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Pour ceux qui n'aiment pas le foot, une page de poésie...
Dim 15 Juin 2014 - 20:43
Les oies sauvages
Elles ne se chargent point, souvenirs ni bagages,
En suivant leur instinct, pour prendre leur envol.
Ces princesses des cieux, ces belles oies sauvages
Angle majestueux, elles ont quitté le sol.
Certes est long le chemin, terre et mer aussi large,
Les voilà rassurées de leur compas dans l'œil.
Ancestral destin, les guidant vers le large,
Au-dessous de leurs ailes, s'amenuise le seuil.
Elles ont fuit l’austère, aérienne transhumance,
La souffrance les guidant vers leurs quartiers d’hiver
De son souffle les pousse, aux cornes d’abondance
En ultime survie, pour quitter la misère.
D’accueillantes prairies, toutes emplies de verdure
Généreuses régalent leurs becs affamés,
Leurs ailes fatiguées, par la longue aventure
Arrivent sur le sol, décharnées, déplumées.
Le chasseur attendri devant tant de bravoure
Respectueusement abaisse son fusil
Comme si soudainement, il fût aveugle et sourd,
Son âme murmurant de respecter la vie.
Elles séjournent ici, préparant le retour
Vers ces lointains pays, nicher près des eaux calmes
Qui donneront la vie, femelle parée d’atours
Séduite par son mâle, cet oiseau monogame.
Ainsi leur fils et filles referont le voyage
Connaîtront eux aussi l’extase de cet air
Tantôt froid, tantôt chaud, glissant sur leur plumage
Cou tendu au dessus de la mer et la terre.
JYL
Elles ne se chargent point, souvenirs ni bagages,
En suivant leur instinct, pour prendre leur envol.
Ces princesses des cieux, ces belles oies sauvages
Angle majestueux, elles ont quitté le sol.
Certes est long le chemin, terre et mer aussi large,
Les voilà rassurées de leur compas dans l'œil.
Ancestral destin, les guidant vers le large,
Au-dessous de leurs ailes, s'amenuise le seuil.
Elles ont fuit l’austère, aérienne transhumance,
La souffrance les guidant vers leurs quartiers d’hiver
De son souffle les pousse, aux cornes d’abondance
En ultime survie, pour quitter la misère.
D’accueillantes prairies, toutes emplies de verdure
Généreuses régalent leurs becs affamés,
Leurs ailes fatiguées, par la longue aventure
Arrivent sur le sol, décharnées, déplumées.
Le chasseur attendri devant tant de bravoure
Respectueusement abaisse son fusil
Comme si soudainement, il fût aveugle et sourd,
Son âme murmurant de respecter la vie.
Elles séjournent ici, préparant le retour
Vers ces lointains pays, nicher près des eaux calmes
Qui donneront la vie, femelle parée d’atours
Séduite par son mâle, cet oiseau monogame.
Ainsi leur fils et filles referont le voyage
Connaîtront eux aussi l’extase de cet air
Tantôt froid, tantôt chaud, glissant sur leur plumage
Cou tendu au dessus de la mer et la terre.
JYL
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- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
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Lun 16 Juin 2014 - 11:32
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