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cinéma et business
Dim 20 Fév 2011 - 11:42
Seuls trois films français ont été rentables en salles en 2010
« Des Hommes et des Dieux » a été le film le plus rentable en 2010, suivi par « L'Arnacoeur » et « Mammuth » selon « Le Film français ». Les autres, dont « Les petits mouchoirs », doivent miser sur d'autres exploitations pour recouvrir leurs dépenses.
Tous les producteurs de cinéma le savent : il ne suffit pas qu'un film connaisse du succès en salle pour qu'il soit profitable. L'an dernier, seuls trois longs métrages français ont été rentables grâce aux recettes tirées de l' exploitation en salles, selon « Le Film français ». L'hebdomadaire professionnel publie dans son édition du 18 février le palmarès des films les plus et les moins profitables en 2010. Dans les trois cas en tête du classement, il s'agit de productions ayant coûté moins de 10 millions d'euros et qui ont tenu longtemps à l'affiche.
Lauréat de la rentabilité l'année dernière : « Des Hommes et des Dieux » de Xavier Beauvois. Produit par la société Why Not de Pascal Caucheteux, avec un budget modeste de 3,9 millions d'euros, le film a attiré 3,2 millions de spectateurs depuis sa sortie en septembre dernier, ce qui lui permet d'afficher un taux de rentabilité de 229 %, selon le magazine. Ce taux étant un ratio entre les recettes du film en salles -entre le 29 décembre 2009 et le 2 février 2011 -et son budget prévisionnel transmis au centre national de la Cinématographie (CNC). « L'Arnacoeur », de Pascal Chaumeil, avec Vanessa Paradis et Romain Duris, arrive en deuxième position. Produit pour 9,7 millions d'euros, il a atteint 113% de rentabilité avec 3,7 millions d'entrées, devant « Mammuth » avec Gérard Depardieu qui, avec un petit budget de 2,5 millions d'euros et 900.000 spectateurs, a recouvré 100% des dépenses de production engagées.
32 films au dessus de 25 %
En revanche, le numéro deux du box-office l'an dernier, « Les Petits mouchoirs », de Guillaume Canet, n'est pas rentré dans ses frais de production (plus de 17 millions d'euros) avec son exploitation dans les salles de cinéma. Alors qu'avec 5,3 millions d'entrées, il n‘a couvert ses dépenses qu'à hauteur de 88%, il devra miser pour amortir ses coûts sur les autres exploitation : la vidéo, les ventes aux télévisions, les entrées à l'international. « Camping 2 » (23 millions d'euros de budget ) a couvert 49,5 % de ses coûts en salle, « Tournée », de Mathieu Almaric, 44,2 %.
« Pour la majorité des films préfinancés en partie par des télévisions, on peut grossièrement considérer qu'une oeuvre effectue une performance honorable à partir du moment où elle atteint un taux d'amortissement de 25 à 30 % » estime « Le Film français ». Selon le journal, 32 longs métrages français seraient au-dessus du seuil de 25 % de rentabilité l'an dernier, contre 26 en 2009 et 22 en 2008. Le reste de la production française n'atteint pas ce niveau. Qu'il s'agisse d' « Océans » de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (49 millions d'euros de budget et 16,7 % de rentabilité)) ou d' « Adèle Blanc Sec » (15 % de rentabilité) et « Arthur 3 » (14 %), deux productions sorties du studio de Luc Besson, EuropaCorp. Mais la stratégie de ce dernier est de miser sur l'international (entrées, ventes de DVD etc) pour amortir ses films. Enfin « Hors la Loi », de Rachid Bouchareb, qui a coûté plus de 20 millions d'euros, n'atteint que 6% de rentabilité. N.S.
Source : Les echos.
"hors la loi" champagne pour tout le monde :twisted:
« Des Hommes et des Dieux » a été le film le plus rentable en 2010, suivi par « L'Arnacoeur » et « Mammuth » selon « Le Film français ». Les autres, dont « Les petits mouchoirs », doivent miser sur d'autres exploitations pour recouvrir leurs dépenses.
Tous les producteurs de cinéma le savent : il ne suffit pas qu'un film connaisse du succès en salle pour qu'il soit profitable. L'an dernier, seuls trois longs métrages français ont été rentables grâce aux recettes tirées de l' exploitation en salles, selon « Le Film français ». L'hebdomadaire professionnel publie dans son édition du 18 février le palmarès des films les plus et les moins profitables en 2010. Dans les trois cas en tête du classement, il s'agit de productions ayant coûté moins de 10 millions d'euros et qui ont tenu longtemps à l'affiche.
Lauréat de la rentabilité l'année dernière : « Des Hommes et des Dieux » de Xavier Beauvois. Produit par la société Why Not de Pascal Caucheteux, avec un budget modeste de 3,9 millions d'euros, le film a attiré 3,2 millions de spectateurs depuis sa sortie en septembre dernier, ce qui lui permet d'afficher un taux de rentabilité de 229 %, selon le magazine. Ce taux étant un ratio entre les recettes du film en salles -entre le 29 décembre 2009 et le 2 février 2011 -et son budget prévisionnel transmis au centre national de la Cinématographie (CNC). « L'Arnacoeur », de Pascal Chaumeil, avec Vanessa Paradis et Romain Duris, arrive en deuxième position. Produit pour 9,7 millions d'euros, il a atteint 113% de rentabilité avec 3,7 millions d'entrées, devant « Mammuth » avec Gérard Depardieu qui, avec un petit budget de 2,5 millions d'euros et 900.000 spectateurs, a recouvré 100% des dépenses de production engagées.
32 films au dessus de 25 %
En revanche, le numéro deux du box-office l'an dernier, « Les Petits mouchoirs », de Guillaume Canet, n'est pas rentré dans ses frais de production (plus de 17 millions d'euros) avec son exploitation dans les salles de cinéma. Alors qu'avec 5,3 millions d'entrées, il n‘a couvert ses dépenses qu'à hauteur de 88%, il devra miser pour amortir ses coûts sur les autres exploitation : la vidéo, les ventes aux télévisions, les entrées à l'international. « Camping 2 » (23 millions d'euros de budget ) a couvert 49,5 % de ses coûts en salle, « Tournée », de Mathieu Almaric, 44,2 %.
« Pour la majorité des films préfinancés en partie par des télévisions, on peut grossièrement considérer qu'une oeuvre effectue une performance honorable à partir du moment où elle atteint un taux d'amortissement de 25 à 30 % » estime « Le Film français ». Selon le journal, 32 longs métrages français seraient au-dessus du seuil de 25 % de rentabilité l'an dernier, contre 26 en 2009 et 22 en 2008. Le reste de la production française n'atteint pas ce niveau. Qu'il s'agisse d' « Océans » de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (49 millions d'euros de budget et 16,7 % de rentabilité)) ou d' « Adèle Blanc Sec » (15 % de rentabilité) et « Arthur 3 » (14 %), deux productions sorties du studio de Luc Besson, EuropaCorp. Mais la stratégie de ce dernier est de miser sur l'international (entrées, ventes de DVD etc) pour amortir ses films. Enfin « Hors la Loi », de Rachid Bouchareb, qui a coûté plus de 20 millions d'euros, n'atteint que 6% de rentabilité. N.S.
Source : Les echos.
"hors la loi" champagne pour tout le monde :twisted:
- InvitéInvité
Re: cinéma et business
Dim 20 Fév 2011 - 13:58
Hé, hé, comme quoi, d'être hors la loi, ne paie pas car, bien mal acquis ne profite jamais...!!!
- Julien Dampierre
- Localisation : Mayenne
Date d'inscription : 09/01/2011
Passion : Officier de Reserve
Humeur : Naturel déterminé
Re: cinéma et business
Dim 20 Fév 2011 - 14:07
Ce film de Bouchared a quand même coûté près de 20 millions d'euros, et a été
largement subventionné par l'état français, qui décidément aime particulièrement se faire cracher dessus et également par la région PACA pour 200 000 €.
largement subventionné par l'état français, qui décidément aime particulièrement se faire cracher dessus et également par la région PACA pour 200 000 €.
- InvitéInvité
Re: cinéma et business
Dim 20 Fév 2011 - 14:15
Julien Dampierre a écrit:Ce film de Bouchared a quand même coûté près de 20 millions d'euros, et a été
largement subventionné par l'état français, qui décidément aime particulièrement se faire cracher dessus et également par la région PACA pour 200 000 €.
EXACT ! ! :twisted: :twisted:
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