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Mer 30 Mai 2018 - 13:24

Référendum de 2005 : 13 ans après le « non » français, l'UE toujours en délicatesse avec la démocratie

rt, 29 mai 2018
(Source)


En 2005, prenant à contre-pied les élites et les médias, les Français refusaient le traité de Constitution européenne. Depuis, les peuples qui ont voté à l'encontre des préconisations européennes ont vu leurs espoirs quelque peu douchés.

La construction européenne est-elle à ce point nécessaire qu'elle nécessite de passer outre les processus électoraux et les référendums ?

Le 29 mai 2005, les Français disaient « non », malgré un battage médiatique en faveur du « oui », à près de 54,7%. Infligeant un camouflet cinglant aux élites et aux promoteurs de la construction européenne, le corps électoral français refusait d'approuver le traité instituant une Constitution pour l'Europe, le traité de Rome II, signé par les Etats membres de l'Union européenne (UE) un an plus tôt.

La désillusion des supranationalistes européens devait encore se renforcer trois jours plus tard, alors que les Néerlandais rejetaient à leur tour le traité constitutionnel, le 1er juin 2005. Un coup de tonnerre dans le ciel bleu de l'idéal européen, trois ans seulement après l'introduction de l'euro, la monnaie unique.

Et pourtant, chassé par la grande porte du suffrage universel, le projet devait revenir par la fenêtre, un peu plus de deux ans plus tard, avec le Traité de Lisbonne, sous une forme certes édulcorée, mais dont les visées supranationales étaient intactes. Cette séquence, refus du traité de Rome-ratification du traité de Lisbonne, continue de produire ses effets, confrontant les partisans d'une construction européenne, si besoin à marche forcée, à des peuples souvent réticents.

13 ans après, il apparaît que le refus de la France – ou plus exactement de ses citoyens, fut révélateur de la ligne de fracture entre représentants politiques, quasi-unanimes, et corps électoral.

La Grèce : un référendum annulé, un autre renié

En 2011, la Grèce, empêtrée dans la crise de la dette souveraine, devait ainsi se plier aux exigences de la « troïka », expression recouvrant le trio formé par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Sous la pression des dirigeants européens, et notamment, de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, le Premier ministre grec Georges Papandréou, pourtant arrivé au pouvoir démocratiquement à la suite des élections législatives de 2009, devait renoncer à consulter ses citoyens sur la pertinence d'un plan d'austérité imposé par l'Europe. Il démissionnera même peu après.

Cette réticence des dirigeants européen pour les référendums, nourrie par l'épisode français de 2005, devait se confirmer par la suite, et de façon de plus en plus ouverte et franche. En 2015, alors que la Grèce continuait sa descente aux enfers économiques, Alexis Tsipras, fort des espoirs des Grecs et de la victoire de son parti Syriza aux législatives en janvier 2015, essayait à son tour de se mesurer à Bruxelles. Elu en janvier 2015, le leader de Syriza avait fait campagne autour d'un retour de la souveraineté grecque et fait preuve par la suite de résistance dans les négociations avec l'Eurogroupe.

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés »

Coincé dans les négociations, l'exécutif grec avait ainsi alors joué son va-tout, convoquant son peuple contre Bruxelles et la troïka. Cette fois aussi, malgré plus de 61% de « non » contre les nouvelles mesures de rigueur exigées par les créanciers constitués par la Troïka, Alexis Tsipras devait renier les promesses faites à ses électeurs et accepter les conditions de Bruxelles. A rebours du programme qu'il portait en 2015, pressé de réformer le pays, Alexis Tsipras préconise désormais une restriction du droit de grève.

Après la victoire de Syriza, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait prévenu. «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés», avait-il alors lancé sans ambages.

L'UE contre les urnes ?

