- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
la recherche ennemie d'Hollande
Mer 1 Juin 2016 - 17:10
Hollande supprime 200 millions d'euros pour la recherche et trouve 1 milliard pour les profs
La France aime-t-elle ses savants ? Nous connaissons tous la boutade de de Gaulle sur les chercheurs qui cherchent et les chercheurs qui trouvent. Par cette petite plaisanterie le politique semble discréditer le scientifique. Mais dans la bouche de de Gaulle, homme politique oh ! combien intelligent, le discrédit reste dans le cadre de la plaisanterie.
Mais Hollande n’a pas l’intelligence d’un de Gaulle et a sans doute prit la boutade au sérieux lorsqu’il a envisagé de diminuer le budget global alloué à la recherche de presque 200 000 000 d’€ pour l’année 2017. Pour que vous compreniez ce que cette somme représente, avec 200 000 000 d’€ il est possible de financer une quarantaine de projets sur une décennie. Alzheimer, un nouveau vaccin, un nouveau satellite. Qu’importe !
La recherche est un milieu très compétitif. L’industrie, la société, l’économie ne peuvent nullement se développer sans elle. La science fait gagner des guerres, a permis aux empires de s’étendre, aux économies de se développer, aux sociétés humaines de passer les âges. Le premier des scientifiques a découvert le feu, le second a taillé le silex et le troisième planté des graines dans le sol. Sans science primordiale pas de chasse, d’agriculture, de vêtements. Une nation sans science est une nation qui ne peut avancer.
Avec la loi de responsabilité des universités couplée avec la réorganisation du paysage universitaire français le précédent gouvernement a, sous l’impulsion du président Nicolas Sarkozy, permis de libérer les énergies intellectuelles et administratives des carcans trop étroits dans lesquels les lois les enfermaient. Il y eut des grèves, des manifestations et des blocages mais cette loi était une avancée énorme. « La liberté enfin gagnée ! » se sont écriés de nombreux présidents d’université.
Cette loi n’était pas parfaite mais aurait dû permettre- si la gauche n’avait pas, une fois de trop, tout sabordée- aux universités françaises d’atteindre leur meilleur niveau. L’université, la recherche française a du potentiel car, sans triomphalisme aucun, nous avons les meilleurs chercheurs du monde. Il suffit de regarder le nombre de Prix Nobel que la France a gagné. Nous produisons la meilleure matière grise mais le gouvernement ne lui donne pas les moyens financiers de s’épanouir. Alors les cerveaux partent ! Et n’imaginons pas que tous partent où ils seront mieux payés. Certains de nos jeunes diplômés partent au Brésil, au Vietnam, en Espagne ou en Italie. Les salaires sont inférieurs aux salaires français mais au moins ils peuvent travailler et s’épanouir.
Soyons clair. La France saborde sa recherche. La France saborde donc son avenir. Et au nom d’une idéologie anticapitaliste (je parle là des Crédits Impôt Recherche créés sous Chirac et développés par son successeur) les socialistes la sabordent plus que de raison. Le jour où les brevets français deviendront aussi rares que le dahu c’est l’économie française qui s’effondrera. Prenons l’exemple de la pharmacie puisque c’est mon domaine de recherche. Un brevet en pharmacie rapporte en moyenne 500 000 000 d’€/an. Sachant qu’un brevet c’est 20 ans avec extension possible de 5 ans, soit environ 15 ans de commercialisation, je vous invite à faire le calcul de la somme qui sous forme d’impôt va rentrer dans les caisses de l’état. Et là on parle d’une moyenne car les têtes de gondole (Doliprane, Plavix ou la gamme Avéne pour Pierre Fabre) c’est le milliard d’€ passé/an.
La politique socialiste amplifie la fuite des cerveaux et la dégradation de l’image des universités françaises à l’international.
Alors, je ne sais pas si la finance est l’ennemie de Hollande mais assurément la recherche l’est ! Regrettable !
La France aime-t-elle ses savants ? Nous connaissons tous la boutade de de Gaulle sur les chercheurs qui cherchent et les chercheurs qui trouvent. Par cette petite plaisanterie le politique semble discréditer le scientifique. Mais dans la bouche de de Gaulle, homme politique oh ! combien intelligent, le discrédit reste dans le cadre de la plaisanterie.
Mais Hollande n’a pas l’intelligence d’un de Gaulle et a sans doute prit la boutade au sérieux lorsqu’il a envisagé de diminuer le budget global alloué à la recherche de presque 200 000 000 d’€ pour l’année 2017. Pour que vous compreniez ce que cette somme représente, avec 200 000 000 d’€ il est possible de financer une quarantaine de projets sur une décennie. Alzheimer, un nouveau vaccin, un nouveau satellite. Qu’importe !
La recherche est un milieu très compétitif. L’industrie, la société, l’économie ne peuvent nullement se développer sans elle. La science fait gagner des guerres, a permis aux empires de s’étendre, aux économies de se développer, aux sociétés humaines de passer les âges. Le premier des scientifiques a découvert le feu, le second a taillé le silex et le troisième planté des graines dans le sol. Sans science primordiale pas de chasse, d’agriculture, de vêtements. Une nation sans science est une nation qui ne peut avancer.
Avec la loi de responsabilité des universités couplée avec la réorganisation du paysage universitaire français le précédent gouvernement a, sous l’impulsion du président Nicolas Sarkozy, permis de libérer les énergies intellectuelles et administratives des carcans trop étroits dans lesquels les lois les enfermaient. Il y eut des grèves, des manifestations et des blocages mais cette loi était une avancée énorme. « La liberté enfin gagnée ! » se sont écriés de nombreux présidents d’université.
Cette loi n’était pas parfaite mais aurait dû permettre- si la gauche n’avait pas, une fois de trop, tout sabordée- aux universités françaises d’atteindre leur meilleur niveau. L’université, la recherche française a du potentiel car, sans triomphalisme aucun, nous avons les meilleurs chercheurs du monde. Il suffit de regarder le nombre de Prix Nobel que la France a gagné. Nous produisons la meilleure matière grise mais le gouvernement ne lui donne pas les moyens financiers de s’épanouir. Alors les cerveaux partent ! Et n’imaginons pas que tous partent où ils seront mieux payés. Certains de nos jeunes diplômés partent au Brésil, au Vietnam, en Espagne ou en Italie. Les salaires sont inférieurs aux salaires français mais au moins ils peuvent travailler et s’épanouir.
Soyons clair. La France saborde sa recherche. La France saborde donc son avenir. Et au nom d’une idéologie anticapitaliste (je parle là des Crédits Impôt Recherche créés sous Chirac et développés par son successeur) les socialistes la sabordent plus que de raison. Le jour où les brevets français deviendront aussi rares que le dahu c’est l’économie française qui s’effondrera. Prenons l’exemple de la pharmacie puisque c’est mon domaine de recherche. Un brevet en pharmacie rapporte en moyenne 500 000 000 d’€/an. Sachant qu’un brevet c’est 20 ans avec extension possible de 5 ans, soit environ 15 ans de commercialisation, je vous invite à faire le calcul de la somme qui sous forme d’impôt va rentrer dans les caisses de l’état. Et là on parle d’une moyenne car les têtes de gondole (Doliprane, Plavix ou la gamme Avéne pour Pierre Fabre) c’est le milliard d’€ passé/an.
La politique socialiste amplifie la fuite des cerveaux et la dégradation de l’image des universités françaises à l’international.
Alors, je ne sais pas si la finance est l’ennemie de Hollande mais assurément la recherche l’est ! Regrettable !
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