- francoise
- Localisation : sur la banquise là où la connerie humaine fait fondre les glaces
Date d'inscription : 18/09/2011
Passion : peintre et blogueuse en art pictural figuratif
Humeur : zen
Paris Match : un article pipole comme le déteste Marine - Mais bon, la Presse est ce qu'elle est !
Dim 26 Fév 2012 - 22:01
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Ce jour-là, dimanche 12 février, Marine Le Pen est d’une humeur de dogue. Tout le long du vol Paris-Strasbourg, elle ne dira pas un mot, détournant la tête lorsqu’on l’interroge. A peine descendue de l’avion, elle rallume son portable. Qui sonne. Impatiente, elle décroche et, instantanément, sa voix se radoucit : « C’est Louis, dit-elle, la main sur le téléphone. Il rentre de Perpignan ce soir. On pourrait le ramener avec nous ? » demande-t-elle à Thierry Légier, son garde du corps, qui fut aussi celui de son père. Problème : Louis Aliot atterrit à Orly, elle à Roissy. Comment faire ? Marine est déçue. On sent qu’elle a besoin de son homme.
Marine Le Pen et Louis Aliot se connaissent depuis 2001, lorsque Jean-Marie Le Pen le nomme coordinateur de sa campagne présidentielle. A l’époque, Marine Le Pen, qui a trois enfants (Jehanne, Louis et Mathilde) de son premier mari, Franck Chauffroy, est mariée en secondes noces à Eric Iorio. Très vite, pourtant, elle se laissera séduire par cet homme calme et posé, ancien rugbyman, docteur en droit, lui aussi divorcé et père de deux enfants. Partisan obstiné de la stratégie de dédiabolisation du Front national, Louis Aliot n’a aucun mal à convaincre Marine Le Pen. En 2005, il devient secrétaire général du Front national, à la place de Carl Lang. Il le restera jusqu’en 2010, année où Marine et lui, profitant de la campagne de succession de Jean-Marie Le Pen, officialisent discrètement leur relation. Inscrit la même année au barreau de Perpignan, Louis Aliot est également conseiller régional de Languedoc-Roussillon. Artisan infatigable de la campagne de la candidate, il ne fait pas mystère de son engagement « indéfectible » aux côtés de sa compagne.
Pour autant, on ne les voit jamais ensemble. La présidente du Front National fait le plus souvent ses meetings en solo, en tout cas à la tribune. Si Louis est là, c’est dans les coulisses. Même chose pour les plateaux de télévision. La lumière, c’est pour elle ; lui a choisi d’être un homme de l’ombre. Tous deux préfèrent se retrouver, quand ils le peuvent, à Saint-Cloud où Marine a aménagé les anciennes écuries de l’hôtel particulier de son père, situé dans le domaine de Montretout. Mais l’influence de Louis est forte. Vive, impulsive, « grande gueule » comme elle le reconnaît, elle trouve volontiers refuge auprès de celui dont la voix douce et l’humeur égale la rassurent.
A Lille, ils ont fait très attention à ne jamais se montrer ensemble en public. « Je ne mélange pas vie privée et vie publique », a l’habitude de répéter Marine Le Pen, qui a longtemps reproché à son père l’étalage « sordide » qui a suivi sa séparation d’avec sa première femme, Pierrette, dont elle est la fille. Les photos de Pierrette posant nue, en 1987, dans « Playboy », sont pour elle un crève-cœur. « Une mère, c’est un jardin secret, pas une décharge publique », dira-t-elle alors à Paris Match.
Les sondages, dont elle se glorifiait hier, ne sont plus si flatteurs
Elle a retenu la leçon. Jamais personne n’a vu ses enfants. Et gare à celui qui tentera de faire des photos volées. L’avocate qu’elle est sortira l’artillerie lourde. Si la candidate à l’élection présidentielle a exceptionnellement accepté de lever, le temps d’une séance photo exclusive pour Match, le voile sur sa relation amoureuse (car elle est amoureuse) avec Louis Aliot, c’est à la demande de celui-ci. Comme si elle voulait lui faire plaisir. Pour le reste, motus et bouche cousue. Sans arrêt sur le pont, le week-end dernier, tout au long des deux jours de la convention présidentielle, elle n’a parlé que politique, sans jamais baisser la garde. « Je suis au centre du jeu, c’est moi qui impose les thèmes », a-t-elle fanfaronné, à quelques heures de l’intervention de Nicolas Sarkozy.
Mais Marine Le Pen a beau faire la bravache, à deux mois du premier tour, elle est au creux de la vague. Malgré le tintamarre médiatique qu’elle a provoqué et entretenu depuis plusieurs semaines, elle n’a toujours pas récolté ses 500 signatures. Les sondages, dont elle se glorifiait hier, ne sont plus si flatteurs. Longtemps abonnée aux 19 ou 20 % d’intentions de vote, elle est aujourd’hui créditée de 14 à 15 %. Loin derrière le couple Hollande-Sarkozy qui, dorénavant, fait la course en tête. Ses meetings, payants (le droit d’entrée est de 5 euros) ne font plus recette. Le 12 février, à Strasbourg, terre de droite s’il en est, le Palais des congrès était aux trois quarts plein. Même chose à Lille. Samedi, la salle Vauban, où Jean-Marie Le Pen s’est exprimé longuement, faisait triste mine. Et si ce fut sensiblement mieux dimanche, lors du discours de clôture de Marine, c’est grâce aux efforts déployés in extremis par les cadres du parti lepéniste, sommés de battre le rappel de leurs troupes. « On nous a demandé de venir, même de loin », reconnaissait, dimanche soir, dans le train Lille-Paris, un militant frontiste d’Avignon.
Déterminée à sortir de cette mauvaise passe, Marine Le Pen reprend à son compte les recettes de son père : provocation et surenchère. A coup de polémiques et d’attaques personnelles toujours plus violentes, cette bagarreuse a décidé de ne plus retenir ses offensives. D’ici au 22 avril, c’est décidé, elle tapera dur. Tant pis si ses « révélations » ne sont que des pétards mouillés. « Il n’y a plus un seul abattoir en Ile-de-France qui ne soit pas halal. Toute la viande achetée en grandes surfaces est halal et les consommateurs ne le savent pas », a-t-elle lancé, samedi dernier, devant une salle acquise à sa cause. Affirmation démentie par le Syndicat des entreprises françaises des viandes. « C’est absurde. Les tonnages abattus en Ile-de-France ne fournissent que de manière extrêmement minoritaire les enseignes de distribution de cette région. » Qu’importe. « L’essentiel est qu’on en parle », admet un proche de Marine. Portera-t-elle plainte, comme elle s’y est engagée ? L’histoire le dira.
Autre changement de pied, la benjamine des Le Pen n’hésite plus à mettre à contribution son père, 84 ans en juin, avec lequel les relations ne sont pourtant pas simples. Jean-Marie Le Pen, venu à Lille accompagné de sa seconde femme, Jany Le Pen, 79 ans, cite à la tribune l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach ? La belle affaire ! « Ce n’est pas parce que je cite Aimé Césaire que je suis moi-même communiste », rigole-t-elle.
Elle dit de Sarkozy qu’« il est une balle de flipper lancée au hasard »
Même stratégie quand il s’agit de ses adversaires politiques. Jean-Luc Mélenchon est qualifié d’« insulteur public », d’« idiot utile du système » qui croit que « porter une écharpe rouge et imiter Georges Marchais suffira à sauver le monde ouvrier ». Nicolas Sarkozy et François Hollande sont « deux préposés au recouvrement des créances bancaires ». Mais le président sortant reste sa cible préférée. Marine Le Pen dénonce inlassablement les « mensonges constants, la fébrilité, les nombreux oublis et innombrables changements de pied » de Nicolas Sarkozy : « C’est une balle de flipper lancée au hasard. Il va finir par tilter. » A chaque réunion publique, elle brandit un carton rouge et appelle son auditoire à « éjecter le président sortant. Il faut l’exclure définitivement du terrain. Dehors, dehors, dehors ».
Est-ce sa prestation tendue, il y a un mois, face à Anne-Sophie Lapix, sur Canal +, ou la semaine dernière, face à Audrey Pulvar et Natacha Polony, dans l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier ? Les journalistes, déjà bêtes noires de son père, en prennent pour leur grade : « Ils sont si complaisants, si dociles avec les riches et les puissants... Leur agressivité, leur arrogance, ils ne les réservent qu’à moi. » Florian Philippot, directeur stratégique de la campagne, présent au Moulin-Rouge lors de l’enregistrement de « On n’est pas couché », se souvient, avec ironie, du temps « pas si lointain » où Natacha Polony – alors candidate aux législatives – et lui tractaient ensemble, en 2002, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour Jean-Pierre Chevènement.
La candidate frontiste, qui est ces jours-ci sur toutes les antennes (France 5, France Inter, BFM TV, Radio Classique…), sera, le 23 février, l’invitée de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2, et Jean-Luc Mélenchon devrait être son contradicteur. La présidente du Front national prépare avec minutie ce rendez-vous décisif. Avec l’aide du patient Louis Aliot, elle a longuement révisé ses fiches. Sa terreur : se faire piéger sur le terrain de l’économie, qui n’est pas sa matière de prédilection. La pression est forte. « Elle est fatiguée », constatent ses proches. Fatiguée, peut-être, mais jamais dans l’autocritique. Interrogée sur ces signatures qui arrivent au compte-gouttes, elle nie toute responsabilité. « Non, je n’ai pas minimisé la difficulté ni agi avec légèreté. Mais, c’est vrai, nous avons pris du retard et nous allons devoir cravacher jusqu’au 16 mars. »
En attendant, faute de moyens et sans doute de succès populaire, elle réduit la voilure. La seconde convention présidentielle, annoncée les 7 et 8 avril à Lyon, pourrait être ramenée à une journée. La candidate frontiste préfère concentrer ses efforts sur le « grand rendez-vous » du 17 avril, au Zénith de Paris. Pas de trêves, donc, pour Marine Le Pen qui aurait pourtant bien aimé s’échapper quelques jours dans la maison des Pyrénées-Orientales que Louis et elle ont achetée à crédit sur vingt-cinq ans. Mais, parce qu’ils font souvent emplois du temps séparés, Louis et Marine, qui à eux deux totalisent cinq enfants, ont l’intention de profiter de cette période de vacances scolaires pour passer plus de temps ensemble.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Marine-Le-Pen-Front-commun-avec-Louis-Aliot-379225/
Ce jour-là, dimanche 12 février, Marine Le Pen est d’une humeur de dogue. Tout le long du vol Paris-Strasbourg, elle ne dira pas un mot, détournant la tête lorsqu’on l’interroge. A peine descendue de l’avion, elle rallume son portable. Qui sonne. Impatiente, elle décroche et, instantanément, sa voix se radoucit : « C’est Louis, dit-elle, la main sur le téléphone. Il rentre de Perpignan ce soir. On pourrait le ramener avec nous ? » demande-t-elle à Thierry Légier, son garde du corps, qui fut aussi celui de son père. Problème : Louis Aliot atterrit à Orly, elle à Roissy. Comment faire ? Marine est déçue. On sent qu’elle a besoin de son homme.
Marine Le Pen et Louis Aliot se connaissent depuis 2001, lorsque Jean-Marie Le Pen le nomme coordinateur de sa campagne présidentielle. A l’époque, Marine Le Pen, qui a trois enfants (Jehanne, Louis et Mathilde) de son premier mari, Franck Chauffroy, est mariée en secondes noces à Eric Iorio. Très vite, pourtant, elle se laissera séduire par cet homme calme et posé, ancien rugbyman, docteur en droit, lui aussi divorcé et père de deux enfants. Partisan obstiné de la stratégie de dédiabolisation du Front national, Louis Aliot n’a aucun mal à convaincre Marine Le Pen. En 2005, il devient secrétaire général du Front national, à la place de Carl Lang. Il le restera jusqu’en 2010, année où Marine et lui, profitant de la campagne de succession de Jean-Marie Le Pen, officialisent discrètement leur relation. Inscrit la même année au barreau de Perpignan, Louis Aliot est également conseiller régional de Languedoc-Roussillon. Artisan infatigable de la campagne de la candidate, il ne fait pas mystère de son engagement « indéfectible » aux côtés de sa compagne.
Pour autant, on ne les voit jamais ensemble. La présidente du Front National fait le plus souvent ses meetings en solo, en tout cas à la tribune. Si Louis est là, c’est dans les coulisses. Même chose pour les plateaux de télévision. La lumière, c’est pour elle ; lui a choisi d’être un homme de l’ombre. Tous deux préfèrent se retrouver, quand ils le peuvent, à Saint-Cloud où Marine a aménagé les anciennes écuries de l’hôtel particulier de son père, situé dans le domaine de Montretout. Mais l’influence de Louis est forte. Vive, impulsive, « grande gueule » comme elle le reconnaît, elle trouve volontiers refuge auprès de celui dont la voix douce et l’humeur égale la rassurent.
A Lille, ils ont fait très attention à ne jamais se montrer ensemble en public. « Je ne mélange pas vie privée et vie publique », a l’habitude de répéter Marine Le Pen, qui a longtemps reproché à son père l’étalage « sordide » qui a suivi sa séparation d’avec sa première femme, Pierrette, dont elle est la fille. Les photos de Pierrette posant nue, en 1987, dans « Playboy », sont pour elle un crève-cœur. « Une mère, c’est un jardin secret, pas une décharge publique », dira-t-elle alors à Paris Match.
Les sondages, dont elle se glorifiait hier, ne sont plus si flatteurs
Elle a retenu la leçon. Jamais personne n’a vu ses enfants. Et gare à celui qui tentera de faire des photos volées. L’avocate qu’elle est sortira l’artillerie lourde. Si la candidate à l’élection présidentielle a exceptionnellement accepté de lever, le temps d’une séance photo exclusive pour Match, le voile sur sa relation amoureuse (car elle est amoureuse) avec Louis Aliot, c’est à la demande de celui-ci. Comme si elle voulait lui faire plaisir. Pour le reste, motus et bouche cousue. Sans arrêt sur le pont, le week-end dernier, tout au long des deux jours de la convention présidentielle, elle n’a parlé que politique, sans jamais baisser la garde. « Je suis au centre du jeu, c’est moi qui impose les thèmes », a-t-elle fanfaronné, à quelques heures de l’intervention de Nicolas Sarkozy.
Mais Marine Le Pen a beau faire la bravache, à deux mois du premier tour, elle est au creux de la vague. Malgré le tintamarre médiatique qu’elle a provoqué et entretenu depuis plusieurs semaines, elle n’a toujours pas récolté ses 500 signatures. Les sondages, dont elle se glorifiait hier, ne sont plus si flatteurs. Longtemps abonnée aux 19 ou 20 % d’intentions de vote, elle est aujourd’hui créditée de 14 à 15 %. Loin derrière le couple Hollande-Sarkozy qui, dorénavant, fait la course en tête. Ses meetings, payants (le droit d’entrée est de 5 euros) ne font plus recette. Le 12 février, à Strasbourg, terre de droite s’il en est, le Palais des congrès était aux trois quarts plein. Même chose à Lille. Samedi, la salle Vauban, où Jean-Marie Le Pen s’est exprimé longuement, faisait triste mine. Et si ce fut sensiblement mieux dimanche, lors du discours de clôture de Marine, c’est grâce aux efforts déployés in extremis par les cadres du parti lepéniste, sommés de battre le rappel de leurs troupes. « On nous a demandé de venir, même de loin », reconnaissait, dimanche soir, dans le train Lille-Paris, un militant frontiste d’Avignon.
Déterminée à sortir de cette mauvaise passe, Marine Le Pen reprend à son compte les recettes de son père : provocation et surenchère. A coup de polémiques et d’attaques personnelles toujours plus violentes, cette bagarreuse a décidé de ne plus retenir ses offensives. D’ici au 22 avril, c’est décidé, elle tapera dur. Tant pis si ses « révélations » ne sont que des pétards mouillés. « Il n’y a plus un seul abattoir en Ile-de-France qui ne soit pas halal. Toute la viande achetée en grandes surfaces est halal et les consommateurs ne le savent pas », a-t-elle lancé, samedi dernier, devant une salle acquise à sa cause. Affirmation démentie par le Syndicat des entreprises françaises des viandes. « C’est absurde. Les tonnages abattus en Ile-de-France ne fournissent que de manière extrêmement minoritaire les enseignes de distribution de cette région. » Qu’importe. « L’essentiel est qu’on en parle », admet un proche de Marine. Portera-t-elle plainte, comme elle s’y est engagée ? L’histoire le dira.
Autre changement de pied, la benjamine des Le Pen n’hésite plus à mettre à contribution son père, 84 ans en juin, avec lequel les relations ne sont pourtant pas simples. Jean-Marie Le Pen, venu à Lille accompagné de sa seconde femme, Jany Le Pen, 79 ans, cite à la tribune l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach ? La belle affaire ! « Ce n’est pas parce que je cite Aimé Césaire que je suis moi-même communiste », rigole-t-elle.
Elle dit de Sarkozy qu’« il est une balle de flipper lancée au hasard »
Même stratégie quand il s’agit de ses adversaires politiques. Jean-Luc Mélenchon est qualifié d’« insulteur public », d’« idiot utile du système » qui croit que « porter une écharpe rouge et imiter Georges Marchais suffira à sauver le monde ouvrier ». Nicolas Sarkozy et François Hollande sont « deux préposés au recouvrement des créances bancaires ». Mais le président sortant reste sa cible préférée. Marine Le Pen dénonce inlassablement les « mensonges constants, la fébrilité, les nombreux oublis et innombrables changements de pied » de Nicolas Sarkozy : « C’est une balle de flipper lancée au hasard. Il va finir par tilter. » A chaque réunion publique, elle brandit un carton rouge et appelle son auditoire à « éjecter le président sortant. Il faut l’exclure définitivement du terrain. Dehors, dehors, dehors ».
Est-ce sa prestation tendue, il y a un mois, face à Anne-Sophie Lapix, sur Canal +, ou la semaine dernière, face à Audrey Pulvar et Natacha Polony, dans l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier ? Les journalistes, déjà bêtes noires de son père, en prennent pour leur grade : « Ils sont si complaisants, si dociles avec les riches et les puissants... Leur agressivité, leur arrogance, ils ne les réservent qu’à moi. » Florian Philippot, directeur stratégique de la campagne, présent au Moulin-Rouge lors de l’enregistrement de « On n’est pas couché », se souvient, avec ironie, du temps « pas si lointain » où Natacha Polony – alors candidate aux législatives – et lui tractaient ensemble, en 2002, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour Jean-Pierre Chevènement.
La candidate frontiste, qui est ces jours-ci sur toutes les antennes (France 5, France Inter, BFM TV, Radio Classique…), sera, le 23 février, l’invitée de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2, et Jean-Luc Mélenchon devrait être son contradicteur. La présidente du Front national prépare avec minutie ce rendez-vous décisif. Avec l’aide du patient Louis Aliot, elle a longuement révisé ses fiches. Sa terreur : se faire piéger sur le terrain de l’économie, qui n’est pas sa matière de prédilection. La pression est forte. « Elle est fatiguée », constatent ses proches. Fatiguée, peut-être, mais jamais dans l’autocritique. Interrogée sur ces signatures qui arrivent au compte-gouttes, elle nie toute responsabilité. « Non, je n’ai pas minimisé la difficulté ni agi avec légèreté. Mais, c’est vrai, nous avons pris du retard et nous allons devoir cravacher jusqu’au 16 mars. »
En attendant, faute de moyens et sans doute de succès populaire, elle réduit la voilure. La seconde convention présidentielle, annoncée les 7 et 8 avril à Lyon, pourrait être ramenée à une journée. La candidate frontiste préfère concentrer ses efforts sur le « grand rendez-vous » du 17 avril, au Zénith de Paris. Pas de trêves, donc, pour Marine Le Pen qui aurait pourtant bien aimé s’échapper quelques jours dans la maison des Pyrénées-Orientales que Louis et elle ont achetée à crédit sur vingt-cinq ans. Mais, parce qu’ils font souvent emplois du temps séparés, Louis et Marine, qui à eux deux totalisent cinq enfants, ont l’intention de profiter de cette période de vacances scolaires pour passer plus de temps ensemble.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Marine-Le-Pen-Front-commun-avec-Louis-Aliot-379225/
- mado8
- Localisation : Alpes Maritimes
Date d'inscription : 26/11/2011
Passion : peinture politique
Re: Paris Match : un article pipole comme le déteste Marine - Mais bon, la Presse est ce qu'elle est !
Dim 26 Fév 2012 - 22:09
Très belle photo, MARINE est magnifique, et Aliot n'est pas mal non plus, ils ont l'air très amoureux.MARINE a au moins ce réconfort, vu tout ce qu'elle affronte en ce moment, elle en a bien besoin, cela doit bien l'aider, tant mieux.
- Louve blanche
- Localisation : Les Landes
Date d'inscription : 01/02/2012
Passion : Ma patrie, la décoration et la Bible
Humeur : Battante
Re: Paris Match : un article pipole comme le déteste Marine - Mais bon, la Presse est ce qu'elle est !
Dim 26 Fév 2012 - 22:35
Vous avez raison mado8, heureusement qu'elle a un tel soutien.
Je trouve qu'ils forment un couple magnifique, bien plus charismatique que les couples politiques qu'on nous vante à longueur d'année.
Je trouve qu'ils forment un couple magnifique, bien plus charismatique que les couples politiques qu'on nous vante à longueur d'année.
- francoise
- Localisation : sur la banquise là où la connerie humaine fait fondre les glaces
Date d'inscription : 18/09/2011
Passion : peintre et blogueuse en art pictural figuratif
Humeur : zen
Re: Paris Match : un article pipole comme le déteste Marine - Mais bon, la Presse est ce qu'elle est !
Lun 27 Fév 2012 - 0:20
Deux avocats de formation à l’Élysée ça aura nettement plus de gueule, qu'une chanteuse "élitiste" et qu'un grand causeux qui a honte de ses origines hongroises et de son vrai nom !
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