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Lun 2 Mai 2011 - 11:56
Défilé du FN :
"Marine Le Pen a imprimé sa marque"

Pour le chercheur Sylvain Crépon, la présidente du FN a soigneusement jonglé entre radicalité historique et dédiabolisation de son parti au cours de son premier défilé du 1er mai. Par Laura Thouny.

Vous étiez ce matin au défilé du 1er mai du Front national, le premier sous la présidence frontiste de Marine Le Pen. Qu'est ce qui vous a frappé par rapport aux éditions passées ?

J'ai le sentiment que Marine Le Pen a imprimé sa marque sur ce rassemblement. Les années précédentes, depuis la scission et hormis en 2002 où il y avait eu l'accès au second tour, le FN était un peu désert au niveau militant, ce qui fait qu'il acceptait pas mal les crânes rasés aux looks néonazis. Là, on en a vu beaucoup moins. J'ai par exemple revu certaines personnes que j'avais prises en photo les années précédentes, qui étaient alors très lookées, et qui cette année était en "civil". Je pense qu'il y a une consigne qui est passée, on essaie de faire profil bas et de ne pas choquer médiatiquement.

C'était très important pour Marine Le Pen, parce qu'elle était attendue au tournant sur cette question, après les affaires des syndicalistes et des candidats frontistes dont les photos les ont montrés le bras tendu.

Et puis, les années passées on voyait surtout des jeunes au crâne rasé et des personnes âgées. Là, j'ai l'impression qu'on a vu un retour des familles. Il y a un côté populaire, il y a des couples avec des poussettes, c'était très nouveau.

Marine Le Pen a affiché sa volonté de dédiaboliser le FN, mais le défilé du 1er mai est associé au passé du parti de son père. Comment arrive-t-elle à composer avec ces symboles ?

- Je pense qu'elle arrive à jongler très adroitement avec ça. Marine Le Pen veut être à la fois perçue comme l'héritière et comme porteuse de rupture. Le Front national est tellement associé au nom de son père qu'elle est obligée de se montrer comme son héritière, de lui rendre hommage. Mais elle est aussi obligée d'imprimer sa marque.

Je pense que ça correspond à sa stratégie de prise du pouvoir. Jean-Marie Le Pen, lui ce qu'il voulait, c'était devenir président de la République ou rien, il n'était pas près à partager le pouvoir. Marine le Pen, elle, a compris que jamais le FN n'arriverait au pouvoir tout seul. Cela passe uniquement par des alliances. Cela veut dire sur le court terme jouer contre l'UMP de Nicolas Sarkozy, le faire perdre. Et ensuite obliger la droite à se reconstruire, sinon autour du Front national, en tout cas avec le Front national. Pour ce faire, il fallait briser le cordon sanitaire autour du parti de Jean-Marie Le Pen.

Marine Le Pen est donc obligée de lisser l'image de son parti. Mais elle ne peut pas non plus trop la lisser. La spécificité du Front national, c'est d'être un parti radical, d'avoir un discours dur, un discours d'autorité, un discours intransigeant. Si le FN lisse trop son image, il va perdre sa spécificité et l'électeur pourrait en arriver à préférer l'UMP. C'est pour ça que malgré tout, héritage de Le Pen est important, c'est un gage de radicalité.

Qu'avez-vous retenu de son discours ?

- C'est un discours dans la ligne droite de celui de Tours. C'est-à-dire un discours à la fois radical, mettant en avant la préférence nationale, stigmatisant les étrangers, les partis cosmopolites, anti-européen… En même temps, elle insiste énormément sur le social. Mais moins sur l'Etat-providence qu'elle ne l'avait fait à Tours.

Elle avait alors beaucoup insisté sur cette notion. Je pense qu'ensuite, lorsque les journalistes l'ont prise au mot, elle s'est retrouvée un peu embarrassée, comme à chaque fois qu'on la questionne sur le programme.

L'autre thématique, c'est celle de la République, très mise en avant. Un détail intéressant : dans le discours distribué aux observateurs, il y avait une référence à Robespierre. Pour un parti qui s'est construit contre la république et contre 1789, c'est quand même assez paradoxal. Et en prononçant son discours, elle a retiré son nom, se contentant de dire "un grand révolutionnaire". Elle veut républicaniser le Front national, le couper de ses racines sulfureuses, anti-républicaines, et malgré tout, elle ne peut pas aller jusqu'au bout de ce processus. En tout cas pour le moment.

