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Quand Anne Hidalgo met le feu à la gauche pour contrer le FN
Mar 29 Sep 2015 - 8:04
Non sans raison, la maire de Paris a proclamé son souhait d'un front républicain pour barrer l’extrême droite. Mais c’est sans tenir compte des nouveaux hérauts de la pensée unique dont l’objectif est de détruire la gauche de gouvernement.
À l’accoutumée, au sein du gouvernement, du PS et de la gauche, Manuel Valls, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg ou Martine Aubry encore récemment, sont les spécialistes incontestés de la petite phrase qui provoque le buzz, le plus souvent des affrontements et quelquefois même des débats idéologico-politiques déterminants. Jusque-là, la maire de Paris, Anne Hidalgo ne s’était jamais fait remarquer par la pertinence, la force ou la virulence de ses interventions. Mais cette fois, à quelques semaines des élections régionales de décembre prochain, elle vient de plonger dans ses émois la gauche tout entière. Que n’a-t-elle dit? Que n’a-t-elle osé? Prenant en compte l’ensemble des sondages qui, désormais, estiment possible, sinon probable, la victoire de Marine Le Pen dans le Nord et celle de Marion Maréchal Le Pen dans le Sud, Anne Hidalgo indique avec clarté, avec force, qu’elle est favorable à la stricte application du front républicain afin d’éviter un triomphe de l’extrême-droite qui, à coup sûr, connaîtrait un retentissement international. Alors, elle le dit, sans plus de manière : "Là où il y aura un risque majeur d’avoir le Front National à la tête des régions, il faudra se retirer. Je préfère aucun socialiste dans un exécutif plutôt que le Front National à la tête de cet exécutif".
Le sens du sacrifice
Il va de soi que les apparatchiks du parti socialiste ne vont pas manquer de hurler à la trahison, d’accuser Anne Hidalgo de saboter une campagne électorale qui n’en est qu’à ses prémices. Il y a quelques jours de cela, le premier secrétaire du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, avait d’ailleurs fait savoir qu’il n’était plus guère favorable à ce front républicain qu’il avait pourtant tant défendu jusque- là: "La responsabilité de la gauche ne serait pas de se retirer, mais d’être capable de s’unifier". Vœu pieux, chacun le sait, tant les divergences, les divisions, les fractures idéologiques et les haines personnelles ont pris le pas, au PS, chez les Verts et à la gauche de la gauche, sur tout autre enjeu, serait-il capital. Et les triomphes éventuels de la tante et de la nièce appartiennent précisément à cette catégorie-là qui, en politique, exige le sens du sacrifice. Il n’est certes pas inutile qu’Anne Hidalgo l’ait rappelé non sans fermeté.
On pourrait évidemment songer à une autre formule s’appliquant au front républicain, en clair la fusion des listes débouchant par exemple sur un président du conseil régional de "droite" et un vice-président "de gauche". Cette solution serait évidemment la pire qui soit, obligeant à la fois à un tripatouillage programmatique et à des négociations interminables pour les meilleures "places". Ce serait un ascenseur, un de plus, inespéré celui-là, pour le Front National. Les slogans du "tous pourris" et de "l’UMPS" reprendraient une vigueur et une acuité nouvelles ; c’est précisément pour cette raison qu’Anne Hidalgo propose l’effacement.
La nouvelle pensée unique
La proposition du maire de Paris troublera, choquera sans aucun doute de nombreux militants et électeurs socialistes. Car ils ne perçoivent plus guère de différences entre les thématiques défendues par le Front National et celles qui sont parfois impulsées par la droite sarkozyste. La récente sortie de l’ex-ministre Nadine Morano en fournit d’ailleurs un exemple confondant. Pourtant, il ne faut pas inverser l’ordre des priorités – c’est ce qu’indique Anne Hidalgo avec clarté. En dépit de ses dérives, au-delà de ses errements, la droite LR (Les Républicains) reste démocratique et, précisément, républicaine. En dépit des multiples assertions, de ses nouveaux avocats, ce n’est toujours pas le cas du Front National de Marine Le Pen, en dépit de ses multiples tentatives de kidnappings idéologiques.
Reste un autre obstacle, de taille, auquel va se heurter Anne Hidalgo et tous ceux qui approuvent sa démarche : la nouvelle pensée unique, de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles au philosophe Michel Onfray (curieuse alliance à laquelle on ne parvient pas à se faire…) qui, elle, n’a qu’un seul objectif en tête : détruire la gauche de gouvernement. S’il faut en passer par une émergence, et des victoires du Front National, cela ne semble pas déranger plus que cela tenants et hérauts de cette pensée unique triomphante. Marine Le Pen, dans leur esprit, est un pion pour mener le seul combat qui compte, le combat contre la social-démocratie. Et si c’était elle qui les manipulait avec maestria?
À l’accoutumée, au sein du gouvernement, du PS et de la gauche, Manuel Valls, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg ou Martine Aubry encore récemment, sont les spécialistes incontestés de la petite phrase qui provoque le buzz, le plus souvent des affrontements et quelquefois même des débats idéologico-politiques déterminants. Jusque-là, la maire de Paris, Anne Hidalgo ne s’était jamais fait remarquer par la pertinence, la force ou la virulence de ses interventions. Mais cette fois, à quelques semaines des élections régionales de décembre prochain, elle vient de plonger dans ses émois la gauche tout entière. Que n’a-t-elle dit? Que n’a-t-elle osé? Prenant en compte l’ensemble des sondages qui, désormais, estiment possible, sinon probable, la victoire de Marine Le Pen dans le Nord et celle de Marion Maréchal Le Pen dans le Sud, Anne Hidalgo indique avec clarté, avec force, qu’elle est favorable à la stricte application du front républicain afin d’éviter un triomphe de l’extrême-droite qui, à coup sûr, connaîtrait un retentissement international. Alors, elle le dit, sans plus de manière : "Là où il y aura un risque majeur d’avoir le Front National à la tête des régions, il faudra se retirer. Je préfère aucun socialiste dans un exécutif plutôt que le Front National à la tête de cet exécutif".
Le sens du sacrifice
Il va de soi que les apparatchiks du parti socialiste ne vont pas manquer de hurler à la trahison, d’accuser Anne Hidalgo de saboter une campagne électorale qui n’en est qu’à ses prémices. Il y a quelques jours de cela, le premier secrétaire du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, avait d’ailleurs fait savoir qu’il n’était plus guère favorable à ce front républicain qu’il avait pourtant tant défendu jusque- là: "La responsabilité de la gauche ne serait pas de se retirer, mais d’être capable de s’unifier". Vœu pieux, chacun le sait, tant les divergences, les divisions, les fractures idéologiques et les haines personnelles ont pris le pas, au PS, chez les Verts et à la gauche de la gauche, sur tout autre enjeu, serait-il capital. Et les triomphes éventuels de la tante et de la nièce appartiennent précisément à cette catégorie-là qui, en politique, exige le sens du sacrifice. Il n’est certes pas inutile qu’Anne Hidalgo l’ait rappelé non sans fermeté.
On pourrait évidemment songer à une autre formule s’appliquant au front républicain, en clair la fusion des listes débouchant par exemple sur un président du conseil régional de "droite" et un vice-président "de gauche". Cette solution serait évidemment la pire qui soit, obligeant à la fois à un tripatouillage programmatique et à des négociations interminables pour les meilleures "places". Ce serait un ascenseur, un de plus, inespéré celui-là, pour le Front National. Les slogans du "tous pourris" et de "l’UMPS" reprendraient une vigueur et une acuité nouvelles ; c’est précisément pour cette raison qu’Anne Hidalgo propose l’effacement.
La nouvelle pensée unique
La proposition du maire de Paris troublera, choquera sans aucun doute de nombreux militants et électeurs socialistes. Car ils ne perçoivent plus guère de différences entre les thématiques défendues par le Front National et celles qui sont parfois impulsées par la droite sarkozyste. La récente sortie de l’ex-ministre Nadine Morano en fournit d’ailleurs un exemple confondant. Pourtant, il ne faut pas inverser l’ordre des priorités – c’est ce qu’indique Anne Hidalgo avec clarté. En dépit de ses dérives, au-delà de ses errements, la droite LR (Les Républicains) reste démocratique et, précisément, républicaine. En dépit des multiples assertions, de ses nouveaux avocats, ce n’est toujours pas le cas du Front National de Marine Le Pen, en dépit de ses multiples tentatives de kidnappings idéologiques.
Reste un autre obstacle, de taille, auquel va se heurter Anne Hidalgo et tous ceux qui approuvent sa démarche : la nouvelle pensée unique, de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles au philosophe Michel Onfray (curieuse alliance à laquelle on ne parvient pas à se faire…) qui, elle, n’a qu’un seul objectif en tête : détruire la gauche de gouvernement. S’il faut en passer par une émergence, et des victoires du Front National, cela ne semble pas déranger plus que cela tenants et hérauts de cette pensée unique triomphante. Marine Le Pen, dans leur esprit, est un pion pour mener le seul combat qui compte, le combat contre la social-démocratie. Et si c’était elle qui les manipulait avec maestria?
- InvitéInvité
Re: Quand Anne Hidalgo met le feu à la gauche pour contrer le FN
Mar 29 Sep 2015 - 10:52
Élections régionales 2015 : Anne Hidalgo défend l'idée d'un front républicain contre le FN
Pour la maire PS de Paris, en cas de "risque majeur" de voir le FN diriger une région, il faudrait "se retirer".
Alors que mi-septembre, le patron de PS Jean-Christophe Cambadélis avait pris ses distances avec "le front républicain" pour les élections régionales, Anne Hidalgo a défendu ce dimanche 27 septembre cette stratégie. pour elle, "là où il y aura un risque majeur d'avoir le Front national à la tête des régions, il faudra se retirer".
"Je préfère aucun socialiste dans un exécutif plutôt que le Front national à la tête de ces exécutifs", a assuré la maire PS de Paris dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe1/Le Monde/iTELE. Et alors que certains reprochent à Martine Aubry de ne pas s'être lancée dans la bataille face à Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, favorite dans les sondages, elle a pris la défense de la maire de Lille. "On va en faire un sujet où c'est Martine Aubry qui va se trouver pointée du doigt, alors que ce qu'il faut pointer du doigt c'est ce que fait le Front national" a-t-elle jugé.
L'élue a appelé le Parti socialiste à "affirmer (ses) valeurs, et à combattre le Front national sur son terrain, le terrain des valeurs". "Le projet de (la patronne du FN) Marine Le Pen est un projet qui va à l'encontre des intérêts du pays. La France qui est candidate à de grands événements type Jeux olympiques, Exposition universelle, vous croyez vraiment que la France avec un Front national en tête dans des grandes régions (...) ou même au second tour de la présidentielle, ça donne un bon signal donnant confiance sur ce que nous sommes?", a-t-elle lancé. "Marine Le Pen joue contre le pays. Ce que veut Marine Le Pen, c'est une France étriquée, peureuse, une France qui a peur d'elle-même et qui a peur du reste du monde", a-t-elle insisté.
Objectif régionales
Après la débâcle des départementales, les élections régionales de décembre sont l'un des objectifs du Parti socialiste et de l'exécutif. Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré jeudi que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN". Il n'a pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire du parti d'extrême droite.
Vendredi dans les pages de La Provence, le candidat Les Républicains en PACA Christian Estrosi a déclaré savoir "qu'une cellule a été mise en place par le Parti socialiste à l'Élysée pour faire gagner le Front national dans le nord et en PACA". Le but ? Après la preuve de la désunion de la gauche, cette dernière serait persuadé que François Hollande serait le seul candidat possible pour 2017. Une "théorie du complot" balayée par ses adversaires Marion Maréchal-Le Pen et le socialiste Christophe Castaner.
- InvitéInvité
Re: Quand Anne Hidalgo met le feu à la gauche pour contrer le FN
Mar 29 Sep 2015 - 10:54
Régionales: en cas de risque FN, «se retirer», préconise Hidalgo
La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a défendu sans ambiguïté dimanche la stratégie du front républicain pour les élections régionales, affirmant qu’en cas de «risque majeur» de voir le Front national diriger une région, il faudrait «se retirer».
«Là où il y aura un risque majeur d’avoir le Front national à la tête des régions, il faudra se retirer (...) Je préfère aucun socialiste dans un exécutif plutôt que le Front national à la tête de ces exécutifs», a-t-elle affirmé dimanche lors de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe1/Le Monde/iTELE.
Mi-septembre, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis avait pris ses distances avec le «front républicain», affirmant qu’au soir du premier tour, la «responsabilité de la gauche ne sera(it) pas de se retirer mais d’être capable de s’unifier».
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré jeudi que «tout sera fait» pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l’unité et la droite à «ne pas courir derrière le FN». Il n’a pas voulu s’exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire du parti d’extrême droite.
Alors que certains reprochent à Martine Aubry de ne pas s’être lancée dans la bataille face à Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la maire de Paris a par ailleurs pris la défense de la maire de Lille.
«On va en faire un sujet où c’est Martine Aubry qui va se trouver pointée du doigt, alors que ce qu’il faut pointer du doigt c’est ce que fait le Front national», a estimé Mme Hidalgo.
L’élue a appelé le Parti socialiste à «affirmer (ses) valeurs, et à combattre le Front national sur son terrain, le terrain des valeurs».
«Le projet de (la patronne du FN) Marine Le Pen est un projet qui va à l’encontre des intérêts du pays. La France qui est candidate à de grands événements type Jeux olympiques, Exposition universelle, vous croyez vraiment que la France avec un Front national en tête dans des grandes régions (...) ou même au second tour de la présidentielle, ça donne un bon signal donnant confiance sur ce que nous sommes?», a-t-elle lancé.
«Marine Le Pen joue contre le pays. Ce que veut Marine Le Pen, c’est une France étriquée, peureuse, une France qui a peur d’elle-même et qui a peur du reste du monde», a-t-elle insisté.
- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Quand Anne Hidalgo met le feu à la gauche pour contrer le FN
Mar 29 Sep 2015 - 11:02
hidalgo elle peut se retier mais pour retourner chez elle en Espagne,pas de soucis la France ne la retient pas.Pour le dessin de Riposte Laique en train de représenter hidalgo embrassée les babouches.... plainte a été déposé je croit....alors que ce croquis refléte très bien la réalité ,on ne peut meme plus rigoler maintenant,plus le droit de rien dire,faire,dessiner sur nos "amis"
- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Quand Anne Hidalgo met le feu à la gauche pour contrer le FN
Mar 8 Déc 2015 - 9:15
Hidalgo ose : plus on tue mes parisiens,moins ils votent FN,youpi.....
Anne Hidalgo ose, toute honte bue, exploiter le massacre de 130 de nos concitoyens, la souffrance de centaines de blessés dont certains resteront handicapés et traumatisés à vie :
Veut-elle dire qu’il faudrait un autre attentat pour que le vote FN soit encore plus faible au scrutin suivant? On n’ose y croire… On attend avec curiosité qu’elle sorte de la formule twittée pour développer ce qui semble être une pensée très « nauséabonde », pour reprendre une formule chère à la gauche olfactive…
Hidalgo est obscène lorsqu’elle déclare, relayée par 20 Minutes (1) : « Le peuple de Paris a défié la peur en répondant dans les urnes avec une dignité qui déjoue la stratégie des terroristes et qui m’inspire une immense fierté ».
Son charabia insane semble vouloir lier dans un accouplement immonde le FN au terrorisme! Et si on vote FN, c’est donc que l’on cède à la peur… et de la « peur » à la peur de l’Autre, bien sûr, pour Hidalgo, il n’y a qu’un pas et hop, c’est le retour des heures les plus sombres, etc… Seul le PS peut donc, selon elle, tel une amulette de marabout, sauver le peuple des bobos, grotesque résistant contre « la peur », tellement « digne » dans son slip Armani, son pétard cool au bec, qu’il parvient à « déjouer » la stratégie des terroristes en buvant des coups aux terrasses fraîchement nettoyées!
Mais comment est-ce possible d’aligner autant d’idioties dans une même phrase?
La rose socialiste, la bougie et la pancarte « même pas peur », la bise aux pratiquants de la « religion d’amour », la chorale chantant en chœur « non au FHaine », tout ça emballé dans une cuirasse mensongère lobotomisante, voilà la pseudo-dignité de la maire de Paris, voilà la pitoyable défense contre le prochain attentat sanglant!
Hidalgo est révoltante, elle qui n’hésite pas à claquer des millions pour construire une mosquée luxueuse à Paris et pour favoriser les pratiques musulmanes les plus obscurantistes avec ses nuits du ramadan et sa bouffe halal dans les ors de l’Hôtel de Ville.
Anne Hidalgo donne la nausée.
Anne Hidalgo trahit la France.
Anne Hidalgo devra rendre des comptes.
Danielle Moulins
(1)
--[article_elections]--]http://www.20minutes.fr/elections/1745299-20151207-regionales-2015-hidalgo-dit-fiere-parisiens-dejoue-strategie-terroristes#xtor=EPR-182-[welcomemedia]–[article_elections]–
Anne Hidalgo ose, toute honte bue, exploiter le massacre de 130 de nos concitoyens, la souffrance de centaines de blessés dont certains resteront handicapés et traumatisés à vie :
Veut-elle dire qu’il faudrait un autre attentat pour que le vote FN soit encore plus faible au scrutin suivant? On n’ose y croire… On attend avec curiosité qu’elle sorte de la formule twittée pour développer ce qui semble être une pensée très « nauséabonde », pour reprendre une formule chère à la gauche olfactive…
Hidalgo est obscène lorsqu’elle déclare, relayée par 20 Minutes (1) : « Le peuple de Paris a défié la peur en répondant dans les urnes avec une dignité qui déjoue la stratégie des terroristes et qui m’inspire une immense fierté ».
Son charabia insane semble vouloir lier dans un accouplement immonde le FN au terrorisme! Et si on vote FN, c’est donc que l’on cède à la peur… et de la « peur » à la peur de l’Autre, bien sûr, pour Hidalgo, il n’y a qu’un pas et hop, c’est le retour des heures les plus sombres, etc… Seul le PS peut donc, selon elle, tel une amulette de marabout, sauver le peuple des bobos, grotesque résistant contre « la peur », tellement « digne » dans son slip Armani, son pétard cool au bec, qu’il parvient à « déjouer » la stratégie des terroristes en buvant des coups aux terrasses fraîchement nettoyées!
Mais comment est-ce possible d’aligner autant d’idioties dans une même phrase?
La rose socialiste, la bougie et la pancarte « même pas peur », la bise aux pratiquants de la « religion d’amour », la chorale chantant en chœur « non au FHaine », tout ça emballé dans une cuirasse mensongère lobotomisante, voilà la pseudo-dignité de la maire de Paris, voilà la pitoyable défense contre le prochain attentat sanglant!
Hidalgo est révoltante, elle qui n’hésite pas à claquer des millions pour construire une mosquée luxueuse à Paris et pour favoriser les pratiques musulmanes les plus obscurantistes avec ses nuits du ramadan et sa bouffe halal dans les ors de l’Hôtel de Ville.
Anne Hidalgo donne la nausée.
Anne Hidalgo trahit la France.
Anne Hidalgo devra rendre des comptes.
Danielle Moulins
(1)
--[article_elections]--]http://www.20minutes.fr/elections/1745299-20151207-regionales-2015-hidalgo-dit-fiere-parisiens-dejoue-strategie-terroristes#xtor=EPR-182-[welcomemedia]–[article_elections]–
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