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Mar 1 Mai 2018 - 9:26

« On nous prend pour des imbéciles ! » :
Macron a-t-il vraiment payé lui-même sa taxe d'habitation ?

rt, le 30 avril 2018
(Source)


L'information avait fait le tour des médias : les Macron réglaient eux-mêmes leurs dépenses, du dentifrice aux croquettes du chien en passant par la taxe d'habitation. Problème ? Un ancien secrétaire d'État a remarqué une anomalie dans cette histoire.

« Dentifrice, croquettes, taxe d'habitation... : les Macron règlent leurs dépenses personnelles » ; « A l'Élysée, Macron paie lui-même la taxe d'habitation en attendant de la supprimer », ou encore « A l'Élysée, les Macron payent eux-mêmes leur taxe d'habitation » : tels étaient les titres qu'on a pu lire le 29 avril, respectivement dans Le Progrès, Le Figaro et sur BFMTV.

Et pourtant, l'information, reprise d'un article du Parisien, a pu faire tiquer le lecteur averti, la taxe d'habitation du logement occupé au 1er janvier 2018 n'étant pas notifiée avant l'automne de la même année.

Contacté par Libération, l'Élysée a confirmé que le chef de l'État n'avait pas encore été notifié de sa taxe d'habitation : « Non, il ne l'a pas payée. Emmanuel Macron a emménagé en mai 2017 et paiera sa taxe d'habitation comme tous les Français. » Avant la fin de l'année, donc.

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Avec Macron, « En Même temps » sans dents et sans culottes !

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Dernière édition par ano le Mar 1 Mai 2018 - 17:04, édité 1 fois
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Mar 1 Mai 2018 - 13:57
Pour payer la taxe d'habitation il faut faie comme tout le monde.
La taxe est payée sur les revenus de l'année précédente.
Le banquier n'était pas à l’Élisée à ce moment là et je ne l'imagine pas une seconde payant pour son prédécesseur. Il parle de fake news, lui c'est le roi de la manipulation et du mensonge.
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Mar 5 Juin 2018 - 20:21

Proposition de loi sur les « fake news » : Marine Le Pen dénonce un « texte liberticide »

rt, 5 juin 2018
(Source)


Signant une tribune pour le mensuel Causeur, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a fustigé le texte porté par le parti présidentiel à l'Assemblée : « Les valeurs de la démocratie seront bafouées. »

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur la proposition de loi du groupe de la majorité présidentielle La République en marche (LREM) sur « la manipulation de l’information », Marine Le Pen signe une tribune pour le magazine mensuel Causeur sur le sujet. La présidente du Rassemblement national (RN, anciennement Front national) tire à boulets rouges sur cette proposition de loi qu'elle estime « liberticide ».

Citant Diderot sur la liberté de la presse, Marine Le Pen assène : « J’aimerais qu’Emmanuel Macron médite ces quelques lignes, alors que les députés de sa propre majorité s’apprêtent à considérablement réduire nos libertés d’expression, d’information, et peut-être d’opinion », et ajoute : « Calomnie, diffamation et mensonges [doivent] être combattus. Mais l’arsenal législatif en vigueur était déjà largement suffisant. »

« Si cette proposition est votée, les valeurs les plus essentielles que consacre notre Constitution et, plus profondément, les valeurs de la démocratie, seront bafouées »

La présidente du RN estime également que la définition d'une « fausse information » fournie par « les marcheurs de l'Assemblée » n'est pas recevable : « Telle que définie dans le projet de loi, la « fausse information » couvre un champ d’application beaucoup trop large ; disons-le, liberticide », et de pronostiquer : « Si cette proposition est votée, les valeurs les plus essentielles que consacre notre Constitution et, plus profondément, les valeurs de la démocratie, seront bafouées. »

Pour illustrer ses propos, Marine Le Pen revient aussi sur quelques affaires révélées notamment par la presse à travers l'Histoire : « La révélation de l’existence de Mazarine au début des années 1980, les fuites sur la remise de la Francisque à François Mitterrand des mains du maréchal Pétain, le Watergate, les premiers articles consacrés au compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, sans parler de l’intégralité des textes religieux ; même, en remontant dans le temps, la rotondité de la terre aurait été, à certains moments de notre histoire, une fausse information ! »

« Cette procédure est déraisonnable. Notons par ailleurs que cette loi s’appliquera aussi lors des référendums… Que de dérives à prévoir ! »

La présidente du RN émet également des critiques à propos du court délai de procédure (48 heures) imposé au juge des référés qui serait saisi d'une demande en cas d'une fausse nouvelle supposée. Elle rappelle également que si le texte porte prioritairement sur les périodes électorales, il concernera également les périodes référendaires : « Le tribunal de grande instance de Paris se verra confier l’extrêmement difficile tâche de dire dans un délai des plus brefs si une information est fausse, puis devra dans la foulée et, en moins de 48 heures, demander le retrait du contenu incriminé, le déréférencement du site l’ayant propagé et la désactivation des comptes l’ayant relayé sur les réseaux sociaux. Cette procédure est déraisonnable. Notons par ailleurs que cette loi s’appliquera aussi lors des référendums… Que de dérives à prévoir ! »

Les Français « infantilisés », selon la présidente du RN

Marine Le Pen évoque pour finir une « infantilisation des Français » et une « restriction des libertés fondamentales », ainsi que l'« inflation législative » et l'« engorgement des tribunaux » pour faire valoir que cette proposition de loi n’a quasiment que des « défauts majeurs de conception » et devrait « indigner » l’ensemble de la classe politique. Avant de conclure : « Avec ce texte, les députés de la majorité s’engagent sur un chemin incompatible avec la démocratie en hypothéquant des libertés que nous pensions, probablement à tort, définitivement acquises. »





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Lun 11 Juin 2018 - 10:37

Le projet de loi sur les « fausses informations » est liberticide


Une tribune de la députée et présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen
causeur, 5 juin 2018
(Source)


L’Assemblée nationale examinera, jeudi 7 juin, la proposition de loi « relative à la lutte contre la manipulation de l’information », voulue par Emmanuel Macron. La députée et présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, s’y oppose fermement.

« On demande si la liberté de la presse est avantageuse ou préjudiciable à un État. La réponse n’est pas difficile. Il est de la plus grande importance de conserver cet usage dans tous les États fondés sur la liberté : je dis plus, les inconvénients de cette liberté sont si peu considérables vis-à-vis de ses avantages, que ce devrait être le droit commun de l’univers, et qu’il est à propos de l’autoriser dans tous les gouvernements », disait Louis de Jaucourt dans L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. J’aimerais qu’Emmanuel Macron médite ces quelques lignes, alors que les députés de sa propre majorité s’apprêtent à considérablement réduire nos libertés d’expression, d’information, et peut-être d’opinion.

« L’intention du législateur n’est ici pas condamnable en soi ; calomnie, diffamation et mensonges devant être combattus. Mais l’arsenal législatif en vigueur était déjà largement suffisant »

Ainsi, les marcheurs de l’Assemblée, supposément libéraux, ont défini une « fausse information » comme étant une « allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Si cette proposition est votée, les valeurs les plus essentielles que consacre notre Constitution, et, plus profondément, les valeurs de la démocratie, seront bafouées. Telle que définie dans le projet de loi, la « fausse information » couvre un champ d’application beaucoup trop large ; disons-le, liberticide. Auraient été concernés à certains moments par cette définition des faits aussi variés que la révélation de l’existence de Mazarine au début des années 1980, les fuites sur la remise de la Francisque à François Mitterrand des mains du maréchal Pétain, le Watergate, les premiers articles consacrés au compte en Suisse de Jérôme Cahuzac sans parler de l’intégralité des textes religieux ; même, en remontant dans le temps, la rotondité de la terre aurait été, à certains moments de notre histoire, une fausse information ! Au moment de leur diffusion, tous ces évènements historiques que nous tenons désormais pour acquis étaient bel et bien « dépourvus d’éléments vérifiables de nature à les rendre vraisemblables ».

L’intention du législateur n’est ici pas condamnable en soi ; calomnie, diffamation et mensonges devant être combattus. Mais l’arsenal législatif en vigueur était déjà largement suffisant ; le délit de fausse nouvelle constituant une infraction de presse prévue par la loi depuis 1881, lequel est interprété d’une manière particulièrement sévère par la justice. Le 19 octobre dernier, l’AFP et 20 minutes étaient d’ailleurs condamnés pour diffamation publique, en raison de la publication d’une dépêche relative aux Panama Papers dont le titre laissait suggérer une implication du Front national. Seule et unique condamnation de la campagne présidentielle ! Preuve est faite que les fausses informations ne sont pas traitées à la légère par la justice. Alors, pourquoi légiférer à tout prix ? Au ministère de la Culture, on jurait en février que le sujet n’était pas de définir ce qu’était une fausse nouvelle. En fait d’une loi technique, qui aurait pu s’attaquer intelligemment au problème des « bulles filtrantes » algorithmiques qui conditionnent les utilisateurs des réseaux sociaux et aliènent de plus en plus notre sens critique, la loi relative aux fausses nouvelles est idéologique, et, pour reprendre une terminologie en vogue, paradoxalement « illibérale ».

D’une lutte de bonne foi contre la véritable désinformation, dont peuvent se rendre coupables les médias même les plus présentables, à une censure indirecte, il n’y a qu’un pas qui semble ici allègrement franchi. Deux problèmes me semblent de nature à alimenter une immense confusion. D’abord, nous l’avons vu, la définition liberticide de la « fausse nouvelle ». Ensuite, les différentes procédures administratives et légales. Dans l’optique de pallier les manques supposés de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, considérée comme n’autorisant pas un retrait suffisamment rapide des contenus en ligne, la loi prévoit la possibilité d’un recours contre une fausse information « de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir », pour le cas où elle serait diffusée « de manière à la fois massive et artificielle », devant le juge des référés. Le tribunal de grande instance de Paris se verra confier l’extrêmement difficile tâche de dire dans un délai des plus brefs si une information est fausse, puis devra dans la foulée et, en moins de 48 heures, demander le retrait du contenu incriminé, le déréférencement du site l’ayant propagé et la désactivation des comptes l’ayant relayé sur les réseaux sociaux. Cette procédure est déraisonnable. Notons par ailleurs que cette loi s’appliquera aussi lors des référendums… Que de dérives à prévoir !

« Cette loi pourrait porter préjudice à la qualité et à la pluralité de l’information, ressource vitale dans un monde sur-connecté »

Comme si tout cela n’était pas assez, le législateur va doter le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) de pouvoirs de police administratives exorbitants. L’organe de régulation de l’audiovisuel, dont le président est nommé par le président de la République, d’une manière parfois opaque, se verra attribuer la capacité d’ « empêcher, suspendre ou mettre fin » à la diffusion d’une télévision « sous l’influence d’un média étranger ». Je fais mienne la déclaration de la Commission Consultative des Droits de L’Homme, pour qui « l’étendue des pouvoirs de police administrative ainsi confiés au CSA menace de porter atteinte au pluralisme des médias, de manière d’autant moins justifiée que le code pénal offre déjà les moyens de poursuivre des agissements représentant des atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation ». Oui, cette loi pourrait porter préjudice à la qualité et à la pluralité de l’information, ressource vitale dans un monde sur-connecté.

Infantilisation des Français. Restriction des libertés fondamentales. Inflation législative. Engorgement des tribunaux. Cette proposition de loi n’a quasiment que des défauts majeurs de conception et devrait indigner l’ensemble de la classe politique. Du reste, elle se greffe à un écosystème administratif, médiatique et numérique déjà fortement liberticide, où des hauts-fonctionnaires n’hésitent pas à se réjouir publiquement sur les réseaux sociaux des censures de pages Facebook ordonnées par d’autres hauts-fonctionnaires désormais salariés des GAFAM, ou manifestent leur joie quand des essayistes sont condamnés en appel pour des propos d’opinion tenus à la télévision. Il est donc à craindre que la loi relative à la lutte contre les fausses informations puisse servir d’arme de répression politique pure et simple, devenant un outil de censure. Dévoilant ses propositions de réforme de l’audiovisuel public, Françoise Nyssen n’a pas fait mystère de sa volonté de voir émerger des médias supposément « engagés » qui seraient « le miroir de nos différences », afin de lutter contre les idées de certains Français qu’elle a qualifiés de « hautement réactionnaires », avant d’adresser un clin d’œil à Delphine Ernotte dont l’engagement politique partisan n’est plus à démontrer. Le plan du gouvernement est limpide : contrôler le débat d’idées sur le service public.

Attachée aux éléments essentiels qui fondent la France et la République, parmi lesquels je place la liberté au-dessus de tout, je m’opposerai à cette loi de lutte contre les « fausses informations » si mal pensée. Je propose, au contraire, de graver dans notre Constitution la liberté d’expression et les libertés numériques. Avec ce texte, les députés de la majorité s’engagent sur un chemin incompatible avec la démocratie en hypothéquant des libertés que nous pensions, probablement à tort, définitivement acquises.

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Ven 29 Juin 2018 - 9:45

RT France mise en demeure par le CSA : quelle vérité sur la Syrie ?

rt, le 28 juin 2018
(Source)


Dans un communiqué, le CSA met en garde RT France pour un sujet portant sur la Syrie. En cause : le témoignage d'un Syrien affirmant avoir été forcé par des terroristes à simuler une attaque chimique. Mais les médias omettent certains éléments...

Ce 28 juin, RT France a été mis en demeure par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour des « manquements à l’honnêteté, à la rigueur de l’information et à la diversité des points de vue » à propos d'un sujet sur la Syrie diffusé le 13 avril dernier. La présidente de RT France, Xenia Fedorova, a réagi : « Le président du CSA, monsieur Schrameck, m'a informé aujourd'hui de cette mise en demeure. La mauvaise association entre la traduction et une vidéo spécifique diffusée le 13 avril dernier était une erreur purement technique, qui a été corrigée. Nous maintenons que RT France couvre tous les sujets, y compris le conflit en Syrie, de la manière la plus équilibrée, en donnant la parole à toutes les parties. Nous avons convenu de continuer à travailler de manière productive avec le CSA pour maintenir la qualité supérieure de nos contenus. »

L'information a été massivement relayée dans les médias francophones. Un engouement qui s'explique par le fait que l'AFP, quelques minutes après la parution du communiqué officiel du CSA, a jugé que le sujet méritait une dépêche urgente – une dépêche dont la quasi-totalité des articles parus dans la foulée sont de purs et simples copier-coller.

Que nous est-il reproché ? Ce sont plus précisément des témoignages de civils en dialecte syrien et leur traduction qui sont pointés du doigt. « Le CSA a notamment observé « que la traduction orale des propos tenus par un témoin syrien ne correspondait en rien à ce qu’il exprimait à l’antenne », constate l'AFP, qui s'arrête là.

En ne relayant que ces seuls éléments d'information, la dépêche laisse entendre que nous aurions agi sciemment, de manière malhonnête. Mais pourquoi ne pas reproduire l'intégralité des remarques du CSA ? La suite du communiqué apporte pourtant un éclairage indispensable à la bonne compréhension des faits : « Il est apparu que cette traduction se rapportait à une autre version plus longue de la vidéo, non diffusée. » Une version qui existe bel et bien, comme l'explique encore le CSA : « Les propos ayant fait l’objet d’une traduction erronée ont par ailleurs été tenus. »

« Les propos ayant fait l’objet d’une traduction erronée ont par ailleurs été tenus »

Autrement dit, RT France n'a pas inventé de toutes pièces un témoignage par le biais d'une traduction volontairement frauduleuse, comme le laissent croire de nombreux médias : ces propos ont bel et bien été tenus. Une mauvaise piste son a simplement été utilisée sur la vidéo en question. Le CSA estime qu'« un tel fait caractérise un manquement à l’exigence de rigueur » : il s'agit en effet d'une erreur technique légitimement blâmable et dont nous assumons toute la responsabilité.

Reste le second point soulevé par le CSA, qui concerne un autre témoignage : « La traduction orale attribuait l’ordre donné à la population locale de simuler les effets d’une attaque à l'arme chimique au groupe Jaïch al-Islam, alors que le témoignage ne désignait aucune organisation en particulier. » De quel témoignage s'agit-il ? De celui de Mohammed Khudr Mousa, un Syrien libéré à Douma des mains de Jaïch al-Islam interrogé le 12 avril. À son retour chez lui, il raconte face caméra à un pigiste de l'agence Ruptly ce qu'il a subi avec le groupe terroriste (l'intégralité de son témoignage est visible ici en arabe). Il évoque notamment les pénuries, la famine et la brutalité de Jaïch al-Islam vis-à-vis des habitants... ainsi qu'une fausse attaque chimique à laquelle il a été contraint de prendre part. C'est sur ce dernier point que portait le sujet diffusé sur notre antenne le 13 avril. Tout au long de son récit, Mohammed Khudr Mousa emploie le pronom « ils » pour désigner ses tortionnaires.

Les médias se sont empressés de relayer la phrase choc du communiqué du CSA, qui constate un prétendu « déséquilibre marqué dans l’analyse, sans que, sur un sujet aussi sensible, les différents points de vue aient été exposés ». Pourtant, au cours du même JT, nous diffusions les déclarations de Donald Trump et d'Emmanuel Macron sur le sujet – des propos évidemment à l'opposé des témoignages de ces civils syriens. De quoi, selon nous, faire entendre deux sons de cloche, là où l'écrasante majorité des médias se contentent d'un seul, particulièrement sur un sujet aussi délicat que la Syrie. Peut-être est-ce là ce qui nous est implicitement reproché ?

**

Emmanuel Erdoğan : le sultan Français tente de museler la presse !

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Le premier degré de la folie est de se croire savant !
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Ven 29 Juin 2018 - 19:48
Taxe d' habitation de l' Elysée qui peut croire , comme le compteur spécial d' électricité qu' à fait installer De Gaulle , que cela existe ....Toutes les administrations, tous les commissariats de France et de Navarre pendant des décennies possédaient bien des compteurs Electricité , d' eau voire le téléphone , les factures étaient bien établies mais rarement réglées .
faire payer une taxe d' habitation à un président qui occupe les lieux par obligation de sa fonction ...c' est vraiment un non sens . On ferait mieux de se pencher sur les impôts qui lui sont propres en tant que marié .
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Sam 30 Juin 2018 - 11:18
curieux a écrit:Taxe d' habitation de l' Elysée qui peut croire , comme le compteur spécial d' électricité qu' à  fait installer De Gaulle , que cela existe ....Toutes les administrations,  tous les commissariats de France et de Navarre pendant des décennies possédaient bien des compteurs Electricité , d' eau voire le téléphone , les factures étaient bien établies mais rarement réglées .
faire payer une taxe d' habitation à un président qui occupe les lieux par obligation de sa fonction ...c' est vraiment un non sens . On ferait mieux de se pencher sur les impôts qui lui sont propres en tant que marié .

Ce n'était que de la communication.
Une fake news comme ils disent.
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Ven 6 Juil 2018 - 14:18

« Le père de Steve Jobs était un réfugié syrien » :
Quand Macron prend des libertés avec la réalité

rt, le 5 juillet 2018
(Source)


Pour inciter les Nigérians à avoir confiance en eux, Emmanuel Macron a jugé opportun de convoquer l'exemple de Steve Jobs, n'hésitant pas à présenter le père du fondateur d'Apple comme un réfugié syrien – ce qu'il n'était absolument pas.

Les impératifs du discours politique, dont l'une des qualités premières réside dans sa faculté à saisir opportunément le ton du moment, poussent parfois les hommes politiques à des contorsions bien étonnantes. Pour étayer leurs propos, il arrive que certains d'entre eux substituent aux arguments et aux faits des images ou des exemples, quitte à les déformer pour s'assurer de leur conformité avec la démonstration qu'ils entendent mener à bien.

Emmanuel Macron a livré, le 4 juillet dernier, une remarquable performance du genre. Alors qu'il se trouvait au Nigéria, le chef de l'Etat a eu l'occasion de multiplier les exercices de communication dont la magie, si elle ne semble pas avoir d'effets sur sa cote de popularité auprès des Français, continue bel et bien d'opérer sur les journalistes. À titre d'exemple, Le Monde est séduit par ce dirigeant qui « imprime sa marque jeune et décomplexée » – Emmanuel Macron s'est en effet rendu dans une salle de concert réputée.

Parmi ces messages délivrés plus ou moins subtilement, l'un d'entre eux n'est pas passé inaperçu. Incitant les Nigérians à prendre confiance en eux tel un coach de vie en mission, Emmanuel Macron a en effet tweeté le texte suivant, en anglais : « Le père de Steve Jobs était un réfugié syrien. Il semblerait que la nationalité n'a rien à voir avec la capacité à réussir. Si vous croyez qu'être Nigérian vous empêchera de réussir, alors vous ne réussirez pas. Si vous vous battez et que vous réussissez, vous deviendrez un modèle ! »

Outre qu'il recycle un leitmotiv éculé et tout droit sorti des Etats-Unis des années 1990 (« Quand on veut, on peut ! »), et abstraction faite de la figure de Steve Jobs convoquée comme modèle absolu de réussite, ce tweet prend de grandes libertés avec les faits. On comprend certes que le président veuille surfer sur la vague de l'actualité, mais qualifier le père du fondateur d'Apple de « réfugié syrien » a quelque chose de fallacieux et peut-être même de cynique.

Abdul Fattah Jandali, le père de Steve Jobs, est né en 1931 à Homs, alors en Syrie mandataire. Selon sa biographie autorisée, écrite par Walter Isaacson, il a grandi au sein d'une famille particulièrement aisée de propriétaires terriens et immobiliers. Après avoir étudié à l'Université américaine de Beyrouth, il s'est installé aux Etats-Unis pour y poursuivre ses études dans le Wisconsin. Rien dans son parcours n'autorise à le comparer à un « réfugié syrien » fuyant, dans les années 2011-2017, les affres de la guerre et les massacres des djihadistes...

Il convient en outre de noter que, suivant la logique du discours d'Emmanuel Macron, les origines du père de Steve Jobs sont supposées avoir été un désavantage initial dans la carrière de son fils qu'il aurait malgré tout surmonté en redoublant d'efforts. Or, Steve Jobs n'a jamais connu son père biologique étant enfant, celui-ci l'ayant fait adopter. L'influence sur l'homme d'affaire de ses origines syriennes a donc bel et bien été insignifiante, rendant le tweet d'Emmanuel Macron encore plus absurde...

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Macron : menteur pathologique & pervers narcissique !

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Jeu 19 Juil 2018 - 18:02

Vote de la loi « fake news »: l’hiver vient

La semaine liberticide
causeur, le 13 juillet 2018
(Source)


L’euphorie footballistique de ces derniers jours a couvert trois affaires liberticides pour les libertés publiques : la saisie de la dotation du Rassemblement national, l’affaire du « délit de solidarité » et le vote de la loi « fake news ». Cette dernière est totalement contraire au respect des droits de l’homme et aux principes de la République…

Depuis plusieurs mois, le président Emmanuel Macron et certains de ses ministres nous ont annoncé le dépôt d’un projet de loi destiné à lutter contre les « fake news ». On a entendu le président de la République nous dire « qu’en cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé, permettant, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site Internet ». Le juge des référés, juge de l’évidence, nouveau dépositaire de la vérité objective ! Et disposant ainsi d’un droit de vie et de mort sur les médias sur la base de la simple accusation de « diffusion de fausses nouvelles ».

Taisez-vous Elkabbach (et tous les autres aussi) !

Finalement, Emmanuel Macron a jugé plus prudent que ce soit le groupe majoritaire qui saisisse l’Assemblée nationale d’une proposition d’abord intitulée « lutte contre les fausses nouvelles » puis « loi contre la manipulation de l’information ». La lecture de l’exposé des motifs et du texte lui-même est atterrante et ne peut que provoquer l’inquiétude de tous ceux qui sont attachés aux libertés publiques fondamentales. En particulier, à la plus importante d’entre elles : celle de la liberté de pensée et d’expression. Si ce texte était adopté, il constituerait une régression insupportable, et ouvrirait la voie à ce qui semble être l’objectif principal : empêcher l’expression sur Internet d’opinions qui ne seraient pas validées par le pouvoir et/ou par des instances médiatiques sélectionnées par ce dernier. Or la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, partie intégrante de notre Constitution, garantit cette liberté fondamentale.

Dans son interprétation, à l’occasion de l’arrêt concernant la fameuse loi Gayssot, le Conseil constitutionnel a admis qu’il puisse exister des limitations à celle-ci. Mais en exigeant « que les atteintes portées à l’exercice de cette liberté doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif poursuivi ». Or, ce qui est envisagé aujourd’hui excède largement le cadre posé par le juge constitutionnel. Françoise Nyssen, ministre de la Culture, n’a pas fait mystère du point de vue idéologique qui sous-tend cette initiative décidée par Emmanuel Macron, en déclarant publiquement que « la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus » et qu’il « faut former les citoyens ». À la vérité officielle ? La ministre se place frontalement à contre-courant de l’héritage des Lumières, de l’héritage de la Révolution française et de toutes les traditions de notre pays. Ce legs de la liberté d’expression est incompatible avec la définition de la « fausse nouvelle » définie par l’article premier de la proposition de loi comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Pardon ? Si j’affirme par exemple que Dieu existe, je ne peux fournir bien sûr aucun élément de preuve, vais-je tomber sous le coup de ce texte ?

L’hiver se prépare l’été

Tous les commentateurs honnêtes ont relevé son caractère liberticide. Profitant d’un hémicycle aux trois quarts vides, les manipulateurs du groupe LREM ont franchi la première étape et fait nuitamment voter le texte. Il est prévu que ces amoureux d’Anastasie profitent de l’été pour finaliser leur méfait. Les optimistes vont nous répondre que le Conseil constitutionnel ne laissera pas passer.

C’est une plaisanterie. Nous avons vu le peu de cas que cette institution fait des principes républicains.


Au moment de terminer cette petite trilogie liberticide, comment ne pas être saisi d’une sourde inquiétude. Les trois épisodes – la saisie de la dotation du Rassemblement national, l’attaque contre la souveraineté populaire du Conseil constitutionnel et le vote de la loi « fake news » – qui sont autant d’attentats contre des libertés publiques fondamentales, se sont déroulés dans une seule semaine.

Le détournement de la loi par des magistrats, chargé pourtant de la faire respecter, mais devenus incontrôlables, a été utilisé pour tenter de faire disparaître la deuxième force politique électorale du pays. Le Conseil constitutionnel vient de démontrer que la façon dont il conçoit son rôle ne le porte pas à être le garant d’un certain nombre de règles supérieures, mais l’outil de la mise en cause de la souveraineté populaire. Quant à la loi « fake news », la volonté de porter atteinte à liberté d’expression saute aux yeux. Il faut faire feu de tout bois pour tenter de contrer les succès électoraux de ceux qui s’opposent à la mise en œuvre des orientations décidées à Bruxelles. Cette inquiétude se nourrit en premier lieu du constat de la multiplication de ces événements, dont l’examen permet de caractériser la mise en œuvre d’une stratégie. Mais aussi de l’absence de réactions politiques de ceux qui devraient pourtant être en première ligne sur ces questions-là.

Une opposition sourde aux libertés publiques

Tout d’abord, existent au sein des élites dirigeantes des pays concernés, de forts courants fermement décidés à combattre la « lèpre populiste » à partir de l’application du principe « la fin justifie les moyens ». Habités souvent par une idéologie du camp du bien confronté à une populace égarée, ils ne sont pas du tout gênés devant l’utilisation de mesures attentatoires aux libertés ou illégales. L’épisode qui vient de se produire en Italie en est une nouvelle preuve. L’on apprend que la Cour de cassation, à l’instar du Pôle financier français, cherche à mettre sous séquestre la somme de 40 millions d’euros appartenant à la Ligue du Nord en garantie de sommes qui pourraient être dues par un ancien dirigeant de ce parti pour des faits remontant à 2008, et alors même qu’aucune condamnation définitive n’a été prononcée.

