Vladimir Poutine président de la Fédération de Russie et l'amitié franco-russe.

La Sainte Russie célèbre la naissance du Christ avec un chant de Noël à couper le souffle. Joyeux Noël Orthodoxe à tous nos amis Russes et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.

Chevalier du Temple a écrit:La Sainte Russie célèbre la naissance du Christ avec un chant de Noël à couper le souffle. Joyeux Noël Orthodoxe à tous nos amis Russes et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.

 Joyeux Noël à nos amis Russes ainsi qu'à tout les chrétiens et aux hommes libres de cette planète qui ont fêté Noël que ce soit comme fête religieuse ou comme fête laïque.

Vladimir Poutine explique pourquoi il est impossible de détériorer les relations entre la Russie et les USA. Evoquant les relations entre la Russie et les Etats-Unis, il a laissé entendre qu'elles n'étaient pas du tout au beau fixe : << Il est impossible de détériorer des relations détériorées. Elles le sont déja >> a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision russe Rossiya 1.

Excellent Poutine il a toujours le langage juste et garde son autorité en toutes situations, si un jour il se présente en France je vote pour lui. Je plaisante je vote Marine qui fait aussi preuve d'humanisme, de diplomatie, de sagesse et d'autorité. Je suis convaincu que Marine et Poutine pourrait renouer une entente Russie/France doublement gagnante.
J'avoue être assez fan du franc-parler de Poutine il sait mettre la juste dose de diplomatie et de recul sans s'abaisser à la soumission et à l'hypocrisie d'un Macron.

CoqGaulois, il ne fait aucun doute que la France aurait de bien meilleures relations avec la Russie si Marine Le Pen était au pouvoir.

Je me rsouviens particulièrement de la déclaration que Marine avait fait après sa réception à la Duma à Moscou : <<  Je pense que nous avons des intérêts stratégiques communs et des valeurs communes avec la Russie. Nous sommes des pays européens. J'aimerais que l'on rééquilibre un peu des relations, puisque aujourd'hui, j'ai le sentiment que l'Union Européenne mène une guerre froide à la Russie. La Russie est présentée sous des traits qui sont des traits diabolisés. Ce serait une sorte de dictature, un pays totalement fermé. Cela n'est pas objectivement la réalité. Je me sens plus en phase avec ce modèle de patriotisme économique, qu'avec un modèle de l'Union Européenne, qui est un modèle d'ouverture totale des frontières, de libre-échange et somme toute, si l'on en voit les résultats, d'effondrement économique et social, tel que nous le vivons en France. >>

Chevalier du Temple, Marine n'est pas seulement sage elle est aussi très lucide.

Cette vidéo est issue d’une étude réalisée par le Groupe d'Analyse des Menaces Hybrides de l’UCMC sur le contenu des émissions des 3 principales chaînes de la télévision russe. Ont été analysées huit émissions sur la période qui va de juillet 2014 à juillet 2017.

1. Les Horreurs de la vie : selon ce récit, les habitants de l’Union Européenne ne sont pas protégés par les pouvoirs locaux des catastrophes naturelles ou causées par l’homme.

2. Les Protestations : elles sont utilisées pour suggérer que les populations sont systématiquement insatisfaites et obligées de sortir dans les rues pour protéger leurs intérêts.

3. Le Déclin de l'Ouest. L’ensemble de ce récit est basé sur la « désintégration de l'Europe », le manque d'unité et le déclin supposé des valeurs morales, par contraste avec les vraies valeurs dont le Kremlin se proclame le champion.

4. Le Terrorisme : Il sert de prétexte à un discours sur la faiblesse des forces de l'ordre, des services de renseignement et autres; les tragédies sont souvent présentées comme des formes de punitions pour les Européens en raison de leurs mauvaises politiques, de leur incapacité à faire face aux réfugiés et de leur réticence à coopérer avec la Russie.

5. Les Réfugiés : Selon ce récit; l'UE est littéralement inondée par des millions de réfugiés malheureux qui commettent des infractions pénales, des actes terroristes et mettent en danger l'Europe en tant que telle.

6. Les Sanctions imposées à la Russie. Selon les médias russes, les sanctions ne nuisent pas à la Russie, mais à l'Europe elle-même. En Russie, cependant, des sanctions sont utilisées pour démontrer la force et l'indépendance de la Russie face à l'Occident.

Un dernier point, qui surprendra peut-être le lecteur français : la France occupe souvent la première place dans les récits (première dans « Horreurs de la vie », « Protestations », « Terrorisme », troisième dans « Déclin de l'Ouest » et « Sanctions ».

Poutine arrive avec un aéroglisseur pour célébrer le Noël orthodoxe à l'église Saint-Nicolas.

La veille de Noël, le président russe Vladimir Poutine a assisté à la messe à l'église Saint-Nicolas située sur l'île de Lipno, au bord du lac Ilmen, à huit kilomètres de Veliky Novgorod.

Le projet caritatif "Dream With me" aide les enfants à réaliser leurs rêves de Noël. Le président Poutine a aidé un jeune garçon de dix ans à réaliser son rêve d'étreindre un panda.

Poutine : << Un panda ? Nous devrions demander au panda s'il veut être étreint. Nous devons réfléchir à la manière de le faire. Ici, nous avons des militants pour les animaux, nous devons les consulter. Au moins, il est possible d'organiser une rencontre avec un panda. Nous ferons tout notre possible pour que ce désir soit réalisé. >>

Deux semaines plus tard, il reste quelques minutes pour la réunion de rêve. Sasha est venu avec ses parents à la capitale pour ses vacances. Il avoue que pendant tout ce temps, il ne pensait qu'à une chose, quand il verra un vrai panda. Il s'est préparé pour la rencontre avec un panda.

Sasha : << Les pandas viennent de Chine, donc pour s'adapter facilement ici et pour se sentir chez soi après être venu en Russie, il faut les appeler d'une façon qui ressemble à celle des Chinois. Les Chinois mettent l'accent sur la dernière syllabe. Il faut les appeler i de cette manière : zhuii, dengiii >>.

Sasha, dix ans, a fait part au Président de son souhait de rencontrer un panda. Le garçon vit avec un diagnostic de diabète sucré depuis 9 mois. Il fréquente une école d'informatique et adore les animaux. Sachant cela, ses parents ont décidé qu'il participe à l'événement caritatif "l'arbre de Noël de vœux".

Il n'est pas vraiment prudent de serrer un panda dans ses bras, comme ils l'ont dit au zoo de Moscou. L'animal ne peut pas calculer sa force, mais le nourrir, le toucher et même voir ce qui est inaccessible aux autres visiteurs est devenu une réalité pour Sasha. Le panda seul attendait également une rencontre. Les stages vétérinaires pour le panda sont aussi l'occasion de se nourrir de ses plats préférés : carotte, patate douce, et gâteau spécial panda sont au menu. Il s'agit d'un cupcake composé de trois espèces de plantes, mais avant cela, il est temps de passer aux instructions. Zhui a l'air d'être un type bienveillant, mais c'est quand même une grosse bête rebelle. Bien que Zhui ait 4 ans, il mesure 170 cm, il est plus grand que beaucoup de ses parents et, bien sûr, que Sasha, qui a dix ans. Cependant, la différence de taille n'est pas un obstacle pour se retrouver ensemble. Ils ont même peint un T-Shirt en souvenir de cette rencontre. Sasha a choisi les couleurs et Zhui était un artiste.

Sasha : << Je ne savais pas que les panda pouvaient peindre et qu'ils pouvaient faire comme les singes avec des boîtes. Pour moi, c'était incroyable à voir et je ne pense pas que tout le monde dans la vie puisse voir quelque chose comme ça >>.

Mais ce n'est pas tout. Pour Sacha et ses parents, le zoo a fait une excursion exclusive. Il a reçu des cadeaux, puis la famille est allée se promener dans Moscou. Le programme comprend la place rouge et le centre d'exposition russe. Et soudain, pour savoir comment se passe sa journée, le président lui-même l'a appelé.

Sasha : << Bonjour. Merci beaucoup d'avoir réalisé mon rêve >>.

Sasha a avoué qu'il n'avait jamais ressenti autant d'émotions en une journée. La soirée s'annonce dans la capitale, et un voyage de retour à la maison mais avec un panda jouet qu'il va probablement nommer d'après un nouvel ami Zhui. Il finit par embrasser le panda.

J'aime beaucoup cette forme d'humanisme dont fait preuve Poutine, pas des actes tape à l'œil pour se faire mousser, pas une débauche de moyens surmédiatisée, il ne reçoit pas des délinquants au Kremlin et promeut le mérite et là il est aux antipodes de Macron.

L'image du Président Vladimir Poutine est bien éloignée de celle véhiculée par les bonnes âmes occidentales, qui le font apparaître comme une vulgaire brute autoritaire. En Russie, il fait l'objet d'une énorme popularité car ce grand homme a su relever son pays du chaos. En grand chef d'Etat, il sait prendre les bonnes decisions pour son pays et son peuple. Il mérite définitivement le Prix Nobel de la paix.

Lors de la grande inondation dévastatrice de la Sibérie l'été dernier, le président Vladimir Poutine a fait preuve de grandes compétences, pour résoudre les problèmes de la population et d'une efficacité sans pareil.

Après de graves incendies causés par une longue période de sécheresse dans la région du lac Baïkal, de fortes pluies inhabituelles ont fait gonfler les rivières jusqu'à ce qu'elles débordent de ses rives. Dans la région d'Irkoutsk, le niveau des rivières est monté au point d'inonder et de détruire des centaines de villages. Hommes, bêtes et habitations ont été frappés sévèrement.

Sans attendre, le président russe a déclaré une urgence régionale et envoyé sur place un important renfort militaire et médical, afin de pallier aux pires inondations du siècle. Puis il s'est envolé vers la Sibérie au milieu de la nuit avec la moitié du gouvernement. Arrivé à Irkoutsk où la situation était critique, il s'est ensuite rendu en hélicoptère dans la ville de Tulun, la plus durement touchée par la catastrophe.

Le président a donné des ordres pour que les travaux de réparations commencent sans délais, car en Sibérie l'été est court et le rude hiver arrive très vite. Il s'est rendu dans un centre d'accueil, refuge temporaire pour sinistrés, pour s'assurer qu'ils ne manquaient de rien. Au cours de sa visite, il a remarqué qu'un enfant toussait beaucoup. Il s'est tourné vers un officiel et a ordonné que l'on envoie cette famille en vacances dans le Sud où il fait plus chaud.

Dans la cour de l'immeuble, les résidents locaux qui se rassemblaient autour du président, critiquaient le fait qu'ils n'avaient pas été avertis avant les inondations : << Si nous avions été informés, il n'y aurait pas eu de victimes, ni les destructions catastrophiques que nous voyons. >> Chacun a eu la possibilité de s'exprimer et le président Poutine les écoutait très attentivement. On abordait les questions les plus urgentes et chaque question posée au président, montrait à quel point la région était troublée.

Plus tard, au cours d'une réunion avec les responsables de la région, Vladimir Poutine posa la première question : << Que se passe-t-il ? >> L'argent du budget fédéral avait été envoyé en urgence dans la région sinistrée et l'inondation déclarée catastrophe nationale d'envergure fédérale par décret présidentiel. Cependant, les responsables régionaux semblaient avoir abordé les problèmes que partiellement.

Poutine ; << Les gens voient un fonctionnjaire différent à chaque fois. Ils disent des choses et signent des déclarations. Les gens sont confus. Vous l'avez entendu vous-même. Ils ne savent pas où aller et n'ont pas d'informations. Ils ne savent pas ce qu'ils sont et n'ont pas le droit de savoir. Qu'est-ce que c'est ? Votre gratitude envers les gens pour avoir pris soin des victimes ? Nous devons le faire comme les gens le veulent >>.

Plus tard dans la rue, les gens parlent à nouveau avec lui. Une sinistrée lui dit : << Mon fils a été viré de son travail. Il n'a pas reçu son salaire et il a un enfant de dix mois. Ils l'ont juste mis dehors >>.

Poutine ; << Quelle est cette entreprise ? >>... Beton répond la sinistrée : << Ils lui ont dit que son dossier de travail avait ete efface. On vit tous de ma pension mainternant. Il n'a pas d'argent pour subvenir aux besoins de l'enfant >>.

Poutine : << Ils n'ont pas restauré ses papiers ? Laissez-moi m'en occuper >>.

Ls représentants autorisés de Poutine qui l'entourent, ont pour ordre de noter le numero et l'adresse de tous les pétitionnaires.

Le président au milieu de la foule : << Attendez une seconde, où est la femme qui parlait ? Approchez-vous. Laissez-la passer ! >> Il a calmé la population et les gens disent que maintenant ils ont de l'espoir depuis qu'il est ici : << Nous sommes sûrs qu'il fera de son mieux. Il est toujours-là pour nous encourager. >>

La voiture du président Poutine n'a pas fait 100 mètres qu'il aperçoit un nouveau groupe de gens. Il sort de sa voiture et engage à nouveau une conversation spontanée. Une femme dans la foule : << Il doit y avoir une justice dans le monde. Il a réalisé que, s'il nous voyait, il ne pouvait pas simplement passer à côté de nous. Nous vivons dans la rue depuis trois semaines. J'aimerais lui poser des questions à ce sujet >>. Cette femme au président ; << J'ai trois enfants, mon plus jeune a un an >>.

Poutine ; << Et on ne vous a pas offert de refuge ? Comment vous appelez-vous ? >>

Un officiel : << Monsieur le président nous pouvons l'emmener a notre centre >>.

Le président Poutine a donné des instructions claires à tous les fonctionnaires d'Irkoutsk : << Vous devez arrêter d'être aussi arrogant et grossier >>. il n'est pas parti avant que tout le monde ait pose ses questions.

Poutine : << On va arranger ça, je vous le promets. Au revoir ! >>

Ça c'est du Poutine, un homme fort et déterminé qui donne l'exemple de ce qu'un grand président à la tête d'un pays 26 fois plus grand que la France, doit faire pour son peuple. On ne s'étonnera pas si plus de 90% du peuple Russe lui fait confiance depuis vingt ans.

Vladimir Poutine sur l'idéologie - la différence entre Américains et Russes.

Le président russe couvre ici un terrain étonnant : l'individualisme, le collectivisme, la formation des États-Unis en tant que démocratie, le nettoyage ethnique des natifs américains, et l'ère stalinienne du régime soviétique. Il s'agit d'une vision philosophique des choses qui font réfléchir.

Interviewer : << Désolé, si je peux juste clarifier parce que ma question ne portait pas seulement sur les relations américano-iraniennes. Pensez-vous que nous avons des différences idéologiques fondamentales qui nous empêchent de nous entendre sur la scène internationale ? Je pense qu'il est très important que si un pays pense qu'il peut faire des choses qui ne sont pas permises aux autres, alors il doit y avoir une différence idéologique >>.

Poutine : << D'accord, actuellement nous n'avons pas de différences idéologiques. Mais nous avons des différences "culture-logique" fondamentales. Le fondement de la conscience américaine est l'idée de l'individu. Le fondement de la conscience russe est l'idée du collectif. Il y a une érudite de Pouchkine, qui a bien noté ce concept ; dans "Autant en emporte le vent", l'héroïne principale, elle dit : "Je n'aurai plus jamais faim >>. Pour elle, c'est de la plus haute importance. Mais dans notre compréhension, en tant que Russe, nous avons une mission différente, c'est quelque chose qui s'étend plus profondément au-delà de l'horizon. C'est quelque chose de spirituel, c'est en rapport avec le Créateur. Ce sont deux philosophies différentes pour que nous nous comprenions, mais c'est possible >>.

Interviewer : << N'est-ce pas pour cela que le droit international existe, pour aider dans ce domaine ? >>

Poutine : << Eh bien, oui. Mais les États-Unis ont été fondamentalement construits comme un pays démocratique, dès leur création, ils ont été un État démocratique. Quand les gens sont venus coloniser le continent, ils ont dû établir des relations entre eux, et comme un fait de la vie, ils ont dû être en dialogue constant les uns avec les autres. Ainsi, dès le début, les États-Unis sont nés en tant que démocratie fondamentale. En même temps, n'oublions pas qu'à l'époque de la colonisation par les Européens, vous menez droit dans les eaux troubles ici, je ne suis pas sûr de vouloir en parler.

La colonisation du continent américain a commencé par un nettoyage ethnique à grande échelle. Son ampleur n'avait pas de précédent dans l'histoire de l'humanité. Lorsque les Européens sont arrivés, c'est ce qu'ils ont fait, et il faut le dire sans détour. L'humanité ne connaît pas vraiment son histoire, mais revenons aux Carthaginois par exemple, vaincus par les Romains. Quand les Romains sont partis, ils ont versé du sel sur la terre pour que plus rien n'y pousse ; c'est du moins ce que dit la légende. Lors de la colonisation de l'Amérique par les Européens, la terre n'a pas été saupoudrée de sel parce que c'était nécessaire, mais ils ont exterminé la population indigène. A part cela, l'histoire américaine connaît l'esclavage. Et il est si profondément ancré dans leur conscience. Colin Powell a écrit dans son livre, à quel point cela a été difficile pour lui. En tant que personne à la peau foncée, combien de regards de côté il a senti sur lui-même. Cela montre à quel point il est profondément enraciné, jusqu'à ce jour, dans le cœur et l'esprit des gens.

De même, aujourd'hui, nous avons appris à connaître tous les différents aspects de l'histoire du régime soviétique. Nous connaissons Staline, nous savons des choses que nous ne savions pas dans le passé. Des choses comme la dictature et le fait d'être un tyran ont été mises en lumière. Mais, je doute vraiment que Staline, au printemps 1945, s'il avait eu une bombe nucléaire, je doute qu'il l'aurait lâchée sur l'Allemagne. En 1941 ou 1942, quand il s'agissait de la vie ou de la destruction de l'État soviétique, peut-être l'aurait-il fait, s'il l'avait eue, mais en 1945, quand il était clair que l'ennemi était en train de capituler, essentiellement, quand l'ennemi n'avait aucune chance de gagner, je doute vraiment qu'il l'aurait fait. C'est juste mon opinion personnelle. Mais les Américains ont fait cela contre un Japon vaincu, un pays non nucléaire en plus.

Vous savez, nous avons beaucoup de différences, mais il est normal que des personnes aussi différentes essaient de trouver des moyens de se comprendre. Ma supposition est que cela vient du fait qu'il ne s'agit pas d'un autre choix. De plus, ce n'est pas un accident si, dans les moments les plus critiques de l'histoire moderne, les États-Unis et la Russie se sont unis. à la fois pendant la première et la deuxième guerre mondiale. Nous sommes peut-être des adversaires géopolitiques, mais quand le tonnerre a frappé, nous nous sommes unis. Il y a là quelque chose de fondamental, des intérêts fondamentaux. C'est ce sur quoi nous devons nous concentrer en premier lieu. Nous devons connaître nos différences, mais en même temps prêter attention aux aspects positifs qui nous aideront à coopérer >>.

Lorsque Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir, la Russie était en crise profonde.

Il a conclus que l'imitation de l'Occident par la méthode employée ne marchait pas. Les Russes voulaient un homme fort dans un Etat fort. Poutine s'est donc engagé dans cette voie. Si l'on considère le délabrement dans lequel se trouvait la Russie à cette époque, il est difficile de critiquer son choix. Il a assisté au dévoiement de son pays par une poignée de riches oligarches. Contrairement au locataire de l'Elysée, Poutine ne voulait pas abandonner le contrôle des biens nationaux russes aux entités étrangères. Il connaît bien son peuple et ses aspirations. Il a grandi parmi le petit peuple et sait qu'il n'est pas bon de lui résister tout le temps.

Contrairement à Poutine, Macron ne connait pas vraiment le peuple il nous prend pour des moutons incultes, Naïfs et corvéables à souhait. Macron ne cherche même pas à nous masquer qu'il nous prend pour des cons. La facilité avec laquelle le système l'a propulsé président lui a fait oublié que le peuple peut se soulever et qu'il n'est pas tout puissant. Une telle promotion lui fait croire qu'il pourrait diriger l'Europe, pardon pas l'Europe mais seulement l'UE, ce n'est pas facile de garder sa raison intacte quand tout a été si facile et si rapide. Plus rapide a été l'élévation plus rapide et plus dure sera la chute, il comprendra un jour qu'il n'est que le jouet d'un système et pas le pilier solide qu'on lui a fait croire. C'est un président kleenex qui ira à la poubelle quand il sera trop sale de ses actes. Il ne sert qu'à nettoyer les écuries pour préparer la suite et il se prend pour un cheval de course.

Cheval de course ?
Si les cons volaient, il serait chef d'escadrille.
Ne rêvons pas le peuple n’est pas prêt à se soulever.
Comme au temps de l'empire romain les gens ont du pain et de jeux.

Bien dit, c'est tout à fait ça CoqGaulois, rien à ajouter.

Les mouvements militaires Otano-américains aux frontières de la Russie, suscitent des craintes légitimes à Moscou. La Russie qui n'est plus l'URSS, ne bénéficie plus du territoire et des forces armées du Pacte de Varsovie, ni des parties importantes que possèdait l'URSS. Aujourd'hui, les forces Otano-américaines sont à un vol d'oiseau de Kaliningrad, ayant ajouté le territoire de l'Allemagne de l'Est et de la Pologne à leur profondeur stratégique.

Le président Vladimir Poutine accuse les défenses antimissiles américaines en Pologne, en Roumanie, en République tcheque et ailleurs, de menacer la Russie. Il a affirmé qu'alors que les américains invoquent l'installation d'un tel système pour pallier à de soi-disant menaces de missiles iraniens, aussi bien conventionnels que nucléaires, qu'en fait, rien ne justifie l'installation de ces systèmes aux portes de la Russie. Et que par conséquent, ils représentent une menace inadmissible pour les intérêts vitaux de la Fédération de Russie. Le président russe a précisé qu'en réalité, ces systèmes visent à saturer l'Europe centrale et orientale de défenses antimissiles, pour empêcher la Russie d'utiliser ses armes nucléaires en première frappe contre une attaque de l'Ouest. Dégradant ainsi la capacité de frappe défensive de la Russie et la laissant de ce fait vulnérable à toutes sortes d'attaques.

L'inquiétude de Moscou est tout à fait justifiée car effectivement, ces soi-disant défenses antimissiles otano-américaines représentent une menace certaine pour la Russie. Malgré les dires américains, ces missiles visent de toute évidence, à neutraliser le potentiel militaire russe. Ils ont la capacité de laisser la Russie sans défense, et cela, le président Poutine ne le tolèrera pas.

Pour la Russie, la stabilité stratégie est d'une importance capitale car les psychopathes du Pentagone pourraient être tenté de croire qu'ils pourraient frapper la Russie en toute impunité. La réponse russe à ce déploiement militaire hostile à ses portes ne s'est pas fait attendre. Le président Poutine a annoncé que la flotte russe de la Baltique, était maintenant équippée d'armes nucléaires pour compenser le déploiement de ces antimissiles.

Les pseudo-affirmations américaines désignant la Russie comme une menace pour les USA, une nation soi-disant agressive, servent d'alibis à un changement de leur doctrine nucléaire. Les provocations quotidiennes aussi bien aériennes que navales envers la Russie, sont l'entière responsabilité des psychopathes américains qui ont basé leurs accusations sur des suppositions infondées convénientes. La Russie ne cesse de parler de paix tandis que les américains se préparent pour la guerre. Ces gens-là qui sont plein de haine, pointent le doigt vers la Russie en la provocant. Ils pensent avoir le droit d'aller en guerre comme bon leur semble. Ces lunatiques n'admettent pas qu'un pays comme la Russie muscle ses moyens de défense pour se protéger face à tout agression. Ils devraient pourtant savoir qu'en cas de guerre entre leur pays et la Russie, il n'y aurait n'y vainqueurs ni vaincus mais que des perdants.

Il est très important d'être à l'écoute d'un chef d'Etat comme Vladimir Poutine, si nous voulons savoir les intérêts qu'il entend servir et les arguments qu'il utilise à cette fin. Nous avons besoin de l'écouter avant d'en venir aux conclusions.

Selon l'Etat-Major de l'armée américaine qui se trouve à Wiesbaden en Allemagne, la Russie représenterait la principale menace pour l'OTAN. Paraît-il que la menace est réelle. Pourtant, Moscou a rappelé à maintes reprises, ne nourrir aucun projet agressif à l'encontre des pays occidentaux. C'est étonnant d'affirmer une chose pareille alors que les groupements tactiques de l'OTAN déployés dans les pays baltes et la Pologne, ressemblent à une sérieuse menace pour la sécurité de la Russie. Non, la Russie ne représente pas une menace sécuritaire pour l'OTAN, c'est le contraire.

Aujourd'hui, la Russie est une nation pacifique en voie de développement. Elle est dans un mode défensif non-agressif. C'est l'alliance otano-américaine et ses activités provocatrices envers la Russie, qui est responsable des tensions en Europe avec les russes. La Russie, elle, a proposé à l'OTAN d'entreprendre des mesures afin d'atténuer ces dangereuses tensions sur notre continent, mais en vain. Combien de fois la Russie a-t-elle attaqué l'Ouest et que nous a fait la Russie pour susciter tant de haine ? La Russie se voit obligée de réarmer mais c'est la faute à qui ? Quel choix a-t-elle au regard des provocations de l'OTAN à ses frontiêres ? Les américains ont positionnés leurs missiles sur notre continent, en direction de la Russie mais c'est Poutine qui est l'agresseur ? Le président russe avait pourtant prévenu tous ces belliqueux : << Si l'Europe accepte les missiles américains, la Russie réarmera >>.

La menace pour la sécurité de la Russie et la paix du monde, vient principalement des États-Unis et de l'OTAN. Et cette menace persistera tant que Washington recherchera la suprématie militaire, l'hégémonie sur l'Europe et ignorera le droit international. Vladimir Poutine a affirmé que le déploiement des missiles américains en Europe, ne peut que perturber les équilibres qui existent des forces stratégiques et sapera la stabilité régionale et mondiale. Les défenses antimissiles russes et américaines, ont été réglementés par des accords internationaux pour maintenir la parité. Mais maintenant que les américains ont introduits ces missiles à proximité des frontières de la Russie visant à la menacer, il est évident que cette parité est rompue. A noter que pendant des décennies, la stabilité stratégique et la sécurité dans le monde étaient basées sur la parité entre la Russie et les États-Unis dans le domaine des armes stratégiques.

Cependant, ces dernières années, il semblerait que les américains ont choisi la voie visant à bouleverser cette précieuse parité, dans le but d'obtenir un avantage stratégique sur la Russie. Voila qui ne va certainement pas renforcer la sécurité de notre continent. Une chose est certaine, les accusations russes selon lesquelles ces systèmes menacent leur pays, sont parfaitement justifiées.

Les menaces nucléaires en Europe sont de plus en plus importantes, il serait donc de bon ton de favoriser le dialogue aux dangereuses provocations. Surtout que les incidents évités de justesse entre les forces navales et aériennes de l'OTAN et celles de la Russie sont en hausse. A noter que l'OTAN et les États-Unis avaient pour bonne habitude, de s'entretenir régulièrement avec l'Union Soviétique à différents moments de la guerre froide. Un Etat pourtant beaucoup plus dangereux que la Russie moderne. Dommage qu'il n'en soit pas de même aujourd'hui car les problèmes qui existent entre les super-puissances, ne peuvent être que résolus que par des discussions diplomatiques, l'alternative effroyable étant inconcevable pour notre fragile planète. Le simple fait de parler, au lieu de promulguer les dangereuses politiques nucléaires du passé, peut avoir des avantages à long terme, pour établir confiance entre les nations concernées. Give peace a chance !

Un très important discours du président Vladimir Poutine, où il prévient que si l'Europe accepte l'installation des missiles américains sur son territoire, la Russie réarmera.

Poutine : << En ce moment, la question la plus aiguë et la plus discutée des relations russo-américaines, est le retrait unilatéral des Etats-Unis du Traité sur les forces nucléaires intermédiaires. C'est pourquoi je dois développer en détail.

En effet, depuis le jour où le traité a été signé en 1987, le monde a connu des changements spectaculaires. De nombreux pays développaient et développent encore ces armes. Mais ce n'est pas le cas de la Russie et des États-Unis. Nous nous sommes volontairement imposé cette restriction. Il est clair que la situation actuelle est discutable. Nos partenaires américains auraient dû le dire tout de suite, ils auraient dû être honnêtes à ce sujet au lieu d'utiliser des accusations farfelues contre la Russie pour justifier leur retrait unilatéral du traité. Ils ont fait la même chose en 2004 lorsqu'ils se sont retirés de l'ABMT. Mais ils l'ont fait ouvertement et équitablement.

Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose est une autre affaire. Je crois que c'est mauvais. Mais c'est ce qu'ils ont fait. Ils auraient dû agir équitablement cette fois-ci également. Et que font-ils ? Ils violent tout ce qu'ils peuvent et cherchent ensuite des excuses et pointent du doigt. En outre, ils mobilisent leurs satellites. Ils font soigneusement un clin d'œil aux Américains sur cette question.

D'abord, ils ont commencé à développer et à tester des missiles à portée intermédiaire en les appelant "missiles cibles" pour détourner l'attention d'eux. Ensuite, ils ont commencé à déployer les lanceurs universels de missiles MK-41 en Europe. Ils sont capables de lancer le missile de croisière à portée intermédiaire Tomahawk.

La seule raison pour laquelle je parle de cela, en perdant mon temps et le vôtre, est que nous devons répondre aux accusations portées contre nous. En faisant tout ce que je viens de mentionner, les États-Unis ont manifestement négligé et ignoré de manière flagrante les dispositions des articles 4 et 6 du traité FNI. En particulier, selon le premier paragraphe de l'article 4, je cite : "Chaque partie doit éliminer tous ses missiles à portée intermédiaire, de sorte qu'aucune des parties ne puisse posséder de tels missiles et lanceurs". Le premier paragraphe de l'article 6 se lit, une fois de plus, comme suit : "Dès l'entrée en vigueur du présent traité et par la suite, aucune des parties ne produira de missiles à portée intermédiaire, ne procédera à des essais en vol de ces missiles, ni ne produira d'étages de missiles ou de lanceurs de ces missiles".  Fin de la citation.

En produisant des missiles cibles à portée intermédiaire et en déployant des lanceurs de missiles capables de tirer le missile de croisière Tomahawk en Roumanie et en Pologne, les États-Unis ont violé directement et de manière flagrante ces dispositions du traité. Ils l'ont fait il y a longtemps. Ces lanceurs de missiles se trouvent déjà en Roumanie. Rien ne semble se passer, ce n'est pas grave. C'est plutôt étrange. Ce n'est pas étrange pour nous, mais les gens doivent voir et comprendre notre évaluation de la situation. Je l'ai déjà mentionné mais je veux le dire une fois de plus : la Russie n'a aucune intention, c'est très important, je le répète, la Russie n'a pas l'intention d'être la première à déployer de tels missiles en Europe. Mais s'ils sont produits et expédiés sur le continent européen, et que les États-Unis ont l'intention de le faire, ou du moins que nous ne les avons pas entendus dire le contraire, cela augmentera la tension dans le domaine de la sécurité internationale, créant une menace sérieuse pour la Russie parce que certaines classes de ces missiles ont besoin de 10 à 12 minutes pour atteindre Moscou. c'est une menace sérieuse pour nous. Dans ce cas, nous serons obligés, je tiens à le souligner, obligés d'envisager des actions en miroir et asymétriques.

Qu'est-ce que cela signifie ? Je dis cela aujourd'hui, directement et ouvertement, pour que personne ne nous accuse de quoi que ce soit plus tard, pour que tout le monde soit conscient de ce dont nous parlons : La Russie sera obligée de produire et de déployer des armes qui pourraient être utilisées non seulement contre les territoires qui nous menacent directement, mais aussi contre les territoires qui abritent les centres de décision en charge des systèmes de missiles qui nous menacent.

Qu'est-ce qui est important à cet égard ? Il y a beaucoup de nouveaux aspects. Les performances de ces armes et leur temps de vol vers ces centres de commandement, en particulier, seront à la hauteur des menaces dirigées contre la Russie. Nous savons comment faire et nous mettrons ces plans en œuvre immédiatement, lorsque les menaces pertinentes contre nous deviendront réelles. Je ne pense pas que la situation internationale actuelle nécessite une nouvelle escalade inconsidérée. Nous ne voulons pas cela. Je voudrais également ajouter que nos homologues américains ont déjà essayé d'établir une domination militaire absolue avec leur système mondial de défense antimissile. Ils devraient abandonner de telles illusions.

Notre réponse sera toujours puissante et efficace. Les travaux sur les prototypes d'armes et les systèmes d'armes avancés que j'ai mentionnés dans mon discours de l'année dernière se poursuivent de manière régulière, durable et ordonnée. La production de masse du système Avangard que j'ai mentionné aujourd'hui a déjà commencé. Selon notre plan, cette année, le premier régiment des forces de missiles sera équipé de ces systèmes. Le missile intercontinental lourd Sarmat, d'une puissance sans précédent, est actuellement testé. Les systèmes laser Peresvet et les systèmes aéronautiques transportant les missiles hypersoniques Kinzhal ont démontré leurs performances uniques lors des essais en cours. Le personnel est maintenant familiarisé avec leur fonctionnement.

En décembre 2019, tous les Peresvets adoptés par les forces armées seront mis en alerte de combat. Nous travaillons également à l'extension de l'infrastructure de déploiement des avions MIG-31 équipés de missiles Kinzhal. Nous avons testé avec succès le missile de croisière à portée illimitée Burevestnik équipé d'un moteur à propulsion nucléaire, ainsi que le drone sous-marin à portée illimitée Poséidon.

À cet égard, je voudrais souligner un aspect important. Il n'a pas été mentionné auparavant, mais je peux l'aborder aujourd'hui. Ce printemps, nous lancerons le premier sous-marin nucléaire porteur de ce système sans pilote. Les travaux se déroulent conformément au plan. Je pense qu'aujourd'hui est le moment de vous informer officiellement d'un autre développement prometteur. Rappelez-vous, la dernière fois que j'ai dit qu'il était trop tôt pour discuter de cette seule chose ? Nous allons maintenant dévoiler lentement nos secrets. Quoi qu'il en soit, voici un autre développement prometteur, sur lequel nous travaillons avec succès et qui sera publié dans les délais prévus. En particulier, j'aimerais faire apparaître le missile hypersonique Tsirkon avec une vitesse de vol d'environ Mach 9 et une portée de plus de mille kilomètres, capable de détruire à la fois des cibles aquatiques et terrestres. Il est censé être lancé à partir de porteurs aquatiques tels que des navires et des sous-marins standard, y compris les systèmes conçus pour les systèmes de missiles de haute précision Kaliba qui ont été produits et sont toujours en production. Cela signifie que cela ne nous coûtera pas beaucoup.

À cet égard, j'aimerais souligner que pour protéger les intérêts nationaux de la Russie, la marine russe recevra même un nouveau sous-marin polyvalent deux ou trois ans avant le calendrier du programme d'armement de l'État. En outre, la construction de cinq nouveaux navires de zone maritime offshore va bientôt commencer. Seize autres navires de la même classe seront adoptés par la marine d'ici 2027.

Pour conclure le sujet du retrait unilatéral des États-Unis du traité FNI, je voudrais dire la chose suivante. Dans leurs relations avec la Russie, les États-Unis ont récemment mené une politique que l'on peut difficilement qualifier d'amicale. Les intérêts légitimes de la Russie sont ignorés. Diverses provocations anti-russes se produisent ici et là. Sans aucune provocation de la part de la Russie, je voudrais souligner que, sans aucune provocation, de nouvelles sanctions, qui sont illégales du point de vue du droit international, sont constamment imposées. Le cadre juridique de la sécurité internationale qui s'est formé au cours des dernières décennies est complètement démoli de manière unilatérale. Dans le même temps, on dit que la Russie est la principale menace pour les États-Unis. La Russie est prête à établir des relations globales égales et amicales avec les États-Unis. La Russie ne menace personne. Toutes nos activités dans le domaine de la sécurité sont de nature réactive, c'est-à-dire défensive. Nous ne sommes pas intéressés par un conflit et nous n'en voulons pas, surtout avec une puissance mondiale comme les États-Unis. Mais nos partenaires ne semblent pas remarquer comment et à quel rythme le monde change. Ils poursuivent leur politique destructrice et manifestement erronée. Elle peut difficilement correspondre aux intérêts réels des États-Unis.

Mais ce n'est pas à nous de décider. Nous voyons que nous avons affaire à des gens pragmatiques et très talentueux. Mais parmi l'élite américaine, il y a beaucoup de personnes qui sont trop enthousiastes à l'idée de leur exclusivité et de leur supériorité sur le reste du monde. Bien sûr, ils ont le droit de croire ce qu'ils veulent. Par ailleurs, on leur a appris à compter. Ils l'ont été. Si c'est le cas, ils devraient être capables d'évaluer la portée et la vitesse de nos systèmes d'armes avancés. C'est la seule chose que nous leur demandons. Ils devraient d'abord les évaluer avant de prendre des décisions qui déclencheraient naturellement la réaction de la Russie >>.

Président Poutine : << Nous avons l'intention de renforcer le potentiel de combat de l'armée et de la marine >>.

Le président russe Vladimir Poutine a assisté à une réception en l'honneur des diplômés de l'école militaire à Moscou.

Vladimir Poutine : << Chers collègues, la situation internationale complexe, le nombre croissant de crises régionales, de conflits, de menaces terroristes et autres nous obligent à améliorer constamment l'organisation militaire de notre Etat. Seules des forces armées modernes, puissantes et mobiles sont capables d'assurer la souveraineté et l'intégrité territoriale de notre pays, de nous protéger, ainsi que nos alliés, de tout agresseur potentiel, de la pression et du chantage de ceux qui n'aiment pas une Russie forte, indépendante et souveraine. >>

Vladimir Poutine : << Au cours des dernières années, l'armée russe s'est considérablement renforcée, le professionnalisme des officiers s'est accru. L'opération contre les terroristes en République arabe syrienne en est une preuve concluante. Nous avons l'intention de renforcer le potentiel de combat de l'armée de terre et de la marine, sur la base de plans et de programmes à long terme pour assurer un travail équilibré et systématique sur le développement de tous les types de forces militaires. >>

Aux dernières nouvelles, Alexey Navalny le survivant du Novichok pourtant connu pour ne pas pardonner, serait de retour, aujourd'hui, à Moscou. Ce sinistre individu est un traître à la Russie qui a été recruté par les américains lors de son séjour aux USA. Il accuse sans preuve aucune, le président Vladimir Poutine d'avoir donné l'ordre de l'empoisonner.

Cet agent de l'Occident, ce pro-mondialiste, aurait publie une soi-disant conversation qui impliquerait les ervices d esecurite russes dans son empoisonnement au Novichok. Cet opposant politique a affirmé le 21 décembre dernier, avoir "piégé" au téléphone un agent des services de sécurité russes, pour lui faire admettre l'organisation de son empoisonnement en Sibérie. L'enrégistrement de cette conversation aurait eu lieue avec un certain Konstantin Koudnavtsev, qu'il présente comme étant un expert en armes chimique travaillant pour le FSB, ancien KGB. Le problème, c'est que Navalny n'a apporté aucune preuve de l'identité de son soi-disant interlocuteur. De son côté, le FSB a dénoncé cette affirmation, comme étant une falsification et une provocation.

On peut se demander ce que Navalny vient faire dans cette galère car en Russie, il fait l'objet d'une peine de prison ferme de plusieurs années. Pratiquement plus personne ne l'écoute en Russie à part, peut-être, un petit groupe d'admirateurs. Voyons ce qui va se paaser lorsque ce voyou va se retrouver face à face avec un comité d'accueil qui va le conduire tout droit au trou.

A noter que dans le cadre de l'affaire Navalny, l'Union Européenne a mis en place des sanctions contre la Russie, sans qu'aucune preuve n'ait été fournie aux autorités russes, malgré les demandes répétitives du Kremlin. Il serait temps que ces gens-là comprennent que plus de sanctions contre la Russie, signifie plus d'opportunités pour les russes qui ne cessent de développer leur marché et leur appareil de production.

Comme il fallait s'y attendre, Navalny a été arrêté dès son arrivée à l'aéroport de Moscou et détenu par le service pénitentiaire russe. Il a décidé de revenir en Russie malgré la menace d'une peine de prison, pour avoir escroqué une société française de cosmétiques Yves ROCHER. Il a été en effet reconnu coupable d'escroquerie en 2014 et condamné à 3,5 ans de prison. Pourquoi a-t-il décidé de revenir dans cette galère alors qu'il savait pertinemment qu'il serait interpellé et incarcéré dès son arrivée en Russie ?

Le dernier missile de croisière hypersonique anti-navire russe atteint sa cible dans l'Arctique. Les images diffusées présentent un système de missile mobile de défense côtière K-300P Bastion-P qui a été utilisé pour la première fois lors des exercices militaires de la flotte russe du Nord dans l'Arctique. l'exercice a été mené depuis l'île de Kotelny, dans la zone arctique russe. Le missile de croisière anti-navire supersonique P-800 Oniks aurait touché une cible maritime à 60 km au large, dans la zone maritime de Laptev. Le missile a été tiré sur une cible qui simulait un détachement de navires appartenant à un ennemi imaginaire.

La Russie a été contrainte de créer des armes hypersoniques après le retrait des États-Unis du traité de défense antimissile, a déclaré Vladimir Poutine lors d’une visio-conférence tenue le 19 septembre. Il a entre autres présenté le système Avangard qu’il a qualifié d’arme dépassant << toutes celles qui ont existé ou qui existent aujourd’hui >>.

L'attitude belliqueuse américaine envers la Fédération de Russie, est un danger certain qui pourrait déboucher sur une confrontation nucléaire sur notre continent. Nous avons donc de très bonnes raisons de nous inquiéter.

Le président Poutine estime que la ligne de politique étrangère des États-Unis est restée inchangée après la fin de la guerre froide, et que son pays fait l'objet d'une nouvelle stratégie d'endiguement à travers l'élargissement progressive de l'OTAN à proximité de ses frontières. De plus, il affirme que le but du projet américain du bouclier anti-missile dirigé contre la Russie, est de nuire à ses capacités de dissuasion nucléaire. Vladimir Poutine a tout à fait raison.

L'endiguement de la Russie par les États-Unis reste la pièce maîtresse de la politique américaine envers la Russie. Elle consiste à éliminer la revendication de la Russie au statut de superpuissance. Les américains poursuivent aujourd'hui, le même endiguement stratégique de la Russie qu'ils utilisaient au temps de l'URSS. Leurs efforts consistent à isoler la Russie de ses voisins, de l'Europe et de la communauté internationale. Et en poursuivant l'expansion de l'OTAN, les américains n'ont fait qu'approfondir le fossé qui sépare la Russie de l'Europe.

En mettant en place en Europe, un système antimissile, les américains ont mis en péril des traités de contrôle des armements. Pour nous autres Français et Européens, la continuation de cette stratégie nous place dans une situation extrêmement dangereuse, du fait que l'OTAN sous commandement américain à adopté une attitude agressive é l'égard de la Russie. Une grande nation voisine dont nous avons tout intérêt à nous entendre avec, plutôt que de nous la mettre à dos.

Le président russe a dénoncé à maintes reprises, les provocations et les tentatives d'endiguement de l'OTAN dans le but d'isoler son pays. Il a réagi en traçant des alliances et des partenariats en Asie et en Afrique, destinés à enfermer ceux qui encerclent son pays dangereusement.

Ne nous faisons aucune illusion, les américains ne laisseront pas une bonne entente se développer entre l'Europe et la Russie. Il est clair qu'ils ne veulent pas d'accords commerciaux entre nos pays car ils veulent protéger leurs intérêts économiques au détriment des nôtres. La politique russophobe pour le bénéfice des seuls américains, nous mène au désastre. Le but de la stratégie américaine en Europe, est de diviser l'Europe, donc de harceler la Russie afin de garder la prééminence. Ils veulent nous garder sous leur contrôle.

L'Europe ne peut pas continuer à s'aligner sur la position belliqueuse américaine à l'égard de la Russie. Une position qui est totalement contraire à nos intérêts. L'intelligence et le réalisme conduisent à maintenir et intensifier nos liens avec la grande nation russe, pour la bonne raison que la survie de l'Europe passe par une vraie alliance avec la Russie.

La dissolution des forces du Pacte de Varsovie après la chute de l'URSS, n'a pas été suivie par une dissolution de l'OTAN. Ce fut une erreur capitale. Résultat : le déséquilibre géopolitique perdure. Les États-Unis en sont toujours à l'application de la doctrine Brzczinski, comme si l'URSS existait toujours. Espérons que le nouveau président Joe Biden fera tout pour apaiser la tension et saura rétablir des relations normales avec la Russie.