms pourront s'installer librement où ils voudront en France. La politique conduite jusqu'ici les a incités à venir. Il faut arrêter la scolarisation gratuite et obligatoire des enfants de clandestins qui rend leurs parents inexpulsables ; arrêter les aides sociales, les logements d'urgence, les soins gratuits et tout ce qui est une incitation à venir. Il faut rendre la venue en France inintéressante. Et mettre en oeuvre la priorité nationale car c'est un dû aux Français qui n'ont qu'un seul pays : la France. Il faut également limiter drastiquement le nombre d'entrées légales, qui étaient de 200 000 par an sous Nicolas Sarkozy.
La Provence : Si vous étiez au pouvoir, que feriez-vous des étrangers entrés récemment et de ceux présents depuis plus longtemps mais qui n'ont pas accédé à la nationalité française ?
On peut très bien vivre en France longtemps, mais à certaines conditions, notamment celle de ne pas commettre de crimes et délits. D'accepter les valeurs, le mode de vie et les moeurs du pays. Et de subvenir à ses besoins.
Didier Barbazange : Êtes-vous pour ou contre la suppression des départements ? Et que pensez-vous de la métropole ?
Une strate de plus... cela fera des fonctionnaires et des impôts de plus. On va peut-être arrêter, ça devient délirant. Tout cela n'est qu'un vaste distributeur à titres. Je ne suis pas pour la disparition du Département. Il est la strate à laquelle les gens sont attachés. Ils s'y identifient. La Région est plus artificielle à mon sens. On avait proposé que les premiers élus des Conseils généraux seraient aussi conseillers régionaux. Ce qui nous plombe financièrement et politiquement, c'est le chevauchement des compétences. La gabegie est aussi là. La décentralisation anarchique, c'est quatre milliards par an. On pourrait aussi supprimer le Sénat. Il ne sert à rien. Même quand il dit non, ça finit par être oui.
David Brugère : Que comptez-vous faire pour relancer l'économie et lutter contre le chômage ?
Pour soigner une maladie, il faut faire le diagnostic. Le modèle économique ultra libéral, qui a été imposé par l'UMP et le PS et qui est infusé à la France par l'Union européenne, sacrifie notre économie. La mise en concurrence internationale du travail et de la production tue notre agriculture et notre industrie. La monnaie unique est inadaptée à notre économie. Elle est surévaluée. Il faut que nous puissions maîtriser notre monnaie. Il faut mettre en place un protectionnisme économique comme en Chine, aux USA, au Brésil... un patriotisme en résolvant les problèmes de concurrence internationale déloyale. Sinon, même en baissant les charges sur le travail, nous ne serons pas compétitifs. Sauf à accepter d'être payés 50 dollars par mois. Ce n'est pas le modèle que je veux offrir. Il faut que les PME françaises aient un accès prioritaire aux marchés publics. Il faut aussi régler le problème de notre soumission aux marchés financiers. Nous leur avons versé 1 500 milliards d'euros d'intérêts depuis 1973. Et les taux d'intérêts sont en train de remonter.
David Brugère : Sortir de la zone euro n'isolerait-il pas la France ?
On nous a vendu qu'ensemble nous serions plus forts. En réalité, on a fait une addition de faiblesses. Cette monnaie unique n'est pas viable, on le voit avec le chômage des jeunes en Grèce, en Espagne. On a testé, ça ne marche pas. Cela aura été une parenthèse de douze ans. On peut réfléchir à un retour à notre monnaie nationale.
Gabriel Blanc : Quelles solutions pour rétablir l'équité entre retraites du public et du privé ?
J'aimerais que le privé rejoigne le public plutôt que l'inverse. La convergence doit se faire dans les deux sens. Beaucoup de salariés du privé n'arrivent pas à vivre de leurs retraites. On nous enferme dans un prêt-à-penser, le triangle des Bermudes du Medef : hausse des cotisations, baisse des pensions ou augmentation du temps de travail. Je ne crois pas à ce triangle. Une pension complète à quarante annuités pleines, c'est faisable. Mais il faudra faire des économies sur autre chose. Exigeons du gouvernement d'effectuer toutes ces économies. Alors on pourra éventuellement demander aux Français de faire des sacrifices. Ils seront compris.
Véronique Lion : Quelles sont les capacités du FN à gouverner la France sur la santé, l'enseignement, les relations extérieures ?
Cela fait trente ans que les gens sont élus sur des mensonges. Il ne faut pas s'étonner du manque de confiance dans la politique. Commençons par créer des syndicats réellement représentatifs. Avec des gens élus librement. Cela permettrait une convergence dans les opinions. C'est sûr, on va toucher à des avantages acquis. Aujourd'hui, on est dans la gestion. Bruxelles décide de tout pour nous. Nous sommes une vague province sous tutelle. Rendons le pouvoir au peuple.
