- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 9:11
Le communautarisme est le contraire de l'assimilation Républicaine.
Le communautarisme, c'est l'impossibilité de s'assimiler à ce qui était ses pôles d'attraction et de motivation.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. (Albert Einstein)
FN : Il est donc de l’intérêt même de l’immigration de tendre vers l’assimilation Républicaine (et pas d’aller l’intégration IRépublicans !)
Le communautarisme, c'est l'impossibilité de s'assimiler à ce qui était ses pôles d'attraction et de motivation.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. (Albert Einstein)
FN : Il est donc de l’intérêt même de l’immigration de tendre vers l’assimilation Républicaine (et pas d’aller l’intégration IRépublicans !)
Républiquand déjà ?
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 9:41
C'est tout à fait clair.
Le FN est pour le concept d'assimilation et non celui d'intégration, trop communautariste.
Le FN est pour le concept d'assimilation et non celui d'intégration, trop communautariste.
- Blanche d'IssyModérateurs
- Localisation : Rhône Alpes
Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 11:08
- InvitéInvité
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 11:36
Au risque de paraître l'idiot du jour, pourrait-on m'expliquer ce que serait pour un musulman d'être assimilé.
Serait-ce un prénom de notre calendrier ou au pire un prénom de type " Brian " ?
Accepter et assumer l'histoire de France ?
Est-ce de boire de l'alcool et manger du cochon ?
Changer sa religion ?
D'autres choses ?
Serait-ce un prénom de notre calendrier ou au pire un prénom de type " Brian " ?
Accepter et assumer l'histoire de France ?
Est-ce de boire de l'alcool et manger du cochon ?
Changer sa religion ?
D'autres choses ?
- Blanche d'IssyModérateurs
- Localisation : Rhône Alpes
Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 12:27
Tiaré a écrit:Au risque de paraître l'idiot du jour, pourrait-on m'expliquer ce que serait pour un musulman d'être assimilé.
Serait-ce un prénom de notre calendrier ou au pire un prénom de type " Brian " ? OUI
Accepter et assumer l'histoire de France ? OUI
Est-ce de boire de l'alcool et manger du cochon ? Pas nécessairement
Changer sa religion ? Fortement conseillé
D'autres choses ?
Respecter toutes les lois de la République, et rien que les lois de la République.
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 12:37
Cette question me semble un peu provocatrice mais même si cela est vraiment les cas, je tente de lui répondre volontiers.
J'ai connu un homme qui quand ses enfants lui demandaient de parler dans sa langue natale, il refusait fermement, opposant que c'était la France qui l'avait nourri, soigné, ...
Il se levait systématiquement à chaque fois qu'il entendait l'hymne National Français !
etc., etc., ...
Tout le monde le considérait comme parfaitement assimiler !
Peu importe toutes les choses matérielles, l'assimilation, c'est la rencontre de deux états d'esprit.
D'abords, celui de l'accueilli dont le devoir est de tout faire pour que les accueillants puissent l'accueillir sans souffrance et avec fierté.
Pour compléter, il faut aussi se poser la question de ce qui fait que l’on ne s’assimile pas aux accueillants !
Par exemple :
Il ne faut pas refuser le mode de vie des accueillants,
Il ne faut pas vouloir séparer les attachements des accueillants,
Il ne faut pas chercher à se différencier ostensiblement des accueillants,
Il ne faut pas rejeter le roman National,
etc., etc., ...
En tant que vrai Républicain, je défends l’assimilation Républicaine au contraire des IRépublicans et de leur pseudo-intégration !)
Républiquand déjà ?
J'ai connu un homme qui quand ses enfants lui demandaient de parler dans sa langue natale, il refusait fermement, opposant que c'était la France qui l'avait nourri, soigné, ...
Il se levait systématiquement à chaque fois qu'il entendait l'hymne National Français !
etc., etc., ...
Tout le monde le considérait comme parfaitement assimiler !
Peu importe toutes les choses matérielles, l'assimilation, c'est la rencontre de deux états d'esprit.
D'abords, celui de l'accueilli dont le devoir est de tout faire pour que les accueillants puissent l'accueillir sans souffrance et avec fierté.
Pour compléter, il faut aussi se poser la question de ce qui fait que l’on ne s’assimile pas aux accueillants !
Par exemple :
Il ne faut pas refuser le mode de vie des accueillants,
Il ne faut pas vouloir séparer les attachements des accueillants,
Il ne faut pas chercher à se différencier ostensiblement des accueillants,
Il ne faut pas rejeter le roman National,
etc., etc., ...
En tant que vrai Républicain, je défends l’assimilation Républicaine au contraire des IRépublicans et de leur pseudo-intégration !)
Républiquand déjà ?
- InvitéInvité
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Jeu 11 Juin 2015 - 13:11
Blanche d'Issy a écrit:Tiaré a écrit:Au risque de paraître l'idiot du jour, pourrait-on m'expliquer ce que serait pour un musulman d'être assimilé.
Serait-ce un prénom de notre calendrier ou au pire un prénom de type " Brian " ? OUI
Accepter et assumer l'histoire de France ? OUI
Est-ce de boire de l'alcool et manger du cochon ? Pas nécessairement
Changer sa religion ? Fortement conseillé
D'autres choses ?
Respecter toutes les lois de la République, et rien que les lois de la République.
Merci de ta réponse Blanche, je me posais la question de savoir si dans le cas d'une assimilation, une acculturation était nécessaire voir obligée. La réponse est oui, c'était important de le préciser.
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Dim 9 Aoû 2015 - 20:02
Fière comme une Romaine en France
L’échec de l’intégration vu par une Italienne
causeur, le 3 août 2015
Nous sommes le 28 juin et comme tous les matins, j’ouvre le journal Il Messaggero. J’y lis un article de fond sur les recrues « européennes » de l’Etat islamique, après les derniers événements dramatiques de France, à Lyon notamment. Une estimation affirme que la Grande-Bretagne compterait 800 à 1000 recrues de l’EI, la France 1500, l’Allemagne 650 et l’Italie 651. Cette estimation aurait de quoi surprendre l’Italien moyen, habitué à croire que le problème de l’intégration des étrangers ne concerne que l’Italie. Pour moi, ces données n’ont rien de surprenant, d’autant que je suis rentrée de France il y a à peine un mois.
Voici ma petite histoire. Elle m’a permis de découvrir des dynamiques qui m’étaient jusqu’alors inconnues. Nous sommes à la fin du mois de février de cette année. J’arrive en France, à Lyon, une ville pas si éloignée de l’Italie. J’y resterai trois mois pour enseigner l’italien dans un lycée professionnel. C’est la première fois que je me rends dans ce pays, même si je connais très bien la langue française que j’ai étudiée de nombreuses années à l’école, ainsi que sa culture. Les premiers jours sont étranges. Je me trouve dans un quartier légèrement excentré et je rencontre uniquement des maghrébins qui ont dans leur allure bien peu à voir avec la civilisation européenne.
Cela éveille mes souvenirs de Tunisie, où je me suis rendue en vacances avec mes parents lorsque j’étais toute petite. Les odeurs des rues sont très semblables à celles qui me reviennent de ce voyage effectué il y a de nombreuses années : une odeur de cuir, de cumin, d’épices. Nous sommes bien loin de la France que j’avais toujours imaginée. Il me faudra attendre de rejoindre le centre-ville ou son sixième arrondissement pour rencontrer mes cousins français et me retrouver un peu dans un contexte européen. Je vois tellement de femmes voilées. En Italie, on n’en voit pas tant, surtout à Rome. Je ne suis pas habituée et je crois qu’elles s’aperçoivent que, sans le vouloir, je les regarde un peu de travers.
Dans la rue, il est fréquent d’entendre parler arabe, et lorsque j’entends parler français c’est avec un accent, une prononciation particulière. Je ne comprends rien. Je m’entends dire par les commerçants de mon quartier que je ne parle pas français, alors que je comprends toujours parfaitement le français que j’entends à la télévision ainsi que celui de mes amis… Il me semble bien que c’est eux qui ne savent pas le parler. Ils me disent qu’avec ma couleur de peau, je ne peux être que Russe. Cette fois c’est eux qui me regardent de travers. Mais que veulent-ils à la fin ? En Italie, ils ne se permettraient jamais…
Je commence à travailler au lycée. Les premiers jours sont terribles aux yeux d’une Italienne. Les élèves sont pour la plupart des Français d’origine maghrébine, excepté deux ou trois Turcs et quelques Européens, dont deux d’origine italienne. Mis à part ces derniers, les jeunes, bien qu’étant nés en France, parlent la langue française comme s’ils étaient arrivés il y a quelques années. Je suis décontenancée. Les jeunes d’origine arabe (et pas seulement) qui naissent dans mon pays s’expriment avec mon accent et il n’y a pas grande différence entre eux et moi…
Mes élèves comprennent que je les regarde de manière étrange, et j’essaye de comprendre comment me comporter. Je n’ai jamais vu des jeunes aussi indisciplinés de ma vie, surtout les jeunes filles. Mais je m’arme de patience. L’inconnu effraie toujours et j’espère apprendre quelque chose d’eux. Ma mission continue et je dois préparer un dossier sur la Sardaigne que la classe de terminale présentera au baccalauréat. J’écris un chapitre sur la cuisine sarde et évoque parmi les différentes spécialités le « Porceddu », en d’autres termes le porc rôti. Seulement, après avoir évalué le contenu du dossier, la proviseur me convoque et, un peu gênée, m’invite à retirer toute référence à cet animal : « Vous savez, ces élèves sont en grande partie musulmans… Ce n’est pas bien vis-à-vis d’eux… »
J’en reste pantoise. Ma première réaction a été de rire mais en réalité je suis très en colère. J’ironise en répondant : « Que je sache, je ne leur demande pas de le manger ! ». C’est absurde. Vraiment absurde. En Italie, on lui rirait au nez. Depuis que je suis ici, je ne vois que des femmes voilées, cela me dérange. Je réfléchis. Elles offensent ma sensibilité et mon identité de femme. Et dans un pays qui compte parmi les fondateurs de l’Europe, comme la France, cela ne devrait pas se produire. Je me lève un peu démotivée du bureau de la proviseur, et m’attèle à retirer le « Porceddu » des lignes du dossier. Je commence à penser qu’ici, en France, on a de sérieux problèmes sociaux. Je me plains souvent de mon pays, mais si seulement chaque Italien venait ici, il ne se plaindrait plus des événements de Lampedusa, lesquels, en fin de compte, ne nous touchent pas tant au quotidien.