Malgré une situation économique florissante, les Pays-Bas se heurtent eux aussi à l'Union européenne, alors que les électeurs néerlandais votent par référendum contre l'accord d'association avec l'Ukraine. En juillet 2017, le Conseil de l'UE tranche, après le feu vert du Parlement néerlandais, en dépit du résultat du référendum : l'accord d'association entre l'Union et l'Ukraine est finalement adopté.

Dans cette longue liste d'exemples, où pourrait aussi notamment figurer la Hongrie de Viktor Orban, le référendum sur le Brexit tient une place à part, puisqu'il s'agit, en l'espèce, de la sortie de l'Union européenne d'un pays membre majeur : le Royaume-Uni. Et là aussi, depuis juin 2016, Bruxelles livre une guerre de tranchée visant à rendre la sortie du Royaume-Uni si ce n'est impossible, du moins la plus douloureuse possible.

Dernier épisode en date suggérant une intrusion de l'Union européenne dans les affaires démocratique nationales : le 27 mai dernier, le président de la République italienne Sergio Mattarella rejetait la composition du gouvernement proposée par Giuseppe Conte, au motif de la présence d'un ministre des Finances ouvertement eurosceptique. Giuseppe Conte donnait dans la foulée sa démission, renonçant ainsi à devenir Premier ministre pour être remplacé par le président italien par un technicien, Carlo Cottarelli, ancien haut responsable du FMI. Et pourtant, Giuseppe Conte, malgré les subtilités complexes de la Constitution italienne, tenait sa légitimité des hauts scores aux élections législatives des partis Mouvement 5 étoiles et Lega, qui ont décidé de former coalition.

Déjà dans les derniers jours de la campagne des élections législatives, Bruxelles s'affairait en coulisses, pressentant le résultat.

Pour les Italiens, le choix d'un gouvernement « technique » a un air de déjà vu. En 2011, sur fond de contestation contre l'Union européenne, Silvio Berlusconi était poussé par Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sans ménagement vers la sortie, pour être remplacé par le gouvernement technique de Mario Monti... avec à la clé une mise sous tutelle économique de l'Italie.

En 2018, la posture des dirigeants européens n'a semble-t-il pas varié. Ce 28 mai, Emmanuel Macron n'a ainsi pas hésité entre résultat des urnes et un projet européen qui lui tient à cœur. « Je redis mon amitié et mon soutien au président Mattarella qui a une tâche essentielle à mener, celle de la stabilité institutionnelle et démocratique de son pays, ce qu'il fait avec beaucoup de courage et un grand esprit de responsabilité », a-t-il déclaré... invoquant la « démocratie ».

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Mer 30 Mai 2018 - 15:42
Nous sommes de plus en plus nombreux à refuser cette politique imposée.
Ils mettent en place un état fasciste.
Il est nécessaire que les gens ouvrent les yeux et votent pour ceux qui sont réellement pour l'indépendance des nations.
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Ven 1 Juin 2018 - 13:22

Le coup de force anti-démocratique de l’Union européenne en Italie

31 mai 2018
(Source)



Entretien avec Marie-Christine Arnautu au Parlement européen de Strasbourg le 30 mai 2018.

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Le fédéralisme : l'idéologie mortifère !

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Leçon n°1 : dans le monde réel, un traité se change !

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Mar 12 Juin 2018 - 8:07

Un « néonazi » à l'Assemblée nationale :
De Rugy assume de recevoir le co-fondateur de Svoboda

10 juin 2018
(Source)


« Il est normal que je reçoive un homologue, élu à l’issue d’élections libres », a commenté le président de l'Assemblée nationale François de Rugy, interpellé sur Twitter par le rédacteur en chef du site Les Crises, Olivier Berruyer, au sujet de la réception d'Andry Parouby à l'Assemblée nationale le 11 juin.

Co-fondateur en 1991 du Parti social-nationaliste d'Ukraine (mouvement néonazi et antisémite désormais appelé Svoboda) et actuel président de la chambre des députés ukrainiens (Rada), Andry Parouby sera en effet de passage dans la capitale française, où il devrait également s'entretenir avec Gérard Larcher, président du Sénat.