Que faites-vous en matière d'enseignement ?
Le problème n'est pas un problème d'effectifs, mais de sécurité. Les enseignants sont des surveillants. Ils vont à l'école la peur au ventre. Il faut rétablir le respect, la transmission des savoirs. C'est simpliste, on va me dire, mais ça a plutôt bien marché. On a laissé le désordre s'installer dans les classes. Et ceux qui ne s'en sortent plus seront toujours les plus modestes. Il n'y a plus d'ascenseur social.
Un internaute : Comment assurer la politique de défense de la France ? Que feriez-vous à la place de François Hollande sur la Syrie ?
Les budgets de la Défense ne cessent de baisser. Je le constitutionnaliserais à hauteur de 2 % du PIB. L'armée ne sera plus la variable d'ajustement des politiques. En outre, je suis formellement opposée à une intervention en Syrie, car il n'y a aucun intérêt pour la France et les Français. Je crains qu'on installe en outre des fondamentalistes qui imposent la charia et se sentent pousser des ailes en étendant un conflit dont personne ne peut mesurer les conséquences.
Retrouvez l'intégralité de l'interview et du dossier aujourd'hui dans La Provence (édition Marseille)
http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2529620/marine-le-pen-face-aux-lecteurs.html
Alors que l'université d'été du Front national s'ouvre ce matin à Marseille, sa présidente exprime ses vérités.Sur l'Europe ou l'immigration, la sécurité ou les élections, mais aussi sur Marseille et les municipales de mars 2014
La présidente du Front national a débattu avec les lecteurs de La Provence, en présence d'Olivier Mazerolle, notre directeur de la rédaction.
Christelle Launay : Pour lutter contre l'insécurité à Marseille, certains élus souhaitent l'intervention de l'armée. D'autres plaident pour des renforts de police. Que préconisez-vous ?
Marine Le Pen : Évacuons tout de suite cette idée simpliste de l'armée, défendue par ceux qui n'ont pas de solution à proposer. Si l'armée vient, c'est pour tirer. Je ne crois pas que les Marseillais le veuillent. La police et la gendarmerie sont plus adaptées pour traiter ces problèmes. Pour traiter la criminalité, faire du renseignement, il y a dix policiers à Marseille alors qu'il y en a cent à Paris. C'est la première chose à faire : remettre sur pied un service de renseignement pour démanteler les réseaux. Deuxième urgence : la connivence d'une partie de la classe politique avec les réseaux mafieux. Il faut donc lancer une grande opération "mains propres". À Marseille, on tue maintenant pour terroriser la population et la soumettre, pour qu'elle ferme les yeux et ne réagisse pas. D'une façon plus générale, j'observe que la baisse massive des forces de police opérée par Nicolas Sarkozy était l'inverse de ce qu'il fallait faire.
La Provence : vous parlez de connivence de certains élus avec les réseaux mafieux. Vous avez des noms ?
Sylvie Andrieux par exemple. Elle a été condamnée. Et quand je vois qu'on organise un pseudo-pacte national pour régler le problème de la délinquance à Marseille et que sont assis à la table Monsieur Guérini, mis en examen, et Madame Andrieux, condamnée à de la prison ferme, cela envoie un signal exactement inverse à celui qu'il conviendrait de donner.
Gabriel Blanc : La Charte de la Laïcité a été mise en place cette semaine dans les écoles. Cela ne risque-t-il pas de dégrader l'ambiance dans la société ?
Ce qui est terrifiant, c'est d'être obligé de réapprendre la laïcité un siècle après son adoption. C'est en quelque sorte l'aveu que l'immigration massive et désorganisée que subit la France a remis en cause des valeurs qui étaient intégrées par tous. Qu'il y ait un apprentissage de ces valeurs à l'école, c'est la moindre des choses. Mais le meilleur apprentissage, c'est l'exemple. Et quel exemple donne-t-on quand la Cour de cassation condamne la crèche Baby Loup pour le licenciement d'une salariée voilée et que les employés de cette crèche sont obligés de déménager parce qu'ils sont victimes de représailles ? Les maires ont une grosse responsabilité quand ils font servir de la nourriture halal dans les cantines pour des raisons clientélistes et électoralistes, au mépris de la laïcité.
Véronique Lion : Le Front national est-il antisémite et y aura-t-il des candidats de confession juive sur vos listes ?
