Pyrénées Orientales : Décès du militant frontiste Pierre Jonquères d’Oriola, médaillé d’or aux Jeux olympiques de Tokyo.

Monsieur Pierre Jonquères d’Oriola, médaillé d’or aux Jeux olympiques de Tokyo, ancien membre du bureau départemental du Front National et membre du comité de soutien à Jean-Marie Le Pen nous a quittés.

Il recevra dans la presse nationale et régionale les honneurs qui lui sont légitimement dus ; sa biographie sera retracée et ses exploits sportifs relatés. Aussi ai-je préféré lui rendre un hommage plus intimiste.

Dans les années 1995, cet immense homme de cheval, avait accepté avec plaisir de recevoir les dirigeants du « Porte voix », humble trimestriel, résolument frontiste vis à vis duquel, il avait déjà manifesté de la sympathie.

C’est ainsi que François Gaciot et moi-même firent notre entrée dans cette belle demeure patricienne, entièrement vouée à la plus noble conquête de l’homme. Des centaines de coupes garnissaient les étagères, les photographies et les récompenses décoraient les murs. Et bien sûr, en meilleure place la médaille d’or gagnée en 1964 sur le valeureux Lutteur II.

Voici quelques réponses, que fournit Monsieur Jonquères d’Oriola à nos questions :

P.V. Le Courrier de Cannes, année 1914, annonçait la participation à son concours international de Monsieur Joseph Jonquères d’Oriola, montant un cheval nommé « Hespéride »… l’équitation est donc une tradition familiale ?

PJO Il s’agit effectivement de mon père qui fut mon premier professeur et un grand cavalier de son époque. Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, le cheval a toujours été un élément indissociable de notre vie.

PV Et la politique, pour garder un langage d’homme de cheval, avez-vous définitivement mis pied à terre ?

PJO Activement, certainement, ce qui ne m’empêche pas de m’y intéresser et de rester membre du comité de soutien à Jean-Marie Le Pen… Vu de Paris, il est très difficile de reconnaître la spécificité catalane, mais je me réjouis de retrouver dans votre association de nombreuses personnes qui ont milité dans les premiers combats du FN, tel Me Carrière qui fut un remarquable secrétaire départemental.

Toutes mes condoléances et courage pour sa famille dans ce moment douloureux.