Au Sud-Ouest rien de nouveau : le Front National toujours en tête !
Ven 16 Oct 2015 - 9:04
Au Sud-Ouest rien de nouveau : le Front National toujours en tête !
C’est, rappelons-le, une des plus importantes en superficie des nouvelles régions administratives et électorales françaises : le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées couvre plus de la moitié du quart sud-ouest du pays avec pas moins de 13 départements rassemblant 5 600 000 habitants. Si le Languedoc-Roussillon pouvait être considéré comme une zone de force du Front National, il n’en allait pas de même du Midi-Pyrénées, longtemps dominé par la gauche socialiste ou radicale.
Le Front à 30%
Aujourd’hui, les choses ont un peu changé : administrativement les deux régions ont donc fusionné, ou vont le faire en janvier prochain, après les élections régionales. Et politiquement, justement, un sondage Ifop pour les journaux régionaux La Dépêche du Midi, Midi libre, L’Indépendant et Centre Presse Aveyron, publié le 14 octobre, met le FN et Louis Aliot en tête du 1er tour des régionales avec 28%. Assez nettement devant la coalition LR-UDI-Modem-Chasse-Pêche-Nature-Tradition emmenée par le politologue bobo et parachuté Dominique Reynié, créditée de 25%. Le PS – qui dirige actuellement les deux parties de la grande région – obtiendrait une désormais traditionnelle troisième place avec 20%, affaibli qu’il est par la liste dissidente du maire de Montpellier Gérard Onesta (8%), et l’union Front de Gauche-EELV (11%).
Deux précédents sondages, publiés en septembre, donnaient déjà Aliot en tête avec 27%, suivi de près de Reynié (24 ou 26) et de la socialiste Carole Delga (16 à 21). Le « tiercé » électoral est donc inchangé mais le FN conforte un peu son avance et creuse lentement mais sûrement l’écart avec le bloc droite-centre.
Au deuxième tour, l’Ifop met en tête la gauche désormais unie – ou unique – avec 38% des voix, devant la « confédération sarkozyste » – 32% – et le FN – 30%. Remarquons que ce dernier augmente son score d’un tour à l’autre et marque l’UMP-UDI-Modem-CNPT « à la culotte ». C’est assez dire, à moins de deux mois de l’élection, que Louis Aliot et ses candidats, portés comme partout ailleurs par la dynamique propre au FN et à Marine Le Pen et aussi l’actualité – portés encore par la faiblesse de la tête de liste Reynié, très contestée par les Républicains locaux – peuvent faire mieux et regrouper jusqu’à un tiers de l’électorat, là où lors des précédentes élections régionales, en 2010, le FN avait obtenu sur les deux régions – aujourd’hui réunies – une moyenne de 11%. Décidément, les temps électoraux changent rapidement, aux quatre coins de l’hexagone !
http://fn-regionales.fr/au-sud-ouest-rien-de-nouveau-le-front-national-toujours-en-tete/
C’est, rappelons-le, une des plus importantes en superficie des nouvelles régions administratives et électorales françaises : le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées couvre plus de la moitié du quart sud-ouest du pays avec pas moins de 13 départements rassemblant 5 600 000 habitants. Si le Languedoc-Roussillon pouvait être considéré comme une zone de force du Front National, il n’en allait pas de même du Midi-Pyrénées, longtemps dominé par la gauche socialiste ou radicale.
Le Front à 30%
Aujourd’hui, les choses ont un peu changé : administrativement les deux régions ont donc fusionné, ou vont le faire en janvier prochain, après les élections régionales. Et politiquement, justement, un sondage Ifop pour les journaux régionaux La Dépêche du Midi, Midi libre, L’Indépendant et Centre Presse Aveyron, publié le 14 octobre, met le FN et Louis Aliot en tête du 1er tour des régionales avec 28%. Assez nettement devant la coalition LR-UDI-Modem-Chasse-Pêche-Nature-Tradition emmenée par le politologue bobo et parachuté Dominique Reynié, créditée de 25%. Le PS – qui dirige actuellement les deux parties de la grande région – obtiendrait une désormais traditionnelle troisième place avec 20%, affaibli qu’il est par la liste dissidente du maire de Montpellier Gérard Onesta (8%), et l’union Front de Gauche-EELV (11%).
Deux précédents sondages, publiés en septembre, donnaient déjà Aliot en tête avec 27%, suivi de près de Reynié (24 ou 26) et de la socialiste Carole Delga (16 à 21). Le « tiercé » électoral est donc inchangé mais le FN conforte un peu son avance et creuse lentement mais sûrement l’écart avec le bloc droite-centre.
Au deuxième tour, l’Ifop met en tête la gauche désormais unie – ou unique – avec 38% des voix, devant la « confédération sarkozyste » – 32% – et le FN – 30%. Remarquons que ce dernier augmente son score d’un tour à l’autre et marque l’UMP-UDI-Modem-CNPT « à la culotte ». C’est assez dire, à moins de deux mois de l’élection, que Louis Aliot et ses candidats, portés comme partout ailleurs par la dynamique propre au FN et à Marine Le Pen et aussi l’actualité – portés encore par la faiblesse de la tête de liste Reynié, très contestée par les Républicains locaux – peuvent faire mieux et regrouper jusqu’à un tiers de l’électorat, là où lors des précédentes élections régionales, en 2010, le FN avait obtenu sur les deux régions – aujourd’hui réunies – une moyenne de 11%. Décidément, les temps électoraux changent rapidement, aux quatre coins de l’hexagone !
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