Le Onzième commandement.

Amalgame : C’est actuellement un des mots les plus prononcés de cette campagne électorale de 2012. Il sonne comme une mise en garde et, parfois même, comme une sorte de reproche, de menace. Ce mot tente de dissuader tous ceux qui seraient tentés de montrer ou de démontrer un lien entre une action, ses effets et une cause.
L’étymologie en est instructive. Ce terme nous vient du vocabulaire des alchimistes (on n'en connaît pas d'exemple avant le XIIIe siècle) et plonge ses racines dans la langue arabe. Le Littré se demande (je cite) : si c'est [de] l'arabe amal al-djam'a (1er a bref pour amal, a long pour al), l'œuvre de la conjonction, ou une altération de al-modjam'a (modjam avec un a long), l'acte de la consommation du mariage.
Dans le discours de certains, ce mot perd toutes ses significations premières pour s’actualiser en une sorte de déviance à laquelle ne peut répondre qu’une inévitable censure, un bâillonnement, une interdiction. Amalgame devient le onzième commandement d’une société auto-proclamée directrice de la pensée. « Tu ne feras point d’amalgame », avec ce terrible sous-entendu « sinon, tu seras responsable d’une stigmatisation »
Les censeurs gênés par les faits veulent en masquer les causes alors ils brandissement l’amalgame comme dans un film de série B, le héros combattant le vampire brandit un crucifix ou une tête d’ail. Ils espèrent ainsi créer un dérisoire rideau de fumée avec la vaine prétention de masquer une réalité par trop expressive.
Pourtant, et c’est un consternant paradoxe, les mêmes censeurs usent et abusent de l’amalgame n’hésitent pas à malaxer et à triturer les éléments, les faits, les résultats pour tenter de démontrer les bienfaits de l’immigration ou de nous prouver la pseudo-réussite d’une intégration citoyenne. Constats qui n’existent que dans leurs esprits au travers de faits tronqués, falsifiés et mensongers. Ils procèdent alors, sans vergogne, à des conjonctions bancales et consomment d’abjects mariages forcés.
Le « Tu ne feras point d’amalgame » est propulsé dans l’espace politique de façon hypocrite car il ne semble viser personne en particulier. Pourtant, comme un nuage d’orage il coiffe la campagne de Marine Le Pen en menaçant d’exploser et de noyer son combat à chaque instant. Pensez-donc, voilà une candidate qui ose lier entre eux un groupe d’individus, leurs pratiques confessionnelles, leurs interprétations spirituelles et les actes qui en découlent. Avec une feinte indignation tous ses adversaires politiques psalmodient « Amalgame ! Amalgame ! » Comme si cette incantation devait dissoudre Marine Le Pen dans l’acide de la « bien-pensance ». Non, Marine Le Pen ne pratique pas l’amalgame n’en déplaise à tous. Elle énonce, avec un réalisme précis des faits. Elle procède alors à l’exposé du problème, de ses causes et des solutions à mettre en œuvre. C’est cette volonté de regarder, en face, les faiblesses de notre nation qui évitera désormais qu’une « communauté » soit « stigmatisées » car le mal qui la ronge sera éradiqué. C’est cette détermination à guérir définitivement plus qu’à apaiser temporairement qui fait que Marine Le Pen non seulement ne pratique pas l’amalgame mais qu’elle propose une réelle construction de la fraternité.

BHD a écrit:Amalgame : C’est actuellement un des mots les plus prononcés de cette campagne électorale de 2012. Il sonne comme une mise en garde et, parfois même, comme une sorte de reproche, de menace. Ce mot tente de dissuader tous ceux qui seraient tentés de montrer ou de démontrer un lien entre une action, ses effets et une cause.
L’étymologie en est instructive. Ce terme nous vient du vocabulaire des alchimistes (on n'en connaît pas d'exemple avant le XIIIe siècle) et plonge ses racines dans la langue arabe. Le Littré se demande (je cite) : si c'est [de] l'arabe amal al-djam'a (1er a bref pour amal, a long pour al), l'œuvre de la conjonction, ou une altération de al-modjam'a (modjam avec un a long), l'acte de la consommation du mariage.
Dans le discours de certains, ce mot perd toutes ses significations premières pour s’actualiser en une sorte de déviance à laquelle ne peut répondre qu’une inévitable censure, un bâillonnement, une interdiction. Amalgame devient le onzième commandement d’une société auto-proclamée directrice de la pensée. « Tu ne feras point d’amalgame », avec ce terrible sous-entendu « sinon, tu seras responsable d’une stigmatisation »
Les censeurs gênés par les faits veulent en masquer les causes alors ils brandissement l’amalgame comme dans un film de série B, le héros combattant le vampire brandit un crucifix ou une tête d’ail. Ils espèrent ainsi créer un dérisoire rideau de fumée avec la vaine prétention de masquer une réalité par trop expressive.
Pourtant, et c’est un consternant paradoxe, les mêmes censeurs usent et abusent de l’amalgame n’hésitent pas à malaxer et à triturer les éléments, les faits, les résultats pour tenter de démontrer les bienfaits de l’immigration ou de nous prouver la pseudo-réussite d’une intégration citoyenne. Constats qui n’existent que dans leurs esprits au travers de faits tronqués, falsifiés et mensongers. Ils procèdent alors, sans vergogne, à des conjonctions bancales et consomment d’abjects mariages forcés.
Le « Tu ne feras point d’amalgame » est propulsé dans l’espace politique de façon hypocrite car il ne semble viser personne en particulier. Pourtant, comme un nuage d’orage il coiffe la campagne de Marine Le Pen en menaçant d’exploser et de noyer son combat à chaque instant. Pensez-donc, voilà une candidate qui ose lier entre eux un groupe d’individus, leurs pratiques confessionnelles, leurs interprétations spirituelles et les actes qui en découlent. Avec une feinte indignation tous ses adversaires politiques psalmodient « Amalgame ! Amalgame ! » Comme si cette incantation devait dissoudre Marine Le Pen dans l’acide de la « bien-pensance ». Non, Marine Le Pen ne pratique pas l’amalgame n’en déplaise à tous. Elle énonce, avec un réalisme précis des faits. Elle procède alors à l’exposé du problème, de ses causes et des solutions à mettre en œuvre. C’est cette volonté de regarder, en face, les faiblesses de notre nation qui évitera désormais qu’une « communauté » soit « stigmatisées » car le mal qui la ronge sera éradiqué. C’est cette détermination à guérir définitivement plus qu’à apaiser temporairement qui fait que Marine Le Pen non seulement ne pratique pas l’amalgame mais qu’elle propose une réelle construction de la fraternité.

On ne peut mieux dire, cher BHD. Quel dommage que BHL n'ait pas votre désir de sincérité ;-)

Seule la vérité rend libres.

Pour que (re)vive la France

B.L.

Criant de vérité et passionnant à lire !


C'est un peu le but de ma réflexion Ici

Merci BHD.

merci