Le Front national n'est absolument pas antisémite et je ne le suis pas non plus. Certains Français de confession juive se sont d'ailleurs rendu compte qu'on avait cherché à instrumentaliser cette peur chez eux, alors que le Front national est sans doute le mieux à même de leur apporter une sécurité au moment où ils s'inquiètent de voir leurs enfants être les victimes prioritaires de conflits étrangers à la France. Y aura-t-il des candidats ? Oui, sans doute. Mais on ne leur pose pas la question de leur confession. Le Front national n'est ni raciste, ni antisémite, ni islamophobe.
Christelle Launay : Quelle solution envisagez-vous au problème des camps illégaux de Roms ?
Je demanderais un moratoire sur Schengen et je fermerais les frontières. Je demanderais aussi aux politiques qui ont voté pour l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne d'arrêter de nous faire du cinéma. Parce qu'à partir de 2014, ces deux pays seront membres à part entière et les Roms pourront s'installer librement où ils voudront en France. La politique conduite jusqu'ici les a incités à venir. Il faut arrêter la scolarisation gratuite et obligatoire des enfants de clandestins qui rend leurs parents inexpulsables ; arrêter les aides sociales, les logements d'urgence, les soins gratuits et tout ce qui est une incitation à venir. Il faut rendre la venue en France inintéressante. Et mettre en oeuvre la priorité nationale car c'est un dû aux Français qui n'ont qu'un seul pays : la France. Il faut également limiter drastiquement le nombre d'entrées légales, qui étaient de 200 000 par an sous Nicolas Sarkozy.
La Provence : Si vous étiez au pouvoir, que feriez-vous des étrangers entrés récemment et de ceux présents depuis plus longtemps mais qui n'ont pas accédé à la nationalité française ?
On peut très bien vivre en France longtemps, mais à certaines conditions, notamment celle de ne pas commettre de crimes et délits. D'accepter les valeurs, le mode de vie et les moeurs du pays. Et de subvenir à ses besoins.
Didier Barbazange : Êtes-vous pour ou contre la suppression des départements ? Et que pensez-vous de la métropole ?
Une strate de plus... cela fera des fonctionnaires et des impôts de plus. On va peut-être arrêter, ça devient délirant. Tout cela n'est qu'un vaste distributeur à titres. Je ne suis pas pour la disparition du Département. Il est la strate à laquelle les gens sont attachés. Ils s'y identifient. La Région est plus artificielle à mon sens. On avait proposé que les premiers élus des Conseils généraux seraient aussi conseillers régionaux. Ce qui nous plombe financièrement et politiquement, c'est le chevauchement des compétences. La gabegie est aussi là. La décentralisation anarchique, c'est quatre milliards par an. On pourrait aussi supprimer le Sénat. Il ne sert à rien. Même quand il dit non, ça finit par être oui.
David Brugère : Que comptez-vous faire pour relancer l'économie et lutter contre le chômage ?
Pour soigner une maladie, il faut faire le diagnostic. Le modèle économique ultra libéral, qui a été imposé par l'UMP et le PS et qui est infusé à la France par l'Union européenne, sacrifie notre économie. La mise en concurrence internationale du travail et de la production tue notre agriculture et notre industrie. La monnaie unique est inadaptée à notre économie. Elle est surévaluée. Il faut que nous puissions maîtriser notre monnaie. Il faut mettre en place un protectionnisme économique comme en Chine, aux USA, au Brésil... un patriotisme en résolvant les problèmes de concurrence internationale déloyale. Sinon, même en baissant les charges sur le travail, nous ne serons pas compétitifs. Sauf à accepter d'être payés 50 dollars par mois. Ce n'est pas le modèle que je veux offrir. Il faut que les PME françaises aient un accès prioritaire aux marchés publics. Il faut aussi régler le problème de notre soumission aux marchés financiers. Nous leur avons versé 1 500 milliards d'euros d'intérêts depuis 1973. Et les taux d'intérêts sont en train de remonter.
David Brugère : Sortir de la zone euro n'isolerait-il pas la France ?
On nous a vendu qu'ensemble nous serions plus forts. En réalité, on a fait une addition de faiblesses. Cette monnaie unique n'est pas viable, on le voit avec le chômage des jeunes en Grèce, en Espagne. On a testé, ça ne marche pas. Cela aura été une parenthèse de douze ans. On peut réfléchir à un retour à notre monnaie nationale.
Gabriel Blanc : Quelles solutions pour rétablir l'équité entre retraites du public et du privé ?
J'aimerais que le privé rejoigne le public plutôt que l'inverse. La convergence doit se faire dans les deux sens. Beaucoup de salariés du privé n'arrivent pas à vivre de leurs retraites. On nous enferme dans un prêt-à-penser, le triangle des Bermudes du Medef : hausse des cotisations, baisse des pensions ou augmentation du temps de travail. Je ne crois pas à ce triangle. Une pension complète à quarante annuités pleines, c'est faisable. Mais il faudra faire des économies sur autre chose. Exigeons du gouvernement d'effectuer toutes ces économies. Alors on pourra éventuellement demander aux Français de faire des sacrifices. Ils seront compris.
Véronique Lion : Quelles sont les capacités du FN à gouverner la France sur la santé, l'enseignement, les relations extérieures ?
Cela fait trente ans que les gens sont élus sur des mensonges. Il ne faut pas s'étonner du manque de confiance dans la politique. Commençons par créer des syndicats réellement représentatifs. Avec des gens élus librement. Cela permettrait une convergence dans les opinions. C'est sûr, on va toucher à des avantages acquis. Aujourd'hui, on est dans la gestion. Bruxelles décide de tout pour nous. Nous sommes une vague province sous tutelle. Rendons le pouvoir au peuple.
Que faites-vous en matière d'enseignement ?
Le problème n'est pas un problème d'effectifs, mais de sécurité. Les enseignants sont des surveillants. Ils vont à l'école la peur au ventre. Il faut rétablir le respect, la transmission des savoirs. C'est simpliste, on va me dire, mais ça a plutôt bien marché. On a laissé le désordre s'installer dans les classes. Et ceux qui ne s'en sortent plus seront toujours les plus modestes. Il n'y a plus d'ascenseur social.
Un internaute : Comment assurer la politique de défense de la France ? Que feriez-vous à la place de François Hollande sur la Syrie ?
Les budgets de la Défense ne cessent de baisser. Je le constitutionnaliserais à hauteur de 2 % du PIB. L'armée ne sera plus la variable d'ajustement des politiques. En outre, je suis formellement opposée à une intervention en Syrie, car il n'y a aucun intérêt pour la France et les Français. Je crains qu'on installe en outre des fondamentalistes qui imposent la charia et se sentent pousser des ailes en étendant un conflit dont personne ne peut mesurer les conséquences.
Retrouvez l'intégralité de l'interview et du dossier aujourd'hui dans La Provence (édition Marseille)
http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2529620/marine-le-pen-face-aux-lecteurs.html
- dany3858
- Date d'inscription : 01/11/2011
la TV à Marseille interroge les non - Marseillais d'origine.
Dim 15 Sep 2013 - 10:21
En tant que Marseillaise, cette ville est devenue la plus laide , souillée, inamicale, corruptible, inculte ...Il faut que le FN obtienne cette ville pour la remettre sur le doit chemin.
Ce n'est plus Marseille, c'est l'Afrique !
Ce n'est plus Marseille, c'est l'Afrique !
- Marie des Douleurs
- Localisation : LIMOUSIN
Date d'inscription : 20/07/2013
Passion : randonnées, peinture, livres, cinema, musique
Humeur : Rebelle, Libre, et engagée jusqu'à la victoire Finale
Re: Marine Le Pen face aux lecteurs : " Rendons le pouvoir au peuple "
Dim 15 Sep 2013 - 10:27
Malheureusement, il n'y a pas que Marseille! C'est le cas de beaucoup de villes moyennes en France, aussi!dany3858 a écrit:En tant que Marseillaise , cette ville est devenue la plus laide , souillée, inamicale , corruptible ,inculte ...Il faut que le FN obtienne cette ville pour la remettre sur le droit chemin.
ce n'est plus Marseille , c'est L'Afrique !
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Marine Le Pen face aux lecteurs : " Rendons le pouvoir au peuple "
Dim 15 Sep 2013 - 11:05
Avec Marine nous allons faire bouger les choses
- chantalful
- Date d'inscription : 13/11/2011
Re: Marine Le Pen face aux lecteurs : " Rendons le pouvoir au peuple "
Dim 15 Sep 2013 - 11:45
A condition que les Francais ne retournent pas leurs vestes pour 2014. Enlever la veste pour être libre de votre avenir. Il y en a marre des
Incroyable... Le Président du Bundestag (parlement allemand) est plié de rire, ( Il rit tellement qu'il ne peut même plus s'exprimer..) à propos de la façon dont Hollande nous l'a mis profond sur les retraites.
Incroyable... Le Président du Bundestag (parlement allemand) est plié de rire, ( Il rit tellement qu'il ne peut même plus s'exprimer..) à propos de la façon dont Hollande nous l'a mis profond sur les retraites.
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