Même si elle affiche un discours intransigeant vis-à-vis des crânes rasés et autres des nostalgiques de Pétain, c'est du discours. Je ne pense pas qu'elle prépare une véritable purge au sein du Front national. Si elle le faisait, elle se couperait d'une partie de l'appareil militant et à un an de la présidentielle, elle ne peut pas se le permettre. Donc, elle se contente de leur dire de se faire discrets.

Maintenant, il y un afflux de nouveau militants un peu plus propres sur eux. S'ils deviennent majoritaire, elle va peut-être commencer à faire ce travail d'écrémage sur le moyen ou le court terme. Mais je ne sais pas si elle y tient vraiment, ou si c'est juste un discours de façade, c'est trop tôt pour le dire.

Pendant son discours, Marine Le Pen a déclaré "Qu'on soit homme, femme, homosexuel ou musulman, on est d'abord français". Comment expliquer ce revirement dans la rhétorique du FN ?

Oui, c'est étonnant. Elle a voulu répondre à ceux qui accusent le Front national de toujours observer une vision ethnique de la nationalité. Elle joue la carte de la laïcité, de l'intégration à la charte républicaine.

Mais c'est contradictoire avec son programme, qui prône la préférence nationale. Une nationalité qui, pour le FN, passe par une remise en cause du droit du sol et privilégie le droit du sang.

Est-ce qu'elle va changer le programme ? Cela ressemble à un tournant, en tout cas on va en prendre la mesure dans les mois à venir, voire dans les prochaines années. Pour l'instant on sent des frémissements, mais ça reste du discours. Je doute un peu qu'elle passe à l'acte, car elle perdrait son potentiel radical.

Dans les idées du FN, il y a tout de même l'idée selon laquelle un musulman ne peut pas être un Français.

- Oui, aujourd'hui, parmi les slogans les plus populaires, il y avait "Islam hors d'Europe". Donc, pour l'instant, on est dans la contradiction. Est-ce que ça annonce un changement, ou est-ce que le Front national va rester contradictoire ? C'est pour le moment impossible à dire.

Interview de Sylvain Crépon, sociologue au Sophiapol de l'université Paris X - Nanterre, auteur de La Nouvelle extrême droite aux éditions L'Harmattan, le 1er mai 2011, par Laura Thouny.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110501.OBS2177/defile-du-fn-marine-le-pen-a-imprime-sa-marque.html
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Lun 2 Mai 2011 - 12:01
Le 1er mai "révolutionnaire" de Marine Le Pen

Dans son premier discours du 1er mai, la présidente du Front national se voit en libératrice. Pour contrer les attaques et la diabolisation de son mouvement.

Depuis quelques semaines, l'entourage de Marine Le Pen croit déceler les prémices d'un retour de la diabolisation du Front national. La diffusion récente sur Internet de photos de plusieurs militants faisant le salut nazi n'est pas l'effet du hasard. Et pour cause, il n'y a guère au FN qu'on en trouve! Déstabilisation interne? Mystère. Quoi qu'il en soit, la présidente a senti qu'elle devait réagir avant son premier discours public de présidentiable, ce 1er mai.

En premier lieu, faire le ménage en interne. Depuis ses vacances en Thaïlande, elle a exclu l'un des fautifs, Alexandre Gabriac, contre l'avis de la commission de discipline -laquelle réclamait un simple blâme- quitte à se prononcer contre son père, présent lors de l'audition du militant. Un autre adhérent, Daniel Durand-Decautin, sera convoqué prochainement pour avoir posé bras tendu devant le panneau de la ville de Vichy. Une "blague", s'est-il défendu. On appréciera la drôlerie...

Des consignes de fermeté ont également été envoyées par circulaire à tous les secrétaires départementaux (SD) afin de bannir du traditionnel défilé tout ce qui ressemble "de près ou de loin à un skinhead". Steeve Briois, le secrétaire général, a dû téléphoner à plusieurs SD de la région Est pour les prévenir qu'il les tiendrait personnellement responsables si ces derniers laissaient des indésirables monter dans les bus. De fait, sur le pavé parisien entre la place de l'Opéra et celle des Pyramides, on n'a vu aucun crâne rasé, même si certains avaient pris soin de se camoufler... en tenue de ville.

Auréolée de 20% d'intentions de vote en moyenne dans les sondages actuels -un niveau jamais atteint par son père- la nouvelle patronne de l'extrême droite sait qu'elle commence à être perçue comme dangereuse. Dimanche, elle s'est efforcée de rassurer en axant son discours sur le thème de la liberté. "Nous sommes les défenseurs farouches des libertés publiques et des libertés individuelles!", a clamé la présidente du FN devant quelque 3000 partisans -un tiers de plus par rapport à l'an dernier.

"1940, c'est aussi le pacifisme"

Marine Le Pen se présente en libératrice, sur tous les fronts: affranchir l'économie de la mondialisation et de l'ultralibéralisme, les travailleurs syndiqués des grandes centrales, et même les journalistes "des mains des grands groupes financiers" et de la "dictature de la bien-pensance". Et la présidente du FN de prendre la défense de Elisabeth Levy, Robert Ménard, Eric Zemmour, mais aussi de l'ancien ministre Luc Ferry ou de l'essayiste Emmanuel Todd -accusés d'avoir fait des déclarations pas si éloignées des siennes- qui sont des "victimes des petits Torquemada des temps modernes qui sont pourtant vos confrères!" Quand, naguère, son père citait des journalistes, c'était pour les jeter en pâture aux militants!

Manière de signifier que le Front de papa, c'est bel et bien fini, Marine Le Pen a dénoncé les "collabos": "[...] Après la débâcle dans la France de 1940, c'est aussi le pacifisme, c'est aussi l'illusion de la paix quitte à la payer au prix de la servitude, c'est en somme un étrange renoncement, qui a conduit certains Français à une indigne collaboration avec l'envahisseur."

De même a-t-elle truffé son propos de nouvelles références, jusqu'alors impensables au FN. Lors de son investiture, en janvier à Tours, elle avait convoqué Jean Jaurès, cette fois, elle a cité Victor Schoelcher, qui abolit l'esclavage, et deux figures de la Révolution française: Condorcet et Robespierre. Le nom de ce dernier était mentionné dans la version écrite de son discours, mais elle n'a pas osé le citer oralement, préférant évoquer un "grand révolutionnaire". La révolution ne se fait pas en un jour.

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-1er-mai-revolutionnaire-de-marine-le-pen_988099.html
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Lun 2 Mai 2011 - 12:07
Marine Le Pen promet
"le printemps de la France" en 2012

Pour son premier 1er Mai à la tête du Front national, Marine Le Pen jubile. Dimanche matin, c'est sous les ovations de la foule que la présidente du parti arrive place de l'Opéra à Paris pour la traditionnelle fête de Jeanne d'Arc. "Marine, présidente !" scandent les militants frontistes en agitant leurs drapeaux tricolores. Vêtue d'un jean blanc et d'une veste bleu marine, la fille du fondateur du FN a attiré plus de monde que les années précédentes. Près de 3 200 personnes selon la préfecture de police, 20 000 selon le parti, ont défilé entre la place de l'Opéra et la place des Pyramides. Dans le cortège parsemé de ballons bleu-blanc-rouge et de drapeaux portant l'inscription "Liberté", les manifestants les plus remontés lancent à tue-tête : "La France aux Français !", "Marine à l'Élysée, du travail pour les Français !" ou encore "Europe trahison, la France est une nation !". Fidèles aux consignes de leur nouvelle leader qui tient à montrer que le FN est "un parti comme les autres", les militants ont laissé rangers et treillis au vestiaire.

Mais à la tribune installée devant la statue dorée de la bergère de Domrémy, Marine Le Pen tient à s'inscrire dans la tradition du parti créé en 1972. Encadrée par Jean-Marie Le Pen, président d'honneur, et par l'équipe dirigeante du FN, elle lance : "Cette célébration est une fête nationale républicaine, Jeanne d'Arc étant autant une sainte catholique qu'une héroïne nationale." Une façon de faire un pied de nez à ceux qui la soupçonnaient de vouloir mettre de côté la référence à la pucelle d'Orléans qu'elle dit chère à son coeur. Surtout, fêter Jeanne d'Arc - cette héroïne qui "incarne l'esprit de résistance" - est pour Marine Le Pen l'occasion d'appeler la France et les Français à retrouver leurs "libertés" face à l'Union européenne, l'euro, l'Otan, la mondialisation, l'ultralibéralisme, l'immigration ou encore l'insécurité. "Je m'inscris dans les combats historiques pour la liberté, les combats de millions d'anonymes qui sont tombés pour elle, de Bouvines au chemin des Dames, les combats des grands destins républicains, de Victor Schoelcher à Charles de Gaulle", insiste la fille cadette de Jean-Marie Le Pen, se faisant ainsi la porte-parole des classes populaires et des laissés-pour-compte de la crise économique.

"Où est la liberté syndicale ?"

En cette fête du Travail, la candidate à l'Élysée plaide également pour le respect de la "liberté syndicale". Défiant les syndicats qui battent, eux aussi, le pavé dimanche, Marine Le Pen accuse : "Les leaders syndicaux trahissent les travailleurs en négociant derrière leur dos avec le pouvoir politique et économique." Et de s'interroger : "Où est la liberté syndicale quand les travailleurs syndiqués sont pourchassés et exclus parce qu'ils pensent différemment, parce qu'ils pensent simplement ?" La chef de file du FN assure ainsi de nouveau son soutien aux militants frontistes membres de la CFDT, de FO, de SUD ou de la CGT qui ont été récemment chahutés ou exclus par leurs organisations syndicales. Deux d'entre eux, Fabien Engelmann (ex-CGT) et Thierry Gourlot (CFTC), ont répondu présents dimanche, portant une grande banderole appelant à l'avènement d'"un syndicalisme national".

Tout au long de son discours de 45 minutes, la présidente du FN martèle le même refrain : "Le FN est le seul parti qui respecte et fera respecter toutes les libertés individuelles." L'élection présidentielle en ligne de mire, Marine Le Pen veut incarner une voie crédible face aux grands candidats du PS et de l'UMP en se faisant le chantre de "la communauté nationale" et de la "souveraineté", seuls garants de la "liberté collective". Et elle prend date : "Dans un an, nous nous retrouverons ici entre les deux tours de la présidentielle (...). Dans un an, nous serons à quelques jours du printemps de la France !" En privé, Marine Le Pen le répète à tout-va : "Mon père a créé le parti, il a débroussaillé. Moi, je veux le pouvoir." Déjà engagée dans la chasse aux 500 signatures nécessaires pour briguer l'Élysée, Marine Le Pen annoncera officiellement sa candidature dans les prochains mois "dans le cadre d'une grande convention présidentielle".

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/marine-le-pen-promet-le-printemps-de-la-france-en-2012-01-05-2011-1325309_324.php
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Lun 2 Mai 2011 - 12:13
1er mai: comment Le Pen tente de faire du
FN le parti de la liberté

Coralie Delaume a suivi la grand-messe frontiste du 1er mai et décortiqué le discours de Marine Le Pen. Un discours axé sur l'idée de liberté, déclinée sous toutes ses formes, et où la présidente du Front n'hésite pas à s'approprier les thématiques de nombreux intellectuels.

Aux Pays-Bas, il existe un parti populiste de droite, dont le leader est un quarantenaire très blond, dynamique, et résolument moderne. Ce parti s’appelle le « Partij voor de Vrijheid », soit en français « Parti pour la liberté ». En France, il existe un parti populiste de droite, dont la leader est une quarantenaire très blonde, dynamique, et résolument moderne. Ce parti s’appelle le Front national.

Des différences, il y en a pas mal. Le PVV se caractérise essentiellement par son discours anti-musulmans, et Geert Wilders s’est surtout rendu célèbre en réclamant l’interdiction du Coran et en réalisant le documentaire islamophobe Fitna. Rien de commun, a priori, avec le discours prononcé ce 1er mai par Marine le Pen place des Pyramides, qui eût pu prétendre à un brevet de républicanisme mention « assez bien », s’il n’eût été émaillé de quelques saillies anti-immigration propres à réveiller un public manifestement plus enclin à scander le nom de « Jean-Marie » qu’à s’enthousiasmer pour la sortie de l’Euro ou à conspuer le libre échange.

Des points de communs, il y en a aussi. Et depuis ce dimanche, l’exaltation de la « liberté » en fait partie. Les badauds croisant le défilé du « Front » ont dû être quelque peu surpris en voyant s’étaler partout ces drapeaux bleu et blanc estampillés « liberté » qui, presque plus nombreux que les étendards tricolores et les bannières régionalistes, donnaient l’impression de se trouver au cœur d’une manifestation de partisans de l’Union des familles laïques ayant forcé sur les psylocibes.

Par la suite, la « liberté » a émaillé l’ensemble du discours d’une Marine le Pen apparemment désolée qu’il lui faille commémorer Jeanne d’Arc quand elle eût préféré célébrer Spartacus, plus illustratif en effet de l’exhortation au « peuple de France » à « se défaire des chaînes qui l’entravent ».

Il est vrai que la liberté, c’est consensuel. Ça fait bien moins peur que l’égalité, et ça ratisse plus large que la fraternité. Et puis, ça s’adapte à peu près à tout. Ça permet de célébrer tout à la fois « l’indépendante détermination du général de Gaule », d’exalter « la souveraineté, c'est-à-dire notre liberté collective », et de vouer aux gémonies la libre circulation des personnes et l’immigration, « cet esclavage des temps modernes, (qui autorise) le transfert de populations d’un continent à l’autre, constituant ainsi l’armée de réserve du capitalisme qui permet aux grands patrons d’exploiter les travailleurs français ».

Ça permet également de se muer en égérie d’une « liberté de la presse (qui) doit être rétablie », parce qu’il y en a vraiment marre du « maccarthysme », du règne sans partage du « Big Brother d’Orwell » et de la prolifération de tous ces « petits Torquemada des temps modernes » qui empêchent nos journaux de diffuser des sondages plaçant Marine le Pen en tête du premier tour à l’élection présidentielle, de la sacrer championne du vote ouvrier ou de relayer quelque classement du Time lui offrant le 71ème rang mondial des personnalités les plus influentes.

La liberté, toutefois, c’est quelque chose qui s’apprend. Or « l’apprentissage de la liberté se fait dès l’école ». Et Marine le Pen de se lancer dans une diatribe inattendue contre « les théories dramatiques colportées par les pédagogistes issus de 68 ». On admettra que la promotion de l’école de Condorcet et de Jules Ferry manquait au logiciel mariniste. Il convenait de rajouter d’urgence cette nouvelle strate pour décrocher son brevet de « national-républicanisme ». Car tout n’est pas qu’économie, et crier haro sur l’ultralibéralisme, sur Maastricht et sur l’Euro ne fait pas un programme. Il ne suffisait donc pas de s’approprier Emmanuel Todd et Jacques Sapir : voilà Natacha Polony embarquée nolens volens sur le paquebot.

Il ne manque à Marine le Pen, pour parfaire sa panoplie de parfaite républicaine, qu’à débusquer un bon spécialiste de relations internationales. Pour bien faire, il faudrait qu’il prône une coopération renforcée avec la Russie pour contrebalancer la « Chinamérique », une politique de co-développement euro-Méditerranée, qu’il ait vigoureusement condamné la seconde guerre du Golfe, mais pourquoi pas la première également, et bien sûr qu’il se soit prononcé contre la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN.

En principe, à la prochaine grand-messe frontiste, nous devrions avoir le nom de l’heureux géopoliticien choisi, et partant, une liste quasi exhaustive des intellectuels qui, même sans le faire exprès, permettent à quiconque s’en inspire de s'élever en toute liberté dans les sondages. Avis aux amateurs.

Source : http://www.marianne2.fr/1er-mai-comment-Le-Pen-tente-de-faire-du-FN-le-parti-de-la-liberte_a205752.html
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Lun 2 Mai 2011 - 12:20
[color=red]1er-Mai:Marine Le Pen, “combattante”
de “la France Libre”
[/color
]

Marine Le Pen avait décidé que son premier défilé du 1er-Mai, en tant que présidente du FN, devait rendre hommage à la fois “à Jeanne d’Arc et aux travailleurs”.

Tel n’a pourtant pas été le centre de gravité de son discours, tout entier placé sous le signe de “la liberté”, puisque le FN se propose de “briser les chaines du peuple français”.