Ensuite, la faiblesse de la culture des libertés publiques au sein des élites politiques les amène à des formes de complaisance avec cette tentation autoritaire, dès lors qu’elles pensent pouvoir en retirer un petit intérêt politicien. Le plus bel exemple en est l’absence totale de véritables réactions politiques au grossier raid judiciaire qui a permis l’élimination de François Fillon de la présidentielle et l’élection d’Emmanuel Macron. Et que dire aujourd’hui devant celle de Laurent Wauquiez, par exemple, qui semble se frotter les mains de ce qui arrive au parti de Marine Le Pen ? Sans mesurer que s’ils ne se tiennent pas tranquilles, les Républicains seront les prochains sur la liste. Ou celle de Guillaume Tabard dans Le Figaro qui juge la mesure prise par les magistrats du Pôle financier « parfaitement légale » ? Affichant ainsi un surprenant manque de vigilance devant ce qui saute aux yeux du praticien qui connaît un peu le fonctionnement de la boutique « pôle financier ».

Si l’on ne veut pas des heures sombres, il faut être attentif au côté où s’accumulent les nuages.

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Macron : un vrai risque de guerre civile !

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Lun 13 Aoû 2018 - 8:05

« Fake news » ?
De l'Elysée au gouvernement, ces cinq fois où l'exécutif français a malmené la réalité

rt, le 12 août 2018
(Source)


En début d'année, Emmanuel Macron ciblait spécifiquement les médias étrangers pour annoncer son projet de loi contre les « fake news ». Cette accusation ad personam aurait-elle conduit à un relâchement en la matière... au sein de l'exécutif français ?

« Les pouvoirs du régulateur seront profondément repensés durant l'année 2018 [...] pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des États étrangers » : le 3 janvier 2018, lors de ses « vœux à la presse », Emmanuel Macron ciblait ouvertement les médias étrangers lors de l'annonce de son projet de loi pour lutter contre la « propagande » et les « fake news ».

Près de sept mois plus tard, la question des « fake news » semble moins que jamais l'apanage des médias étrangers... De fait, en faisant récemment des assertions publiques, l'exécutif français lui-même s'est parfois montré peu soucieux d'exactitude des faits. RT France a recensé, chronologiquement, cinq fausses informations relayées tantôt par l'Elysée, tantôt par des membres du gouvernement. Leur point commun : elles ont toutes été annoncées en 2018.

Il n'y a qu'une cinquantaine d'hommes isolés à la rue en Ile-de-France (selon un secrétaire d'Etat très « précis », en janvier 2018)

Le 30 janvier 2018, Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, ouvre le bal des inexactitudes de l'année en dévoilant le nombre « très précis » de sans-abri en région parisienne.

En effet, à l'heure où le débat s'intensifie autour de l'engagement non tenu d'Emmanuel Macron concernant le fait de ne plus voir « personne dans les rues, dans les bois [d'ici la fin de l'année 2017] », Julien Denormandie est invité à l'antenne de France Inter pour commenter la situation. Interrogé sur le nombre de personnes qui ont dormi dehors dans la nuit ayant précédé son passage en radio, le secrétaire d'Etat répond en ces termes : « C'est à peu près une cinquantaine d'hommes isolés, pour être très précis ».

Indépendamment du caractère difficilement vérifiable du chiffre avancé, l'association Médecins du Monde n'avait pas tardé à dénoncer un « déni de réalité ». La ville de Paris avait par la suite, le 15 février, organisé son propre recensement, dénombrant 2 952 sans-abris dans les rues de Paris.

La France a convaincu Donald Trump qu'il était nécessaire de rester en Syrie (selon le président de la République, en avril 2018)

Dans un entretien télévisé diffusé le 15 avril 2018, Emmanuel Macron assure avoir convaincu son homologue américain de maintenir ses troupes en Syrie. En effet, lors de son intervention, le président de la République française n'hésite pas à décrire l'influence diplomatique de la France sur la stratégie américaine en Syrie : « Il y a 10 jours, le président Trump disait : les Etats-Unis d'Amérique ont vocation à se désengager de la Syrie, nous l'avons convaincu qu'il était nécessaire d'y rester [...], je vous rassure, nous l'avons convaincu qu'il fallait rester dans la durée. »

Toutefois, il n'aura fallu que quelques heures à la Maison Blanche, à travers la voix de sa porte-parole Sarah Sanders, pour recadrer l'Elysée, expliquant que le retour « dès que possible » des forces américaines était toujours au programme.

Si le pouvoir persuasif d'Emmanuel Macron sur Donald Trump concernant l'évolution de la stratégie des Etats-Unis en Syrie reste à confirmer, les contradictions au sein de l'administration américaine à ce sujet restent très prégnantes, le département d'Etat américain ayant (à cette époque) affirmé ignorer un éventuel plan de Donald Trump concernant le retrait des troupes américaines en Syrie.

Frappes françaises en Syrie : un résultat parfait (selon le chef de la diplomatie française, en avril 2018)

Poisson d'avril bis ? Le 19 avril 2018, alors qu'il est interrogé par Ruth Elkrief sur BFMTV, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian se félicite de l'efficacité des frappes françaises en Syrie, affirmant catégoriquement : « Le résultat est parfait ».

Cependant, entre des incidents techniques et des problèmes de largage de missiles respectivement rencontrés par la marine nationale et l'armée de l'air française, plusieurs loupés sont venus nuancer la version pour le moins enthousiaste de Jean-Yves le Drian...

Selon Emmanuel Macron (encore), « le père de Steve Jobs était un réfugié syrien » (en juillet 2018)

Dans un tweet publié le 4 juillet 2018, Emmanuel Macron juge opportun de convoquer l'exemple de Steve Jobs pour inciter les Nigérians à avoir confiance en eux. Il n'hésite alors pas à présenter le père du fondateur d'Apple comme un réfugié syrien, ce qu'il n'était absolument pas...

Affaire Benalla : la communication ratée du porte-parole de l'Elysée (en juillet 2018)

Pour faire face au début de crise politique que s'apprête à traverser l'exécutif français dans le cadre de l'affaire Benalla, le 19 juillet 2018, l'ancien journaliste Bruno Roger-Petit effectue sa première intervention face caméra, en tant que porte-parole de l'Elysée. Le communiquant y multiplie les erreurs. En effet, il affirme par exemple qu'Alexandre Benalla avait « été mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire » dès que l'entourage d'Emmanuel Macron avait pris connaissance de la vidéo compromettante, il qualifie par ailleurs cette décision de « sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission ». Cependant, ces deux assertions ont par la suite été infirmées.

Pour la première, on apprend finalement le 25 juillet de la bouche de Patrick Strzoda qu'Alexandre Benalla a été payé pendant ses 15 jours de suspension, le chef du cabinet d'Emmanuel Macron précisant qu'il a été décidé (après médiatisation de l'affaire deux mois plus tard) que « ses 15 jours de suspension [fasse]nt l’objet d’une retenue sur les droits à congés qu’il avait en reliquat au titre de l’année 2017 ».

Pour la deuxième, comme l'explique RTL sur son site, d'autres chargés de mission ont par le passé connu des sanctions plus lourdes que la décision initialement prononcée à l'encontre d'Alexandre Benalla. Par exemple Aquilino Morelle, conseiller de François Hollande en 2014, « purement et simplement éjecté du Palais en moins de 24 heures » dans le cadre d'une affaire de conflit d'intérêts impliquant un cirage de chaussures. RTL rappelle également le cas du conseiller en nouvelles technologies de Nicolas Sarkozy, licencié en 2008 immédiatement après son arrestation pour conduite en état d'ivresse...

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Fake news : intox, infox, fausses nouvelles

Macron : le manipulateur mythomane !

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Ven 31 Aoû 2018 - 8:36

Macron sur les Gaulois : c'était un « trait d'humour façon Hollande ! »

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Ven 31 Aoû 2018 - 9:42
ano a écrit:
Macron sur les Gaulois : c'était un « trait d'humour façon Hollande ! »

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Si c'est de l'humour il est nauséabond.
J'oserais dire qu'il sent plutôt la merde.
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Jeu 11 Oct 2018 - 8:15

« On a un problème de définition » des fausses informations,
estime un spécialiste du droit

rt, le 10 octobre 2018
(Source)


Malgré un premier échec au Sénat, les lois contre « la manipulation de l'information » poursuivent leur navette parlementaire. Pour l'expert du droit de la presse Anthony Bem, les obstacles ne manquent pas, à commencer par leur constitutionnalité.

Après avoir été rejetées par les Sénateurs fin juillet dernier, les propositions de lois – ordinaire et organique – relatives à la lutte contre la « manipulation de l'information » ont été adoptées de nouveau par l'Assemblée nationale dans la nuit du 9 octobre au 10 octobre. Par seulement 45 voix contre 20, la Chambre basse relance la navette parlementaire, pour un train de lois qui posent question. Invité du journal de RT France ce 10 octobre, Anthony Bem, avocat en droit de la presse et d'internet a pointé les faiblesses de ces lois que la majorité présidentielle a dans un premier temps baptisées lois sur les « fausses nouvelles » ou « fake news » pour ensuite se raviser et les élargir à la notion plus vague – mais aussi moins opératoire – de « manipulation de l'information ».

« Cette loi contient des dispositions qui en pratique – pour le praticien que je suis, en tant qu'avocat – sont difficilement concevables », estime le spécialiste, notant qu'il reviendrait toujours au juge en référé, une fois saisi, d'estimer si telle ou telle information est vraie ou fausse. Alors que les textes de loi devront revenir au Sénat, Anthony Bem se montre pessimiste quant à leur avenir. « Le Conseil constitutionnel sera certainement saisi par 60 députés ou 60 sénateurs pour statuer », souligne-t-il, rappelant le pouvoir de saisine dont disposent les parlementaires. Avec, en ligne de mire, l'éventualité que les lois soient invalidées pour inconstitutionnalité.


Également invité par RT France à s'exprimer sur le sujet, Philippe Béchade, président des Econoclastes et auteur d'un ouvrage sur les fake news, a pour sa part estimé que le changement d'objet de la proposition de loi rendait plus probable son adoption au Sénat. Sur le fond de la loi, il s'interroge : « Qui serait le fact-checker ? »


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Macron : Mr Doctissimo !

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Justice extrême est extrême injustice !
(Térence)

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Jeu 11 Oct 2018 - 9:59
Quoique l'on fasse, quoi que l'on dise il appliqueront cette loi inique parce qu'elle leur sera utile pour museler l'opposition.
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Ven 2 Nov 2018 - 9:10

Moscou prie Paris d'étayer ses accusations
à l'encontre de RT France et Sputnik

rt, le 1er novembre 2018
(Source)


« Notre patience n'est pas infinie » : la diplomatie russe a demandé à Paris de prouver les accusations selon lesquelles les journalistes de RT et Sputnik feraient de la propagande, dénonçant les mesures de « censure » adoptées par l'Elysée à leur égard.

« Proche d'un état de choc ». Voilà comment Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a décrit la réaction du gouvernement russe après avoir appris les propos du porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux, qui a accusé RT France et Sputnik d'être des organes de propagande.

« Monsieur [Benjamin] Griveaux, nous sommes des gens polis et essayons de ne jamais dramatiser la situation, même lorsque nous constatons un réel problème de censure en France », a déclaré le 1er novembre la diplomate à l'occasion d'une conférence de presse, en référence à l'interdiction faite aux journalistes des deux médias d'accéder à la salle de presse de l'Elysée.

Et Maria Zakharova de souligner que les accusations de Paris ne reposaient sur aucun fait concret, précisant que le gouvernement français n'avait jamais fourni le moindre exemple à même de venir les étayer. « Si de tels faits existent, nous aimerions le savoir », a-t-elle lancé à l'adresse de son homologue français.

« Notre patience n'est pas infinie »

Moscou pourrait d'ailleurs prendre des mesures de réciprocité envers Paris et ne plus autoriser les journalistes français à assister aux événements médiatiques au sein des institutions russes, selon Maria Zakharova. « Je veux dire que notre patience n'est pas infinie. Nous sommes prêts à discuter des problèmes, nous sommes prêts à les résoudre sur une base de respect mutuel et sans accusations qui ne soient appuyées par des faits », a-t-elle martelé.

Si l'antipathie du président de la République et du gouvernement pour RT France n'est pas nouvelle, l'exécutif français a reconnu pour la première fois le 22 octobre que l'accès à la salle de presse de l'Elysée était expressément refusé à ses journalistes. « C'est de la propagande financée par un Etat étranger », a simplement déclaré Benjamin Griveaux pour justifier cette interdiction. Sans prendre la peine d'expliquer pourquoi cette distinction était réservée aux seuls journalistes de RT France, et ne s'appliquait pas à ceux de la BBC ou encore d'Al Jazeera, médias eux aussi financés par des pays étrangers.

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Avec « En Marche », le fascisme est « En Marche » !

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La répression de la liberté d'expression, c'est crépuscule de la démocratie !

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Ven 2 Nov 2018 - 11:10
Tout est fait pour que les vrais informations ne filtrent pas.
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Ven 2 Nov 2018 - 13:02
Derrière Macron c'est toute la mafia européenne qui pousse à censurer les oppositions, la dictature européenne veut contraindre au silence les peuples d'Europe en commençant par ce projet de censure en France. On assiste aujourd'hui à un clip de propagande pour la mafia présenté par le gouvernement de Macron financé par notre argent public bourré de clichés et qui est en soi bourré de fake news par images suggestives interposées.
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Ven 2 Nov 2018 - 14:02
CoqGaulois a écrit:Derrière Macron c'est toute la mafia européenne qui pousse à censurer les oppositions, la dictature européenne veut contraindre au silence les peuples d'Europe en commençant par ce projet de censure en France. On assiste aujourd'hui à un clip de propagande pour la mafia présenté par le gouvernement de Macron financé par notre argent public bourré de clichés et qui est en soi bourré de fake news par images suggestives interposées.
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Ven 2 Nov 2018 - 16:53
C'est nettement visible avec le dernier clip fabriqué pour inciter les gens à voter aux prochaines élections.
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Lun 5 Nov 2018 - 9:25

Le gouvernement de collabos titube sur la route du Rhum …

Une avarie majeure s'est produite sur le bateau Edmond de Rothschild : « Le Macron II »

Du coup, Macron a décidé de revenir grâce à une « Itinérance mémorielle » … Ce blaireau espère ainsi mettre fin au soi-disant « désamour » dont il serait l'objet …

Sauf qu'il se trompe, ce n'est plus du « désamour ». Il est désormais passé sous la ligne de « détestation » !!!

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Mer 21 Nov 2018 - 15:05

Liberté d'expression menacée ?
Pourquoi la nouvelle loi contre la désinformation fait polémique

rt, le 20 novembre 2018
(Source)


Le 3 janvier 2018, Emmanuel Macron lançait le chantier d'une loi anti « fake news » très controversée visant les médias étrangers, russes en tête. Suite à son adoption, retour sur dix mois d'un parcours législatif des plus laborieux.

Au forceps. Malgré les critiques des défenseurs de la liberté de la presse, et en dépit de deux rejets successifs du Sénat lors de la navette parlementaire, l'Assemblée nationale a adopté ce 20 novembre les lois dites « contre la manipulation de l'information » en période électorale.

Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse le 3 janvier 2018, le projet de loi ne se sera finalement imposé que plus de dix mois plus tard, après un parcours semé d'embûches et de controverses. Déposés en mars dernier, ces textes, qui faisaient référence dans leur appellation originale à la lutte contre les « fausses informations », avaient été adoptés par l'Assemblée, puis votés une nouvelle fois par les députés dans la nuit du 9 au 10 octobre après le premier rejet des sénateurs.

« Il s’agit de restreindre la liberté d’expression »

De fait, le parcours législatif de ces lois n'a pas été une promenade de santé. Le 6 novembre dernier, alors que le Sénat retoquait de nouveau les textes de lois votés par la majorité présidentielle à l'Assemblée, plusieurs voix s'étaient élevées parmi les sénateurs. « Il me semble qu’une telle législation sera inefficace. Elle vise en réalité une cible qui n’est pas la bonne [...] Elle est dangereuse, car il s’agit de restreindre la liberté d’expression », avait ainsi estimé le sénateur Philippe Bas (Les Républicains).

« Totalitarisme glamour »

Parmi les détracteurs de la loi anti-fake news, le Rassemblement national fustigeait pour sa part à l'Assemblée en juillet dernier un « totalitarisme glamour ». Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon dénonçait de son côté les lois portées par le gouvernement comme étant de « grossières tentatives de contrôle de l'information ». Un argument que l'homme politique, qui a déposé une motion de rejet contre le texte, a repris ce 20 novembre lors du débat précédant le vote, évoquant encore l'impossibilité, selon lui, de définir ce qu'était une fausse nouvelle.

En mai dernier, c'était le Conseil d'Etat qui faisait part de ses réserves, dans un avis consultatif. Rappelant l'existence des lois sur la presse de 1881, l'institution relevait alors « les difficultés qu’implique la création d’une telle voie de droit ». Et jugeait que « les « faits constituant des fausses informations » sont [...] délicats à qualifier juridiquement ».

Aussi, afin de répondre à l'injonction d'Emmanuel Macron, le gouvernement s'est notamment attelé à la difficile définition de ce qu'est une « manipulation » de l'information.

Richard Ferrand, compagnon de route de la première heure d'Emmanuel Macron et patron de La République en marche (LREM) à l'Assemblée, avait pris la main en mai dernier pour tenter de préciser le projet de loi. Un amendement avait alors permis d'abandonner la notion floue de « fausses informations » pour le concept, supposément plus solide, de « manipulation de l'information ».

Sous-entendus et variations de l'exécutif

En octobre dernier, face aux critiques, le secrétaire d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, répondait enfin sur le fond. Et concédait, faute de mieux, que les deux lois ne pourraient permettre de discriminer le vrai du faux en matière de journalisme. « On n'a pas réussi à désigner ce qu'est une fake news », avait-il alors reconnu. « On ne va pas laisser un pays étranger, on ne va pas laisser des forces étrangères, investir de l'argent dans notre espace médiatique ici pour manipuler l'opinion des Français, c'est tout ce que veut dire cette loi », avait-il argumenté.

Sans les nommer, Mounir Mahjoubi laissait peu de doute quant à la cible de la loi : non pas Al-Jazeera, CNN ou Voice of America – présents de longue date dans le paysage médiatique français –, mais bel et bien RT et Sputnik.

L'information indépendante dans le collimateur ?

Malgré ses explications de textes laborieuses en commission des lois de l'Assemblée, Françoise Nyssen, alors ministre de la Culture et de la Communication avait, elle aussi, laissé entendre que les propositions de loi visaient particulièrement « les chaînes d’information pilotées par des Etats étrangers ».

Le 3 juillet, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a cité en exemple l'Ofcom, le CSA britannique, qui, en pleine affaire Skripal, se disait prêt à envisager un retrait de la licence attribuée à RT en cas d'« utilisation illégale de la force par l'Etat russe ». À la question de savoir si la future loi contre les fausses informations visait directement RT, Françoise Nyssen estimait déjà, dans une interview donnée au quotidien Le Figaro en mars, que la loi allait « effectivement étendre les pouvoirs du CSA pour contrôler les services audiovisuels émanant de gouvernements étrangers ».

Pour mémoire, l'hostilité de l'Elysée à l'égard des médias russes est déjà ancienne. Lors de la visite de Vladimir Poutine à Versailles, le 29 mai 2017, Emmanuel Macron avait pris à partie RT et Sputnik, les accusant de s'être « comportés comme des organes d'influence [...] et de propagande mensongère » lors de la campagne présidentielle.

En octobre dernier, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux reconnaissait ouvertement le refus d'accepter RT France en salle de presse de l'Elysée.

Mais, coup de théâtre, dans un mouvement très « en même temps », l'Elysée s'est dit prêt le 13 novembre dernier à accréditer les journalistes de RT France. L'épouvantail des médias russes, et de la menace supposée qu'ils représenteraient, aurait-il été brandi pour justifier une censure plus large de l'information ?

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Charlie : « Macron m’a tuer ! »

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Un président qui « apprend » est une créature qui n’est pas prête !

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Jeu 29 Nov 2018 - 9:55

La PSQ présentée comme un succès :
des policiers de terrain dénoncent une « fake news »

rt, le 28 novembre 2018
(Source)


Les premiers effets vertueux de la police de sécurité du quotidien, initiée par Gérard Collomb se feraient déjà sentir, à en croire un article du Parisien. Pourtant des policiers du secteur ne l'entendent pas de cette oreille et s'insurgent.

Un article paru dans Le Parisien le 27 novembre annonce une bonne nouvelle : la police de sécurité du quotidien (PSQ), initiée par le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérard Collomb, pourrait s'enorgueillir d'un « premier bilan positif » dans l'Essonne. Cependant, du point de vue des policiers de terrain, c'est précisément le contraire d'un succès... Le Collectif autonome des policiers d'Ile-de-France (CAP-IDF) s'est particulièrement offusqué de la teneur de l'article : « Nous avons encore la preuve d'une volonté de désinformation adressée à nos concitoyens », a déclaré l'organisation non-syndicale dans une publication Facebook.

Et de déplorer l'omniprésence des gradés interrogés dans l'article du Parisien : « Il est aisé de constater la (bonne) parole qui a été donnée aux autorités, chefs de service et Directeur Départemental bien placés au premier rang. Mais où sont nos collègues qui auraient mérité leur part au chapitre ? »

Alors que le ministère de l'Intérieur a probablement voulu marquer le coup en envoyant Laurent Nunez en visite à Courcouronnes le 26 novembre, à l'occasion de cette opération de communication sur la PSQ (sobrement nommée « retour d'expérience » dans l'article du quotidien), les policiers de terrain s'insurgent : « Cette enquête d'un journaliste pas très fouineur ne reflète aucunement la réalité de fonctionnement des services cités. Il eût été opportun de prendre attache auprès des effectifs qui exercent sur place ! »

Les gardiens de la paix en colère opposent ainsi leurs observations de terrain à celles qui sont développées dans l'article. Là où Le Parisien vante les renforts apportés au commissariat de Longjumeau « dédiés au trafic de stupéfiants [...] pour faire face aux dealeurs [du quartier de] la Rocade », les policiers du CAP-IDF répliquent : « À Longjumeau, le directeur évite de dire qu'il a augmenté les effectifs de la BAC en puisant dans ceux du Service Général (Police Secours) si bien qu'une seule patrouille tenue se fait à deux ou trois effectifs seulement » et de préciser : « Ce commissariat n'a pas vu de sorties d'école depuis 2015. L'organigramme est en berne ! »

« Cette population sait-elle que seuls deux ou trois flicards sont en charge de surveiller et protéger nos concitoyens ? »

Le Parisien met en valeur les services nouveaux qu'apporte la PSQ : une ligne téléphonique directe pour joindre « le chef des opérations au commissariat en cas de besoin » pour les commerçants de Palaiseau, la mise en place d'un nouveau bus scolaire pour éviter les incivilités à Saint-Germain-lès-Corbeil, ainsi que des interventions de prévention de la part de la gendarmerie dans les salles de classe. Le quotidien d'Ile-de-France ajoute que dorénavant, « les commissaires accueillent la population », notamment à Savigny-sur-Orge, Montgeron et Athis-Mons : « [Ces derniers] sont parvenus à libérer des créneaux dans leur emploi du temps, une fois par semaine ou par mois, pour rencontrer les citoyens. Sur rendez-vous, ces officiers accueillent donc ceux qui le souhaitent. » Le courant social passerait-il de nouveau entre police et population, tel que le réclament à cors et à cris les syndicats depuis la disparition de la police de proximité conformément à la décision de Nicolas Sarkozy en 2003 ?

Selon le collectif policier, les membres des forces de l'ordre voudraient y croire, mais les moyens d'accomplir cet exercice ne sont pas réunis à ce jour : « Cette population sait-elle que le taux d'occupation de voie publique est infime au vu des communes à sécuriser. Sait-elle que seuls deux ou trois flicards sont en charge de surveiller et protéger nos concitoyens ? Les nombreuses sollicitations de ces derniers ne peuvent en aucun cas être suivies des actes d'une police qui ne peut plus assurer la continuité du service. On constate donc que le Directeur est venu avec sa poignée de poudre de perlimpinpin déposée allègrement sur le devant de la scène... Cette pratique de la PSQ se veut constructive avec les collaborateurs extérieurs et les administrés. Avec trois policiers et un cône de Lübeck, la tâche risque d'être compliquée ! Elle est là, la vérité, monsieur le journaliste ! #FakeNews. »

Castaner et Nunez : déjà discrédités ?

Alors que les syndicats et les policiers militants semblaient vouloir encore laisser le bénéfice du doute au nouveau duo à la tête du ministère de l'Intérieur, incarné par Christophe Castaner et son bras droit Laurent Nunez, il se pourrait que la lune de miel ne dure pas longtemps entre les policiers et les successeurs de Gérard Collomb qui doivent assumer son héritage. De source policière, le silence de Christophe Castaner au sujet de la marche blanche en hommage à Maggy Biskupski, ancienne porte-parole des « policiers en colère », qui s'est tenue le 24 novembre est mal passé du côté des forces de l'ordre... Le ministre de l'Intérieur avait réservé ses interventions médiatiques à la marche contre les violences sexistes qui se tenait le même jour et aux violences contre la police qui ont également eu lieu le même jour, lors de la manifestation des Gilets jaunes à Paris.

Pour ne rien arranger, Linda Kebbab, la très médiatique déléguée nationale du syndicat Unité-SGP-FO s'est fendue d'un tweet assassin brocardant la posture du ministre régalien au chevet de l'agent blessé en posant la question qui fâche : « [Le policier blessé] devra-t-il prendre à sa charge les frais médicaux comme c’est de plus en plus le cas pour les policiers ? Médecins, praticiens, pharmaciens n’acceptent plus les formulaires de prise en charge du ministère de l’Intérieur car ils ne sont jamais payés. »

Au sein des forces de sécurité, la grogne s'intensifie chaque semaine et les suicides s'accumulent (34 suicides en 2018 pour la police dont cinq depuis le 12 novembre). L'attitude du gouvernement, refusant de prendre à bras le corps le sujet du mal-être policier, mènera-t-elle à une rupture totale avec les effectifs de terrain ?

La multiplication des associations apolitiques en dehors de tout mandat syndical qui se disent déçues des représentants sociaux et rejoignent les mouvements de policiers en colère depuis 2016 pourrait mettre la puce à l'oreille de Christophe Castaner et Laurent Nunez... Mais n'ayant jamais été policiers ni l'un, ni l'autre, quelle importance accorderont-ils à la parole de ces simples flics ?

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Macron : mensonges & incompétences !

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Jeu 29 Nov 2018 - 15:58
Je me demande comment les policiers arrivent encore a supporter ce qui leur est imposé.
Il n'est pas loin le moment de rupture.
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Ven 30 Nov 2018 - 13:37
gemini a écrit:Je me demande comment les policiers arrivent encore a supporter ce qui leur est imposé.
Il n'est pas loin le moment de rupture.

Le problème pour eux c'est qu'ils jouent leur travail et ont eux aussi une marmite à faire bouillir et une famille à nourrir!
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Ven 30 Nov 2018 - 14:46
CoqGaulois a écrit:
gemini a écrit:Je me demande comment les policiers arrivent encore a supporter ce qui leur est imposé.
Il n'est pas loin le moment de rupture.

Le problème pour eux c'est qu'ils jouent leur travail et ont eux aussi une marmite à faire bouillir et une famille à nourrir!
Oui, c'est ce qui pour le moment sauve le banquier et ses complices.
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