L'opposition : Quand Jean-François Copé fustige au lieu d’agir.

Posté par NP Info Ile-de-Francele 14 octobre 2011

Communiqué de Jean-Baptiste Marly, secrétaire régional du Front National de la Jeunesse (FNJ) d’Île-de-France

Ce matin sur BFM-TV, Jean-Jacques Bourdin recevait Jean-François Copé, au lendemain du débat télévisé entre les deux finalistes des primaires socialistes, à savoir monsieur Hollande et madame Aubry.

Jean-François Copé s’est payé le luxe de faire remarquer que les deux prétendants à l’investiture socialiste n’ont, à aucun moment, évoqué les questions relatives à la sécurité, l’immigration et la laïcité. A sept mois de l’élection présidentielle, et à l’instar de la campagne de 2007, monsieur Copé fait semblant de s’opposer aux socialistes, en essayant de réveiller des lignes de clivage inexistantes.

Le Front National de la Jeunesse dénonce une fois de plus la démagogie dont fait preuve la secrétaire général du parti présidentiel. Pour preuve, il serait bon que monsieur Copé se rappelle que concernant les questions d’immigration, c’est Monsieur Sarkozy qui a fait entrer sur notre territoire 80 % d’immigration de plus que Monsieur Jospin (200.000 sous Sarkozy contre 114.000 sous Jospin). Concernant la sécurité, nous rappelons à Monsieur Copé que depuis 2007, Nicolas Sarkozy a supprimé pas moins de 17.000 postes de policiers, seuls capables d’assurer la sécurité des Français. A cela s’ajoute bien évidemment le démantèlement et la fermeture de plusieurs escadrons de gendarmerie et commissariats de police.

Sur la laïcité, si le Parti socialiste nie totalement la réalité et crie au racisme dès que l’on évoque ce sujet, le parti présidentiel ne peut se targuer d’être plus efficace en la matière. Les prières de rue n’ont pas cessé et la course aux voix des institutions communautaristes est toujours d’actualité.

A quelques mois de l’élection à la présidence de la République, le Front National de la Jeunesse appelle les citoyens français à ne pas se laisser berner par les petites phrases de ce genre qui ne sont que l’expression d’un éléctoralisme effréné.

Le Front National de la Jeunesse, à l’image de Marine Le Pen, propose l’arrêt de la casse du service public et l’arrêt de la politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, l’abrogation de la loi du sol et du regroupement familial ainsi que la stricte application de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.

Source: http://www.nationspresse.info/?p=146892

quand je pense que bons nombre de Français vont croire les mensonges de ce personnage immoral

PARIS (Reuters) - Le conseiller général UMP qui a décidé de se présenter sous la bannière du "Rassemblement bleu Marine" de Marine Le Pen pour les législatives se met par définition hors de l'Union pour un mouvement populaire, a déclaré mercredi Jean-François Copé.

Le secrétaire général de l'UMP a confirmé que ce type de ralliement conduirait invariablement à l'exclusion de ceux qui en prennent la responsabilité.

"A partir du moment où il est candidat aux législatives pour le Front national, il n'est plus à l'UMP", a-t-il dit sur Canal+.

Louis Aliot, le numéro 2 du Front national, avait annoncé mardi qu'Olivier Eyraud, conseiller général de Reyrieux, dans l'Ain, se présenterait sous l'étiquette imaginée par le FN pour rassembler au-delà du parti frontiste.

Il a également souligné qu'à Boulogne-sur-Mer, dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais, le suppléant du candidat FN Antoine Golliot serait un ancien conseiller municipal socialiste.

Marine Le Pen, qui a obtenu 17,9% au premier tour de la présidentielle, a appelé les élus et responsables déçus par "l'UMPS" à rejoindre son "Rassemblement bleu Marine" avant les législatives de juin prochain

La présidente du FN espère élargir à l'occasion des législatives le rassemblement lancé lors de la présidentielle, qui a vu des ex-chevènementistes et villiéristes ainsi que des personnalités indépendantes soutenir sa candidature.

Elle espère faire élire pour la première fois depuis 25 ans des députés à l'Assemblée nationale en dépit du scrutin majoritaire à deux tours, qui limite les chances des candidats frontistes confrontés à des désistements dit "républicains".