- InvitéInvité
La mairie de Paris débloque 100 à 200 places d’hôtel pour les immigrés tunisiens...!!!
Lun 2 Mai 2011 - 20:21
Une large banderole barre la façade du 51, avenue Bolivar au bas des Buttes Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris : "Ni police ni charité. Un lieu pour s'organiser". Fatigués, "les Tunisiens de Lampedusa à Paris", comme ils se présentent, y ont posé leur baluchon. Interpellés ou évacués de la porte de la Villette par les forces de l'ordre mercredi 27 avril, ces réfugiés squattent maintenant cet immeuble vide de la Mairie de Paris en espérant une solution pérenne.
Ce n'est pas la première fois que ce bâtiment est occupé. Mi-avril, le collectif Jeudi noir l'avait investi pendant quelques jours avant de quitter les lieux pour des raisons de sécurité. Quelques semaines plus tard, l'adresse est glissée au collectif des exclus de Lampedusa qui, guidés par des militants français, s'y sont introduits dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mai.
"LES MOYENS PAS À LA HAUTEUR DE LA SITUATION"
Le 26 avril dernier, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'était pourtant engagé à missionner les associations France terre d'asile et Emmaüs, afin de "mettre en place des dispositifs de soutien et d'accompagnement social et sanitaire, mais aussi d'accès à des hébergements hôteliers." Ils sont encore néanmoins des centaines de migrants sans abri dans le nord-est de Paris. "L'action de France terre d'asile concerne essentiellement les mineurs", explique Yves Contassot, conseiller de Paris écologiste.
"Les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur de la situation" poursuit Sylvain Garel, président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil de Paris. Pour plusieurs dizaines d'entre-eux, la situation n'a pas évolué. "Nous voulons juste un endroit à l'abri où dormir", souligne un jeune homme, originaire de Zarzis. Cela fait des semaines que nous dormons dehors, sans ressources, sans soutien."
"C'est la responsabilité de l'Etat" rappelle Pascale Boistard, adjointe PS au maire de Paris en charge de l'intégration. "Toutefois, nous avons débloqué 100 places d'hôtel depuis 5 jours. Nous en trouverons 20 à 30 de plus dès la nuit du 2 au 3 mai et parallèlement nous cherchons un endroit susceptible de permettre à 80 d'entre eux de trouver refuge." Quelques nouvelles places qui laisseront toutefois cette nuit dans les rues parisiennes des centaines jeunes tunisiens migrants . "Ils ne doivent pas demeurer dans ce bâtiment qui a été déclaré en péril. C'est dangereux", met en garde l'adjointe au maire.
LES MIGRANTS REDOUTENT UNE NOUVELLE INTERVENTION DE LA POLICE
Barricadés derrière la porte du 51 avenue Bolivar, migrants et militants refusent de se disperser et crient aux dizaines de policiers dépêchés sur place de "dégager". Ils craignent par dessus tout une nouvelle intervention policière. Certains reconnaissent par ailleurs ne pas être en règle et ne pas être en mesure de présenter un visa Schengen.
Durant plusieurs heures, la police a bloqué l'accès du bâtiment occupé par les migrants tunisiens.
Afin de dissuader la préfecture de police d'une nouvelle intervention des forces de l'ordre, le collectif des Tunisiens de Lampedusa appelle les Parisiens, dans un communiqué, à venir soutenir les migrants devant cet immeuble du 19e arrondissement. Une inquiétude partagée par l'exécutif municipal qui voit dans les interventions policières à l'encontre des migrants tunisiens à Paris "l'illustration de la politique nationale."
"Bertrand Delanoë craint que s'il met à disposition un lieu d'accueil général pour la majorité des nouveaux migrants, la police profite de cette concentration pour opérer une intervention massive et arrêter tout le monde, explique Yves Contassot. "Il ne veut pas être celui qui, malgré lui, aura tendu un piège aux Tunisiens."
Ce n'est pas la première fois que ce bâtiment est occupé. Mi-avril, le collectif Jeudi noir l'avait investi pendant quelques jours avant de quitter les lieux pour des raisons de sécurité. Quelques semaines plus tard, l'adresse est glissée au collectif des exclus de Lampedusa qui, guidés par des militants français, s'y sont introduits dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mai.
"LES MOYENS PAS À LA HAUTEUR DE LA SITUATION"
Le 26 avril dernier, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'était pourtant engagé à missionner les associations France terre d'asile et Emmaüs, afin de "mettre en place des dispositifs de soutien et d'accompagnement social et sanitaire, mais aussi d'accès à des hébergements hôteliers." Ils sont encore néanmoins des centaines de migrants sans abri dans le nord-est de Paris. "L'action de France terre d'asile concerne essentiellement les mineurs", explique Yves Contassot, conseiller de Paris écologiste.
"Les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur de la situation" poursuit Sylvain Garel, président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil de Paris. Pour plusieurs dizaines d'entre-eux, la situation n'a pas évolué. "Nous voulons juste un endroit à l'abri où dormir", souligne un jeune homme, originaire de Zarzis. Cela fait des semaines que nous dormons dehors, sans ressources, sans soutien."
"C'est la responsabilité de l'Etat" rappelle Pascale Boistard, adjointe PS au maire de Paris en charge de l'intégration. "Toutefois, nous avons débloqué 100 places d'hôtel depuis 5 jours. Nous en trouverons 20 à 30 de plus dès la nuit du 2 au 3 mai et parallèlement nous cherchons un endroit susceptible de permettre à 80 d'entre eux de trouver refuge." Quelques nouvelles places qui laisseront toutefois cette nuit dans les rues parisiennes des centaines jeunes tunisiens migrants . "Ils ne doivent pas demeurer dans ce bâtiment qui a été déclaré en péril. C'est dangereux", met en garde l'adjointe au maire.
LES MIGRANTS REDOUTENT UNE NOUVELLE INTERVENTION DE LA POLICE
Barricadés derrière la porte du 51 avenue Bolivar, migrants et militants refusent de se disperser et crient aux dizaines de policiers dépêchés sur place de "dégager". Ils craignent par dessus tout une nouvelle intervention policière. Certains reconnaissent par ailleurs ne pas être en règle et ne pas être en mesure de présenter un visa Schengen.
Durant plusieurs heures, la police a bloqué l'accès du bâtiment occupé par les migrants tunisiens.
Afin de dissuader la préfecture de police d'une nouvelle intervention des forces de l'ordre, le collectif des Tunisiens de Lampedusa appelle les Parisiens, dans un communiqué, à venir soutenir les migrants devant cet immeuble du 19e arrondissement. Une inquiétude partagée par l'exécutif municipal qui voit dans les interventions policières à l'encontre des migrants tunisiens à Paris "l'illustration de la politique nationale."
"Bertrand Delanoë craint que s'il met à disposition un lieu d'accueil général pour la majorité des nouveaux migrants, la police profite de cette concentration pour opérer une intervention massive et arrêter tout le monde, explique Yves Contassot. "Il ne veut pas être celui qui, malgré lui, aura tendu un piège aux Tunisiens."
Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/02/des-migrants-tunisiens-occupent-un-immeuble-a-paris_1515939_3224.html
- ahele
- Localisation : paris
Date d'inscription : 29/04/2011
Passion : sans politique/polars/livres/musiques
Humeur : de plus en plus confiante en l'avenir !
Re: La mairie de Paris débloque 100 à 200 places d’hôtel pour les immigrés tunisiens...!!!
Lun 2 Mai 2011 - 20:41
j'ai déjà souligné ce fait ils sont aidés même quand ils ne sont pas en règle avec la loi française ; on les assiste, les loge, les nourrit et à côté de cela, on voit des français dans la rue qui en meurent parfois sans compter les familles qui vivent dans la précarité et vont au secours populaire etc pour pouvoir nourrir leurs mômes, je suis écœurée et je me pose la question : qui est stigmatisé dans l'histoire? les immigrés ou les français ? et cette injustice est partout à tous les niveaux, il est grand temps d'arrêter de vivre sur la tête et de remettre les choses en ordre, un peu de patience encore 2012 est proche ! : :bom:
- InvitéInvité
Re: La mairie de Paris débloque 100 à 200 places d’hôtel pour les immigrés tunisiens...!!!
Lun 2 Mai 2011 - 20:52
De toute façon, l'an prochain, les Français auront à choisir entre un programme qui privilégie notre pays et ses citoyens et un programme mondialiste qui sacrifiera la France et son peuple sur l'autel de l'ultra libéralisme...!!!
Reste à savoir si les Français, autres que ceux du FN, le comprendront avant qu'il ne soit trop tard pour eux...!!!
Reste à savoir si les Français, autres que ceux du FN, le comprendront avant qu'il ne soit trop tard pour eux...!!!
- ahele
- Localisation : paris
Date d'inscription : 29/04/2011
Passion : sans politique/polars/livres/musiques
Humeur : de plus en plus confiante en l'avenir !
Re: La mairie de Paris débloque 100 à 200 places d’hôtel pour les immigrés tunisiens...!!!
Lun 2 Mai 2011 - 21:00
oh je le souhaite Ardéchois je le souhaite car après je crois que les Français n'auront plus que leurs yeux pour pleurer : ils n'arrêtent pas de se plaindre mais depuis 40 ans ils votent nul et non advenu s'ils n'ont pas compris après Sarkozy et ben ils comprendront jamais ! je sais les gaulois têtus mais là ils ne faudrait pas que ça en devienne ridicule car pour le coup ils pourront toujours se plaindre comme d'habitude dans le vide ils seront responsables du déclin total de leur patrie ! donc il faut qu'ils se réveillent à tout prix ça commence avec Marine il faut maintenant que le frémissement devienne une tornade ! a nous de le porter !
- Contenu sponsorisé
- 22.000 visas Schengen pour les immigrés tunisiens de Lampedusa...
- Stéphane Bornat, viré de la Mairie de Paris pour avoir critiqué le Coran !
- l' UE débloque 2,4 milliards pour les clandestins mais peine à débloquer 500 millions pour les agriculteurs !
- Douce France
- Le Conseil de Paris vote le renforcement de l’aide aux migrants tunisiens : 345 millions d’euros...!!!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum