Chevalier Bertrand du Guesclin, Connétable de France

En février 1371, le Connétable, épaulé par le duc de Berry, frère du roi, chasse les Anglais de la vicomté de Ségur. Puis en compagnie d'Olivier de Clisson, il assiège Bécherel en Ille-et-Vilaine et s'empare du château de Conches-en-Ouche dans l'Eure. Au cours de l'année 1372 il se couvre de gloire en prenant Conches, Niort, Montmorillon, Chauvigny, Lussac, Moncontour, Sainte-Sévère, Bourg-Archambault. Il entre dans Thouars qui repasse française, puis chasse les Anglais de La Roque-Valsergue dans l'Aveyron. Il entre avec ses troupes dans la ville de La Rochelle puis de Poitiers.

Les places fortes cédées par le traité de Brétigny, tombent les unes après les autres. Bertrand du Guesclin et ses hommes sont tantôt vêtus en soldats anglais ou en vêtements de pauvres bûcherons chargés de bois. Ils se présentent ainsi déguisés sur le pont-levis des châteaux où ils s'engouffrent en chargeant la garnison anglaise. C'est ainsi qu'ils reprirent le château de Soubise en Charente-Maritime, le château de Mareuil-sur-Lay en Vendée, le château de Broue en Charente-Maritime, le château de Benet en Vendée, le château de l'Angles-sur-L'Anglin dans la Vienne, le château de Chitré dans la Vienne ainsi que quelques autres. Angoulème et Fontenay-le-Comte tombent entre ses mains.

Grâce à la tactique, à l'efficacité et à la mobilité de du Guesclin, le 1er décembre 1372, le Poitou revient dans le giron du Roi Charles V de France. Le 11 décembre, Jean de Berry, Philippe le Hardi, Louis de Bourbon et Bertrand du Guesclin font une entrée triomphale dans Paris tandis qu'en Bretagne, le duc Jean IV fait appel aux troupes anglaises.

En mars 1373, du Guesclin va se faire un point d'honneur de prendre la ville de Chizé dans les Deux-Sévres. Cette ville avait été livrée au Prince Noir en 1363, en application du traité de Brétigny. Notre héros va donc reprendre la ville et la forteresse aux anglais, après une grande bataille et de rudes combats.

Les Anglais assiégés ne profitèrent guère des renforts partis de Niort, lesquels leur parvinrent titubants et à moitié inconscients. En effet, les soldats anglais envoyés en renfort étaient tombés dans le piège de du Guesclin. Au cours de leur marche en forêt, ils rencontrèrent deux charrettes paysannes chargées de fûts de vin de Montreuil-Bellay, destiné, prétendirent les conducteurs, à soutenir les troupes françaises. Les Anglais, sans attendre, défoncèrent les barriques et burent le vin jusqu'à plus soif. Ils en burent tant qu'ils ne furent d'aucun secours aux assiégés.

Chizé est l'un des derniers bastions anglais en Poitou, la victoire française va achever de ruiner les affaires des Anglais. La bataille va se dérouler autour du château tenu par Martin Scott et Robert Milton.

Le Connétable qui est à la tête de 1500 Bretons et Poitevins, commence le siège du château. A cette nouvelle, Jean d'Evreux fait appel aux garnisons anglaises de Lusignan et de Gensay afin de surprendre notre héros qui, prévenu de l'approche de l'ennemi, se tenait sur ses gardes. Il commença par diviser son armée en trois corps de bataille : il prit la tête du corps de bataille central tandis que Geoffroy de Kerimel et Alain de Beaumont eurent la charge de l'aile droite et Maurice du parc de l'aile gauche. Les trois divisions devaient se battre à pied, celle de du Guesclin au centre, devait supporter le premier choc de l'ennemi, de front. Les deux autres ne s'engageraient que plus tard.

Les troupes anglaises apparaissent en un seul corps de bataille, en rangs serrés. Leurs archers sont devant, les gens d'armes les suivent tandis que du Guesclin se porte à leur rencontre. Martin Scott et Robert Milton font baisser le pont-levis de la forteresse et se lancent sur les Français mais les troupes de Jean de Beaumont les repoussent vigoureusement en leur infligeant de lourdes pertes. Ceux qui tentent de regagner la forteresse sont massacrés avant d'arriver à destination. Milton est fait prisonnier.

Du Guesclin et ses troupes sont engagés dans la bataille alors qu'un nuage de flêchent anglaises s'écrase sur eux. Cependant, le Connétable avait pris soin d'équiper ses troupes de nouveaux casques et surtout d'un bouclier efficace. Le tir des archers Anglais fut d'une totale inefficacité. Les chevaliers Anglais prennent alors le relais et, confiant dans leur supériorité numérique, viennent attaquer les Français au corps-à- corps. Ils commencent par attaquer avec leurs lances mais décident de les abandonner, pour ne se servir que de leurs épées et de leurs haches. Les Anglais ont l'avantage et font reculer les Français.

La situation est critique et nous sommes sur le point de perdre la bataille. Mais en grand tacticien, du Guesclin a tout de suite vu l'erreur commise par les Anglais d'abandonner leurs lances. Il sait qu'avec les armes qu'ils leur restent, non seulement ils ne pourront plus combattre en rangs, mais ils ne pourront pas soutenir en hérisson la terrible attaque qu'il leur réserve. Il remarque également qu'en pleine mêlée, ses troupes ont le désavantage au corps-à-corps à cause de leur manie à vouloir toujours frapper l'ennemi au ventre. Il va donc leur ordonner de frapper sur les points corporels oû les Anglais sont mal protégés : aux articulations des bras, des jambes et au cou. Cette nouvelle technique de combat va tout renverser.

Ensuite, il va ordonner à ses troupes de serrer les rangs, épaule contre épaule, et de bien tenir leurs lances en main. Puis il donne l'ordre de marcher en avant, en poussant de toutes leurs forces les anglais avec leurs lances. Les Anglais sont refoulés. Les Anglais réalisent leur erreur et courent vers les lances qu'ils avaient jetés à distance. Mais trop tard car les deux ailes françaises conversent maintenant vers eux et c'est le choc effroyable. Les trois corps de bataille français les pressent, les étouffent et les écrasent. Les Bretons attaquent au corps-à-corps ce qui reste d'Anglais et frappent sur les points faibles définis, réussissant à reprendre l'avantage. Les Anglais se battent dans un cercle qui se rétrécit et ne peuvent plus ni fuir ni se défendre efficacement. Finalement, ils mettent bas les armes. La ville est prise après la bataille.

Quelques jours après la victoire de Chizé, Bertrand du Guesclin reprend aux Anglais Lusignan, la Roche-sur-Yon, Cognac et Mortimer. Puis, c'est le débarquement anglais de Saint-Malo et sans attendre, le roi de France donne l'ordre de les attaquer. Une bonne partie de la noblesse s'enrôle sous la bannière du Connétable, qui se dirige à la tête de son armée vers la Bretagne. Après deux mois de combats les Anglais sont balayés. Comble de disgrâce, Jean IV de Bretagne qui avait fait appel aux troupes anglaises, se voit interdire l'accès de son château par ses propres sujets. Prudent, il décide de se réfugier en Angleterre tandis que le duché de Bretagne est confié à Louis d'Anjou, frère du roi de France.

Au cours de l'été 1373, Edouard III d'Angleterre qui veut ruiner la France dans ses forces vives, ordonne à son fils le duc de Lancastre, d'organiser une chevauchée à travers la France. Cette chevauchée sera la plus longue et dévastatrice des chevauchées organisées par les Anglais sur le continent. Elle va couvrir 1500 kilomètres de Calais à Bordeaux, du mois d'août à la fin décembre. En Bretagne, la situation des anglais s'est grandement détériorée, la route vers l'Aquitaine est sérieusement compromise.

En août 1373, les troupes anglaises du duc de Lancastre débarquent à Calais, dans l'intention de chevaucher jusqu'à Bordeaux. L'un des buts principaux de ce grand raid militaire, étant de ravager les pays traversés. Les colonnes anglaises vont donc tuer, piller et brûler tout sur leur passage, sur un modèle qui ressemble de beaucoup aux célèbres chevauchées du Prince Noir.

Bertrand du Guesclin a mis au point une parade de harcèlement continu des troupes anglaises et de leur approvisionnement. Il suit les colonnes ennemies avec son armée et empêche tout repli vers Calais tandis que Philippe le Hardi tient les ponts et les châteaux sur son aile droite. Les Anglais sont réduits à errer dans nos campagnes, sans ressources. Constamment attaqués par l'armée royale et nos paysans, les colonnes anglaises ne peuvent avancer que de quelques kilomètres par jour. Elles traversent la Picardie et le Vermandois mais, ne pouvant aller vers l'ouest comme prévu, elles se dirigent vers Reims puis Troyes où elles trouvent les portes closes. Fous de rage, les envahisseurs poursuivent leur route, semant la mort et la destruction.

C'est alors qu'intervient le formidable Chevalier Olivier de Clisson, qui jettent ses troupes sur les Anglais à Sens. Le duc de Lancastre ne peut rejoindre la Bretagne tandis que les troupes françaises ne cessent de se renforcer, encadrant la progression de nos ennemis. Du Guesclin talonne les Anglais et deux troupes françaises chevauchent parallèlement. Les troupes anglaises qui sont épuisées et affamées, mangent leurs chevaux. L'expédition se fait maintenant à pied.

A l'approche de l'hiver, les colonnes anglaises se trouvent en Auvergne, une des régions les plus rudes et les plus inhospitalières qui soient en France. Le duc de Lancastre qui a alors perdu la moitié de ses effectifs, doit traverser des forêts immenses, glaciales et inhabitées, qui n'offrent aucune ressource pour son armée. La marche est extrêmement difficile pour des hommes en armures sur les chemins marécageux de l'Auvergne et du Limousin. Le moral n'y est plus, c'est la zizanie parmi les chefs anglais. Finalement, le 24 décembre 1373, ce qui reste des troupes piteuses du duc de Lancastre font leur entrée dans la ville de Bordeaux. Pour comble de malheur, alors que l'armée anglaise n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle entre dans une ville touchée par une épidémie de peste bubonique.

Le duc de Lancastre ne peut plus compter sur son armée qui est démoralisée, malade et grandement affaiblie. Sans espoir, il décide de rentrer en Angleterre en avril 1374. Pendant ce temps, du Guesclin reprend Tulle, Martel, Brive, et verrouille le Bordelais.

Les campagnes qui vont suivrent, notamment, celle menée avec le duc d'Anjou en Dordogne, Périgord et Aquitaine ainsi que l'offensive en Guyenne, vont permettre au Connétable de reprendre un nombre important de villes et de châteaux. Plus tard, la campagne qu'il entreprendra avec Philippe II de Bourgogne contre les possessions normandes de Charles le Mauvais, résultera dans la prise de villes importantes comme Carentan, Avranches, Evreux pour n'en citer que quelques-unes.

Charles V eut de la chance de trouver un chevalier aussi habile et efficace que Bertrand du Guesclin. Un vaillant guerrier qui n'a jamais évité la bataille quand elle promettait l'avantage. Il fut le type du parfait chevalier, symbole de la lutte contre les Anglais. Les conquêtes de ce grand héros de notre histoire, témoignent amplement de son génie militaire et de son efficacité.

En août 1378, le duc de Lancastre décide de poursuivre la guerre contre le roi de France pour le compte de Jean IV de Bretagne. Tout d'abord, son intention est de s'emparer du port de Saint-Malo, puis d'envahir la Normandie. Il arrive donc avec une flotte devant Saint-Malo et commence par bombarder les remparts de la ville. Le roi de France qui se trouvait à Rouen, ordonne qu'on en finisse au plus vite avec les Anglais.

Saint-Malo résiste aux envahisseurs tandis que du Guesclin accourt à l'aide des malouins, à la tête d'une armée de plus de dix mille hommes. Les Anglais ne peuvent que débarquer de petits groupes de soldats, une fois par jour pendant quatre heures, du fait de la marée. Ils se lancent dans l'arrière pays, pillent et tuent tout ce qu'ils rencontrent. Mais bien vite, ils se heurtent aux détachements du Connétable, qui leur fait payer cher leurs intrusions meurtrières. Du Guesclin va forcer les Anglais qui ne peuvent s'introduire dans la ville, à abandonner Saint-Malo.

Finalement, après deux mois d'assauts infructueux, le duc de Lancastre réalisant que son expédition est un fiasco complet, donne l'ordre à ses troupes de rembarquer. La flotte anglaise lève l'ancre pour l'Angleterre.

L'échec des anglais devant Saint-Malo en 1378, compromet sérieusement l'avenir de Jean IV de Bretagne. Charles V le cite devant le Parlement et la Cour de Paris, pour crime de lèse-majesté. A la suite de son refus de comparaître, il fait prononcer sa déchéance et la confiscation du duché le 18 décembre 1378, à titre de sanction contre son vassal. Pour le rattacher au domaine royal, comme l'avait fait Philippe-Auguste à l'encontre des Plantagenêts.

Après avoir obligé les anglais à lever le siège de Saint-Malo, le Connétable s'en alla en Normandie pour mettre le siège devant Cherbourg.

Jean IV de Bretagne professait un culte pour les Anglais, cette passion avait causé son exile de sept années en Angleterre. Sur le point de s'embarquer pour la Bretagne, il céda par le pacte du 13 juillet 1379, la ville de Brest aux Anglais. Les navires anglais ramenèrent donc Jean IV en Bretagne, accompagné d'une petite armée anglaise. Le gouvernement anglais en dépit de ses nombreuses défaites continentales, conservait toutefois, des ambitions belliqueuses envers la France.

En 1380, les Anglais organisèrent une nouvelle chevauchée qui devait traverser la France de Calais jusqu'à la Bretagne, sous le commandement du plus jeune frère du roi d'Angleterre, Buckingham, connu également sous le nom de Gloucester. Cette expédition quitta Calais le 22 juillet 1380, et arriva en Bretagne après la mort de du Guesclin. Une fois de plus, les Anglais s'enlisèrent, cette foi-ci devant les murs de Nantes, et repartir en Angleterre, les mains vides et le coeur rempli d'amertume.

Après le siège de Cherbourg, du Guesclin se tena dans une inactivité voulue, mais il empêcha cependant, le déchaînement d'une guerre civile. Il se borna à maintenir les places confiées à sa garde, et demeura à Saint-Malo jusqu'à son départ de Bretagne pour Paris où l'appelait le roi, qui avait une nouvelle mission à lui confier.

En effet, à la fin du mois de mars 1380, des messagers en provenance du Languedoc, se présentèrent devant le roi à Paris, afin de lui exposer l'état de leur pays. Ils supplièrent le souverain d'envoyer un capitaine dans leurs communes, pour les défendre contre les grandes compagnies de routiers, constituées de bandes de soldats errants et pillards. Ces nouvelles compagnies répandant le désastre et la ruine en Languedoc et en Haute-Auvergne, le roi de France demanda à son Connétable de rétablir l'ordre dans ces régions.

Du Guesclin se mit donc en route à la tête de ses troupes, au mois de juin suivant. Nommé capitaine général en Languedoc par le roi, il va combattre contre les grandes compagnies comme il se doit. Il passe par Meung-sur-Loire, Clermont et Saint Flour, et à la fin juin, il dresse le siège devant le château de Chaliers. Après une semaine de bombardement, il réussit à ouvrir une brèche dans les remparts et la place capitule. Il continue à faire la chasse aux routiers qui sèment la désolation, et après une semaine de cheval il dresse le siège devant la forteresse de Chateauneuf-de-Randon dans le Gevaudan, qui est un de leurs repaires. Après plusieurs assauts et un blocus qui s'avère efficace, les assiégés consentent à livrer la forteresse le 13 juillet.

C'est durant cette trève de quelques jours que Bertrand du Guesclin tombe soudainement malade et qu'il doit s'aliter. Très vite son état s'aggrave et le 13 huillet 1380, ce grand Chevalier qui fut le bras de la France et un des plus grands artisans de la reconquête contre les Anglais, rend l'âme. Les chefs routiers viennent déposer les clés de la place sur son cercueil. Les Anglais qu'il avait combattus avec tant de hargne, vinrent eux aussi s'incliner devant sa dépouille. Puis, un long convoi mortuaire s'ébranla pour regagner la ville de Dinan où notre héros avait exprimé le souhait d'être inhumé. Partout, les populations lui rendirent hommage tandis que la France entière pleurait son Connétable.

Arrivé au Mans, un messager du roi porteur d'une lettre de Charles V, intercepte le convoi funéraire. Passant outre les dernières volontés de son fidèle Connétable, le roi veut qu'il soit inhumé en la basilique de Saint-Denis aux côtés des rois et reines de France. Ce qui constitue un honneur exceptionnel pour quelqu'un qui n'appartenait pas à la famille royale.

C'est un privilège de pouvoir rendre honneur à un personnage aussi fabuleux et hors du commun, car il est considéré par bon nombre d'historiens, comme étant le principal artisan de la reconquête de la France. Il fut sans aucun doute le précurseur de Sainte Jeanne d'Arc, dans l'oeuvre du relèvement de NOTRE pays.

Vaillant et intrépide, ce formidable guerrier sera d'une fidélité sans faille à l'égard du roi de France. Il mettra sa bravoure et ses talents militaires au service d'une seule cause : bouter les Anglais hors de France ! Dans cette entreprise fabuleuse, il fut comblé d'honneurs et de gloire. A sa mort, le roi d'Angleterre ne possédait plus en France que Calais, Bordeaux et Bayonne. Pied à pied il disputa notre territoire aux Anglais, et les repoussa jusqu'à la côte, les obligeant de repasser le détroit.

Bertrand du Guesclin occupe une position prééminente parmi les figures de la Chevalerie de la fin du Moyen Age. Ce grand chevalier parfait qui associait des qualités morales à des qualités guerrières, était d'une franchise abrupte. Il était aussi bien écouté du roi et des princes, que des brigands des "grandes compagnies" auxquels il savait parler. C'était non seulement un grand guerrier mais un tacticien et un sage qui, comme un chasseur, savait attendre l'occasion propice. Il était le chevalier par excellence, un des plus grands héros de notre histoire. Parti de rien, il se retrouva par son mérite, à la tête de l'armée royale avec laquelle il se forgea à la pointe de son épée une solide réputation.

Chevalier du Temple a écrit:C'est un privilège de pouvoir rendre honneur à un personnage aussi fabuleux et hors du commun, car il est considéré par bon nombre d'historiens, comme étant le principal artisan de la reconquête de la France. Il fut sans aucun doute le précurseur de Sainte Jeanne d'Arc, dans l'oeuvre du relèvement de NOTRE pays.

Vaillant et intrépide, ce formidable guerrier sera d'une fidélité sans faille à l'égard du roi de France. Il mettra sa bravoure et ses talents militaires au service d'une seule cause : bouter les Anglais hors de France ! Dans cette entreprise fabuleuse, il fut comblé d'honneurs et de gloire. A sa mort, le roi d'Angleterre ne possédait plus en France que Calais, Bordeaux et Bayonne. Pied à pied il disputa notre territoire aux Anglais, et les repoussa jusqu'à la côte, les obligeant de repasser le détroit.

Bertrand du Guesclin occupe une position prééminente parmi les figures de la Chevalerie de la fin du Moyen Age. Ce grand chevalier parfait qui associait des qualités morales à des qualités guerrières, était d'une franchise abrupte. Il était aussi bien écouté du roi et des princes, que des brigands des "grandes compagnies" auxquels il savait parler. C'était non seulement un grand guerrier mais un tacticien et un sage qui, comme un chasseur, savait attendre l'occasion propice. Il était le chevalier par excellence, un des plus grands héros de notre histoire. Parti de rien, il se retrouva par son mérite, à la tête de l'armée royale avec laquelle il se forgea à la pointe de son épée une solide réputation.

Je me permets de gribouiller derrière cet énorme travail de recherche et de rédaction à partir d'ouvrages parfaitement documentés!
Félicitation, vous donnez le goût à tous ceux qui sont intéressés par l' Histoire à relire tout ça tranquillement en distillant bien toutes les étapes, chose que l' on ne peut faire quand on regarde une saga a la télé, beaucoup trop concise et résumée et n'insistant jamais sur les détails des faits et des caractères des personnages!
Bref c'est passionnant ! L' histoire devrait être enseignée de cette manière au collège et au lycée en montrant bien les mobiles des actions entreprises par les puissants de ces époque et la façon très intelligente des rois pour unifier le royaume, donnant plus tard naissance à une nation, concept méprisé par nos politicards ambitieux et peu dévoués, sinon à leur réussite personnelle!
Bref, j’arrête là, car si on remue la fange actuelle on sera bien loin de cette époque sachant qu'il y avait aussi autant de pourris dans ce temps que maintenant, mais il y avait aussi des hommes courageux et désintéressés, ce qui n' existe plus guère!
Encore une fois , félicitations pour ce travail d information historique!

dysneylandresort a écrit:

Chevalier du Temple a écrit:C'est un privilège de pouvoir rendre honneur à un personnage aussi fabuleux et hors du commun, car il est considéré par bon nombre d'historiens, comme étant le principal artisan de la reconquête de la France. Il fut sans aucun doute le précurseur de Sainte Jeanne d'Arc, dans l'oeuvre du relèvement de NOTRE pays.

Vaillant et intrépide, ce formidable guerrier sera d'une fidélité sans faille à l'égard du roi de France. Il mettra sa bravoure et ses talents militaires au service d'une seule cause : bouter les Anglais hors de France ! Dans cette entreprise fabuleuse, il fut comblé d'honneurs et de gloire. A sa mort, le roi d'Angleterre ne possédait plus en France que Calais, Bordeaux et Bayonne. Pied à pied il disputa notre territoire aux Anglais, et les repoussa jusqu'à la côte, les obligeant de repasser le détroit.

Bertrand du Guesclin occupe une position prééminente parmi les figures de la Chevalerie de la fin du Moyen Age. Ce grand chevalier parfait qui associait des qualités morales à des qualités guerrières, était d'une franchise abrupte. Il était aussi bien écouté du roi et des princes, que des brigands des "grandes compagnies" auxquels il savait parler. C'était non seulement un grand guerrier mais un tacticien et un sage qui, comme un chasseur, savait attendre l'occasion propice. Il était le chevalier par excellence, un des plus grands héros de notre histoire. Parti de rien, il se retrouva par son mérite, à la tête de l'armée royale avec laquelle il se forgea à la pointe de son épée une solide réputation.

Je me permets de gribouiller derrière cet énorme travail de recherche et de rédaction  à partir d'ouvrages parfaitement documentés!
Félicitation, vous donnez le goût à tous ceux qui sont intéressés par l' Histoire à relire tout ça tranquillement en distillant bien toutes les étapes, chose que l' on ne peut faire quand on regarde une saga a la télé, beaucoup trop concise et résumée et n'insistant jamais sur les détails des faits et des caractères des personnages!
Bref c'est passionnant ! L' histoire devrait être enseignée de cette manière au collège et au lycée en montrant bien les mobiles des actions entreprises par les puissants de ces époque et la façon très intelligente des rois pour unifier le royaume, donnant plus tard naissance à une nation, concept méprisé par nos politicards ambitieux et peu dévoués, sinon à leur réussite personnelle!
Bref, j’arrête là, car si on remue la fange actuelle on sera bien loin de cette époque sachant qu'il y avait aussi autant de pourris dans ce temps que maintenant, mais il y avait aussi des hommes courageux et désintéressés, ce qui n' existe plus guère!
Encore une fois , félicitations pour ce travail d information historique!

disneylandresort, je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mes recherches sur ce grand homme de France que fut Bertrand du Guesclin. C'est vraiment un privilège de pouvoir partager la véritable Histoire de France, telle qu'elle était enseignée dans les années cinquante. De nos jours, ce qui fait le malheur de l'enseignement dans NOTRE pays, c'est que trop de gauchistes occupent des postes importants à l'Education Nationale. Enseigner l'Histoire aux Français, c'est enseigner la mémoire de tout un peuple. Il ne s'agit donc pas de traiter cette précieuse memoire collective par dessus la jambe.

Mai 1968 n'a pas seulement apporté quelques bienfaits, dans ses malles se trouvaient l'idéologie la plus détestable qui soit et l'enseignement en paie les conséquences. Il faudra beaucoup de temps pour qu'un enseignement véritable soit dispensé aux élèves. De nos jours tout est fait pour déstructurer la réflexion. Des pans entier en ce qui concerne l'histoire sont supprimés. Il est évident que le but recherché est de garder la maîtrise des populations. Un peuple qui est ignorant et aisément manipulable.