- InvitéInvité
Institut du monde arabe: Lang proposé
Mar 8 Jan 2013 - 17:37
L'ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang, 73 ans, a été proposé par les autorités françaises à leurs partenaires des pays arabes pour diriger l'Institut du Monde Arabe basé à Paris, a annoncé mardi le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Les autorités françaises ont décidé de proposer à leurs partenaires des pays arabes de désigner Jack Lang à la présidence du Haut-Conseil de l'Institut et à celle de son Conseil d'administration", a précisé lors d'un point-presse le porte-parole. "Les autorités françaises souhaitent permettre à l'IMA de poursuivre et d'amplifier ses missions qui apportent une contribution importante à la connaissance du monde arabe et aux échanges entre celui-ci et la France", a-t-il ajouté.
Avec cette proposition, le gouvernement français supprime la double présidence de l'IMA, critiquée dans un récent rapport de la Cour des comptes, l'organisme de contrôle des dépenses publiques. Une fois entérinée par les pays arabes membres du Conseil d'administration de l'IMA, l'ancien ministre remplacera tout à la fois le président du "Haut conseil", l'ex-député UMP (droite) Renaud Muselier, et le président du conseil d'administration, Bruno Levallois, ex-inspecteur de l'Education nationale.
140 salariés, 24 M€ de budget
Très rapidement après son arrivée au Quai d'Orsay, le chef de la diplomatie Laurent Fabius avait signifié son congé à Renaud Muselier pour la fin 2012 et fait part de son intention de réformer la gouvernance de l'établissement.
Jack Lang a été ministre de la Culture entre 1981 et 1986, a rempilé entre 1988 et 1993, avant d'ajouter l'Education à ses fonctions entre 1991 et 1993 et de ne s'occuper que de l'Education entre 2000 et 2002.
Implanté sur les bords de la Seine, l'IMA compte 140 salariés et un budget annuel de 24 millions d'euros pour moitié versé par la France, l'autre par 22 Etats arabes, membres du Conseil d'administration.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/08/97001-20130108FILWWW00494-institut-du-monde-arabe-lang-propose.php
A n'en pas douter il y a un paquet de fric à se faire, la boucle est bouclée, non mais quel pays, quel pays ! Longue vie à Bouana Lang !!
"Les autorités françaises ont décidé de proposer à leurs partenaires des pays arabes de désigner Jack Lang à la présidence du Haut-Conseil de l'Institut et à celle de son Conseil d'administration", a précisé lors d'un point-presse le porte-parole. "Les autorités françaises souhaitent permettre à l'IMA de poursuivre et d'amplifier ses missions qui apportent une contribution importante à la connaissance du monde arabe et aux échanges entre celui-ci et la France", a-t-il ajouté.
Avec cette proposition, le gouvernement français supprime la double présidence de l'IMA, critiquée dans un récent rapport de la Cour des comptes, l'organisme de contrôle des dépenses publiques. Une fois entérinée par les pays arabes membres du Conseil d'administration de l'IMA, l'ancien ministre remplacera tout à la fois le président du "Haut conseil", l'ex-député UMP (droite) Renaud Muselier, et le président du conseil d'administration, Bruno Levallois, ex-inspecteur de l'Education nationale.
140 salariés, 24 M€ de budget
Très rapidement après son arrivée au Quai d'Orsay, le chef de la diplomatie Laurent Fabius avait signifié son congé à Renaud Muselier pour la fin 2012 et fait part de son intention de réformer la gouvernance de l'établissement.
Jack Lang a été ministre de la Culture entre 1981 et 1986, a rempilé entre 1988 et 1993, avant d'ajouter l'Education à ses fonctions entre 1991 et 1993 et de ne s'occuper que de l'Education entre 2000 et 2002.
Implanté sur les bords de la Seine, l'IMA compte 140 salariés et un budget annuel de 24 millions d'euros pour moitié versé par la France, l'autre par 22 Etats arabes, membres du Conseil d'administration.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/08/97001-20130108FILWWW00494-institut-du-monde-arabe-lang-propose.php
A n'en pas douter il y a un paquet de fric à se faire, la boucle est bouclée, non mais quel pays, quel pays ! Longue vie à Bouana Lang !!
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Mar 8 Jan 2013 - 21:11
Oui très bon choix, faut dire que c'est dans sa mentalité.
Et il connait bien le Maroc faut dire.
Faut quand même le lire pour le croire : 12 millions d'euros de budget pour ça. Je serais curieux de savoir si avec des coupes de budget, ils ont rogné sur ce genre de choses complètement inutile au fonctionnement basique de la France.
Et il connait bien le Maroc faut dire.
Faut quand même le lire pour le croire : 12 millions d'euros de budget pour ça. Je serais curieux de savoir si avec des coupes de budget, ils ont rogné sur ce genre de choses complètement inutile au fonctionnement basique de la France.
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Mer 9 Jan 2013 - 9:29
Et bien évidemment c’est un emploi rémunéré. Y-a-t-il en arabie un institut du monde européen ? Nous connaissons la réponse, c'est de l'argent jeté aux orties.
- Quebec-Patrie
- Date d'inscription : 30/03/2012
Passion : Histoire et la France
Humeur : Patriote
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Dim 13 Jan 2013 - 15:45
Parlons nous bien de ce Jack Lang?
- CoqGaulois
- Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 13/01/2012
Passion : sport, moto, science, nature, jardinage, bateau
Humeur : La vie est trop courte pour avoir le temps de faire la tête
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Dim 13 Jan 2013 - 16:02
Oui c'est lui il aime beaucoup les arabes mais il préfère les plus jeunes!
- GCSIRIUS
- Localisation : CORSE DU SUD
Date d'inscription : 14/11/2011
Passion : MONTAGNE/MER/MOTO ET MARINE
Humeur : Révolté et le sang qui coule dans mes veines est Bleu - Blanc - Rouge.
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Dim 13 Jan 2013 - 16:18
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Le 18 juillet 2007, l'ancien ministre socialiste Jack Lang, est à l'Elysée pour la mise en place du 'comité de réflexion' sur les institutions, présidé par Edouard Balladur. Il est assis à la droite du Premier ministre François Fillon et du président Nicolas Sarkozy.
Les ambitions de Jack Lang de se placer dans le gouvernement Sarkozy comme ministre d'ouverture ou de servir la diplomatie du Président de la République faisaient l'objet de plusieurs rumeurs.
Voilà le personnage et à 74 ans il n'est pas encore gavé. C'est répugnant et à vomir.
Personnellement puisqu'il a encore envie de travailler, je le foutrais à la chaine dans une usine. Putain, quand je vois cette gauche caviar qui revient, et ses potes gauchos qui avalisent ça me donne envie de gerber. C'est tout là l'UMPS
Le 18 juillet 2007, l'ancien ministre socialiste Jack Lang, est à l'Elysée pour la mise en place du 'comité de réflexion' sur les institutions, présidé par Edouard Balladur. Il est assis à la droite du Premier ministre François Fillon et du président Nicolas Sarkozy.
Les ambitions de Jack Lang de se placer dans le gouvernement Sarkozy comme ministre d'ouverture ou de servir la diplomatie du Président de la République faisaient l'objet de plusieurs rumeurs.
Voilà le personnage et à 74 ans il n'est pas encore gavé. C'est répugnant et à vomir.
Personnellement puisqu'il a encore envie de travailler, je le foutrais à la chaine dans une usine. Putain, quand je vois cette gauche caviar qui revient, et ses potes gauchos qui avalisent ça me donne envie de gerber. C'est tout là l'UMPS
- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Jeu 5 Jan 2017 - 11:29
Institut du monde arabe : les incroyables gaspillages du président Jack Lang
L’arrivée du flamboyant Jack Lang à la tête de cet établissement culturel parisien n’a pas permis de redresser ses comptes. Ni de réduire les notes de frais...
A voir le prince en son palais, tout va pour le mieux. Très élégant et d’une belle vitalité pour ses 77 ans, Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), reçoit en toute décontraction. Il présente le tableau qu’il a fait accrocher dans son bureau, œuvre du Marocain Ahmed Cherkaoui, coté plus de 1 million d’euros.
Entre un voyage aux Emirats et une tournée en Asie, la deuxième personnalité politique préférée des Français (baromètre Ipsos "Le Point" du 1er octobre 2016) jette un œil distrait sur la vue imprenable en contrebas, l’île Saint-Louis. Quid des soucis financiers de l’institution qu’il dirige depuis bientôt quatre ans ? Il élude d’un bon mot : "Nous sommes pauvres mais sexy."
Nommé à ce "poste réservé" par François Hollande, début 2013, pour succéder au sarkozyste Renaud Muselier, Jack Lang, payé 9.000 euros par mois, devait remettre de l’ordre dans ce drôle d’établissement, mi-culturel, mi-diplomatique, inauguré en 1987. L’IMA est une fondation de droit privé contrôlée à parité par la France et vingt et un Etats membres de la Ligue arabe. Or ce statut particulier fonctionne mal car le lieu n’a jamais été pris au sérieux par les principaux intéressés.C’est une façon de voir les choses. La fréquentation est tombée de 1 million de visiteurs en 2014 à 757.000 en 2015, et ce ne sera pas mieux en 2016. Tout aussi gênant pour celui qui soutient "ne pas supporter les déficits", les comptes de l’IMA sont restés dans le rouge après son arrivée, avec une perte record de 2,5 millions d’euros en 2015. Là encore, 2016 s’annonce du même acabit. Pas rien pour une entité dont les ressources sont de 18 millions d’euros.
Depuis les origines, la majorité des pays arabes ne règle son écot que de façon sporadique. La plupart ont certes fini par abonder un fonds qui verse environ 1 million d’euros par an. Mais on est loin du compte. Charge à la France (et donc aux contribuables !) d’éponger les déficits. Jack Lang, fort de son phénoménal entregent, allait peut-être pouvoir résoudre ce délicat problème. Las ! Il n’y a pas eu d’effet Jack.
Le budget de fonctionnement de l’institution est toujours bouclé grâce à une subvention annuelle de 12 millions d’euros versée depuis 2008 par le ministère des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay, lui aussi à la diète, tente d’ailleurs de réduire sa participation. "Voilà deux ans qu’on veut nous rogner 750.000 euros. J’ai convaincu le Premier ministre de n’en rien faire", se félicite le président. Et de rappeler qu’il "mouille la chemise" pour persuader des mécènes dans le Golfe, au Maroc et en France de cofinancer les expositions. 2 millions d’euros ont ainsi été collectés en 2015 auprès des Total, RATP, Engie, Lafarge et autres.
Autre souci majeur, la fréquentation ne décolle pas. Des expositions ont certes connu le succès, comme "Il était une fois l’Orient Express" (en 2013) ou "Osiris, mystères engloutis d’Egypte" (en 2015), mais d’autres sont restées confidentielles, comme "Hajj, le pèlerinage à la Mecque", "Le Maroc contemporain" et la très cool "Hip-hop, du Bronx aux rues arabes" (en 2015). Tout comme la collection permanente, qui occupe trois étages, où moins de 100.000 personnes sont passées en 2015. "Nous ne figurons pas dans le top 20 des lieux culturels de la capitale, regrette le secrétaire général, David Bruckert. Comme si l’IMA n’existait pas sur la carte."
Tente-t-on au moins de faire des économies ? Cela ne saute pas aux yeux. L’IMA a des coûts de fonctionnement relativement élevés et cela ne date pas d’hier. Ainsi, même s’ils ont subi un plan social à la fin des années 2000, les effectifs restent importants avec 120 permanents, soit la moitié du budget. Quant au bâtiment (merci Jean Nouvel !), il vieillit mal, et ses frais de maintenance s’alourdissent au point de s’élever à 3 millions d’euros par an. Le renforcement de la sécurité a aussi fait grossir ce poste d’un tiers, à 1,3 million d’euros.
Qu’à cela ne tienne, le président Lang a prévu d’investir 3 millions d'euros pour la remise en marche des fameux moucharabiehs de la façade arrière, censés s’ouvrir en fonction de la lumière. Promis juré, tout sera financé par des mécènes !
On peut également s’interroger sur le fonctionnement du cabinet présidentiel. Fidèle à ses habitudes, Jack Lang fait travailler des fidèles comme sa communicante Catherine Lawless ou son conseiller culturel Claude Mollard, compagnons des années Mitterrand. Dans son équipe, on trouve aussi son épouse Monique. Elle a signé un contrat de bénévolat, qui n’interdit pas les notes de frais. Difficile de savoir ce que tout cela coûte, les comptes ne livrent pas ce genre de détat
Un litige avec le libanais Noura, le restaurateur du dernier étage dont Jack Lang se dit déçu, a toutefois levé le voile sur le train de vie de la présidence. Fin 2014, Noura a en effet réclamé 41.000 euros d’impayés pour des repas pris par le couple Lang et leurs invités. Sachant que l’IMA avait obtenu un tarif préférentiel à 25 euros le couvert, cela fait quand même dans les 1.600 convives en dix-huit mois. Ce n’est pas tout : comme Capital a pu le vérifier en consultant de nombreuses notes de restaurant, l’état-major de l’IMA a ses habitudes à quelques belles tables de la Rive gauche, où on laisse aisément 80 euros par tête. Précision pour clore le chapitre frais de bouche : le procès avec Noura n’est toujours pas fini, ce dernier réclamant 1 million d’euros de dommages et intérêts. Dans l’appel d’offres qu’il a lancé pour changer de restaurateur, au dernier étage de l’Institut du monde arabe, Jack Lang demande aux candidats de garantir 1.000 repas gratuits par an pour la présidence. Cela fait beaucoup d’invités.
Une chose est sûre, Jack Lang, dont le mandat se termine ce mois-ci, est d’ores et déjà candidat à sa propre succession. Précisant au passage qu’il connaît bien Alain Juppé. Manque de chance, c'est François Fillon qui sera le candidat de la droite.
Eric Wattez CAPITAL
L’arrivée du flamboyant Jack Lang à la tête de cet établissement culturel parisien n’a pas permis de redresser ses comptes. Ni de réduire les notes de frais...
A voir le prince en son palais, tout va pour le mieux. Très élégant et d’une belle vitalité pour ses 77 ans, Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), reçoit en toute décontraction. Il présente le tableau qu’il a fait accrocher dans son bureau, œuvre du Marocain Ahmed Cherkaoui, coté plus de 1 million d’euros.
Entre un voyage aux Emirats et une tournée en Asie, la deuxième personnalité politique préférée des Français (baromètre Ipsos "Le Point" du 1er octobre 2016) jette un œil distrait sur la vue imprenable en contrebas, l’île Saint-Louis. Quid des soucis financiers de l’institution qu’il dirige depuis bientôt quatre ans ? Il élude d’un bon mot : "Nous sommes pauvres mais sexy."
Nommé à ce "poste réservé" par François Hollande, début 2013, pour succéder au sarkozyste Renaud Muselier, Jack Lang, payé 9.000 euros par mois, devait remettre de l’ordre dans ce drôle d’établissement, mi-culturel, mi-diplomatique, inauguré en 1987. L’IMA est une fondation de droit privé contrôlée à parité par la France et vingt et un Etats membres de la Ligue arabe. Or ce statut particulier fonctionne mal car le lieu n’a jamais été pris au sérieux par les principaux intéressés.C’est une façon de voir les choses. La fréquentation est tombée de 1 million de visiteurs en 2014 à 757.000 en 2015, et ce ne sera pas mieux en 2016. Tout aussi gênant pour celui qui soutient "ne pas supporter les déficits", les comptes de l’IMA sont restés dans le rouge après son arrivée, avec une perte record de 2,5 millions d’euros en 2015. Là encore, 2016 s’annonce du même acabit. Pas rien pour une entité dont les ressources sont de 18 millions d’euros.
Depuis les origines, la majorité des pays arabes ne règle son écot que de façon sporadique. La plupart ont certes fini par abonder un fonds qui verse environ 1 million d’euros par an. Mais on est loin du compte. Charge à la France (et donc aux contribuables !) d’éponger les déficits. Jack Lang, fort de son phénoménal entregent, allait peut-être pouvoir résoudre ce délicat problème. Las ! Il n’y a pas eu d’effet Jack.
Le budget de fonctionnement de l’institution est toujours bouclé grâce à une subvention annuelle de 12 millions d’euros versée depuis 2008 par le ministère des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay, lui aussi à la diète, tente d’ailleurs de réduire sa participation. "Voilà deux ans qu’on veut nous rogner 750.000 euros. J’ai convaincu le Premier ministre de n’en rien faire", se félicite le président. Et de rappeler qu’il "mouille la chemise" pour persuader des mécènes dans le Golfe, au Maroc et en France de cofinancer les expositions. 2 millions d’euros ont ainsi été collectés en 2015 auprès des Total, RATP, Engie, Lafarge et autres.
Autre souci majeur, la fréquentation ne décolle pas. Des expositions ont certes connu le succès, comme "Il était une fois l’Orient Express" (en 2013) ou "Osiris, mystères engloutis d’Egypte" (en 2015), mais d’autres sont restées confidentielles, comme "Hajj, le pèlerinage à la Mecque", "Le Maroc contemporain" et la très cool "Hip-hop, du Bronx aux rues arabes" (en 2015). Tout comme la collection permanente, qui occupe trois étages, où moins de 100.000 personnes sont passées en 2015. "Nous ne figurons pas dans le top 20 des lieux culturels de la capitale, regrette le secrétaire général, David Bruckert. Comme si l’IMA n’existait pas sur la carte."
Tente-t-on au moins de faire des économies ? Cela ne saute pas aux yeux. L’IMA a des coûts de fonctionnement relativement élevés et cela ne date pas d’hier. Ainsi, même s’ils ont subi un plan social à la fin des années 2000, les effectifs restent importants avec 120 permanents, soit la moitié du budget. Quant au bâtiment (merci Jean Nouvel !), il vieillit mal, et ses frais de maintenance s’alourdissent au point de s’élever à 3 millions d’euros par an. Le renforcement de la sécurité a aussi fait grossir ce poste d’un tiers, à 1,3 million d’euros.
Qu’à cela ne tienne, le président Lang a prévu d’investir 3 millions d'euros pour la remise en marche des fameux moucharabiehs de la façade arrière, censés s’ouvrir en fonction de la lumière. Promis juré, tout sera financé par des mécènes !
On peut également s’interroger sur le fonctionnement du cabinet présidentiel. Fidèle à ses habitudes, Jack Lang fait travailler des fidèles comme sa communicante Catherine Lawless ou son conseiller culturel Claude Mollard, compagnons des années Mitterrand. Dans son équipe, on trouve aussi son épouse Monique. Elle a signé un contrat de bénévolat, qui n’interdit pas les notes de frais. Difficile de savoir ce que tout cela coûte, les comptes ne livrent pas ce genre de détat
Un litige avec le libanais Noura, le restaurateur du dernier étage dont Jack Lang se dit déçu, a toutefois levé le voile sur le train de vie de la présidence. Fin 2014, Noura a en effet réclamé 41.000 euros d’impayés pour des repas pris par le couple Lang et leurs invités. Sachant que l’IMA avait obtenu un tarif préférentiel à 25 euros le couvert, cela fait quand même dans les 1.600 convives en dix-huit mois. Ce n’est pas tout : comme Capital a pu le vérifier en consultant de nombreuses notes de restaurant, l’état-major de l’IMA a ses habitudes à quelques belles tables de la Rive gauche, où on laisse aisément 80 euros par tête. Précision pour clore le chapitre frais de bouche : le procès avec Noura n’est toujours pas fini, ce dernier réclamant 1 million d’euros de dommages et intérêts. Dans l’appel d’offres qu’il a lancé pour changer de restaurateur, au dernier étage de l’Institut du monde arabe, Jack Lang demande aux candidats de garantir 1.000 repas gratuits par an pour la présidence. Cela fait beaucoup d’invités.
Une chose est sûre, Jack Lang, dont le mandat se termine ce mois-ci, est d’ores et déjà candidat à sa propre succession. Précisant au passage qu’il connaît bien Alain Juppé. Manque de chance, c'est François Fillon qui sera le candidat de la droite.
Eric Wattez CAPITAL
- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Institut du monde arabe: Lang proposé
Jeu 19 Jan 2017 - 17:55
Paris : l’Arabie Saoudite donne 5 millions d’euros à l’Institut du Monde Arabe
Le Royaume participe ainsi à la rénovation et la modernisation du centre culturel parisien dédié au monde oriental. Une plaque de remerciement a été dévoilée lundi 16 janvier par son président, l’ancien ministre de la culture Jack Lang.
L’Arabie Saoudite va participer à la rénovation et à la modernisation de l’Institut du Monde Arabe (Ima) à Paris, à hauteur de 5 millions d’euros, a indiqué l’Institut connu pour son bâtiment emblématique conçu il y a trente ans par l’architecte Jean Nouvel.
Une plaque en remerciement du don de 5 millions d’euros fait par le roi d’Arabie saoudite a été dévoilée lundi 16 janvier en présence du ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Jubeir, de l’ambassadeur du Royaume saoudien, et du président de l’Ima, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang. (…)
Le FIGARO.fr
Le Royaume participe ainsi à la rénovation et la modernisation du centre culturel parisien dédié au monde oriental. Une plaque de remerciement a été dévoilée lundi 16 janvier par son président, l’ancien ministre de la culture Jack Lang.
L’Arabie Saoudite va participer à la rénovation et à la modernisation de l’Institut du Monde Arabe (Ima) à Paris, à hauteur de 5 millions d’euros, a indiqué l’Institut connu pour son bâtiment emblématique conçu il y a trente ans par l’architecte Jean Nouvel.
Une plaque en remerciement du don de 5 millions d’euros fait par le roi d’Arabie saoudite a été dévoilée lundi 16 janvier en présence du ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Jubeir, de l’ambassadeur du Royaume saoudien, et du président de l’Ima, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang. (…)
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