Un soir, mes nouveaux amis français, espagnols, allemands, brésiliens et italiens m’invitent à sortir. Avec eux, je me sens à la maison. Dans mon quartier, non. Il y a trop de maghrébins. Je ne m’y suis habituée qu’un petit peu, en fin de séjour. Avant de sortir ce soir-là, je fais un tour par le marché pour faire quelques courses. Le lendemain étant un jour férié, même les boulangeries seront fermées. Je me fraye un chemin parmi les femmes aux vêtements encombrants pour prendre un peu de salade et quelques carottes, lorsque j’entends mon nom. Je me retourne et vois deux jeunes filles voilées de la tête aux pieds, qui me saluent de la main. « Mais qui sont ces deux là encore ? », me demandai-je. Elles s’approchent, conscientes que je ne pouvais les reconnaître. Une fois en face de moi, je reconnais leurs yeux. Ce sont deux de mes élèves.
Je m’excuse de ne pas les avoir reconnues, car au lycée je ne les ai jamais vues voilées, et nous bavardons un peu. Je ne peux m’empêcher d’ironiser sur le voile face à elles, parce qu’en Italie ce n’est pas chose normale, il y a n’y a que très peu de musulmanes qui se voilent. A l’école et entre amis, elles seraient affectueusement moquées. C’est pour cela qu’elles évitent et qu’en définitive, elles prennent davantage les habitudes qui siéent à une jeune femme italienne. Elles deviennent Italiennes. Elles sont Italiennes. Ces filles que j’ai devant moi en revanche, n’ont de français que leur carte d’identité à mes yeux.
« Mais Madame, j’suis Algérien moi ! », m’avait un jour lancé un garçon de la classe, alors que je leur exposais mon point de vue. « Non, tu dois dire que tu es Français ! Tu es né ici ! Tu ne peux te sentir Algérien ! Tu as tout intérêt à assumer et à « faire » le Français, qu’irais-tu faire en Algérie ? », lui avais-je répondu. Ce jour-là je faisais non pas un cours d’italien, mais un cours de français, sur le participe passé (étant donné que ces jeunes ne font guère la différence entre le participe passé et l’infinitif : comment suis-je supposée l’expliquer en italien si personne ne le leur a jamais fait rentrer dans la tête en français ? Mais est-il possible d’écrire sans sourciller « je l’ai donner » ?! Mon professeur de français au lycée m’aurait immédiatement recalée pour une pareille erreur).
Ces jeunes ont pourtant tout à gagner en s’investissant et en devenant de vrais Français de bon niveau. Je leur dis clairement ce que je pense, cela me semble tomber sous le sens, mais ils me regardent tous, cois, comme si jamais personne ne le leur avait énoncé ces évidences. Il n’y a pas d’espoir, pensai-je. Ces Français les bichonnent trop. Ils leur laissent tout passer. Ils n’ont même pas le souci de leur enseigner la langue jusqu’au bout. Sous le prétexte des colonies et de l’exploitation, ils se sont laissés coloniser eux-mêmes. Je ne parviens même pas à trouver une boucherie qui vende autre chose que de la viande hallal dans tout mon quartier !
Je pense aux jeunes italiens (et naturalisés italiens) qui ont des origines diverses : arabes, roumains, africains, sud-américains, chinois… A mes yeux ils sont Italiens, ils parlent comme moi, s’habillent comme moi, gesticulent comme moi ; la plupart d’entre eux doivent carrément attendre des années pour obtenir, après leurs 18 ans, la nationalité italienne, mais malgré cela, ils sont fiers de se sentir et de se dire Italiens. Moi, cela me rend fière de mon pays : transmettre sa culture et se faire aimer des autres pour cela est chose inestimable et merveilleuse.
Un samedi à l’école, c’est la journée portes ouvertes. Tous les jeunes du collège viennent visiter leur lycée en vue d’une inscription. Je suis au deuxième étage, en train de présenter la section italienne, lorsque la secrétaire me demande de descendre pour rencontrer une Italienne désireuse de s’inscrire. L’image que je me faisais de la fille était claire : Italienne, type caucasien. C’est face à une multitude de jeunes d’origine arabe que je me retrouve… Puis je distingue une fille aux traits maghrébins, mais à sa manière d’être, de s’asseoir, de se toucher les cheveux, cette posture et cette façon de s’habiller, tout en elle me rappelle ma maison. Elle se retourne et croise mon regard. Elle aussi se sent à la maison à ce moment-là. Elle vient vers moi, me tend la main : « Salut, je m’appelle Fatima, je suis Italienne », me dit-elle avec un accent turinois inimitable. Une complicité s’instaure immédiatement entre nous, que seules deux Italiennes à l’étranger peuvent connaître.
Quelques jours plus tard, en attendant le tram pour rentrer à la maison après une promenade dans le centre, je téléphone à ma mère pour tromper l’attente. A côté de moi : une jeune maman maghrébine, et sa fille d’environ 5 ans. Tandis que je parle en italien au téléphone, la petite fille me sourit et me regarde, l’air amusé. Je lui souris aussi. A peine ai-je raccroché que la petite s’approche et me dit avec un fort accent lombard : « Salut, tu sais je suis née en Italie, ça te dirait de parler un peu italien avec moi ? » Nous échangeons quelques phrases sous le regard nostalgique de sa mère.
Maintenant que je suis rentrée en Italie, je vois les choses différemment. Je suis allée manger dans ma pizzeria préférée, où Mohammed et Ahmed (Mimmo et Amedeo pour les amis) servent la pizza napolitaine. Ils sont arrivés d’Egypte il y a quelques années et, comme presque tous leurs concitoyens qui vivent ici depuis longtemps, ils ont pris l’habitude de parler avec un vague accent romain qui nous fait toujours sourire. Leur façon de s’habiller, de gesticuler et de se comporter est désormais incontestablement italienne. « Comment c’était la France ? », me demande Mimmo. « Bien ! La pizza m’a manqué cependant ! » Et lui de répondre, avec un clin d’œil : « Eh, que veux-tu ! L’Italie restera toujours l’Italie, elle n’a pas son égal. » Il me l’a dit comme l’aurait dit un Italien « de souche ». Il a toujours parlé comme un Italien. Mais je ne le remarque que maintenant. Mimmo ne ferait certainement pas partie de ces 65 « partis d’Italie vers la Syrie ou l’Irak ». Et j’en suis fière.
***
L’échec de l’intégration vu par une Italienne
causeur, le 3 août 2015
Nous sommes le 28 juin et comme tous les matins, j’ouvre le journal Il Messaggero. J’y lis un article de fond sur les recrues « européennes » de l’Etat islamique, après les derniers événements dramatiques de France, à Lyon notamment. Une estimation affirme que la Grande-Bretagne compterait 800 à 1000 recrues de l’EI, la France 1500, l’Allemagne 650 et l’Italie 651. Cette estimation aurait de quoi surprendre l’Italien moyen, habitué à croire que le problème de l’intégration des étrangers ne concerne que l’Italie. Pour moi, ces données n’ont rien de surprenant, d’autant que je suis rentrée de France il y a à peine un mois.
Voici ma petite histoire. Elle m’a permis de découvrir des dynamiques qui m’étaient jusqu’alors inconnues. Nous sommes à la fin du mois de février de cette année. J’arrive en France, à Lyon, une ville pas si éloignée de l’Italie. J’y resterai trois mois pour enseigner l’italien dans un lycée professionnel. C’est la première fois que je me rends dans ce pays, même si je connais très bien la langue française que j’ai étudiée de nombreuses années à l’école, ainsi que sa culture. Les premiers jours sont étranges. Je me trouve dans un quartier légèrement excentré et je rencontre uniquement des maghrébins qui ont dans leur allure bien peu à voir avec la civilisation européenne.
Cela éveille mes souvenirs de Tunisie, où je me suis rendue en vacances avec mes parents lorsque j’étais toute petite. Les odeurs des rues sont très semblables à celles qui me reviennent de ce voyage effectué il y a de nombreuses années : une odeur de cuir, de cumin, d’épices. Nous sommes bien loin de la France que j’avais toujours imaginée. Il me faudra attendre de rejoindre le centre-ville ou son sixième arrondissement pour rencontrer mes cousins français et me retrouver un peu dans un contexte européen. Je vois tellement de femmes voilées. En Italie, on n’en voit pas tant, surtout à Rome. Je ne suis pas habituée et je crois qu’elles s’aperçoivent que, sans le vouloir, je les regarde un peu de travers.
Dans la rue, il est fréquent d’entendre parler arabe, et lorsque j’entends parler français c’est avec un accent, une prononciation particulière. Je ne comprends rien. Je m’entends dire par les commerçants de mon quartier que je ne parle pas français, alors que je comprends toujours parfaitement le français que j’entends à la télévision ainsi que celui de mes amis… Il me semble bien que c’est eux qui ne savent pas le parler. Ils me disent qu’avec ma couleur de peau, je ne peux être que Russe. Cette fois c’est eux qui me regardent de travers. Mais que veulent-ils à la fin ? En Italie, ils ne se permettraient jamais…
Je commence à travailler au lycée. Les premiers jours sont terribles aux yeux d’une Italienne. Les élèves sont pour la plupart des Français d’origine maghrébine, excepté deux ou trois Turcs et quelques Européens, dont deux d’origine italienne. Mis à part ces derniers, les jeunes, bien qu’étant nés en France, parlent la langue française comme s’ils étaient arrivés il y a quelques années. Je suis décontenancée. Les jeunes d’origine arabe (et pas seulement) qui naissent dans mon pays s’expriment avec mon accent et il n’y a pas grande différence entre eux et moi…
Mes élèves comprennent que je les regarde de manière étrange, et j’essaye de comprendre comment me comporter. Je n’ai jamais vu des jeunes aussi indisciplinés de ma vie, surtout les jeunes filles. Mais je m’arme de patience. L’inconnu effraie toujours et j’espère apprendre quelque chose d’eux. Ma mission continue et je dois préparer un dossier sur la Sardaigne que la classe de terminale présentera au baccalauréat. J’écris un chapitre sur la cuisine sarde et évoque parmi les différentes spécialités le « Porceddu », en d’autres termes le porc rôti. Seulement, après avoir évalué le contenu du dossier, la proviseur me convoque et, un peu gênée, m’invite à retirer toute référence à cet animal : « Vous savez, ces élèves sont en grande partie musulmans… Ce n’est pas bien vis-à-vis d’eux… »
J’en reste pantoise. Ma première réaction a été de rire mais en réalité je suis très en colère. J’ironise en répondant : « Que je sache, je ne leur demande pas de le manger ! ». C’est absurde. Vraiment absurde. En Italie, on lui rirait au nez. Depuis que je suis ici, je ne vois que des femmes voilées, cela me dérange. Je réfléchis. Elles offensent ma sensibilité et mon identité de femme. Et dans un pays qui compte parmi les fondateurs de l’Europe, comme la France, cela ne devrait pas se produire. Je me lève un peu démotivée du bureau de la proviseur, et m’attèle à retirer le « Porceddu » des lignes du dossier. Je commence à penser qu’ici, en France, on a de sérieux problèmes sociaux. Je me plains souvent de mon pays, mais si seulement chaque Italien venait ici, il ne se plaindrait plus des événements de Lampedusa, lesquels, en fin de compte, ne nous touchent pas tant au quotidien.
Un soir, mes nouveaux amis français, espagnols, allemands, brésiliens et italiens m’invitent à sortir. Avec eux, je me sens à la maison. Dans mon quartier, non. Il y a trop de maghrébins. Je ne m’y suis habituée qu’un petit peu, en fin de séjour. Avant de sortir ce soir-là, je fais un tour par le marché pour faire quelques courses. Le lendemain étant un jour férié, même les boulangeries seront fermées. Je me fraye un chemin parmi les femmes aux vêtements encombrants pour prendre un peu de salade et quelques carottes, lorsque j’entends mon nom. Je me retourne et vois deux jeunes filles voilées de la tête aux pieds, qui me saluent de la main. « Mais qui sont ces deux là encore ? », me demandai-je. Elles s’approchent, conscientes que je ne pouvais les reconnaître. Une fois en face de moi, je reconnais leurs yeux. Ce sont deux de mes élèves.
Je m’excuse de ne pas les avoir reconnues, car au lycée je ne les ai jamais vues voilées, et nous bavardons un peu. Je ne peux m’empêcher d’ironiser sur le voile face à elles, parce qu’en Italie ce n’est pas chose normale, il y a n’y a que très peu de musulmanes qui se voilent. A l’école et entre amis, elles seraient affectueusement moquées. C’est pour cela qu’elles évitent et qu’en définitive, elles prennent davantage les habitudes qui siéent à une jeune femme italienne. Elles deviennent Italiennes. Elles sont Italiennes. Ces filles que j’ai devant moi en revanche, n’ont de français que leur carte d’identité à mes yeux.
« Mais Madame, j’suis Algérien moi ! », m’avait un jour lancé un garçon de la classe, alors que je leur exposais mon point de vue. « Non, tu dois dire que tu es Français ! Tu es né ici ! Tu ne peux te sentir Algérien ! Tu as tout intérêt à assumer et à « faire » le Français, qu’irais-tu faire en Algérie ? », lui avais-je répondu. Ce jour-là je faisais non pas un cours d’italien, mais un cours de français, sur le participe passé (étant donné que ces jeunes ne font guère la différence entre le participe passé et l’infinitif : comment suis-je supposée l’expliquer en italien si personne ne le leur a jamais fait rentrer dans la tête en français ? Mais est-il possible d’écrire sans sourciller « je l’ai donner » ?! Mon professeur de français au lycée m’aurait immédiatement recalée pour une pareille erreur).
Ces jeunes ont pourtant tout à gagner en s’investissant et en devenant de vrais Français de bon niveau. Je leur dis clairement ce que je pense, cela me semble tomber sous le sens, mais ils me regardent tous, cois, comme si jamais personne ne le leur avait énoncé ces évidences. Il n’y a pas d’espoir, pensai-je. Ces Français les bichonnent trop. Ils leur laissent tout passer. Ils n’ont même pas le souci de leur enseigner la langue jusqu’au bout. Sous le prétexte des colonies et de l’exploitation, ils se sont laissés coloniser eux-mêmes. Je ne parviens même pas à trouver une boucherie qui vende autre chose que de la viande hallal dans tout mon quartier !
Je pense aux jeunes italiens (et naturalisés italiens) qui ont des origines diverses : arabes, roumains, africains, sud-américains, chinois… A mes yeux ils sont Italiens, ils parlent comme moi, s’habillent comme moi, gesticulent comme moi ; la plupart d’entre eux doivent carrément attendre des années pour obtenir, après leurs 18 ans, la nationalité italienne, mais malgré cela, ils sont fiers de se sentir et de se dire Italiens. Moi, cela me rend fière de mon pays : transmettre sa culture et se faire aimer des autres pour cela est chose inestimable et merveilleuse.
Un samedi à l’école, c’est la journée portes ouvertes. Tous les jeunes du collège viennent visiter leur lycée en vue d’une inscription. Je suis au deuxième étage, en train de présenter la section italienne, lorsque la secrétaire me demande de descendre pour rencontrer une Italienne désireuse de s’inscrire. L’image que je me faisais de la fille était claire : Italienne, type caucasien. C’est face à une multitude de jeunes d’origine arabe que je me retrouve… Puis je distingue une fille aux traits maghrébins, mais à sa manière d’être, de s’asseoir, de se toucher les cheveux, cette posture et cette façon de s’habiller, tout en elle me rappelle ma maison. Elle se retourne et croise mon regard. Elle aussi se sent à la maison à ce moment-là. Elle vient vers moi, me tend la main : « Salut, je m’appelle Fatima, je suis Italienne », me dit-elle avec un accent turinois inimitable. Une complicité s’instaure immédiatement entre nous, que seules deux Italiennes à l’étranger peuvent connaître.
Quelques jours plus tard, en attendant le tram pour rentrer à la maison après une promenade dans le centre, je téléphone à ma mère pour tromper l’attente. A côté de moi : une jeune maman maghrébine, et sa fille d’environ 5 ans. Tandis que je parle en italien au téléphone, la petite fille me sourit et me regarde, l’air amusé. Je lui souris aussi. A peine ai-je raccroché que la petite s’approche et me dit avec un fort accent lombard : « Salut, tu sais je suis née en Italie, ça te dirait de parler un peu italien avec moi ? » Nous échangeons quelques phrases sous le regard nostalgique de sa mère.
Maintenant que je suis rentrée en Italie, je vois les choses différemment. Je suis allée manger dans ma pizzeria préférée, où Mohammed et Ahmed (Mimmo et Amedeo pour les amis) servent la pizza napolitaine. Ils sont arrivés d’Egypte il y a quelques années et, comme presque tous leurs concitoyens qui vivent ici depuis longtemps, ils ont pris l’habitude de parler avec un vague accent romain qui nous fait toujours sourire. Leur façon de s’habiller, de gesticuler et de se comporter est désormais incontestablement italienne. « Comment c’était la France ? », me demande Mimmo. « Bien ! La pizza m’a manqué cependant ! » Et lui de répondre, avec un clin d’œil : « Eh, que veux-tu ! L’Italie restera toujours l’Italie, elle n’a pas son égal. » Il me l’a dit comme l’aurait dit un Italien « de souche ». Il a toujours parlé comme un Italien. Mais je ne le remarque que maintenant. Mimmo ne ferait certainement pas partie de ces 65 « partis d’Italie vers la Syrie ou l’Irak ». Et j’en suis fière.
***
RPS : l'essorage des Français !
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Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Mer 7 Oct 2015 - 11:35
Ces musulmans séduits par le FN
le point, le 7 octobre 2015(Source)
Des enfants d'immigrés ainsi que des musulmans prêtent l'oreille aux idées de Marine Le Pen. Enquête auprès de ces nouveaux militants.
Cela devait être un jour de classe ordinaire. Devant le tableau noir, un jeune agrégé de lettres lance à ses lycéens : « Victor Hugo est l'un de nos plus célèbres poètes. » Soudain, les insultes fusent : « Tu es un traître ! Tu trahis tes origines ! » Éberlué, Farid, Français d'origine algérienne, comprend alors l'objet du courroux : ses élèves se sentent avant tout algériens, marocains, togolais ou camerounais, au point de lui contester l'emploi de la première personne du pluriel pour évoquer le génie littéraire de ce qui est aussi leur pays : la France. Alors, ce ne fut pas un jour comme un autre. Choqué, Farid décida de prendre sa carte au Front national.
« Le tabou du FN a sauté »
C'est une réalité : des enfants d'immigrés ainsi que des musulmans ont rejoint Marine Le Pen. Historiquement, ces derniers (ils représentent environ 5 % du corps électoral) ont toujours voté à gauche. À la présidentielle de 2012, selon une enquête de l'Ifop, 57 % d'entre eux ont voté pour François Hollande au premier tour, contre seulement 4 % pour Marine Le Pen. Mais depuis trois ans, « le tabou du FN a sauté chez ces électeurs », constate Gilles Kepel, auteur de Passion française*, une enquête captivante sur les candidats issus de l'immigration aux élections législatives de 2012. Pour sa campagne en vue des élections régionales en Ile-de-France, la tête de liste Wallerand de Saint-Just a ainsi prévu de distribuer à la fin du mois des tracts à destination des habitants des 203 zones urbaines sensibles (ZUS). « Dans ces quartiers sabotés, nous ferons campagne sur l'importance de la sécurité et de l'assimilation. Nous sommes contre le communautarisme et nous ne sommes pas responsables de la création de ces ghettos », explique-t-il.
« Musulmans patriotes »
Pourquoi des Français enfants d'immigrés ou musulmans votent-ils FN ? Parce que c'est à travers Marine Le Pen qu'ils affirment s'identifier le mieux à la France. Ils vibrent en brandissant le drapeau tricolore ou en contemplant les nouvelles affiches frontistes où pose Marianne coiffée d'un bonnet phrygien, avec le slogan « Premier parti de France ». Le député PS de l'Essonne Malek Boutih évoque une réaction « tripale » ressentie dans les tribunes du Stade de France lors de matches de foot : « Autour de moi, les Blacks et les Beurs étaient super contents de chanter la Marseillaise. Certains Français en ont marre de ne pas être reconnus comme tels. Finalement, il n'y a que le FN qui leur propose un réel sentiment d'appartenance à la nation française et à une communauté de destin. »
Ces convertis au marinisme vomissent plus que tout le communautarisme qui règne dans certains quartiers. « Quand mes parents kabyles sont arrivés en France en 1963, ils ont abandonné leur langue d'origine et leurs coutumes. Bien sûr, c'est une sorte de mutilation personnelle, mais nécessaire pour s'intégrer. Depuis, l'arrivée massive d'étrangers et le communautarisme ont bloqué le système d'intégration », témoigne Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen en charge de la culture. Exaspérés par les « provocateurs » qui exhibent la djellaba et par les salafistes barbus, ceux qui se proclament « musulmans patriotes » ont fini par se tourner vers Marine Le Pen, la contemptrice du communautarisme.
Voyages d'études
La patronne du FN l'a compris et prend soin de distinguer « islam » et « islamisme » d'une part, puis « immigrés » et « le phénomène de l'immigration » d'autre part. Dès le 1er mai 2011, lors du traditionnel défilé en mémoire de Jeanne d'Arc, elle donne le ton en faisant l'éloge de la « liberté » et lance : « Qu'on soit homme ou femme, hétérosexuel ou homosexuel, chrétien, juif, musulman ou non croyant, on est d'abord français ! » En janvier 2015, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de la supérette casher, Marine Le Pen insiste : « Personne ne souhaite qu'une confusion soit effectuée entre nos compatriotes musulmans attachés à notre nation et à ses valeurs et ceux qui croient pouvoir tuer au nom de l'islam. Mais cet évident refus de l'amalgame ne doit pas être non plus l'excuse de l'inertie ou du déni. » Son conseiller en relations internationales Aymeric Chauprade – marié en premières noces à une Libanaise musulmane et instructeur à l'École de guerre de Tunis – tente d'initier sa patronne à cette religion qu'elle connaît mal. Il lui a d'ailleurs organisé un voyage en Égypte en mai dernier et songe l'emmener aux Émirats arabes unis ou au Maroc d'ici à la présidentielle de 2017. L'ex-candidate à l'Élysée peut également compter sur Philippe Péninque – un ami de jeunesse et son conseiller – qui aspire à faire venir au FN les jeunes d'origine maghrébine ou africaine. Les soirs d'élection, ce dernier brandit comme un trophée son téléphone sur lequel s'affichent les textos de ses amis banlieusards. « À mes potes rebeux et noirs, je dis : Vous êtes bien entendu concernés par la priorité nationale », glisse-t-il.
Ligne de crête
Pour étendre son influence, Marine Le Pen compte surtout sur ses propositions-phares jugées lisibles pour tous : l'abrogation de la loi sur le mariage gay – un point « non négociable » pour de nombreux musulmans –, la lutte contre l'insécurité et la maîtrise des flux migratoires. Et l'élu PS Malek Boutih de noter tristement : « C'est l'histoire du dernier arrivé qui ferme la porte… Certains enfants d'immigrés s'imaginent que pour être vraiment français, il faut être un peu raciste et s'en prendre aux étrangers. »
Marine Le Pen marche tout de même sur un fil ténu. Elle fait la cour aux musulmans, mais n'hésite pas non plus à draguer les électeurs de confession juive en assurant que le FN est le « meilleur bouclier » contre le barbu prétendument antisémite et pro-Gaza. Au nom de « la laïcité », elle réclame la suppression des menus hallal dans les cantines, histoire de caresser aussi dans le sens du poil ses électeurs qui rêvent de bouter hors de France la religion du prophète Mahomet. Une stratégie habile qui en effraie plus d'un. « Contrairement à ce que la gauche pense, la stratégie de camouflage de Marine Le Pen fonctionne bien et c'est ce qui explique sa montée en puissance. Sa grande force est de réussir à émettre des signaux totalement contradictoires », juge Malek Boutih.
« Le FN caricature les musulmans »
Marine Le Pen refuse que les mairies aident à construire des mosquées ? « C'est son devoir. La loi de 1905 doit être respectée. La France est un pays laïque dont les racines sont chrétiennes, nous souffle Mohamed Boudia, un militant du Val-d'Oise. La croisade contre le hallal ? « C'est logique ! Les Français doivent avoir le choix et ne doivent pas être obligés de manger hallal malgré eux », justifie Mohamed Bellebou, militant FN à Perpignan et patron de la coopérative européenne de viande hallal. Et ce dernier de poursuivre : « La religion ne doit pas entacher l'espace de la République. En France, la religion se porte dans le cœur, dans la poche. » En revanche, le discours mariniste reste en travers de la gorge de certains. « En s'attaquant au hallal et en cautionnant les apéros saucisson-pinard, Marine Le Pen a perdu du crédit », regrette Omar Djellil, ancien sympathisant du FN. « Marine Le Pen caricature souvent les musulmans et fait des amalgames entre islam et islamisme », renchérit Camel Bechikh, président d'une association de musulmans patriotes proche de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France).
