L'Union européenne exige de la France un big bang ultralibéral !

Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National

L’Union européenne vient de préciser les termes du chantage auquel elle soumet la France : deux ans de délai dans la réduction des déficits publics en échange d’un big bang ultralibéral dont les contours ont été précisés aujourd’hui.

C’est toute la violence d’un système antidémocratique et ultralibéral en échec qui s’exprime dans les réformes exigées par Bruxelles. On notera notamment :
- Une remise en cause presque explicite du SMIC
- De nouvelles facilités à accorder à la grande distribution contre le petit commerce
- La demande d’une nouvelle augmentation de la TVA, le passage du taux intermédiaire de 7% à 10% allant « dans la bonne direction » selon le document européen
- Une accélération de la flexibilisation du marché du travail
- Un nouveau report de l’âge de départ à la retraite
- La remise en cause de ce qui reste du service public du rail et de l’énergie, et notamment des tarifs réglementés.

Ce poison ultralibéral a déjà considérablement affaibli notre organisme depuis des années qu’il est appliqué, à tel point qu’aujourd’hui l’Union européenne est la zone la moins dynamique du monde, la seule en stagnation ou en récession.

Jean-Marc Ayrault a immédiatement fait savoir qu’il s’aplatirait devant ces exigences européennes, comme l’UMP le faisait avant lui. Il confirme ainsi que le parti socialiste a définitivement abandonné les catégories populaires et les classes moyennes.

Huit ans jour pour jour après la victoire du NON à la Constitution européenne, la France doit démontrer qu’elle est un pays libre et refuser de se voir dicter sa politique par des technocrates arrogants qui ratent tout depuis des années.

Elle doit opposer à cet amer big bang ultralibéral un projet ambitieux de redressement national fondé sur le réarmement de notre pays via des frontières économiques intelligentes contre la concurrence déloyale, une politique monétaire nationale de rebond et un Etat stratège fer de lance du patriotisme économique.
http://www.frontnational.com/2013/05/lunion-europeenne-exige-de-la-france-un-big-bang-ultraliberal/

Marine Le Pen écrit à Laurent Fabius et sollicite un entretien sur l'avenir de l'Europe

http://www.frontnational.com/2013/05/marine-le-pen-ecrit-a-laurent-fabius-et-sollicite-un-entretien-sur-lavenir-de-leurope/

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Source : FN

Il n'y aura pas de réponse ou se sera euh!!!! euh!!!!

Les macanismes anticrise de l’UE tendent a se generaliser

La réunion de la Commission Européenne qui se déroule le 29 mai à Bruxelles est consacrée à l’évaluation de la situation macro-économique. Ses participants sont obligés de constater l’inévitable et notamment la poursuite de la récession et l’extension « rampante » de la géographie des États « à problèmes » de la zone euro. La Commision a désormais toutes les raisons d’y inclure la Slovénie qui récemment encore était « la vitrine » économique de l’espace post-yougoslave et dont les habitants pouvaient difficilement être soupçonnés du « gaspillage social ». Cela signifie que la crise de la zone euro prend de l’ampleur et s’étend aux régions aux modèles économiques différents de ceux de la Grèce ou de Chypre, - estime notre observateur Piotr Iskenderov.
- Les mécanismes anticrise sont cependant limités et la CE fonde surtout ses espoirs sur le Mécanisme européen de stabilisation (ESM) mis en place en octobre 2012. Pourtant, il n’est pas conçu pour sauver les « pays à problèmes » en particulier si leur liste s’allonge, - a noté dans l’interview à notre radio le directeur de l’Institut bancaire du HCE russe Vassili Solodkov :
- Il s’agit d’une nouvelle source appelée à régler les problèmes de l’endettement existants. Or, elle n’est pas à la hauteur de cette tâche puisque l’UE ramène le problème de réduction de la dette à la réductin des déficits budgétaires des pays débiteurs. Cette démarche conduit au ralentissement de la croissance économique et à l’amenuisement des rentrées fiscales. C’est en fait un cercle vicieux.
- En effet, l’affaire peut ne pas se limiter à la seule Slovénie et le rapport des experts de la CE exprime une grande préoccupation face à l’évolution de la situation en Espagne et en France. Dans ce contexte, Bruxelles est obligé de prendre des mesures d’austérité et durcir la discipline fiscale dans l’ensemble de l’UE, - a fait valoir dans son interview à notre radio le professeur de l’Académie russe des finances Boris Roubtsov :
- Les perspectives de l’UE sont peu réjouissantes en cas d’échec de ces mesures. Ou la question sera résolue, ou, si elle n’est pas résolue entièrement, on devra envisager un certain « rétrécissement » de la zone euro actuelle.
- Les recommandations de la CE seront encore discutées au sommet de l’UE de fin juin après quoi elles devront être examinées à la rencontre des ministres des finances. Pourtant, la teneur du débat est connue d’avance puisque la crise de la zone euro tend de toute évidence à se généraliser.

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