Une réception qu'Olivier Berruyer juge « scandaleuse ». Répondant au tweet de ce dernier, François de Rugy a affirmé : « La diplomatie parlementaire, c’est parler à tous les acteurs d’une crise : je vais ainsi reprendre les contacts avec la Douma de Russie interrompus depuis plusieurs années. »

« Auriez-vous également reçu dans les années 30 Hermann Göring, élu président du Reichstag « à l'issue d'élections libres » ? », a rétorqué le blogueur.

Andry Parouby a quitté le Parti social-nationaliste d'Ukraine en 2004, année de son changement de nom pour devenir Svoboda, parti fasciste qui a participé au coup d'Etat de 2014 en Ukraine.

**

Macon : individualiste, cynique & sans scrupule !

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Les journalistes doivent arrêter de mettre en danger la démocratie, eux qui seront les 1ères victimes.
Ils doivent dévoiler tous ceux qui prétendent, à tort, être des républicains, comme les fédéralistes ou les internationalistes !
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Mar 12 Juin 2018 - 9:46
Du moment que cela va dans le sens voulu par la commission européenne tout va bien.
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Jeu 6 Sep 2018 - 19:49

Les centristes sont les plus hostiles à la démocratie

Une étude relayée par le New-York Times l'assure
causeur, le 14 juin 2018
(Source)


À eu lieu en fin de semaine dernière (8 et 9 juin), au château de Tocqueville, un grand colloque international sur « la démocratie en Occident au XXIème siècle » — ce qu’Alexandre Devecchio, qui en rend excellemment compte dans le Figaro du 8 juin, appelle « la grande fracture démocratique ».

Une appréhension hâtive d’un tel sujet amènerait peut-être le lecteur à penser qu’en ces temps de Front national, de Ligue du Nord, d’UKIP (Angleterre), AfD (Allemagne), ÖVP (Autriche) et autres Fidesz – Magyar Polgári Szövetség (Hongrie) ou Prawo i Sprawiedliwość (Pologne), la menace est déjà installée à l’extrême droite. Un historien demi-habile ferait peut-être un parallèle avec l’ascension d’Hitler sous le régime de Weimar, histoire (si je puis dire) de nous faire peur…

Bête comme un peuple qui vote mal

Enter David Adler, political researcher, comme dit le New York Times. Dans un article fascinant, paru le 31 mai dernier, il fait état de sa recherche sur le rapport à la notion de démocratie – et à sa pratique – dans les pays occidentaux, tous supposés démocrates. De sa recherche et de sa stupéfaction : dans tous les pays « démocratiques », les centristes, globalement au pouvoir, sont majoritairement hostiles à la démocratie.

Certes, les partis d’extrême droite aiment les hommes forts. Mais les centristes les talonnent : ils ont horreur de ces circonstances molles qu’on appelle vox populi.

Voyez plutôt :
(Graphique)

Horreur surtout de ce qui peut résulter d’un vote démocratique. Rappelez-vous la façon dont les démocrates centristes de chez nous, ceux qui sont aux manettes à Bruxelles, ont contourné le vote sur Maastricht. Souvenez-vous des cris d’orfraie des démocrates anglais de la City à la suite du Brexit, suggérant que Londres (ah, une mégapole mondialisée, quel pied…) fasse sécession. Et remarquez depuis quelques jours les hurlements de nos démocrates à nous, face à l’issue des dernières élections italiennes : le président Sergio Mattarella cherchant à confisquer l’élection, qui lui semblait peu compatible avec les sempiternels critères européens, et les journalistes de chez nous appelant quasiment le châtiment divin sur la tête des inconscients qui ont voté là-bas pour la Ligue du Nord ou pour Cinque Stelle. Etienne Gernelle, dans Le Point, a trouvé de jolies invectives contre ces « histrions » qui ont « stupidement tonné » mais qui ont mangé le pain blanc de leur bêtise. Et Matteo Salvini, le patron de la Ligue, doit désormais se faire à l’idée que c’en est fini de « la période bénie où il pouvait dire ce qu’il souhaitait sans que cela porte à conséquence ». On n’est pas plus aimable avec des gens qui ont quand même ramassé une large majorité des voix. Ces Italiens sont sans doute moins intelligents qu’un éditorialiste français.

La démocratie, c’est comme la confiture…

L’inversion des codes ne date pas d’hier. « L’ignorance, c’est la force », disaient jadis en chœur George Orwell et Philippe Meirieu — avec des intentions différentes, sarcasme là, programme ici. Mais cela fait une grosse dizaine d’années que…

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Sam 8 Sep 2018 - 11:53

Les trahisons et les défaites du président Macron

7 septembre 2018
(Source)



Gilles Lebreton, Député français au Parlement européen : Les trahisons et les défaites du président Macron

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Sam 8 Sep 2018 - 17:46
J'aime ce député, il dit de bonnes choses
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Mar 16 Oct 2018 - 7:45

Zone euro :
Pourquoi les États doivent soumettre leur budget à la Commission européenne

figaro, le 16 octobre 2018
(Source)


La Commission européenne se prépare à donner un avis très attendu sur le « budget du peuple » du gouvernement italien.

Pour la péninsule italienne, l'heure de vérité approche. Les autorités devraient transmettre leur projet de budget à Bruxelles ce mardi, avec un jour de retard. Scruté de près, ce dernier a engendré des tensions au sein du gouvernement tout en suscitant l'ire de l'Europe à cause de ses prévisions optimistes et de dépenses accrues. En retour, les dirigeants italiens s'en sont maintes fois pris à l'Union, affirmant que l'avis de la Commission ne changerait pas leur cap. La procédure d'étude du budget des Etats membres de la zone euro, complexe, est pourtant défendue par les officiels européens comme un facteur de stabilité essentiel. Décryptage.

Quels sont les textes fondateurs ?

L'étude des budgets des pays membres de la zone euro se base sur une succession de textes européens. En 1992, le Traité de Maastricht a instauré les « critères de convergence » imposant aux États membres de contrôler leur taux d'inflation, leur dette publique (60% du PIB) ainsi que leur déficit public (3% du PIB). Cinq ans plus tard, le Pacte de stabilité et de croissance est venu préciser ces obligations. Enfin, deux paquets législatifs adoptés en réponse à la crise ont complété cet ensemble : le « six-pack », en 2011, suivi du « two-pack ».

La procédure d'examen des budgets est incluse dans ce dernier ensemble, daté de mai 2013. La Commission y demande aux États membres de la zone euro de lui soumettre « un projet de plan budgétaire », qui doit être « cohérent avec les recommandations qui leur sont adressées ». Ce document comprend des prévisions macroéconomiques (PIB, dépenses, recettes), ainsi que des explications quant aux objectifs poursuivis et des détails sur les moyens de les atteindre. De plus, les autorités doivent expliquer leurs « plans de réforme majeure des politiques budgétaires qui pourraient avoir des retombées sur les autres États membres » ayant adopté l'euro.

Concrètement, que signifie cette procédure ?

D'abord, les États membres ont mis en place des « organismes indépendants » chargés de surveiller les hypothèses macroéconomiques des gouvernements, ainsi que de rendre un avis sur la cohérence entre les objectifs du budget de l'année à venir et les prévisions à plus long terme. En France, ce rôle est rempli par le Haut conseil des Finances Publiques, mis en place en décembre 2012. Composé de onze membres, il rend chaque année, en septembre, un avis sur le Projet de loi de finances (PLF) et le Projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS). Ainsi, pour 2019, le Conseil estime que les prévisions du gouvernement français sont « réalistes », tout en rappelant les « incertitudes » du contexte international.

De son côté, la Commission européenne analyse le projet budgétaire soumis par les États membres. Elle décortique les hypothèses sous-tendant le document, les recettes et dépenses prévues, ainsi que les objectifs poursuivis. Après s'être assurée que l'ensemble respecte les engagements des pays de la zone euro eu égard à la dette publique et au déficit, elle rend un « avis » public sur le projet.

Dans les cas « exceptionnels » où le projet de budget comporte un « manquement particulièrement grave aux obligations de politique budgétaire prévues dans le pacte de stabilité et de croissance », la Commission demandera qu'un « projet révisé de plan budgétaire » lui soit présenté au plus vite par le gouvernement visé. Elle rendra ensuite un avis définitif sur le document mis à jour.

Quel calendrier régit l'examen ?

Dans un premier temps, les États membres de la zone euro doivent « rendre public leur plan budgétaire national à moyen terme » ainsi que leur « programme de stabilité » entre le 15 et le 30 avril. Ces documents, qui peuvent être réunis en un seul, expliquent en quoi les réformes engagées permettent de respecter les « objectifs et engagements nationaux » fixés par l'Union sur la croissance et l'emploi.

Ensuite, les autorités publient « pour le 15 octobre » au plus tard, leur projet de budget pour leur administration centrale. La Commission européenne rend ses avis sur les projets de budget au plus tard le 30 novembre. Dans le cas où un État doit revoir sa copie, elle lui laisse trois semaines pour revenir sur ses estimations et ses objectifs.

En parallèle, la Commission prépare un avis sur la stabilité de la « zone euro dans son ensemble ». Cette étude vise à « faciliter les discussions au sein de l'Eurogroupe ».

Enfin, les États membres doivent avoir adopté leur budget « au plus tard le 31 décembre ». Dans le cas contraire, les États sont censés mettre en place des « procédures budgétaires provisoires » pour éviter un « shutdown » à l'américaine.

Sur quels critères la Commission juge-t-elle ?

Les avis de la Commission visent avant tout à renforcer la stabilité de la zone euro et à s'assurer que les États membres respectent leurs engagements budgétaires. Le contrôle accru des budgets permet d'éviter les « effets d'entraînement » causés par l'instabilité d'un pays membre : l'Union cherche ainsi à renforcer « la coordination dans la zone euro », tout en « consolidant l'Union économique et monétaire ».

Existe-t-il une procédure de sanction ?

Les avis de la Commission ne sont pas contraignants en soi, ils n'ont donc pas de portée injonctive et ils ne peuvent s'accompagner de sanctions si les États membres ne respectent pas leurs engagements. « Le two-pack n'autorise pas la Commission à modifier les projets de budgets nationaux, pas plus qu'il n'impose aux États membres l'obligation de suivre strictement l'avis de la Commission », souligne l'Union dans un communiqué.

Contactée, la Commission rappelle toutefois qu'en fin de route, le gouvernement refusant de modifier son projet prête le flanc aux critiques : en cas de non-respect des engagements budgétaires - dont la règle des 3% et la réduction de la dette publique -, l'État peut faire l'objet d'une « procédure pour déficit excessif » décidée par le Conseil de l'Europe. Elle peut entraîner « une amende de 0,2% » de son PIB. De plus, en cas de « fraude » dans les hypothèses macroéconomiques du projet de budget, l'Union peut infliger une « pénalité financière pouvant aller jusqu'à 0,5% du PIB », accompagnée d'une suspension du versement des fonds européens à l'État en question.

La Commission a-t-elle déjà retoqué un budget ?

La Commission n'a jamais eu à enclencher ce processus, les gouvernements ayant toujours opéré des ajustements avant de soumettre leurs projets à Bruxelles. Toutefois, l'Italie pourrait bien inaugurer ce dispositif. Ces derniers jours, les autorités de la Botte ont multiplié les incartades à l'endroit des instances européennes, et Matteo Salvini a prévenu qu'il ne céderait pas : « Si, à Bruxelles, ils disent que je ne peux pas le faire, je m'en fiche, et je le fais quand même ».

De son côté, la Commission a multiplié les avertissements face aux bravades du gouvernement de Giuseppe Conte. Tout en souhaitant éviter « de créer une crise entre Bruxelles et Rome », le Commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a répété que les données avancées jusqu'ici par l'Italie sur sa dette et son déficit public ne passeraient pas : « nous ne pouvons pas accepter que la dette publique italienne continue d'augmenter. Il faudra trouver un autre chemin ». Pour l'ancien ministre français, « un budget qui augmente la dette, c'est un budget qui n'est pas bon pour le peuple ».

Signe, peut-être, de négociations de dernière minute et de tensions intragouvernementales, le vice premier ministre italien Matteo Salvini a annoncé le report de l'examen du projet de budget 2019 au 16 octobre. Le pays transmettra donc son document en retard à la Commission européenne.

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Mar 16 Oct 2018 - 9:54
Ils prennent les gens pour des crétins.
Les italiens vont la jouer fine.
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Dim 10 Mar 2019 - 15:06

L'idéologie fédéraliste est complètement incohérente.

D'une part, elle centralise les décisions à Bruxelles en lui transférant les souverainetés démocratiques des « États ».
D'autre part, elle prétend décentraliser les décisions en France.

« En Marche sur la tête » !

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Ven 10 Mai 2019 - 18:25


Le fédéralisme, clairement la destruction des Nations !

Les français ne se déplacent pas pour élire des gens vont avoir un comportement fédéraliste au sein du parlement européen. Ils élisent des députés français au parlement européen « pour les représenter » et tenir la place … -D’ailleurs, pourquoi ceux qui font semblant d’être étonnés de voir des souverainistes au parlement européen, ne le sont pas de voir des fédéralistes au parlement français ??? -
Certaines âmes perdues s'échinent à vouloir représenter l’Europe tout entière (quand ils ne se posent pas en sauveur du monde) au lieu de représenter la France, c'est le comble de l’absurdité … et même mieux de « l'absourdité » !
Le fédéralisme, c'est le démantèlement des éléments constitutifs de la force de la Nation et de la République Française.

Le fédéralisme, c’est une Europe punitive qui oscille depuis des années entre lent naufrage, coups de béliers et coups de mentons. Le fédéralisme est une prison liberticide. Notre devoir de vrai patriote est de désincarcérer les Français de cette injustice. Notre devoir est de restaurer une complète démocratie. Notre devoir est d’imposer à nouveau l’intérêt général.

Et puis entendre les partisans de « La Rem du * » prétendre que les Nationalistes veulent détruire l’Europe relève complètement de l’aliénation mentale …
Indubitablement, les différents transferts de souveraineté opérés par ces mêmes fédéralistes démontrent que c’est eux qui veulent détruire les Nations. Sans vergogne aucune, ils nous contestent même le droit de constater que les fondations de l’union européenne ressemblent pourtant à ceux de la tour de pise …
L’antériorité historique des Nations européennes en fait des menteurs et la mauvaise foi de ces collabos n’est pas piquée des hannetons !
Si avec le fédéralisme, les états unis d’Amérique ont eu leurs fondateurs, l’Europe, elle, connait ses « pères destructeurs » … des Nations ancestrales et de l’expérience accumulée !

Aujourd’hui, le fédéralisme souhaite détruire la France …
Le fédéralisme, c’est une France anarchique et humiliée,
Le fédéralisme, c’est une France de la gaspillologie et de l'esbroufe,
Le fédéralisme, c’est une France lâche qui donne sans compter dans un « altruisme morbide » aux étrangers,
Le fédéralisme, c’est une France mesquine qui méprise son propre peuple !

Hé, Abruti de Macreux, même en bombant le torse, tes dents rayent le parquet !

Que vive la France !

**

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Le fédéralisme, tombeau de la démocratie !
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