- Zabou18Modérateurs
- Date d'inscription : 12/04/2012
Passion : Ma famille, mon pays, l'histoire
À ceux qui critiquent le programme économique du FN…
Mer 20 Nov 2013 - 7:54
Il y a un bien joli tir de barrage en ce moment contre les prétendues « dérives marxisantes ou collectivistes » du FN. Le parti aurait tout faux sur le plan économique (il est vrai que c’est de plus en plus difficile de l’attaquer sur ses autres points…).
Faux amis ou vrais adversaires, c’est la même rengaine : il faudrait condamner globalement les propositions du FN/RBM, qu’elles soient trop ou pas assez libérales – parfois même les deux, pensent certains.
Pourtant, le constat dressé par Marine Le Pen sur l’euro est difficilement niable. La zone euro est instable et sous soins palliatifs : beaucoup de perdants et peu de gagnants. Cette « copropriété » ne tient plus que grâce à la volonté et les décisions monétaires d’un ancien employé de Goldman Sachs, expert en manipulation de comptes publics.
Les économistes du FN, contrairement à des experts aussi talentueux que messieurs Sapir ou Attali, n’ont jamais dit qu’il y aurait disparition automatique de l’euro en 2012. En revanche, ce que nous avons toujours affirmé, c’est qu’une sortie concertée de l’euro était la seule bonne piste. Certes, on peut garder l’euro sous perfusion pendant des mois, voire des années, mais avec des conséquences insupportables pour les entreprises françaises et, donc, pour les salariés français.
Sur ce point – en dehors de la dissolution concertée de l’euro – la seule autre solution serait que l’Allemagne accepte « gentiment » de continuer à faire crédit à ses débiteurs commerciaux, en s’inscrivant simultanément dans l’esprit de la charte de la Havane, à savoir faire en sorte de diminuer ses exportations et d’augmenter ses importations. Mais pourquoi le ferait-elle ?
C’est justement de ces équilibres extérieurs que nous allons maintenant parler.
Marine Le Pen défend, comme le regretté Maurice Allais l’a fait en son temps, un protectionnisme « de bon sens », consistant à faire en sorte que les différents pays soient en équilibre extérieur avec leurs voisins. Ce protectionnisme a pour objectif de réguler – et non de bloquer – les différents flux internationaux, flux de capitaux, flux de biens, flux de services, et enfin flux migratoires.
Certaines personnes confondent sans doute de bonne foi barrages et écluses… Mais pour la majorité de nos concitoyens, confondre un mur avec une porte, un barrage avec une écluse, le mur de Berlin avec des frontières devrait relever d’une particulière mauvaise foi.
La France a toujours été un pays ouvert sur l’extérieur, ce qui ne veut pas dire ouvert aux quatre vents. La France existait avant l’euro, et il faut espérer qu’elle existera encore après l’euro. Les faits sont têtus : avant l’euro, la France avait un solde commercial positif ; depuis l’instauration de l’euro, son solde commercial est très déficitaire. Faudra-t-il continuer longtemps à se boucher les yeux, ou faire la politique de l’autruche ?
En ce qui concerne, enfin, les déficits publics, la plupart d’entre eux ne sont pas liés à des investissements d’avenir, alors qu’ils vont représenter pour nos enfants et petits-enfants une dette de plus en plus insurmontable. Mais les trois quarts de cette dette sont liés à une financiarisation excessive de l’économie, et le reste à des dépenses publiques que nous n’avons pas à assumer. Faut-il pour autant « taper » sur les fonctionnaires, ou sur leur nombre ? Si l’on veut traiter intelligemment ce problème, c’est d’abord en s’interrogeant sur leur efficacité vis-à-vis du service public que tout État devrait assurer à ses concitoyens et administrés.
Les mauvaises dépenses publiques, Marine Le Pen les a citées, notamment, le 12 janvier 2012. Le simple fait de diviser par deux les dépenses liées à l’immigration et à l’Europe et de lutter vraiment contre les fraudes sociales et fiscales rapporterait annuellement près de 50 milliards d’euros. Les entreprises ont besoin de stabilité, fiscale et législative, mais aussi d’un secteur public efficace. Ce n’est pas être « anti-entreprises » que de le dire.
http://www.bvoltaire.fr/brunolemaire/ceux-qui-critiquent-le-programme-economique-du-fn,42040
Faux amis ou vrais adversaires, c’est la même rengaine : il faudrait condamner globalement les propositions du FN/RBM, qu’elles soient trop ou pas assez libérales – parfois même les deux, pensent certains.
Pourtant, le constat dressé par Marine Le Pen sur l’euro est difficilement niable. La zone euro est instable et sous soins palliatifs : beaucoup de perdants et peu de gagnants. Cette « copropriété » ne tient plus que grâce à la volonté et les décisions monétaires d’un ancien employé de Goldman Sachs, expert en manipulation de comptes publics.
Les économistes du FN, contrairement à des experts aussi talentueux que messieurs Sapir ou Attali, n’ont jamais dit qu’il y aurait disparition automatique de l’euro en 2012. En revanche, ce que nous avons toujours affirmé, c’est qu’une sortie concertée de l’euro était la seule bonne piste. Certes, on peut garder l’euro sous perfusion pendant des mois, voire des années, mais avec des conséquences insupportables pour les entreprises françaises et, donc, pour les salariés français.
Sur ce point – en dehors de la dissolution concertée de l’euro – la seule autre solution serait que l’Allemagne accepte « gentiment » de continuer à faire crédit à ses débiteurs commerciaux, en s’inscrivant simultanément dans l’esprit de la charte de la Havane, à savoir faire en sorte de diminuer ses exportations et d’augmenter ses importations. Mais pourquoi le ferait-elle ?
