- cocorico
- Localisation : Rhône
Date d'inscription : 12/02/2012
Passion : les femmes
Humeur : cool
Les sujets sont différents, mais les époques se ressemblent
Sam 24 Mar 2012 - 22:39
Je viens de regarder l'affaire de Bruay en Artois
En 1972 à Bruay-en-Artois (renommé Bruay-la-Buissière en 1987), des enfants découvrent le corps d'une jeune fille assassinée, âgée de quinze ans et demi, et nommée Brigitte Dewèvre. Elle a été étranglée avec un lien souple vraisemblablement un foulard, déshabillée en partie, trainée dans un terrain vague et frappée violemment avec un objet tranchant derrière la tête. C'est son petit frère prénommé Philippe, alors âgé de douze ans, qui a fait la macabre découverte. Le juge Henri Pascal, surnommé « le petit juge » et qui est saisi de l'affaire, inculpe le notaire Pierre Leroy sur le motif suivant: « Un faisceau de présomptions graves et concordantes », suite aux explications évasives de l'intéressé au sujet de son alibi et de sa présence aux alentours des lieux du crime au moment des faits. Il sera relâché le 18 juillet 1972 après plus de trois mois d'incarcération. Cinq jours plus tard, Henri Pascal inculpe et fait incarcérer Monique Mayeur, la maîtresse de Pierre Leroy, dont les explications fournies lors de son audition comportent des versions contradictoires de son emploi du temps. Le juge considère alors son alibi comme plus que douteux. Le 20 juillet, les avocats de Pierre Leroy obtiennent le dessaisissement du dossier de l'instruction du juge Pascal sur décision de la Cour de Cassation. Le 31 juillet 1972, Monique Mayeur est libérée de prison à son tour. Le dossier sera cette fois confié au juge Jean Sablayrolles, un magistrat parisien. Le 18 avril 1973, plus d'un an après les faits, Jean-Pierre Flahault, âgé de 17 ans, orphelin perturbé et ancien camarade de Brigitte Dewèvre, avouera aux autorités être l'auteur de cet assassinat. Il prétendra alors détenir les lunettes de Brigitte. On retrouvera bien des lunettes à son domicile, mais ni la mère de la victime, ni son opticien ne les identifieront comme appartenant à Brigitte. Jean-Pierre Flahault sera jugé et innocenté en première instance en juin 1975, rejugé sur appel du procureur à Paris en 1976, et relaxé au bénéfice du doute. L'affaire sera classée sans suite en 1981 et le crime prescrit en 2005.
Apparemment cette affaire aurait été étouffée par le Garde des Sceaux au nom de la paix sociale dans la région !!!!!!!!!!!
C'est tout de même marrant qu'au nom de cette fameuse paix sociale les dirigeants baissent les bras, étouffent les affaires, enfument le peuple
En 1972 à Bruay-en-Artois (renommé Bruay-la-Buissière en 1987), des enfants découvrent le corps d'une jeune fille assassinée, âgée de quinze ans et demi, et nommée Brigitte Dewèvre. Elle a été étranglée avec un lien souple vraisemblablement un foulard, déshabillée en partie, trainée dans un terrain vague et frappée violemment avec un objet tranchant derrière la tête. C'est son petit frère prénommé Philippe, alors âgé de douze ans, qui a fait la macabre découverte. Le juge Henri Pascal, surnommé « le petit juge » et qui est saisi de l'affaire, inculpe le notaire Pierre Leroy sur le motif suivant: « Un faisceau de présomptions graves et concordantes », suite aux explications évasives de l'intéressé au sujet de son alibi et de sa présence aux alentours des lieux du crime au moment des faits. Il sera relâché le 18 juillet 1972 après plus de trois mois d'incarcération. Cinq jours plus tard, Henri Pascal inculpe et fait incarcérer Monique Mayeur, la maîtresse de Pierre Leroy, dont les explications fournies lors de son audition comportent des versions contradictoires de son emploi du temps. Le juge considère alors son alibi comme plus que douteux. Le 20 juillet, les avocats de Pierre Leroy obtiennent le dessaisissement du dossier de l'instruction du juge Pascal sur décision de la Cour de Cassation. Le 31 juillet 1972, Monique Mayeur est libérée de prison à son tour. Le dossier sera cette fois confié au juge Jean Sablayrolles, un magistrat parisien. Le 18 avril 1973, plus d'un an après les faits, Jean-Pierre Flahault, âgé de 17 ans, orphelin perturbé et ancien camarade de Brigitte Dewèvre, avouera aux autorités être l'auteur de cet assassinat. Il prétendra alors détenir les lunettes de Brigitte. On retrouvera bien des lunettes à son domicile, mais ni la mère de la victime, ni son opticien ne les identifieront comme appartenant à Brigitte. Jean-Pierre Flahault sera jugé et innocenté en première instance en juin 1975, rejugé sur appel du procureur à Paris en 1976, et relaxé au bénéfice du doute. L'affaire sera classée sans suite en 1981 et le crime prescrit en 2005.
Apparemment cette affaire aurait été étouffée par le Garde des Sceaux au nom de la paix sociale dans la région !!!!!!!!!!!
C'est tout de même marrant qu'au nom de cette fameuse paix sociale les dirigeants baissent les bras, étouffent les affaires, enfument le peuple
- lavalliere
- Date d'inscription : 24/02/2012
Passion : randonnees histoire, physique , spiritualité
Humeur : JOYEUSE
Re: Les sujets sont différents, mais les époques se ressemblent
Dim 25 Mar 2012 - 15:31
cocorico a écrit:Je viens de regarder l'affaire de Bruay en Artois
En 1972 à Bruay-en-Artois (renommé Bruay-la-Buissière en 1987), des enfants découvrent le corps d'une jeune fille assassinée, âgée de quinze ans et demi, et nommée Brigitte Dewèvre. Elle a été étranglée avec un lien souple vraisemblablement un foulard, déshabillée en partie, trainée dans un terrain vague et frappée violemment avec un objet tranchant derrière la tête. C'est son petit frère prénommé Philippe, alors âgé de douze ans, qui a fait la macabre découverte. Le juge Henri Pascal, surnommé « le petit juge » et qui est saisi de l'affaire, inculpe le notaire Pierre Leroy sur le motif suivant: « Un faisceau de présomptions graves et concordantes », suite aux explications évasives de l'intéressé au sujet de son alibi et de sa présence aux alentours des lieux du crime au moment des faits. Il sera relâché le 18 juillet 1972 après plus de trois mois d'incarcération. Cinq jours plus tard, Henri Pascal inculpe et fait incarcérer Monique Mayeur, la maîtresse de Pierre Leroy, dont les explications fournies lors de son audition comportent des versions contradictoires de son emploi du temps. Le juge considère alors son alibi comme plus que douteux. Le 20 juillet, les avocats de Pierre Leroy obtiennent le dessaisissement du dossier de l'instruction du juge Pascal sur décision de la Cour de Cassation. Le 31 juillet 1972, Monique Mayeur est libérée de prison à son tour. Le dossier sera cette fois confié au juge Jean Sablayrolles, un magistrat parisien. Le 18 avril 1973, plus d'un an après les faits, Jean-Pierre Flahault, âgé de 17 ans, orphelin perturbé et ancien camarade de Brigitte Dewèvre, avouera aux autorités être l'auteur de cet assassinat. Il prétendra alors détenir les lunettes de Brigitte. On retrouvera bien des lunettes à son domicile, mais ni la mère de la victime, ni son opticien ne les identifieront comme appartenant à Brigitte. Jean-Pierre Flahault sera jugé et innocenté en première instance en juin 1975, rejugé sur appel du procureur à Paris en 1976, et relaxé au bénéfice du doute. L'affaire sera classée sans suite en 1981 et le crime prescrit en 2005.
Apparemment cette affaire aurait été étouffée par le Garde des Sceaux au nom de la paix sociale dans la région !!!!!!!!!!!
C'est tout de même marrant qu'au nom de cette fameuse paix sociale les dirigeants baissent les bras, étouffent les affaires, enfument le peuple
ben si on fait la liste de ces affaires qu'on a étouffé dans l'oeuf... pour raison d'état ou autres interets...... yen a pour des plombes!!!!
l'affaire d'AURIOl elle est pas mal aussi, et DOMINICI,,,????? MEME le dernier guillotiné CHRISTIAN RANUCCI, (raison d'état) yavait urgence paix sociale!!!
- cocorico
- Localisation : Rhône
Date d'inscription : 12/02/2012
Passion : les femmes
Humeur : cool
Re: Les sujets sont différents, mais les époques se ressemblent
Dim 25 Mar 2012 - 15:35
lavalliere a écrit:cocorico a écrit:Je viens de regarder l'affaire de Bruay en Artois
En 1972 à Bruay-en-Artois (renommé Bruay-la-Buissière en 1987), des enfants découvrent le corps d'une jeune fille assassinée, âgée de quinze ans et demi, et nommée Brigitte Dewèvre. Elle a été étranglée avec un lien souple vraisemblablement un foulard, déshabillée en partie, trainée dans un terrain vague et frappée violemment avec un objet tranchant derrière la tête. C'est son petit frère prénommé Philippe, alors âgé de douze ans, qui a fait la macabre découverte. Le juge Henri Pascal, surnommé « le petit juge » et qui est saisi de l'affaire, inculpe le notaire Pierre Leroy sur le motif suivant: « Un faisceau de présomptions graves et concordantes », suite aux explications évasives de l'intéressé au sujet de son alibi et de sa présence aux alentours des lieux du crime au moment des faits. Il sera relâché le 18 juillet 1972 après plus de trois mois d'incarcération. Cinq jours plus tard, Henri Pascal inculpe et fait incarcérer Monique Mayeur, la maîtresse de Pierre Leroy, dont les explications fournies lors de son audition comportent des versions contradictoires de son emploi du temps. Le juge considère alors son alibi comme plus que douteux. Le 20 juillet, les avocats de Pierre Leroy obtiennent le dessaisissement du dossier de l'instruction du juge Pascal sur décision de la Cour de Cassation. Le 31 juillet 1972, Monique Mayeur est libérée de prison à son tour. Le dossier sera cette fois confié au juge Jean Sablayrolles, un magistrat parisien. Le 18 avril 1973, plus d'un an après les faits, Jean-Pierre Flahault, âgé de 17 ans, orphelin perturbé et ancien camarade de Brigitte Dewèvre, avouera aux autorités être l'auteur de cet assassinat. Il prétendra alors détenir les lunettes de Brigitte. On retrouvera bien des lunettes à son domicile, mais ni la mère de la victime, ni son opticien ne les identifieront comme appartenant à Brigitte. Jean-Pierre Flahault sera jugé et innocenté en première instance en juin 1975, rejugé sur appel du procureur à Paris en 1976, et relaxé au bénéfice du doute. L'affaire sera classée sans suite en 1981 et le crime prescrit en 2005.
Apparemment cette affaire aurait été étouffée par le Garde des Sceaux au nom de la paix sociale dans la région !!!!!!!!!!!
C'est tout de même marrant qu'au nom de cette fameuse paix sociale les dirigeants baissent les bras, étouffent les affaires, enfument le peuple
ben si on fait la liste de ces affaires qu'on a étouffé dans l'oeuf... pour raison d'état ou autres interets...... yen a pour des plombes!!!!
l'affaire d'AURIOl elle est pas mal aussi, et DOMINICI,,,????? MEME le dernier guillotiné CHRISTIAN RANUCCI, (raison d'état) yavait urgence paix sociale!!!
Entièrement d'accord avec toi, le but n'est pas de faire un recensement des affaires étouffées pour raison d'état, le but est de démontrer que le problème liée à l'immigration est passé sous silence uniquement pour préserver la paix social, mais au nom de la paix social, nous n'avons pas le droit de voir Toulouse, Montauban et la France endeuillés !!!!!!!!!!!!!!