Dans ce discours d’une heure, le mot “liberté” a été ainsi prononcé pas moins de 77 fois (contre six mentions pour “Jeanne d’Arc” et trois pour le terme “travailleur(s)”). D’ailleurs des drapeaux inédits de couleur bleue avaient fait leur apparition dans le cortège, surtout chez les jeunes du FNJ, où “liberté” était inscrit en blanc. Ce terme a même gagné, cette année, les slogans officiels avec un “France, Marine, Liberté” scandé à de nombreuses reprises.

L’an passé, Jean-Marie Le Pen avait étonné son monde avec une allocution limite “lutte des classes”. Il avait mis “l’exploitation” au coeur de son intervention, avait insisté sur le “terrible besoin de fraternité” qui se faisait sentir en France. Il avait encore défendu les acquis sociaux comme “résultat du partage des fruits de la croissance et de la productivité au profit des salariés”. Et avait déploré que “depuis une dizaine d’années, ce partage qui était favorable aux salariés, évolue au profit du capital financier”. Bref, un discours assez inusité pour un leader frontiste qui nous avait fait titrer: “Jean-Marie Le Pen se prend pour Arlette Laguiller”.

“Indigne collaboration”

Paradoxalement, alors que la nouvelle direction du FN insiste sur son “virage social”, le discours de Marine Le Pen version mai 2011 est allé moins loin que celui de son père en ce domaine. Soucieuse sans doute de ne pas perdre l’oreille des petits commerçants, artisans et petits patrons - longtemps conçus comme une chasse gardée par le FN - elle a réintroduit les thématiques poujadistes traditionnelles qu’elle avait jusqu’alors assez peu utilisées. Elle s’est ainsi interrogée sur “la liberté du patron de PME, du commerçant, de l’artisan, écrasés par une bureaucratie de plus en plus insupportable, taxés toujours plus lourdement” ou sur “la liberté du contribuable”. “Nous libérerons nos PME, nos artisans, nos commerçants des pesanteurs administratives et fiscales” a t-elle encore ajouté.

La présidente du FN a par ailleurs dénoncé à plusieurs reprises la grande distribution, un thème qu’elle compte développer à l’occasion de la campagne de 2012.

Mais la grande affaire du discours, a été “la France libre”. C’est-à dire, pour Marine Le Pen, la reconquête par la France de sa souveraineté, qui a été confisquée par l’Europe et diverses institutions internationales. “La France doit s’affranchir d’une Union européenne qui n’a eu de cesse de nous affaiblir et de réduire nos libertés” a t-elle indiqué. Et mettant en avant son projet de “République référendaire”, elle a promis un référendum sur le sujet en des termes un peu abscons.

Puisqu’il y a combat pour la France libre, il y a désormais les résistants et les “collabos”. Les résistants, c’est le FN. Les ennemis, ceux qui ont choisi “le confort de la servilité” sont nombreux. Il y a les “euromaniaques”, “les gouvernants de gauche et de droite qui ont consenti à l’entreprise anti-républicaine d’écrasement de la souveraineté”, plus généralement les “élites autoproclamées”.

Par ailleurs, Marine Le Pen s’en est pris à tous ceux qui, à ses yeux, tuent tout débat: “les pseudos-experts”, “les nouveaux prêtres de la mondialisation”.

Sur deux registres, la numéro un du FN s’est montrée particulièrement virulente: celui de la liberté syndicale et celui de la liberté de la presse. ” La presse devra être libérée de la dictature de la bien pensance et de la pression des intérêts politiques ou financiers”. Elle a pris la défense de Elisabeth Levy, Robert Ménard, Eric Zemmour, Philippe Cohen, Natacha Polony, Luc Ferry, Frédéric Taddeï, Emmanuel Todd et Ivan Rioufol, qu’elle juge “victime des petits Torquemadas des temps modernes”, citant explicitement le Nouvel Observateur.

Conformément à sa stratégie de rupture avec “l’ancien FN”, elle s’est placée dans la continuité de Victor Schoelcher ( auteur du décret abolissant l’esclavage en 1848) et de Charles de Gaulle. Elle a qualifié la collaboration sous l’Occupation d’“indigne”.

La présidente du Fn a enfin réaffirmé son angle d’attaque sur l’immigration, “armée de réserve du capitalisme” et “esclavage des temps modernes“, qui permet, selon elle, de peser à la baisse sur le salaire des Français.

***

Bruno Gollnisch privé de tribune. Présent dans le défilé, le rival malheureux de Marine Le Pen au congrès de Tours, Bruno Gollnisch, n’a pas eu les honneurs de la tribune place des Pyramides. La raison officielle? Seul le bureau exécutif - auquel n’appartient plus M. Gollnisch- y était convié cette année.

Affluence: pas de saut quantitatif. Le cortège a réuni entre 3200 participants selon la police et 20000 selon le FN. Pour notre part, nous n’avons pas vu de différence fondamentale avec l’an passé. Nous avions alors estimé à 5000 l’affluence place des Pyramides. Ce qui a du être grosso modo le cas pour ce cru 2011. En un mot, les scores électoraux des cantonales et les enquêtes d’opinion hissant Marine Le Pen au second tour en 2012 ne se sont pas traduits en participation militante accrue au défilé du 1er mai.

Les skins font peau neuve. Dans le cortège, nous avons pu reconnaitre les skinheads déjà présents l’an passé, mais qui cette fois, étaient habillés “casual”, c’est-à-dire “polo-jean-baskets”. Bref les skins ont fait peau neuve ( lire ici notre précédent post). Les consignes de la direction du FN avaient averti les responsables départementaux de ne pas faire monter dans les cars toute personne ayant un look de skinheads ou en “treillis-rangers”.

Syndicalistes ou pas syndicalistes? Un “cortège de syndicalistes frontistes” devait être dans les premiers rangs du défilé. Ce cortège s’est réduit à deux personnes (Thierry Gourlot et Fabien Engelmann) tenant une petite banderole :”Pour un syndicalisme national”.

Special guests. Nous avons pu rencontrer deux militants pro-Gbagbo lors du défilé, venus apporter leur soutien à Marine Le Pen. Ces derniers, Français d’origine ivoirienne, nous ont déclaré vouloir “organiser la diaspora africaine en sa faveur” pour 2012.

Place des Pyramides, on pouvait voir, outre le GUD d’Edouard Klein, Serge Ayoub, patron des skins parisiens de Troisième voie.

Source : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/05/01/1er-maimarine-le-pen-combattante-de-la-france-libre/
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Rendez-vous médiatiques : Réactions des médias sur le défilé du 1er mai du FN... Empty France Soir... (1/2)

Lun 2 Mai 2011 - 12:26
Dimanche 1er mai, avec William,
dans le défilé du FN

En ce dimanche 1er mai, il a beau être 7 h 15 du matin, William commande une bière grenadine. A 20 ans seulement, cet étudiant en droit à la fac de Nanterre faisait partie de ces « baby candidats » du FN aux dernières élections cantonales. Mais, aujourd'hui, avec sa mèche et son jean slim, c'est en tant que simple militant qu'il se rend depuis Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) jusqu'à Paris, pour la manifestation annuelle du FN en l'honneur de Jeanne d'Arc.

8 h 03. Assis dans le RER A, William discute avec trois amis. Tous ont moins de 21 ans et apprécient les idées de l'extrême droite. L'un est fils de militaire, catholique pratiquant et traditionaliste, sympathisant de mouvements identitaires encore plus à droite que le FN. Un autre joue comme bassiste dans un groupe de rock, tout en poursuivant des études. Le dernier a menti à sa mère : « Mes parents sont de gauche. J'ai prétexté le déménagement d'un ami. »

9 heures du matin. La place de l'Opéra sonne vide. C'est d'ici que partira la manifestation, dans environ une heure. Malgré les consignes anti-skinheads de la direction du FN, les membres du GUD, un groupe étudiant violent, sont là. Plus loin, un individu isolé porte un tee-shirt « Taliban Hunter » (chasseur de taliban), sous-titré en rouge : « Tuons-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. » Rapidement, le FN lui fournira la tenue officielle de la journée : un tee-shirt « La vague bleu Marine ». William dit avoir honte : « Des mecs comme ça, j'ai jamais compris... »
« C'est du marketing »

Lui et ses amis restent à l'écart des troupes du Front national de la jeunesse. Ils ne veulent pas des drapeaux « Liberté ». Encore moins des tee-shirts : « Ça, c'est du marketing. On dirait un "lipdub" des "jeunes pop" de l'UMP ». Le jeune candidat aux cantonales préfère aller saluer Bruno Gollnisch, qui prend un bain de foule. Lors de la primaire du FN qui avait opposé en janvier 2011 l'ex-lieutenant de Jean-Marie Le Pen à sa fille, William avait soutenu le premier « pour saluer sa loyauté ». Gollnisch ne s'étonne pas de la jeunesse du « cadre » des Yvelines : « Il faut un début à tout. Moi-même, quand j'ai été élu conseiller régional, je connaissais mal l'institution que je rejoignais. »

Le défilé se met en branle. William le longe. Sans crier. A vrai dire, ce qui l'intéresse, c'est l'intervention de Marine Le Pen à la tribune. Installé au quatrième rang, place des Pyramides, l'étudiant en droit écoute attentivement. Il applaudira particulièrement cette phrase de la patronne du FN : « Qu'on soit chrétien ou juif, hétérosexuel ou homosexuel, on est d'abord français. » Il est 13 heures : le temps pour William, que son père a rejoint, d'aller déjeuner en famille.


Source : http://www.francesoir.fr/actualite/politique/dimanche-1er-mai-avec-william-dans-defile-du-fn-97138.html
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Lun 2 Mai 2011 - 12:29
1er mai : Défilé test
pour le Front National

À un an de l'élection présidentielle, Marine Le Pen participe au défilé Front National du 1er mai pour la première fois en tant que présidente. L'enjeu : mobiliser les troupes mais aussi de dire aux "skinheads" et autres éléments perturbateurs qu'ils ne sont plus les bienvenus.

C'est une tradition depuis 1979. Le Front National organise chaque 1er mai un défilé à Paris. Le cortège part de la place de l'Opéra et déambule jusqu'à la place des Pyramides, là où trône la statue de Jeanne d'Arc, égérie du parti d'extrême droite. Pour la première fois, le rassemblement a lieu sous la présidence de Marine Le Pen, qui a succédé à son père en janvier. La nouvelle dirigeante a donné des consignes pour empêcher les débordements, qui se produisaient par le passé au cours de la manifestation. Cet événement ne réunit pas seulement des militants frontistes, c'est aussi l'occasion pour des royalistes, nationalistes, militaristes, skinheads et autres groupuscules à tendance néo-nazie de se montrer et de s'exprimer.

Une image dépoussiérée

Or, le FN new-look ne veut plus de ces trublions qui ternissent l'image de la formation politique, qui s'est pourtant développée au fil du temps grâce à leur adhésion et à leur soutien. Marine Le Pen veut transformer radicalement la vision de son parti, pour le rendre « fréquentable » et ainsi attirer davantage de suffrages. Cette stratégie s'accompagne d'une communication intense et d'une présence médiatique massive. Résultat : Marine Le Pen, candidate à la présidentielle de 2012, tourne autour de 20% d'intentions de vote dans les sondages. Dernier épisode en date du « nettoyage », l'exclusion d'un candidat de l'extrême droite photographié en train de faire le salut nazi. Pourtant, le programme officiel du Front National pour ces élections n'a pas changé par rapport au passé : préférence nationale, repli de la France sur elle-même au moment où l'économie est devenue mondiale, sortie de l'Euro, augmentation du budget militaire et fermeture des frontières françaises à l'immigration sont les propositions fortes des propositions.

Vers une affluence en hausse ?

Ces sujets sont toutefois dissimulés au grand public lors des interventions de Marine Le Pen dans les différents médias. Dans cette optique, le mot d'ordre pour le défilé du 1er mai était d'incarner la mobilisation des classes populaires face aux syndicats. Des participants à la manifestation ont même brandi des drapeaux bleus portant l'inscription «liberté». Un brouillage des discours qui profite pour l'instant au parti et à sa présidente. L'affluence au défilé du 1er mai va-t-elle aussi bénéficier de l'état de grâce de Marine Le Pen ? C'est l'un des challenges du FN. En 2010, 2.000 personnes selon la police et 8.000 selon les organisateurs s'étaient réunies à Paris. Ces chiffres connaissent une baisse constante depuis la fin des années 1990. Ceux de 2011 permettront de situer un peu mieux le regain de popularité du FN.
Par Christophe Binet

Source : http://www.francesoir.fr/actualite/politique/1er-mai-defile-test-pour-front-national-97006.html
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