C’est justement de ces équilibres extérieurs que nous allons maintenant parler.
Marine Le Pen défend, comme le regretté Maurice Allais l’a fait en son temps, un protectionnisme « de bon sens », consistant à faire en sorte que les différents pays soient en équilibre extérieur avec leurs voisins. Ce protectionnisme a pour objectif de réguler – et non de bloquer – les différents flux internationaux, flux de capitaux, flux de biens, flux de services, et enfin flux migratoires.
Certaines personnes confondent sans doute de bonne foi barrages et écluses… Mais pour la majorité de nos concitoyens, confondre un mur avec une porte, un barrage avec une écluse, le mur de Berlin avec des frontières devrait relever d’une particulière mauvaise foi.
La France a toujours été un pays ouvert sur l’extérieur, ce qui ne veut pas dire ouvert aux quatre vents. La France existait avant l’euro, et il faut espérer qu’elle existera encore après l’euro. Les faits sont têtus : avant l’euro, la France avait un solde commercial positif ; depuis l’instauration de l’euro, son solde commercial est très déficitaire. Faudra-t-il continuer longtemps à se boucher les yeux, ou faire la politique de l’autruche ?
En ce qui concerne, enfin, les déficits publics, la plupart d’entre eux ne sont pas liés à des investissements d’avenir, alors qu’ils vont représenter pour nos enfants et petits-enfants une dette de plus en plus insurmontable. Mais les trois quarts de cette dette sont liés à une financiarisation excessive de l’économie, et le reste à des dépenses publiques que nous n’avons pas à assumer. Faut-il pour autant « taper » sur les fonctionnaires, ou sur leur nombre ? Si l’on veut traiter intelligemment ce problème, c’est d’abord en s’interrogeant sur leur efficacité vis-à-vis du service public que tout État devrait assurer à ses concitoyens et administrés.
Les mauvaises dépenses publiques, Marine Le Pen les a citées, notamment, le 12 janvier 2012. Le simple fait de diviser par deux les dépenses liées à l’immigration et à l’Europe et de lutter vraiment contre les fraudes sociales et fiscales rapporterait annuellement près de 50 milliards d’euros. Les entreprises ont besoin de stabilité, fiscale et législative, mais aussi d’un secteur public efficace. Ce n’est pas être « anti-entreprises » que de le dire.
http://www.bvoltaire.fr/brunolemaire/ceux-qui-critiquent-le-programme-economique-du-fn,42040
- jacques1310
- Localisation : haute saone
Date d'inscription : 18/11/2013
Passion : la France
Re: À ceux qui critiquent le programme économique du FN…
Mer 20 Nov 2013 - 11:09
analyse qui fait plaisir, une sortie de l'euro permettrait de remaîtriser sa monnaie ,cela entraiinerait une dévaluation certe mais ferait repartir l'économie,le japon a dévalué de 20%?L'australie,la new zélande,la chine maintienne leur devise face au dollard à des taux très bas,sous évalué pour favorisé leurs exportations et je pense qu'une sortie de l'euro de la France ferait un effet domino sur les autres pays membres avec un effet salutaire pour tous.
- anas
- Localisation : ouest
Date d'inscription : 08/11/2014
Passion : histoire de France ma patrie,mon épouse,ma fille
Humeur : suivant les cas
Re: À ceux qui critiquent le programme économique du FN…
Mar 6 Jan 2015 - 21:11
que dire de plus sur les avis de de jacques1310 et Zabou 18 tout est dit malheureusement une bonne majorité imite les trois singes si vous voyez ce que je veux dire mais attention se voiler la face amène droit dans le mur gare à la chute sauf si dans un sursaut ultime tout s'éclaire avec Marine et ses amisjacques1310 a écrit:analyse qui fait plaisir, une sortie de l'euro permettrait de remaîtriser sa monnaie ,cela entraiinerait une dévaluation certe mais ferait repartir l'économie,le japon a dévalué de 20%?L'australie,la new zélande,la chine maintienne leur devise face au dollard à des taux très bas,sous évalué pour favorisé leurs exportations et je pense qu'une sortie de l'euro de la France ferait un effet domino sur les autres pays membres avec un effet salutaire pour tous.
- Pikachu
- Date d'inscription : 21/11/2014
Passion : Japon
Re: À ceux qui critiquent le programme économique du FN…
Mer 7 Jan 2015 - 18:53
Merci pour ces précisions !
Re: À ceux qui critiquent le programme économique du FN…
Jeu 20 Avr 2017 - 15:08
Le système tente de s'appuyer sur 25 Nobel pour tenter de dire que Marine a raison (sur le boulet euro) mais "En même temps" (comme dirait Macron le Creux) que Marine a tort d'essayer de s'en débarrasser.
Des minables, bien loin d'une position scientifique et a - idéologique
Pour ceux qui font de Stiglitz une sommité post keynésienne, relisez Keynes ou Allais, d'une toute autre envergure. Vous pouvez aussi relire ce que j'écrivais en 2011 sur le véritable libéralisme économique, ou libéralisme encadré, appelé parfois capitalisme entrepreneurial, en juste équilibre entre un hyper-libéralisme mortifère et un état trop présent.
Bonne lecture critique, patriote et souverainiste.
B.L.
Des minables, bien loin d'une position scientifique et a - idéologique
Pour ceux qui font de Stiglitz une sommité post keynésienne, relisez Keynes ou Allais, d'une toute autre envergure. Vous pouvez aussi relire ce que j'écrivais en 2011 sur le véritable libéralisme économique, ou libéralisme encadré, appelé parfois capitalisme entrepreneurial, en juste équilibre entre un hyper-libéralisme mortifère et un état trop présent.
Bonne lecture critique, patriote et souverainiste.
B.L.
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