- lavalliere
- Date d'inscription : 24/02/2012
Passion : randonnees histoire, physique , spiritualité
Humeur : JOYEUSE
Re: Les sujets sont différents, mais les époques se ressemblent
Dim 25 Mar 2012 - 15:51
cocorico a écrit:lavalliere a écrit:cocorico a écrit:Je viens de regarder l'affaire de Bruay en Artois
En 1972 à Bruay-en-Artois (renommé Bruay-la-Buissière en 1987), des enfants découvrent le corps d'une jeune fille assassinée, âgée de quinze ans et demi, et nommée Brigitte Dewèvre. Elle a été étranglée avec un lien souple vraisemblablement un foulard, déshabillée en partie, trainée dans un terrain vague et frappée violemment avec un objet tranchant derrière la tête. C'est son petit frère prénommé Philippe, alors âgé de douze ans, qui a fait la macabre découverte. Le juge Henri Pascal, surnommé « le petit juge » et qui est saisi de l'affaire, inculpe le notaire Pierre Leroy sur le motif suivant: « Un faisceau de présomptions graves et concordantes », suite aux explications évasives de l'intéressé au sujet de son alibi et de sa présence aux alentours des lieux du crime au moment des faits. Il sera relâché le 18 juillet 1972 après plus de trois mois d'incarcération. Cinq jours plus tard, Henri Pascal inculpe et fait incarcérer Monique Mayeur, la maîtresse de Pierre Leroy, dont les explications fournies lors de son audition comportent des versions contradictoires de son emploi du temps. Le juge considère alors son alibi comme plus que douteux. Le 20 juillet, les avocats de Pierre Leroy obtiennent le dessaisissement du dossier de l'instruction du juge Pascal sur décision de la Cour de Cassation. Le 31 juillet 1972, Monique Mayeur est libérée de prison à son tour. Le dossier sera cette fois confié au juge Jean Sablayrolles, un magistrat parisien. Le 18 avril 1973, plus d'un an après les faits, Jean-Pierre Flahault, âgé de 17 ans, orphelin perturbé et ancien camarade de Brigitte Dewèvre, avouera aux autorités être l'auteur de cet assassinat. Il prétendra alors détenir les lunettes de Brigitte. On retrouvera bien des lunettes à son domicile, mais ni la mère de la victime, ni son opticien ne les identifieront comme appartenant à Brigitte. Jean-Pierre Flahault sera jugé et innocenté en première instance en juin 1975, rejugé sur appel du procureur à Paris en 1976, et relaxé au bénéfice du doute. L'affaire sera classée sans suite en 1981 et le crime prescrit en 2005.
Apparemment cette affaire aurait été étouffée par le Garde des Sceaux au nom de la paix sociale dans la région !!!!!!!!!!!
C'est tout de même marrant qu'au nom de cette fameuse paix sociale les dirigeants baissent les bras, étouffent les affaires, enfument le peuple
ben si on fait la liste de ces affaires qu'on a étouffé dans l'oeuf... pour raison d'état ou autres interets...... yen a pour des plombes!!!!
l'affaire d'AURIOl elle est pas mal aussi, et DOMINICI,,,????? MEME le dernier guillotiné CHRISTIAN RANUCCI, (raison d'état) yavait urgence paix sociale!!!
Entièrement d'accord avec toi, le but n'est pas de faire un recensement des affaires étouffées pour raison d'état, le but est de démontrer que le problème liée à l'immigration est passé sous silence uniquement pour préserver la paix social, mais au nom de la paix social, nous n'avons pas le droit de voir Toulouse,
Montauban et la France endeuillés !!!!!!!!!!!!!!
OK Mais j'ai justement rebondi sur bruay en artois. j'avais pas fait le lien, entre bruay et l'immigration..... quoiqu'il en soit, ce sera toujours, CIRCULEZ YA RIEN A VOIR!!!!!
- FR-libre80
- Localisation : Somme
Date d'inscription : 30/05/2011
Humeur : Libre !!!
Re: Les sujets sont différents, mais les époques se ressemblent
Dim 25 Mar 2012 - 16:11
L'affaire du pasteur Doucé..... est aussi intéressante car cela concerne la pédo-criminalité et des Hauts Fonctionnaires !!! ( élus de la République pour certain...
95% de la magistrature est de Gauche et pour beaucoup Franc-Maçon.... Y a-t-il un lien de causalité? Je ne suis pas assez expert, mais il y a bien un homme qui a dit:
" la Franc-maçonnerie c'est la religion de la République ".
95% de la magistrature est de Gauche et pour beaucoup Franc-Maçon.... Y a-t-il un lien de causalité? Je ne suis pas assez expert, mais il y a bien un homme qui a dit:
" la Franc-maçonnerie c'est la religion de la République ".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum