- CLAUDE67
- Date d'inscription : 01/03/2012
Passion : L'amour de la France
L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Dim 26 Aoû 2012 - 21:50
L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Face aux trafics de stupéfiants qui gangrènent la cité phocéenne, policiers et magistrats peinent à combattre ces organisations criminelles.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 137548.php
« Des quartiers entiers ont été laissés à l’abandon, confie un élu. Et puis, certains ont peut-être acheté la paix sociale en laissant ces quartiers passer sous le contrôle des trafiquants. » A Marseille, les violences urbaines sont quasi inexistantes. Certains y voient le signe de la mainmise des dealeurs sur les jeunes… Cannabis, héroïne, cocaïne… Face à la multiplication des réseaux, très structurés, avec une main-d’œuvre renouvelable à l’envi tant l’appât du gain est grand, la prolifération des fusils d’assaut et pistolets automatiques, enquêteurs et magistrats donnent l’impression d’être désarmés. De l’aveu même de Jacques Dallest, le procureur de la République de Marseille, « l’ambition n’est pas d’éradiquer le trafic ». Chaque jour, des dizaines de jeunes se présentent à l’embauche. Comme jadis leurs parents à l’entrée de l’usine. Leur nombre varie en fonction de la taille de la cité et de celle du point de deal. Pour les meilleurs s’ouvre la perspective de « monter en grade » dans la filière et d’accroître d’autant leurs revenus.
Des bénéfices nets colossaux
http://www.leparisien.fr/faits-divers/d ... 137554.php
La manne financière générée par le trafic de drogue à Marseille, comme ailleurs, est colossale. Une partie du bénéfice est réinvestie dans l’achat de nouvelles quantités de drogue, tandis qu’une autre est expédiée vers le Maroc ou l’Algérie. « Les envois se font par mandat cash, mais il y a aussi un système de collecteurs chargés d’acheminer cet argent au pays, précise un haut fonctionnaire. Certains investissent également en France. » Ainsi, ce trafiquant récemment interpellé, propriétaire de cinq appartements à Marseille, ou encore les frères M. qui, avant de tomber, possédaient une résidence de 200 m2 estimée à 650 000 €, une pizzeria, des parts dans une discothèque et dans un restaurant, ainsi que près de 1 M€ sur un compte bancaire.
« Le premier employeur des jeunes, c’est le trafic »
Samia Ghali, maire depuis 2008 des XVe et XVIe arrondis-sements de Marseille, qui regroupent près de 100 000 habitants dans les quartiers Nord, l’élue socialiste, également sénatrice des Bouches-du-Rhône, dresse un constat alarmant. « Je pense qu’à un moment certains se sont dit : « Tant qu’ils meurent entre eux, ça nous débarrasse. » Aujourd’hui, le premier employeur des jeunes à Marseille, c’est le trafic de drogue. Et je n’ai pas peur de le dire. Il y a mêmes des filles qui dealent. Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 137556.php
Face aux trafics de stupéfiants qui gangrènent la cité phocéenne, policiers et magistrats peinent à combattre ces organisations criminelles.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 137548.php
« Des quartiers entiers ont été laissés à l’abandon, confie un élu. Et puis, certains ont peut-être acheté la paix sociale en laissant ces quartiers passer sous le contrôle des trafiquants. » A Marseille, les violences urbaines sont quasi inexistantes. Certains y voient le signe de la mainmise des dealeurs sur les jeunes… Cannabis, héroïne, cocaïne… Face à la multiplication des réseaux, très structurés, avec une main-d’œuvre renouvelable à l’envi tant l’appât du gain est grand, la prolifération des fusils d’assaut et pistolets automatiques, enquêteurs et magistrats donnent l’impression d’être désarmés. De l’aveu même de Jacques Dallest, le procureur de la République de Marseille, « l’ambition n’est pas d’éradiquer le trafic ». Chaque jour, des dizaines de jeunes se présentent à l’embauche. Comme jadis leurs parents à l’entrée de l’usine. Leur nombre varie en fonction de la taille de la cité et de celle du point de deal. Pour les meilleurs s’ouvre la perspective de « monter en grade » dans la filière et d’accroître d’autant leurs revenus.
Des bénéfices nets colossaux
http://www.leparisien.fr/faits-divers/d ... 137554.php
La manne financière générée par le trafic de drogue à Marseille, comme ailleurs, est colossale. Une partie du bénéfice est réinvestie dans l’achat de nouvelles quantités de drogue, tandis qu’une autre est expédiée vers le Maroc ou l’Algérie. « Les envois se font par mandat cash, mais il y a aussi un système de collecteurs chargés d’acheminer cet argent au pays, précise un haut fonctionnaire. Certains investissent également en France. » Ainsi, ce trafiquant récemment interpellé, propriétaire de cinq appartements à Marseille, ou encore les frères M. qui, avant de tomber, possédaient une résidence de 200 m2 estimée à 650 000 €, une pizzeria, des parts dans une discothèque et dans un restaurant, ainsi que près de 1 M€ sur un compte bancaire.
« Le premier employeur des jeunes, c’est le trafic »
Samia Ghali, maire depuis 2008 des XVe et XVIe arrondis-sements de Marseille, qui regroupent près de 100 000 habitants dans les quartiers Nord, l’élue socialiste, également sénatrice des Bouches-du-Rhône, dresse un constat alarmant. « Je pense qu’à un moment certains se sont dit : « Tant qu’ils meurent entre eux, ça nous débarrasse. » Aujourd’hui, le premier employeur des jeunes à Marseille, c’est le trafic de drogue. Et je n’ai pas peur de le dire. Il y a mêmes des filles qui dealent. Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 137556.php
- mely
- Localisation : Nord
Date d'inscription : 02/07/2012
Passion : ma famille
Humeur : « Interpréter consiste toujours à mettre en équivalence deux textes : celui de l'auteur, celui de l'interprète. » de Tzvetan Todorov
Re: L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Dim 26 Aoû 2012 - 21:56
CLAUDE67 a écrit:
« Le premier employeur des jeunes, c’est le trafic »
Samia Ghali, maire depuis 2008 des XVe et XVIe arrondis-sements de Marseille, qui regroupent près de 100 000 habitants dans les quartiers Nord, l’élue socialiste, également sénatrice des Bouches-du-Rhône, dresse un constat alarmant. « Je pense qu’à un moment certains se sont dit : « Tant qu’ils meurent entre eux, ça nous débarrasse. » Aujourd’hui, le premier employeur des jeunes à Marseille, c’est le trafic de drogue. Et je n’ai pas peur de le dire. Il y a mêmes des filles qui dealent. Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l ... 137556.php
Vous croyez qu'ils payent aussi les charges patronales
- CLAUDE67
- Date d'inscription : 01/03/2012
Passion : L'amour de la France
Re: L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Dim 26 Aoû 2012 - 22:01
Non , et vous ?
- MARINICE
- Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 15/10/2011
Re: L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Dim 26 Aoû 2012 - 22:01
J'adore comment on appelle encore ça un "fléau", alors que la population l'accepte, et de plus en plus de gens dans la populace en consomme.
C'est comme le cannabis. Les flics ne font plus rien car ils sont dépassés. Dépassés à cause de quoi ? Du fait que ça s'est démocratisé. Et donc normalisé.
C'est comme le cannabis. Les flics ne font plus rien car ils sont dépassés. Dépassés à cause de quoi ? Du fait que ça s'est démocratisé. Et donc normalisé.
- mely
- Localisation : Nord
Date d'inscription : 02/07/2012
Passion : ma famille
Humeur : « Interpréter consiste toujours à mettre en équivalence deux textes : celui de l'auteur, celui de l'interprète. » de Tzvetan Todorov
Re: L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Dim 26 Aoû 2012 - 22:06
CLAUDE67 a écrit:Non , et vous ?
Oh pour être encore plus tranquille ils doivent glisser des enveloppes à certains élus, on peut appeler ça des charges patronales, non ?
- InvitéInvité
Re: L’insurmontable fléau de la drogue à Marseille
Mer 29 Aoû 2012 - 14:59
Je pense tout simplement que les cartes ont changé de main, parce-que les trafics en tout genre ont toujours existé, non ? surtout à Marseille, la pègre n'est pas une invention de l'année !
Il faudrait un nouvel Eliot Ness
Mais il est trop tard, le ver est dans le fruit
Il faudrait un nouvel Eliot Ness
Mais il est trop tard, le ver est dans le fruit
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum