- Saint Romai
- Date d'inscription : 13/01/2015
Passion : l'histoire
Un brin de nostalgie
Ven 16 Jan 2015 - 15:33
Bonjour à tous chers membres du Forum ! Donc c'est décidé je me lance et me voilà, les doigts sur le clavier à taper mon sujet. A l'heure où l'actualité récente choque, révolte et inquiète, j'éprouve pour ma part un brin de nostalgie. Oui, un petit brin de nostalgie pour une époque lointaine, d'un autre siècle.
C'était à la fin des années soixante-dix et je sortais de l'adolescence. J'étais dans un lycée, comme tout un chacun, et comme tout un chacun, je reluquais les filles. Elles étaient nombreuses, et leurs origines tout aussi diverses qu'aujourd'hui. Le voile n'était pas de mise alors. La mode était sympa, la musique aussi. Ces demoiselles n'avaient aucun complexe à porter des jupes, à se maquiller, et personne ne se serait risqué à dire à une jeune française venue du Maghreb de se coller un voile ou une burqa, à moins d'avoir envie de se faire baffer.
Et quand au détour d'une amourette, on se retrouvait à faire un peu plus que s'embrasser, on avait autre chose en tête que de s'emmerder avec la religion.
On allait en boîte, on se prenait des cuites et je peux jurer qu'autour du comptoir, la France était multiculturelle ! Attention, je ne dis pas que tout était parfait et que nous vivions au pays des fées ! La violence, la drogue, les bandes, étaient déjà là. Non, le monde n'était pas rose, nous avions appris le mot terrorisme avec les actualités en Italie, en Allemagne. Mais au moins, dans la cour de l'école, nous ne nous insultions pas pour la couleur de notre peau, notre origine ou notre religion. On nous étions tous français, point.
Quand un ramolli du bulbe venait raconter une blague bien grasse sur les Juifs, on n'avait pas besoin de tribunaux ni de code de procédure. Comme ladite plaisanterie ne faisait marrer personne, ou presque, elle disparaissait toute seule, comme neige au soleil.
A la cantine, certains ne pouvant, par conviction religieuse, manger de porc, on offrait une part de ses frites ou des ses pâtes pour que le copain fasse quand même un déjeuner correct. Le halal pour tous n'était pas encore de mise.
La télévision ne nous balançait pas ses merdes de télé-réalité, et les peoples nous foutaient la paix avec leurs point de vue, toujours orientés dans le sens du vent.
Oui, je sais, vous avez raison, c'était un autre temps... Nous l'ignorions alors, mais nous étions heureux, insouciants du fait que ça ne durerait peut-être pas.
Mais nous savons aujourd'hui qu'on ne peut plus ni se taire, ni se boucher les yeux et les oreilles, et encore moins reculer devant le danger qui nous menace tous !
J'espère que vous me pardonnerez ce petit billet d'humeur nostalgique et je souhaite ne pas vous avoir trop enquiquinés...
Salutations à vous tous !
C'était à la fin des années soixante-dix et je sortais de l'adolescence. J'étais dans un lycée, comme tout un chacun, et comme tout un chacun, je reluquais les filles. Elles étaient nombreuses, et leurs origines tout aussi diverses qu'aujourd'hui. Le voile n'était pas de mise alors. La mode était sympa, la musique aussi. Ces demoiselles n'avaient aucun complexe à porter des jupes, à se maquiller, et personne ne se serait risqué à dire à une jeune française venue du Maghreb de se coller un voile ou une burqa, à moins d'avoir envie de se faire baffer.
Et quand au détour d'une amourette, on se retrouvait à faire un peu plus que s'embrasser, on avait autre chose en tête que de s'emmerder avec la religion.
On allait en boîte, on se prenait des cuites et je peux jurer qu'autour du comptoir, la France était multiculturelle ! Attention, je ne dis pas que tout était parfait et que nous vivions au pays des fées ! La violence, la drogue, les bandes, étaient déjà là. Non, le monde n'était pas rose, nous avions appris le mot terrorisme avec les actualités en Italie, en Allemagne. Mais au moins, dans la cour de l'école, nous ne nous insultions pas pour la couleur de notre peau, notre origine ou notre religion. On nous étions tous français, point.
Quand un ramolli du bulbe venait raconter une blague bien grasse sur les Juifs, on n'avait pas besoin de tribunaux ni de code de procédure. Comme ladite plaisanterie ne faisait marrer personne, ou presque, elle disparaissait toute seule, comme neige au soleil.
A la cantine, certains ne pouvant, par conviction religieuse, manger de porc, on offrait une part de ses frites ou des ses pâtes pour que le copain fasse quand même un déjeuner correct. Le halal pour tous n'était pas encore de mise.
La télévision ne nous balançait pas ses merdes de télé-réalité, et les peoples nous foutaient la paix avec leurs point de vue, toujours orientés dans le sens du vent.
Oui, je sais, vous avez raison, c'était un autre temps... Nous l'ignorions alors, mais nous étions heureux, insouciants du fait que ça ne durerait peut-être pas.
Mais nous savons aujourd'hui qu'on ne peut plus ni se taire, ni se boucher les yeux et les oreilles, et encore moins reculer devant le danger qui nous menace tous !
J'espère que vous me pardonnerez ce petit billet d'humeur nostalgique et je souhaite ne pas vous avoir trop enquiquinés...
Salutations à vous tous !
- Blanche d'IssyModérateurs
- Localisation : Rhône Alpes
Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Un brin de nostalgie
Ven 16 Jan 2015 - 17:24
Non, au contraire, pour moi ça a été un moment rafraîchissant, un retour vers une France possible, celle que nous souhaiterions pour nos enfants...
- petronie
- Date d'inscription : 12/01/2015
Passion : lecture, culture générale, travaux manuels
Re: Un brin de nostalgie
Ven 16 Jan 2015 - 19:21
J'aime bien votre billet d'humeur. J'en lirais d'autres bien volontiers.
Dans une émission télé, je ne sais plus laquelle, ils avaient un peu la même réaction que vous. A propos du film avec Louis de Funes, Rabbi Jacob. Un film pareil ne pourrait plus sortir sans problème, avocats, attentats peut-être. A l'époque où il est sorti, tout le monde riait de bon coeur.
Dans une émission télé, je ne sais plus laquelle, ils avaient un peu la même réaction que vous. A propos du film avec Louis de Funes, Rabbi Jacob. Un film pareil ne pourrait plus sortir sans problème, avocats, attentats peut-être. A l'époque où il est sorti, tout le monde riait de bon coeur.
- petronie
- Date d'inscription : 12/01/2015
Passion : lecture, culture générale, travaux manuels
Re: Un brin de nostalgie
Ven 16 Jan 2015 - 19:22
Gloups, j'ai écrit n'importe comment. Désolée.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum