Marine Le Pen à Besançon en quête d’une victoire surprise pour le FN en Bourgogne Franche-Comté

Marine Le Pen à Besançon en quête d’une victoire surprise pour le FN en Bourgogne Franche-Comté

« Le Front national va créer la surprise ». Sophie Montel en est persuadée, elle peut devenir la présidente du premier conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Il y a quelques jours, un sondage BVA la donnait à 26% au premier tour, à 30% au second, tout juste derrière ses principaux adversaires, François Sauvadet pour Les Républicains et l’UDI (36%), Marie-Guite Dufay pour le PS (34%). « En Bourgogne Franche-Comté, les idées patriotes sont à deux doigts de l’emporter », veut croire l’actuelle députée européenne, qui accueille sa présidente, Marine Le Pen, ce mercredi à Besançon.

« Nous pensons qu’il y a quatre ou cinq régions gagnables ». Mi-septembre déjà, Florian Philippot, le vice-président du FN, plaçait la Bourgogne Franche-Comté dans la liste des régions les plus favorables à son parti (lire ici).

Le dernier sondage BVA, réalisé à deux mois du scrutin et dont la marge d’erreur est de 2,8%, lui donne raison: le Front national peut nourrir de légitimes espoirs en Bourgogne Franche-Comté.

Marine Le Pen, elle-même archi-favorite dans le Nord Pas-de-Calais Picardie (lire ici), vient à Micropolis Besançon ce mercredi pour le premier grand temps fort de la campagne de Sophie Montel.

Le Front national a aujourd’hui 5 élus sortants en Bourgogne et 4 en Franche-Comté.

Le FN s’était qualifié pour le 2e tour dans les deux régions en 2010, réalisant les scores de 13,8% en Bourgogne et 14,2% en Franche-Comté.

Les derniers résultats du Front national dans la région:

A la présidentielle de 2012, Marine Le Pen a obtenu 20,4% des suffrages en Bourgogne, 21,3% en Franche-Comté.
Aux européennes 2014, la liste FN, sur laquelle Sophie Montel figurait en 2e position (derrière Florian Philippot), s’est imposée avec 27,1% des votes en Bourgogne et 28,8% en Franche-Comté.
Aux départementales 2015, les binômes présentés par le FN ont recueilli au 1er tour 26,9% des suffrages en Bourgogne et 28,6% en Franche-Comté.

Les têtes de liste départementales du Front national pour le scrutin régional:

Côte d’Or : Édouard Cavin
Doubs : Sophie Montel (députée européenne, conseillère régionale sortante)
Jura : Stéphane Montrelay (maire de Rans)
Nièvre : Marcel Stéphan (conseiller régional sortant)
Haute-Saône : Karine Champy
Saône-et-Loire : Lilian Noirot
Yonne : Julien Odoul
Territoire de Belfort : Patrick Jeanroch


http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/politiquefranchecomte/2015/10/27/marine-le-pen-a-besancon-en-quete-dune-victoire-surprise-pour-le-fn-en-bourgogne-franche-comte.html

À Besançon, Marine Le Pen a étrillé Manuel Valls

est republicain, le 29 octobre 2015
(Source)

Le Premier ministre avait déclaré mardi qu’il fallait « tout faire » pour empêcher le Front national de conquérir des régions. « La fin justifie alors les moyens ? C’est extrêmement inquiétant ! », a répliqué sa présidente, hier en campagne à Besançon.

Autrefois, c’était il n’y a pas si longtemps, un meeting de Jean-Marie Le Pen entraînait d’importantes manifestations et des centaines de personnes défilaient ou bloquaient le site. Aujourd’hui, quand Marine Le Pen vient à Besançon soutenir Sophie Montel, sa candidate à l’élection régionale en Bourgogne Franche-Comté, la réaction est groupusculaire. Et lorsque quatre ou cinq « anti FN » parviennent à « infiltrer » la salle de la réunion publique et à s’en faire expulser sans trop résister ( lire ci-contre ), cela devient presque une aubaine pour la présidente du Front national qui en rit à la tribune et l’utilise pour faire rire.

« La persécution judiciaire ? »

Qu’on y voie une « banalisation » de ses idées ou une preuve de « l’essoufflement » de ses adversaires, l’analyse intéresse finalement assez peu la députée européenne. Le paysage politique français a changé. La société également. « Après le tripartisme, nous sommes revenus à la bipolarisation », constate Marine Le Pen. À une différence près, mais de taille, avec le passé. « Ce n’est plus la droite contre la gauche mais l’UMPS contre le Front national », insiste-t-elle. L’actualité récente la renforce dans cette conviction. « En janvier, quand Cambadélis appelle Sarkozy parce qu’il y a eu une tuerie, il ne décroche pas le téléphone. Là, il lui écrit parce que je suis invitée à France 2, Sarkozy lui répond ».

Assise au côté de Sophie Montel, dans la petite pièce qui jouxte la salle où plusieurs centaines de personnes l’attendent, la présidente du Front national s’offre même le petit plaisir de s’afficher quelques minutes en défenseur des libertés individuelles et en garante de la démocratie. Le sujet ? Manuel Valls qui, dans un entretien accordé mardi au Bondy Blog, a estimé qu’il était « hors de question de laisser le Front national gagner une région » et que « tout devra être fait pour l’empêcher ». Le ton martial du chef du gouvernement, qui est aussi celui de la majorité, et l’imprécision de la formule amènent la réplique. « Qu’est-ce que ça veut dire ? Que la fin justifie les moyens, y compris la violence, des moyens illégaux, la persécution judiciaire ? Est-ce uniquement pour tordre les bras de ses amis socialistes, les obliger à se retirer ou à fusionner, ou est-ce que ça va plus loin que ça ? C’est extrêmement inquiétant qu’un Premier ministre utilise ces mots, alors que ces grands donneurs de leçons de gauche devant l’Éternel nous rappellent sans cesse que les mots précisément ont un poids et qu’ils ont un sens. Je ne voudrais pas qu’on en arrive à appeler l’ONU pour qu’elle vienne surveiller les régionales. »

« L’organisateur de l’invasion »

À l’approche du scrutin, Marine Le Pen persiste à croire que la Bourgogne Franche-Comté est « gagnable » par Sophie Montel. Elle le répète à la candidate et à ses colistiers présents, parmi lesquels Florian Philippot a discrètement pris place. Et pas question pour le Front national de dissocier dans les prochaines semaines thèmes régionaux et nationaux, bien que chaque lieu ait sa « spécificité ». Ainsi la présidente du FN accuse-t-elle Manuel Valls, encore, d’être « l’organisateur en chef de l’invasion migratoire » qu’il « répartit » avec « sa petite carte » dans les communes. « C’est aussi un enjeu majeur des élections régionales. C’est bien beau d’accueillir des dizaines de milliers de personnes mais qui, après, va entretenir les lycées où seront leurs enfants, qui prendra en charge leur santé, payera leurs transports ? » Sophie Montel, qui a déjà promis en cas de victoire qu’elle supprimerait aussitôt l’aide publique de 1 000 € accordée par les deux Régions aux communes pour chaque nouvelle place d’accueil créée, boit du petit-lait. Au micro, un peu plus tard, Marine Le Pen reprend d’ailleurs l’engagement à son compte. Les militants exultent.

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Ce serait trop bon, le plus beau cadeau de noël de ma vie : La FN à la tête de 4 régions !!!

Besançon une des première ville qui veux faire voter les étrangers...
Besançon qui préfère" installer" un tram le plus souvent vide , qui a couté très cher plutôt que de faire des places de parking et au contraire en a supprimé , sachant que la fusion allait se faire et que Besançon allait de toute façon perdre sa préfecture...la liste est longue quand à leur bassesse PS quand on connait toute les saloperie que leur dirigeants ont déjà fait.

Il est génial Thierry, c'est bien Thierry qui la préservé tout de suite, merci à lui