Affaire Cahuzac : des nouvelles révélations embarrassantes pour François Hollande ?

Confidences. Dans un livre à paraître le 25 janvier chez Fayard, l’écrivain et historien Jean-Luc Barré fait des révélations qui pourraient contrarier François Hollande.

« J’ai menti pour sauver ma vie, mais aussi par devoir, par nécessité politique »

« J’ai menti pour sauver ma vie, mais aussi par devoir, par nécessité politique ». C’est l’une des confidences de Jérôme Cahuzac, recueillies par Jean-Luc Barré et publiée dans « Dissimulation », à paraître chez Fayard le 25 janvier. Le JDD qui évoque la parution prochaine du livre révèle que « le livre suggère que le compte caché à l’étranger aurait pu trouver son origine dans des financements politiques, notamment des réseaux rocardiens ».

L’ouvrage relance « les spéculations » sur le niveau de connaissance de François Hollande

L’hebdomadaire croit savoir que l’ouvrage relance « les spéculations » sur le niveau de connaissance de François Hollande de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’affaire Cahuzac ». Si François Hollande a toujours avancé avoir découvert l’existence du compte caché de Jérôme Cahuzac et avoir été « trahi » par son ancien ministre du budget, de nombreuses voix, à l’instar du député européen Jean Arthuis ou du député Charles de Courson, estiment de leur côté que François Hollande « savait » et connaissait les agissements de l’ancien député de Villeneuve-sur-Lot. Ironie de l’histoire, Jean-Luc Barré, aujourd’hui proche de Jérôme Cahuzac, a longtemps été son adversaire politique.

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Le menteur,voleur et donneur de lecons Cahuzac face a ses juges


Comparons ce qui n’est pas comparable. Ceci nous mènera à comprendre la raison pour laquelle ce n’est pas comparable.

Hier Jérôme cahuzac s’est rendu au tribunal pour le début de son procès. Son histoire nous la connaissons tous. Et la corruption est telle, le vol est si bien rentré dans les mœurs de la république que ce genre d’affaire ne nous choque plus. Jérôme Cahuzac, ministre éphémère, n’est qu’un politicien de plus, un homme politique anonyme parmi les bancs trop souvent vides de l’assemblée.
Mais ce n’est pas comme cela qu’il se voit lui. Lui est un Monsieur avec un grand M. Un homme, un vrai. Lui a été ministre. Il n’est pas de la populace, du vivier à merde que l’on nomme le peuple. Il n’est pas un syndicaliste de bas-étage et brailleur. Et gare au journaliste qui l’oublie. Une gifle (ou un poing – tout dépend de l’angle de la prise de vue) il recevra.
Hier Cahuzac s’est rendu à son procès et violenta un journaliste. Un procès où aucune condamnation à mort ne pouvait être prononcé.


Le 25 décembre 1792, un homme se retrouve seul avec seulement quelques-uns de ses proches. Depuis 4 mois il est enfermé dans la Tours du Temple à Paris. Son procès a débuté il y a 15 jours. Et il le sait : il est perdu. La lame de la guillotine finira par glisser sur sa nuque. Il en est conscient. Il demande un peu de papier et un confesseur. Le temps est venu pour lui d’écrire son testament.
Et voilà que dans cette froide matinée, lui, Louis XVIème du nom, descendant d’une lignée de vénérables rois, humble parmi les humbles (il l’écrit) rédige son testament. Ses dernières pensées vont à Dieu, à sa femme, à son fils et à son peuple. A ses sujets qu’il aime tant et à qui il accorde le pardon. Il dit avoir obéi aux lois. Et c’est vrai. Il a fait plus de concessions que n’importe quel roi avant lui. Comme ses ancêtres il s’est attaché à être un roi digne, le père aimant du royaume et de ses sujets. Ses sujets sont devenus violents. Les rues de Paris puent le sang. Mais lui ne parle que d’égarements d’hommes, des égarements presque naturels. Le quart de son testament est une déclaration d’amour à ses bourreaux, à son peuple. Il pardonne tout.
Moins d’un mois plus tard cet humble homme mourra décapité.
Cahuzac, républicain, un homme politique menteur et malhonnête parmi tant d’autre ne supporte pas que le peuple puisse l’approcher alors qu’il est jugé. Louis XVI, un roi honnête et digne, aime son peuple plus que lui-même. Il va être tué par son peuple chéri pour des fautes qu’il n’a pas commis mais il pardonne.
Alors oui la république et la royauté ne sont pas comparables. Les élites de l’une mentent, volent et méprisent le peuple. Les élites de l’autre sont prêtes à tous les sacrifices pour le peuple.
Retrouvez mon analyse du testament de Louis XVI dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=tNicU-pZxQs
Pièce unique de l’Histoire de France !

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