- InvitéInvité
Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Jeu 27 Déc 2012 - 19:53
En accordant, avec la réforme à venir, la priorité à l’école primaire, le gouvernement souhaite notamment mettre l’accent sur la maîtrise de l’écrit.
Plusieurs travaux scientifiques montrent que le niveau des Français en orthographe a chuté au cours des dernières décennies.
Un recul qui va de pair avec celui des compétences en lecture, attesté tout récemment par l’étude internationale Pirls.
C’est un débat que l’on dit volontiers «très français». Sans doute parce que dans son périple, notre langue, plus que d’autres encore, a ramené du fond des siècles des aspérités à foison, qui font son sel mais constituent aussi une inépuisable source de tracas pour nombre de ses scripteurs.
De loin en loin, l’orthographe et sa maîtrise – que beaucoup jugent de plus en plus incertaine – suscitent des discussions enflammées, souvent teintées de nostalgie, qui dépassent les seuls enjeux linguistiques.
D’aucuns s’affligent de voir «malmenée» une langue française qui, historiquement, a servi de ciment à l’unité nationale. S’interrogent sur l’influence des nouveaux moyens de communication. Voient dans l’indulgence croissante des professeurs envers les élèves à l’orthographe aléatoire la preuve ultime de la faillite de l’école, incapable de négocier le tournant de la massification. En oubliant que le temps est bien loin où les enseignements portaient quasi exclusivement sur la lecture, l’écriture et le calcul…
La maîtrise de l’écrit est une priorité
Précisément, en décidant de concentrer ses moyens supplémentaires sur l’école primaire, notamment dans les territoires les plus défavorisés, l’Education nationale redonne, ces jours-ci, de l’actualité au débat. Alors que 15 à 20% des élèves quittent aujourd’hui le CM2 avec des lacunes en français et en mathématiques, la maîtrise de l’écrit doit constituer une priorité.
Le précédent gouvernement s’était lui aussi préoccupé de cette question. Il avait, en mai dernier, publié une circulaire demandant aux enseignants de prévoir très régulièrement des séances de travail consacrées à l’orthographe lexicale (la façon dont s’écrivent les mots) et grammaticale (la relation entre les mots, notamment les accords), en misant à la fois sur la dictée, la copie de texte et les exercices de mémorisation.
La langue, indispensable à la vie en société
À l’extérieur des salles de cours, d’autres se démènent aussi pour donner ou redonner aux Français le goût de l’écrit. Parmi eux, Stéphane Chabenat, le directeur des Éditions de L’Opportun, à l’initiative des «Timbrés de l’orthographe», un concours qui, cette année, a rassemblé 25 000 participants «âgés de 6 à 86 ans» autour d’une dictée rédigée par l’écrivain Eric-Emmanuel Schmidt.
«Ce succès tient à une forme d’émulation, bien sûr, mais aussi au plaisir de se retrouver autour de valeurs, de règles communes, explique l’éditeur. L’objectif n’est pas forcément celui de l’excellence. L’enjeu, c’est de comprendre, de manière ludique, que le maniement de la langue est indispensable à la vie en collectivité. Sans la mise en relation que permet l’orthographe, on a du mal à déclarer sa flamme, à obtenir ses remboursements à la Sécu, à postuler pour un emploi.» Pour marquer son respect de l’interlocuteur
Si beaucoup voient dans la maîtrise de l’orthographe un défi pour les futures générations, c’est aussi qu’elle est étroitement liée à la politesse, comme le note la sociologue Dominique Picard (1). «On peut le regretter, lorsqu’il s’agit uniquement de se distinguer des personnes appartenant à des classes supposées inférieures ou de s’adapter aux codes d’un autre groupe lorsque l’on cherche à s’élever dans la société. Mais le respect des règles orthographiques est aussi, dans une large mesure, la marque d’un respect témoigné à notre interlocuteur. Faisons un parallèle avec l’apparence physique. Quand on reçoit un invité, on ne doit pas forcément enfiler un smoking, mais on doit au moins porter des habits propres. Quand on écrit à quelqu’un, on ne doit pas forcément avoir le talent d’un Bernard Pivot, mais la moindre des choses est de se relire avant d’envoyer son courrier», estime-t-elle.
Sans prôner une rigidité à toute épreuve, Dominique Picard se dit par ailleurs convaincue que «le fait d’écrire avec des règles et un cadre précis garantit à la pensée un minimum de rigueur». Un usage précis permet d’être compris
Doit-on pour autant se priver de simplifications, comme celles déjà intervenues, à la marge, en 1990 ? S’il n’est pas opposé à la suppression des «incongruités» de la langue française, comme le fait que deux mots d’une même famille puissent s’écrire l’un avec deux consonnes, l’autre avec une seule (« honneur » et « honorable », par exemple), le linguiste Alain Bentolila (2) «refuse que l’on casse la physiologie des mots», tout comme il déconseille de «remettre en cause l’orthographe grammaticale».
Il en va, insiste-t-il, «de notre capacité à distinguer les mots les uns des autres et, in fine, à comprendre le sens de l’écrit».
À ses yeux, les jeunes d’aujourd’hui ne sont «ni moins intelligents, ni moins attentifs» que ceux d’hier. Mais ils ont besoin qu’on leur prouve la pertinence des règles orthographiques. «On peut se dire que la fréquentation assidue des textes suffit pour acquérir une bonne orthographe. On peut aussi prescrire des exercices systématiques de mémorisation. Mais ces efforts resteront vains si l’on n’est pas intimement convaincu qu’une orthographe soignée et un usage précis de la langue sont indispensables pour être compris. C’est pourquoi les professeurs devraient s’attacher aussi à mettre en place des projets, comme l’écriture collective de livres, dans lesquels leurs élèves rédigeraient des textes destinés à des lecteurs extérieurs à la classe», préconise-t-il.
L’école doit modifier ses pratiques
Selon François de Closets (3), autre amoureux de la langue française, l’école et la société dans son entier doivent prendre acte d’une évolution irréversible qui veut que les nouvelles générations n’utiliseront plus le stylo pour écrire. Les ordinateurs et téléphones portables leur servent de plus en plus à s’entretenir avec leurs copains, dans un style qui tient beaucoup de l’oral.
Aux yeux de ce journaliste, «il n’y a rien d’étonnant ni d’inquiétant à ce que les jeunes utilisent une écriture relâchée, riche en abréviations, parfois créative, pour ce que les Québécois nomment le ‘‘clavardage’’, un bavardage par claviers interposés». Mais on doit impérativement continuer à rédiger les textes «de référence» dans une orthographe impeccable, plaide-t-il. «Imaginez, à l’inverse, un contrat sur lequel on pourrait écrire indifféremment ‘‘a payé’’ ou ‘‘à payer’’ !», met-il en garde.
François de Closets propose à l’école de modifier ses pratiques. À l’apprentissage des règles et à l’acquisition des automatismes, il suggère d’ajouter le maniement intelligent, en classe, des correcteurs orthographiques et autres dictionnaires électroniques.
De la même manière qu’on apprend, depuis longtemps, à se servir des calculatrices en cours de mathématiques. «Au fond, peu importe comment on y parvient. Ce qui compte c’est d’être à même, à l’arrivée, de produire un texte sans fautes», soutient-il.
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Maitrise-de-l-orthographe-un-defi-en-heritage-_EG_-2012-12-26-892355
Il ne me reste plus qu'à souhaiter bonne chance aux enseignants étant donné que ces notions essentielles ont semblent-ils totalement échappées à nos dirigeants en faveur d'une immigration massive sans considération aucune de la maîtrise du français entre autres, bien qu'ils s'en défendent ! bien-entendu, les textes attestent que tout est fait dans les règles de l'art, mensonges éhontés !
Plusieurs travaux scientifiques montrent que le niveau des Français en orthographe a chuté au cours des dernières décennies.
Un recul qui va de pair avec celui des compétences en lecture, attesté tout récemment par l’étude internationale Pirls.
C’est un débat que l’on dit volontiers «très français». Sans doute parce que dans son périple, notre langue, plus que d’autres encore, a ramené du fond des siècles des aspérités à foison, qui font son sel mais constituent aussi une inépuisable source de tracas pour nombre de ses scripteurs.
De loin en loin, l’orthographe et sa maîtrise – que beaucoup jugent de plus en plus incertaine – suscitent des discussions enflammées, souvent teintées de nostalgie, qui dépassent les seuls enjeux linguistiques.
D’aucuns s’affligent de voir «malmenée» une langue française qui, historiquement, a servi de ciment à l’unité nationale. S’interrogent sur l’influence des nouveaux moyens de communication. Voient dans l’indulgence croissante des professeurs envers les élèves à l’orthographe aléatoire la preuve ultime de la faillite de l’école, incapable de négocier le tournant de la massification. En oubliant que le temps est bien loin où les enseignements portaient quasi exclusivement sur la lecture, l’écriture et le calcul…
La maîtrise de l’écrit est une priorité
Précisément, en décidant de concentrer ses moyens supplémentaires sur l’école primaire, notamment dans les territoires les plus défavorisés, l’Education nationale redonne, ces jours-ci, de l’actualité au débat. Alors que 15 à 20% des élèves quittent aujourd’hui le CM2 avec des lacunes en français et en mathématiques, la maîtrise de l’écrit doit constituer une priorité.
Le précédent gouvernement s’était lui aussi préoccupé de cette question. Il avait, en mai dernier, publié une circulaire demandant aux enseignants de prévoir très régulièrement des séances de travail consacrées à l’orthographe lexicale (la façon dont s’écrivent les mots) et grammaticale (la relation entre les mots, notamment les accords), en misant à la fois sur la dictée, la copie de texte et les exercices de mémorisation.
La langue, indispensable à la vie en société
À l’extérieur des salles de cours, d’autres se démènent aussi pour donner ou redonner aux Français le goût de l’écrit. Parmi eux, Stéphane Chabenat, le directeur des Éditions de L’Opportun, à l’initiative des «Timbrés de l’orthographe», un concours qui, cette année, a rassemblé 25 000 participants «âgés de 6 à 86 ans» autour d’une dictée rédigée par l’écrivain Eric-Emmanuel Schmidt.
«Ce succès tient à une forme d’émulation, bien sûr, mais aussi au plaisir de se retrouver autour de valeurs, de règles communes, explique l’éditeur. L’objectif n’est pas forcément celui de l’excellence. L’enjeu, c’est de comprendre, de manière ludique, que le maniement de la langue est indispensable à la vie en collectivité. Sans la mise en relation que permet l’orthographe, on a du mal à déclarer sa flamme, à obtenir ses remboursements à la Sécu, à postuler pour un emploi.» Pour marquer son respect de l’interlocuteur
Si beaucoup voient dans la maîtrise de l’orthographe un défi pour les futures générations, c’est aussi qu’elle est étroitement liée à la politesse, comme le note la sociologue Dominique Picard (1). «On peut le regretter, lorsqu’il s’agit uniquement de se distinguer des personnes appartenant à des classes supposées inférieures ou de s’adapter aux codes d’un autre groupe lorsque l’on cherche à s’élever dans la société. Mais le respect des règles orthographiques est aussi, dans une large mesure, la marque d’un respect témoigné à notre interlocuteur. Faisons un parallèle avec l’apparence physique. Quand on reçoit un invité, on ne doit pas forcément enfiler un smoking, mais on doit au moins porter des habits propres. Quand on écrit à quelqu’un, on ne doit pas forcément avoir le talent d’un Bernard Pivot, mais la moindre des choses est de se relire avant d’envoyer son courrier», estime-t-elle.
Sans prôner une rigidité à toute épreuve, Dominique Picard se dit par ailleurs convaincue que «le fait d’écrire avec des règles et un cadre précis garantit à la pensée un minimum de rigueur». Un usage précis permet d’être compris
Doit-on pour autant se priver de simplifications, comme celles déjà intervenues, à la marge, en 1990 ? S’il n’est pas opposé à la suppression des «incongruités» de la langue française, comme le fait que deux mots d’une même famille puissent s’écrire l’un avec deux consonnes, l’autre avec une seule (« honneur » et « honorable », par exemple), le linguiste Alain Bentolila (2) «refuse que l’on casse la physiologie des mots», tout comme il déconseille de «remettre en cause l’orthographe grammaticale».
