le CERTIF....

20 aout 1866 : création du certificat d'études primaires

Par la circulaire du 20 août 1866, Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique de Napoléon III, institue un certificat d’études primaires destiné aux « élèves qui auraient subi avec succès un examen portant au moins sur l’enseignement obligatoire », c’est-à-dire la lecture, l’écriture, l’orthographe, le calcul et le système métrique.

L’intitulé officiel du CEP était « Certificat d’études primaires élémentaires » (CEPE), communément appelé « certificat d’études » ou familièrement, le « certif’ ».

Les épreuves du certificat d’études primaires dans les années 50  (M6) :  


Le « certif » va très vite devenir le sésame des jeunes paysans méritants vers les emplois de la fonction publique et un moteur puissant d’ascension sociale. Il va aussi contribuer à la sanctification de l’école et de la culture classique (souci de l’orthographe et de la calligraphie, passion pour l’Histoire…). Pourtant, même après la Seconde Guerre mondiale,  il ne sera octroyé qu’à la moitié de chaque classe d’âge, les instituteurs ne présentant à l’examen que leurs meilleurs éléments.

Il est supprimé par décret le 28 août 1989, mettant fin à une existence de plus de cent ans.

Heradote

Extrait du film « L’École buissonnière », un film réalisé par Jean-Paul Le Chanois sorti en 1949. Il narre les débuts de la pédagogie de Célestin Freinet, à travers le personnage d’un jeune instituteur, M. Pascal, campé par Bernard Blier.

« Charles Martel, maire du Pas-de-Calais, a vaincu les arabes à moitié ».

Je l'ai eu et j'en étais très fière y compris mes parents, c'était le premier passage pour le collège ......

QUIBERON a écrit:Je l'ai eu et j'en étais très fière y compris mes parents, c'était le premier passage pour le collège ......

moi aussi, passé en Afrique et la chance, c'est qu'en chant, j'avais au tirage au sort, la Marseillaise ou l'hymne de la République Centrafricaine que je connaissais par cœur, mais coup de bol ça à été la Marseillaise

ce serait marrant un certif aujourd'hui pour tous les jeunes de la banlieue incapable d'aligner deux mots !!!!!!!!! je sais même pas si ils savent lire !!!!!!!!!!!

j'l'ai eu moi aussi et tres fiere de l'avoir
dans ma classe des jeunes filles d'origine polonaise encore plus fiere de l'avoir eu
dans le nord de la france les polonais c'est pas ca qui manque et pas de soucis avec eux bien au contraire

mais ca c'etait hier

Ah, le bon temps de l'école primaire et du Certificat d'Etudes dans les années cinquante. . .

Vous souvenez-vous de l'odeur de la craie et de l'encre quand on entrait dans la classe ? La blouse grise, les bureaux à encriers et les plumes fargeon, l'ardoise que l'on gardait dans le pupitre ? La croix à ruban rouge que l'on portait fièrement sur la poitrine après les examens, la récré avec les copains. Nous apprenions des choses utiles pour la vie avec des maîtres qui étaient autre chose que les enseignants soixante-huitards, incapables de transmettre le savoir et totalement nuls en autorité. Certes, la discipline était stricte mais le niveau était plus élevé qu'aujourd'hui. On nous préparait à la vie et aux valeurs qui font de vrais citoyens : cours de morale et récitation d'une oeuvre de la littérature française, tous les matins, et aussi la politesse envers les adultes. Rien que des beaux souvenirs que j'ai gardé toute ma vie.

cocorico a écrit:

QUIBERON a écrit:Je l'ai eu et j'en étais très fière y compris mes parents, c'était le premier passage pour le collège ......

ce serait marrant un certif aujourd'hui pour tous les jeunes de la banlieue incapable d'aligner deux mots !!!!!!!!! je sais même pas si ils savent lire !!!!!!!!!!!

le seul diplôme que ces baudets des banlieues possede c'est le diplôme de faignant et du profit.

Kaboul, je suis tombée aussi sur la Marseillaise