Marine , première invitée du «Printemps des blogueurs»

Ce sujet a été ouvert par Plume de guerre : Débat avec des blogueurs - 2 avril 2012

Voici la vidéo et le lien Dailymotion

Je suis entrain de l'écouter...C'est long...Mais génial

Merci beaucoup Patrick C'est un pur moment de bonheur de voir Marine discuter et débattre avec ces jeunes gens.

Je n'ai pas encore tout regardé car c'est très long.

Nous allons nous restaurer et visionnerons la suite plus tard.

En tout cas, je n'ai pas l'estomac noué car cette réunion est très décontractée et Marine toujours aussi fidèle à elle-même, claire, nette, pure, magnifique

Vraiment un excellent moment

C'est vrai Falbala..Je suis toujours devant et l'ambiance est très décontractée, il y a un véritable échange...
Les intervenants sont jeunes

D'entrée de jeu, je ne suis pas d'accord sur l'angle de prise en compte du traitement a priori et a postériori.
J'en expliquerai le contenu plus tard, j'écoute...
Qui tient le filtre !
Voilà l'erreur de raisonnement.

J'adore sa mise en avant régulière du peuple souverain ..
Quel dommage si elle est élue... Mandat présidentiel pour 7 ans non renouvelable.. [list=1][*]
Ca y est j'ai tout vu !!! Et

Sur la neutralité du NET et sur la sécurité, le contrôle à posteriori et le droit commun.


Je crois qu'il y a là, dans ce sacro-saint contrôle a posteriori, un angle de prise de conscience qui n'est pas assimilé et que tous le raisonnement découle du théorisation en porte-à-faux plus que d'une étude pragmatique sur des cas concrets très illustratifs. Étant très curieuse de mon environnement culturel et social, j'ai étudié beaucoup de sujets, cela est dû certainement au fait que j'ai été parmi les premières connectées du Net en France, vers 1994 !

La première chose à envisager et qui est constamment oublié, dans ces réflexions est la sécurité des données vis à vis de l'internaute. Sans faire un long cours d'informatique, l'internaute n'est d'une part pas nécessairement au fait de toutes les connaissances qui lui permettraient de garantir le fonctionnement de sa machine ou son contenu de façon à y être déclaré seul responsable sur la présence d'un quelconque fichier "illicite" ! Premièrement, il y a une foule de fichiers qui s'installent lors de l'installation de chaque programme commercial ou gratuit et qui échappent totalement à l'internaute (à moins d'être ingénieur en informatique). Ces fichiers inconnus, l'utilisateur ne sait pas ce qu'ils font réellement sur sa machine et quel est leur but une fois connectés au NET !
Indépendamment de l'aspect logiciel totalement opaque pour l'internaute, il y a l'aspect de la connexion au NET. Or si l'utilisateur croit maitriser ce qu'il y a déjà dans sa machine (ce qui est faux), il y a encore plus méconnu, c'est ce qui se passe au-delà de sa machine, lorsqu'il se connecte au NET. L'utilisateur ne connait pas du tout le nombre de machines qu'il rencontre numériquement, ce que font celles-ci et si la requête qu'il a lancé sur son navigateur correspondra à 100% au contenu reçu sur son disque dur.

Ceci paraît totalement abracadabrantesque d'affirmer un tel préambule mais la chose mérite d'être dite, pour les développements suivants.
Donc, déjà nous avons un internaute qui ne sera jamais en mesure de justifier la présence d'un fichier quelconque sur sa machine mais, par contre, il devra répondre de la présence de n'importe quel fichier de son disque dur a posteriori sur une enquête policière !???


Nous allons reprendre le fameux cas d'école, tant usité dans les merdias promptes à exploiter le crachoir moralisateur de cette porte enfoncée mais toujours ouverte chaque jour : tous le monde est d'accord pour dire et reconnaître que les fichiers pédophiles sont une énormité criminelle à bannir du NET !
Alors, une fois que l'on a dit cette vérité intangible, posons-nous maintenant la question du pourquoi de tels fichiers ont été téléchargeables sur tous le territoire national durant de très nombreuses années alors que la loi française était très explicite sur le caractère illégal de ces derniers ???

Déjà on constate, de fait, premier écueil, que ces fichiers se baladent dans les câbles de France-télécom en toute impunité et en contravention à la loi. Les intermédiaires techniques français et les FAI seraient donc exclus de respecter la loi française !!!
Comme tous les commerçants qui font un bilan annuel en terme de produits "clientèle", ils savent très bien reconnaître quel est le contenu de leurs bandes passantes (la part des fichiers transitant par les mails, ceux transitant via les blogs, les forums, les sites, les plateformes peer to peer et tous le reste...) que l'on ne me prenne pas une mongolienne trisomique, ceci est imparable.
Donc pour continuer à vendre de l'abonnement et du téléchargement "illimité" (pub anciennes), ils ont feint méconnaître l'attraction peer to peer et son contenu. De la même façon qu'ils savaient qu'ils "fournissaient" du fichier illicite.

Maintenant occupons-nous de décrire un cas plausible de récupération involontaire de tels fichiers en nous plaçant dans les conditions de l'époque où ces scandales sont apparus (plus ou moins 2005-2008). Imaginez que vous êtes une documentaliste, ou un étudiant ou un fan de cinéma et que vous cherchiez en vain des informations complètes sur un film de Stanley Kubrick réalisateur, entre autres, de : 2001 odyssée de l'espace, Barry lyndon, Orange mécanique, etc... On vous demande de retrouver tous les noms des acteurs de ses films et même éventuellement leurs bandes annonces, si elles existent. Ce film s'appelle "Lolita" !?
Il date de 1962 et a fait à peu près 3.700.000 dollars de recettes d'exploitation.
Pour ratisser large et éviter les sites commerciaux et les requêtes infructueuses vous décidez d'aller directement sur les peer to peer, dont on vous a dit qu'ils offrent une masse de résultats incroyable en 1 seule requête. Donc, vous lancez cette première requête "Lolita 1962" et comme c'est long, car les fichiers sont nombreux, vous décidez à 10 heures le soir de laisser les fichiers arriver complètement sur votre machine et allez vous coucher.
Le lendemain matin soit 8 heures plus tard, vous découvrez 40 gigas de fichiers en plus sur votre disque dur ! Vous regardez un par un les fichiers glanés durant la nuit et vous allez vous apercevoir avec horreur que plus de la moitié des fichiers reçus concernent des fichiers totalement illégaux qui n'ont rien à voir avec votre requête. Il y en a même qui sont nommés du titre du film de Kubrick mais dont le contenu est tout autre !
Le problème c'est que ces fichiers concernent votre machine et votre IP et qu'il est trop tard pour revenir en arrière et que même si vous détruisez ces fichiers dans la minute qui suit, sans aller au-delà des premières secondes, les logs de votre FAI seront toujours présents et susceptibles de déclencher une enquête contre vous !


Alors voici un exemple concret qui illustre bien que l'internaute ne peut jamais être sûr des contenus qui vont atterrir sur sa machine.

Donc revenons à nos intermédiaires techniques français qui eux savent pertinemment le profil "global" de ce qui passe par leurs câbles et intéressons-nous maintenant à savoir pourquoi les pouvoirs publics représentés ici par les gendarmes du NET, ont feint eux-aussi méconnaître le circuit réel de ces fichiers et l'existence d'un flux continuel de données illicites sur le territoire national !
Pourquoi, ces enquêteurs, sachant que cela venait du réseau peer to peer, n'ont-ils pas tous simplement dès l'apparition des premières dérives, exigé des serveurs de peer to peer qu'ils adaptent leurs contenus sous peine de saisie immédiate des serveurs !
La questions est importante puisque les serveurs de peer to peer ont obligatoirement une ip fixe (donc adresse postale, nom du propriétaire, etc...). Par ailleurs, le nombre des serveurs de peer to peer étaient très peu pléthorique de l'ordre de quelques dizaines !
Avec quelques semaines et un budget ridicule, les services concernés auraient pu, grâce à interpol notamment, stopper net le flux illicite des réseaux peer to peer en les menaçant de saisie ou en effectuant directement la saisie. Voilà donc les fichiers stoppés net et le trouble terminé !
Et bien non, ils ont préféré mettre des milliers de fonctionnaires sur des enquêtes de très longues haleine pour ramasser un maximum de délinquants français qui allaient payer pour les vrais criminels à l'origine de ces monstruosités et qui sévissaient eux, en presque impunité, du côté de l'Ukraine Géorgie et de quelques pays asiatiques !


Donc, le constat est simple. Lorsque des contenus sont expressément interdits par les lois françaises, il ne doit y avoir aucune tolérance, aucune entité irresponsable qui ne serait pas soumise à la loi. Donc, les fichiers concernés doivent être stoppés à la source et aucun fichier ne doit pouvoir se balader tranquillement sur le réseau.
Il est quand même incroyable que nous disposions en France depuis des lustres de logiciels antispamms (chargés de bloquer l’intrusion de tous les fichiers émis par les sociétés spammeuses sur tous l'international) et que ce genre de fichier ait pu se balader des dizaines d'années durant dans les câbles de france télécom sans qu'aucune autorité se soit décidée à les bloquer !

Voici une des raisons qui illustre que le contrôle a postériori est une vaste fumisterie, puisque cela permettrait d'incriminer trop facilement des internautes pour des données dont ils ne sont aucunement responsables et j'ai même prouvé que des faits incriminables pourraient provenir de manipulations totalement involontaires et de bonne foi.

Donc, si telle donnée est illicite, l'état doit faire en sorte de s'assurer que tous les intermédiaires techniques sont avertis et que des sanctions pourraient être prises pour ceux qui, en connaissance de cause, laissent perdurer le trouble, pour des raisons corporatistes, afin d'incriminer la vache à lait qu'est l'internaute, notamment depuis les lois hadopi et les petites dernières...

Voilà le grand mystère de la sécurité vis à vis des internautes. Faire de ces derniers les responsables tout désignés de l'essentiel des idioties criminelles qui plombent le NET est une fumisterie sans nom. Rechercher les vrais fauteurs de troubles m'apparait être la seule logique valable. Comme bloquer un site illicite, m'apparait être la voie la plus saine plutôt que de fliquer, a postériori les internautes qui pourraient y avoir accès. Car enfin, les sites islamiques sont très explicites sur les lois (charia) qui pourraient s'appliquer aux internautes qui y pourraient y être soumis demain et, consulter ces sites, ce n'est pas approuver la charia, ni être un radical musulman, mais savoir de quoi demain sera fait à propos de nos avenirs.

Interdire ces sites est une priorité, priorité d'extermination, priorité de noyer le poisson dès son apparition. Cela empêchera les islamistes de se fédérer et à la population d'être condamnée à la place de ces voyous.