Il en va, insiste-t-il, «de notre capacité à distinguer les mots les uns des autres et, in fine, à comprendre le sens de l’écrit».
À ses yeux, les jeunes d’aujourd’hui ne sont «ni moins intelligents, ni moins attentifs» que ceux d’hier. Mais ils ont besoin qu’on leur prouve la pertinence des règles orthographiques. «On peut se dire que la fréquentation assidue des textes suffit pour acquérir une bonne orthographe. On peut aussi prescrire des exercices systématiques de mémorisation. Mais ces efforts resteront vains si l’on n’est pas intimement convaincu qu’une orthographe soignée et un usage précis de la langue sont indispensables pour être compris. C’est pourquoi les professeurs devraient s’attacher aussi à mettre en place des projets, comme l’écriture collective de livres, dans lesquels leurs élèves rédigeraient des textes destinés à des lecteurs extérieurs à la classe», préconise-t-il.
L’école doit modifier ses pratiques
Selon François de Closets (3), autre amoureux de la langue française, l’école et la société dans son entier doivent prendre acte d’une évolution irréversible qui veut que les nouvelles générations n’utiliseront plus le stylo pour écrire. Les ordinateurs et téléphones portables leur servent de plus en plus à s’entretenir avec leurs copains, dans un style qui tient beaucoup de l’oral.
Aux yeux de ce journaliste, «il n’y a rien d’étonnant ni d’inquiétant à ce que les jeunes utilisent une écriture relâchée, riche en abréviations, parfois créative, pour ce que les Québécois nomment le ‘‘clavardage’’, un bavardage par claviers interposés». Mais on doit impérativement continuer à rédiger les textes «de référence» dans une orthographe impeccable, plaide-t-il. «Imaginez, à l’inverse, un contrat sur lequel on pourrait écrire indifféremment ‘‘a payé’’ ou ‘‘à payer’’ !», met-il en garde.
François de Closets propose à l’école de modifier ses pratiques. À l’apprentissage des règles et à l’acquisition des automatismes, il suggère d’ajouter le maniement intelligent, en classe, des correcteurs orthographiques et autres dictionnaires électroniques.
De la même manière qu’on apprend, depuis longtemps, à se servir des calculatrices en cours de mathématiques. «Au fond, peu importe comment on y parvient. Ce qui compte c’est d’être à même, à l’arrivée, de produire un texte sans fautes», soutient-il.
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Maitrise-de-l-orthographe-un-defi-en-heritage-_EG_-2012-12-26-892355
Il ne me reste plus qu'à souhaiter bonne chance aux enseignants étant donné que ces notions essentielles ont semblent-ils totalement échappées à nos dirigeants en faveur d'une immigration massive sans considération aucune de la maîtrise du français entre autres, bien qu'ils s'en défendent ! bien-entendu, les textes attestent que tout est fait dans les règles de l'art, mensonges éhontés !
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Jeu 27 Déc 2012 - 20:14
À ses yeux, les jeunes d’aujourd’hui ne sont «ni moins intelligents, ni moins attentifs» que ceux d’hier.
Ah bon ?
Moins attentifs je pense que si.
Mais l'enseignement n'est pas la solution à tout.
Comme il est précisé un peu plus loin ce sont les nouvelles technologies qui ont profondément bouleversé les choses. Elles sont à double tranchant.
Je me souviens aussi de ce que nous avait dit notre prof de français en Seconde, ça m'est resté en mémoire car j'ai trouvé ça pertinent : "si pendant une période vous ne lisez plus des textes quotidiennement, vous ne saurez plus lire à long terme".
Je pense que c'est malheureusement ce qu'il se passe de nos jours car les gens lisent de moins en moins de livres. Ou s'ils lisent ce sont des magazines à la con avec un vocabulaire très limité et très léger. Mais de plus en plus de gens préfèrent les occupations qui ne nécessitent pas d'écriture ni de lecture (fêtes, sorties nocturnes, musique, réseaux sociaux, jeux en réseaux, etc ...).
C'est symptomatique de notre époque, car le reste suit. Ca va avec la dégradation de qualité de beaucoup de choses aussi bien matérielles, que relationnelles et sociales.
Le peuple français qui était fier, de renommée, fort de sa culture (même s'il n'a pas toujours été instruit de tout temps, mais là c'est autre chose), devient une sorte de peuple quelconque, amoindri, dénaturé, perdant son authenticité, et la langue est un pilier central dans ce constat.
Il devient en gros ce que les mondialistes veulent qu'il devienne : quelconque, sans identité, avec une langue de plus en plus effacée, au profit de l'anglo-américain, inculte, bon que pour la consommation rapide, et sans réflexion.
Ah bon ?
Moins attentifs je pense que si.
Mais l'enseignement n'est pas la solution à tout.
Comme il est précisé un peu plus loin ce sont les nouvelles technologies qui ont profondément bouleversé les choses. Elles sont à double tranchant.
Je me souviens aussi de ce que nous avait dit notre prof de français en Seconde, ça m'est resté en mémoire car j'ai trouvé ça pertinent : "si pendant une période vous ne lisez plus des textes quotidiennement, vous ne saurez plus lire à long terme".
Je pense que c'est malheureusement ce qu'il se passe de nos jours car les gens lisent de moins en moins de livres. Ou s'ils lisent ce sont des magazines à la con avec un vocabulaire très limité et très léger. Mais de plus en plus de gens préfèrent les occupations qui ne nécessitent pas d'écriture ni de lecture (fêtes, sorties nocturnes, musique, réseaux sociaux, jeux en réseaux, etc ...).
C'est symptomatique de notre époque, car le reste suit. Ca va avec la dégradation de qualité de beaucoup de choses aussi bien matérielles, que relationnelles et sociales.
Le peuple français qui était fier, de renommée, fort de sa culture (même s'il n'a pas toujours été instruit de tout temps, mais là c'est autre chose), devient une sorte de peuple quelconque, amoindri, dénaturé, perdant son authenticité, et la langue est un pilier central dans ce constat.
Il devient en gros ce que les mondialistes veulent qu'il devienne : quelconque, sans identité, avec une langue de plus en plus effacée, au profit de l'anglo-américain, inculte, bon que pour la consommation rapide, et sans réflexion.
- nervien
- Localisation : 59 NORD
Date d'inscription : 12/02/2011
Passion : retraité, jardinage, nature, photo, musique, internet...
Humeur : comme la météo, variable !
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Jeu 27 Déc 2012 - 20:30
Il ne me reste plus qu'à souhaiter bonne chance aux enseignants étant donné que ces notions essentielles ont semblent-ils totalement échappées à nos dirigeants ...
et deux preuves : "semble-t-il" serait préférable... (sens impersonnel)
"échappé" est conforme à l'orthographe grammaticale (l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire 'avoir' se fait avec le complément d'objet direct placé avant lui ; ici il n'y a pas de COD)
pour le développement, je suis en totale adéquation !
depuis 1975 (réforme René Haby) notre école a trop été malmenée à tous les niveaux.
et deux preuves : "semble-t-il" serait préférable... (sens impersonnel)
"échappé" est conforme à l'orthographe grammaticale (l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire 'avoir' se fait avec le complément d'objet direct placé avant lui ; ici il n'y a pas de COD)
pour le développement, je suis en totale adéquation !
depuis 1975 (réforme René Haby) notre école a trop été malmenée à tous les niveaux.
- marcfr80
- Date d'inscription : 19/01/2012
Passion : sports mecanique
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Jeu 27 Déc 2012 - 23:37
le problème majeur (et oui, je suis pas trop vieux et j'ai des problèmes d'orthographe a foison) la méthode est loin d’être bonne mes grand parents écrivent très bien, moi non, donc, j'en conclu que la méthode que l'on ma enseigné n'est pas bonne. mon frère qui a 2 ns de moins est encore pire car il a subit un changement de prof a chaque classe avec changement de méthode encore en plus
- InvitéInvité
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 10:50
nervien a écrit:Il ne me reste plus qu'à souhaiter bonne chance aux enseignants étant donné que ces notions essentielles ont semblent-ils totalement échappées à nos dirigeants ...
et deux preuves : "semble-t-il" serait préférable... (sens impersonnel)
"échappé" est conforme à l'orthographe grammaticale (l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire 'avoir' se fait avec le complément d'objet direct placé avant lui ; ici il n'y a pas de COD)
pour le développement, je suis en totale adéquation !
depuis 1975 (réforme René Haby) notre école a trop été malmenée à tous les niveaux.
Autant pour moi, il faut croire que je suis contaminée aussi ! merci
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 10:57
C'est plus une faute d'inattention que d'orthographe.
C'est impossible de ne jamais faire de fautes, c'est normal, de temps en temps. Le problème n'est pas vraiment là.
Puis les fautes ont toujours existé et faites par des adultes. Rappelez-vous en 1991 déjà, des adultes avaient écrit "Omar m'a tuer" qui est devenue LA faute d'orthographe la plus célèbre de France ces derniers temps.
C'est impossible de ne jamais faire de fautes, c'est normal, de temps en temps. Le problème n'est pas vraiment là.
Puis les fautes ont toujours existé et faites par des adultes. Rappelez-vous en 1991 déjà, des adultes avaient écrit "Omar m'a tuer" qui est devenue LA faute d'orthographe la plus célèbre de France ces derniers temps.
- pomcaramel
- Localisation : pas très loin de lyon
Date d'inscription : 12/03/2012
Passion : nature, cueillette des champignons mais pas hallucinogènes
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 11:07
Je pense que le seul responsable est l'éducation nationale. Les nouvelles téchnologies ont bon dos sur ce coup là.
Quand à la lécture, je n'ai lu que très peu quand j'étais jeune et pourtant je me débrouille. Mais les méthodes que l'on m'a enseigné étaient les bonnes, voilà tout.
Ce qui compte le plus ce sont les règles de base, or on voit bien aujourd'hui que ces règles échappent à un nombre énorme de jeunes.
La régression en terme d'éducation est phénoménale. Mes parents qui ont seulement un certificat d'étude comptent 10 fois mieux que des jeunes bacheliers, et je ne vous parle pas de leur niveau d'histoire et d'orthographe.
Mais où sont les génies du XXI éme sciècle, alors qu'ils pullulaient au XIXéme???
Quand à la lécture, je n'ai lu que très peu quand j'étais jeune et pourtant je me débrouille. Mais les méthodes que l'on m'a enseigné étaient les bonnes, voilà tout.
Ce qui compte le plus ce sont les règles de base, or on voit bien aujourd'hui que ces règles échappent à un nombre énorme de jeunes.
La régression en terme d'éducation est phénoménale. Mes parents qui ont seulement un certificat d'étude comptent 10 fois mieux que des jeunes bacheliers, et je ne vous parle pas de leur niveau d'histoire et d'orthographe.
Mais où sont les génies du XXI éme sciècle, alors qu'ils pullulaient au XIXéme???
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 11:17
Je crois que je t'ai heurté avec mon passage sur la lecture et les fêtes.
Je ne pense pas que les NT soient négligeables dans l'histoire, crois moi.
Quand tu sais que le langage sms par exemple a commencé avec le téléphone portable. Sauf qu'au fur et à mesure du temps, le langage sms a commencé à être utilisé bien en dehors du sms, et c'est devenu une habitude chez beaucoup de jeunes. Et l'écriture c'est comme le parler oral, si tu ne le pratiques plus, tu le perds.
Tu me diras maintenant les smartphones ont tendance à corriger le tir car c'est devenu moins chiant d'écrire tout un mot en entier sur un message, donc il n'y a plus d'excuse d'utiliser le langage sms pour abréger.
Je ne pense pas que les NT soient négligeables dans l'histoire, crois moi.
Quand tu sais que le langage sms par exemple a commencé avec le téléphone portable. Sauf qu'au fur et à mesure du temps, le langage sms a commencé à être utilisé bien en dehors du sms, et c'est devenu une habitude chez beaucoup de jeunes. Et l'écriture c'est comme le parler oral, si tu ne le pratiques plus, tu le perds.
Tu me diras maintenant les smartphones ont tendance à corriger le tir car c'est devenu moins chiant d'écrire tout un mot en entier sur un message, donc il n'y a plus d'excuse d'utiliser le langage sms pour abréger.
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 15:12
La énième réformette.
C'est pourtant simple, le cours préparatoire doit se limiter à apprendre à lire, à écrire et à compter. Cela fonctionnait dans les années cinquante, il n'y a pas de raison pour que cela ne fonctionne plus.
C'est pourtant simple, le cours préparatoire doit se limiter à apprendre à lire, à écrire et à compter. Cela fonctionnait dans les années cinquante, il n'y a pas de raison pour que cela ne fonctionne plus.
- sedna
- Localisation : Centre
Date d'inscription : 23/12/2012
Passion : la liberté
Humeur : Ras le bol !
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 15:55
"Plusieurs travaux scientifiques montrent que le niveau des Français en orthographe a chuté au cours des dernières décennies".
Alors ça, c'est dingue. Des travaux scientifiques... Ils ont coûté combien ces travaux scientifiques ? Mais tout le monde sait que le niveau en orthographe et grammaire est une catastrophe, et que ce n'est pas le fait du hasard. Plus on fabrique d'ignorants, plus ils seront faciles à manipuler.
Il faudrait bien sûr revenir aux fondamentaux. Utiliser des méthodes très simples qui ont fait leurs preuves en apprenant à lire et écrire à des générations entières.
Ca me fait penser à ce jeune diplômé de mon entourage qui confondait les villes de Collioure et Cherbourg. Est-il besoin de préciser qu'il était incapable de situer l'une ou l'autre sur la carte ? Il décréta que cela n'avait aucune importance puisque les deux noms finissaient en "our". Désespérant.
Alors ça, c'est dingue. Des travaux scientifiques... Ils ont coûté combien ces travaux scientifiques ? Mais tout le monde sait que le niveau en orthographe et grammaire est une catastrophe, et que ce n'est pas le fait du hasard. Plus on fabrique d'ignorants, plus ils seront faciles à manipuler.
Il faudrait bien sûr revenir aux fondamentaux. Utiliser des méthodes très simples qui ont fait leurs preuves en apprenant à lire et écrire à des générations entières.
Ca me fait penser à ce jeune diplômé de mon entourage qui confondait les villes de Collioure et Cherbourg. Est-il besoin de préciser qu'il était incapable de situer l'une ou l'autre sur la carte ? Il décréta que cela n'avait aucune importance puisque les deux noms finissaient en "our". Désespérant.
- Der Aasfresser
- Localisation : Entre Bruxelles, Moscou et Pékin
Date d'inscription : 15/12/2011
Passion : Langues, Russie, Chine, Corée(s), Allemagne, Autriche, Flandre (et la politique) ; aquariophilie et le sport
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 16:45
marcfr80 a écrit:le problème majeur (et oui, je suis pas trop vieux et j'ai des problèmes d'orthographe a foison) la méthode est loin d’être bonne mes grand parents écrivent très bien, moi non, donc, j'en conclu que la méthode que l'on ma enseigné n'est pas bonne. mon frère qui a 2 ns de moins est encore pire car il a subit un changement de prof a chaque classe avec changement de méthode encore en plus
L'orthographe de base ne peut s'enseigner qu'au début (sauf la grammaire) ... Il n'y a pas de bonnes méthodes ou de mauvaises méthodes de l'enseigner. Ce qui fait que tu as une mauvaise orthographe (selon tes propos, moi je n'en sais rien), c'est peut-être que tu n'es pas assez attentif quand tu écrits, il faut que tu te relises. (Et c'est le danger des réseau sociaux, et de l'aptitude "j'écris je poste", car on ne se relis pas, en tout cas moi je ne me relis pas ^^). Et il faut vérifier dans une grammaire ou un dictionnaire quand on est pas sûr, c'est la seul bonne méthode.
Et généralement, c'est bien d'attendre dix minutes avant de se relire, sinon on ne voit pas ses fautes.
Après, l'orthographe dépend aussi de l'humeur, si on écrit quand on est en colère, stressé etc. On aura tendance à faire plus de faute. Les personnes plus nerveuses auront donc plus de difficultés.
Attention, je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas enseigner les règles de grammaire, comme l'accord du participe passé etc. Cela est essentiel, mais je ne pense pas que ce soit le premier facteur de bonne ou de mauvaise orthographe. Je pense que les fautes les plus courantes sont l'oubli de 's', mettre 'er' au lieu de 'é' ... Ce sont des fautes dont on connaît les règles. C'est juste de l'inattention. (Et je suis sur qu'il y en a plein dans mes commentaires sur ce forum ! ^^)
- pomcaramel
- Localisation : pas très loin de lyon
Date d'inscription : 12/03/2012
Passion : nature, cueillette des champignons mais pas hallucinogènes
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Ven 28 Déc 2012 - 23:46
Bien d'accord avec ça, c'est une certitude.UnGarsDeLaMarine a écrit: Et l'écriture c'est comme le parler oral, si tu ne le pratiques plus, tu le perds.
Sur les NT, je suis plus scéptique. C'est par parce qu'on joue de la guitare qu'on ne peut pas jouer du piano.
Je pense vraiment que le problème majeur réside dans l'éducation nationale et dans l'abandon ou la négligence de la base, autrement dit des fondements. Cette société nous égare de plus en plus vers du futile et du secondaire en omettant l'essentiel et l'important.
C'est un peu comme la concéption de la démocratie, on oublie de plus en plus qu'elle doit servir avant tout les intérets de la majorité(n'en déplaise à con-bandit).
- marcfr80
- Date d'inscription : 19/01/2012
Passion : sports mecanique
Re: Maîtrise de l’orthographe, un défi en héritage
Sam 29 Déc 2012 - 0:11
Der Aasfresser a écrit:marcfr80 a écrit:le problème majeur (et oui, je suis pas trop vieux et j'ai des problèmes d'orthographe a foison) la méthode est loin d’être bonne mes grand parents écrivent très bien, moi non, donc, j'en conclu que la méthode que l'on ma enseigné n'est pas bonne. mon frère qui a 2 ns de moins est encore pire car il a subit un changement de prof a chaque classe avec changement de méthode encore en plus
L'orthographe de base ne peut s'enseigner qu'au début (sauf la grammaire) ... Il n'y a pas de bonnes méthodes ou de mauvaises méthodes de l'enseigner. Ce qui fait que tu as une mauvaise orthographe (selon tes propos, moi je n'en sais rien), c'est peut-être que tu n'es pas assez attentif quand tu écrits, il faut que tu te relises. (Et c'est le danger des réseau sociaux, et de l'aptitude "j'écris je poste", car on ne se relis pas, en tout cas moi je ne me relis pas ^^). Et il faut vérifier dans une grammaire ou un dictionnaire quand on est pas sûr, c'est la seul bonne méthode.
Et généralement, c'est bien d'attendre dix minutes avant de se relire, sinon on ne voit pas ses fautes.
Après, l'orthographe dépend aussi de l'humeur, si on écrit quand on est en colère, stressé etc. On aura tendance à faire plus de faute. Les personnes plus nerveuses auront donc plus de difficultés.
Attention, je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas enseigner les règles de grammaire, comme l'accord du participe passé etc. Cela est essentiel, mais je ne pense pas que ce soit le premier facteur de bonne ou de mauvaise orthographe. Je pense que les fautes les plus courantes sont l'oubli de 's', mettre 'er' au lieu de 'é' ... Ce sont des fautes dont on connaît les règles. C'est juste de l'inattention. (Et je suis sur qu'il y en a plein dans mes commentaires sur ce forum ! ^^)
bien sur, c'est un mix, mais je maintiens que l’enseignement est ailleurs (quand je voi par exemple dans mon lycée pro il y a peut, faire faire des exercices d’algèbre alors que certains ne sont meme pas capable de faire un calcul de cubature (coté par coté par profondeur!)
pour le francais, il y a beaucoup de choses a revoir, car apprendre a conjuguer a tous les temps, dont des temps qui ne servent a rien alors que l'on est pas foutu d'écrire correctement, c’est également un problème, comme pour l'anglais et la, c'est un énorme problème, car on demande a des élèves de faire de la conjugaison avant même de connaître les mots en anglais ! la moindre des choses est de faire écrire le mot en anglais et en francais pour pouvoir le connaître, donc faire des phases et le reste c'est après
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