Menaces de mort
Dans les fédérations, les frontistes musulmans espèrent susciter des vocations, même si leur engagement est mal compris. « Ma famille a tenté de me dissuader en me disant : Tu es fou ! Le Pen est raciste et veut nous jeter à la mer ! Si tu la rejoins, je te renie, témoigne Karim Ouchikh. Quant à Mohamed Boudia, il a été menacé de mort pour avoir posté début septembre sur les réseaux sociaux des selfies avec Le Pen père et fille. Bref, le travail de dédiabolisation est loin d'être terminé. Marine Le Pen jure que ce n'est qu'une « question de temps ». « La meilleure preuve qu'on est français, c'est de voter FN », aime-t-elle répéter.
* Gilles Kepel, Passion française. La voix des cités, Témoins Gallimard, mars 2014.
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Votez FN, vous serez enfin reconnu !
- kabout
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Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Lun 15 Fév 2016 - 18:37
Il est irresponsable de laisser croire que les migrants puissent s'assimiler a la France
Les dirigeants français véreux, pillent leur pays .Le Gouvernement actuel a une façon de se moquer et de narguer le peuple avec une Démocratie Corrompue et des Millions pour le Lobbying, sans parler de subventions qui gavent la myriade d’associations, les syndicats et autres.
Pour l’élection présidentielle, la majorité de la diaspora africaine a voté pour Hollande. L’Afrique a subit les contrecoups des réorganisations de l’échiquier géopolitique et des variations dans la consommation à l’échelle internationale. Les dictatures n’ont pas disparues, témoins : les oligarques du pétrole en Guinée-Équatoriale, ou au Tchad et au Gabon, appuyés par la France, les stratégies de prédations évoluent. Aujourd’hui, les multinationales instrumentalisent les organismes multilatéraux, les États et d’autres formes d’organisations sociales pour maximiser leurs bénéfices. Le pétrole rapporte très gros. A la différence du loto, pas besoin de miser ses sous… La vie peut être agréable, en Afrique, si les milliards de budget annuel, venant des revenus du pétrole et d’autres richesses, ne disparaissaient au profit de certains clans, ils pourraient être utilisés pour le bien-être de toute la population. Vous, les « magnats » africains de l’or noir et de la finance, ne vendez plus votre pétrole au rabais pour empocher les plus- values, ne faites plus partir clandestinement les cargaisons de pétrole à destination de vos associés qui vous rétribuent directement sur vos comptes off-shore. Même si vous manœuvrez dans l’opacité au travers de vos sociétés écrans, les Africains ne sont pas dupes.
Africains, vous qui formez La société de ce continent, vous avez le droit de demander des comptes à votre pays d’origine. Comment, dans des pays pétroliers, dits pauvres, vos « leaders altruistes » et leur lignée peuvent-ils avoir autant de biens immobiliers, des comptes bancaires à l’étranger bien garnis, alors que leur population croupit dans la misère et manque de tout…Combien et comment gagnent-ils d’argent ? La nomenklatura africaine voit grand et son appétit est sans limites. Le plus gros du magot, est à l’abri dans les paradis fiscaux, les sociétés écrans, les réseaux nébuleux, dans les matelas de vos présidents, des ministres et de leurs clans. Allez-vous réagir ou laisser vos enfants dépossédés de l’héritage qui leur revient de droit, acceptant Opacité et Magouilles de vos dirigeants ? L’idéal serait de dégager l’Afrique de ces dictateurs et présidents à vie imposés par coups d’Etat sanglants !
Pourquoi acceptez-vous cet enrichissement illicite de cette élite africaine sans scrupule, insensible à la misère de leurs concitoyens cause de votre pauvreté ? A combien évaluez –vous leur patrimoine hors du continent africain ? Ne pensez-vous pas qu’il serait normal que tous leurs biens immobiliers et avoirs fiscaux soient tous confisqués à travers le monde afin d’être restitués en intégralité à la population sous le contrôle sévère et attentif pour éviter toute dérives ? Cela, dans un premier temps, vous permettrait de mener à bien des projets utilitaires ! Vérifiez les montages de tous les dossiers financiers facétieux afin d’éviter que des millions s’évaporent dans la nature au seul profit des barons du pouvoir. A qui profite la surfacturation des marchés de l’Etat pratiquée par les opérateurs économiques véreux? Les trésoriers ne sont jamais les mauvais payeurs !
Vous devez bâtir votre pays et en faire le cadre de vie que vous souhaitez pour les futures générations en investissant chez vous. Donnez l’exemple et invitez vos compatriotes à faire autant. Arrêtez de vous faire spolier par vos Etats. L’Europe et l’Afrique, s’en porteront mieux.
Faîtes l’inventaire de tous les biens de votre classe politique et réfléchissez…pourquoi eux ont le droit de mener une vie luxueuse et pourquoi vous, vous vivez dans la pauvreté ? Vous êtes plus nombreux qu’eux et ils doivent vous rendre des comptes. Assez de gens disparus en Méditerranée ! Pour vous faire soigner, vous devez compter sur la gratuité des soins dans votre pays et non sur la France, aux frais du contribuable français…
Les ripoux sont partout et nous en avons une belle collection en France, dans nos pays respectifs, où l’impunité est légion et le vol, un gage d’excellence !
Des « démocraties » africaines se sont pliées aux exigences des Institutions Financières Internationales démantelant ses services publics, instituant des cadres légaux taillés sur mesure (sans contraintes fiscales, en matière d’environnement ou de conditions des salariés) pour les investisseurs étrangers. Le but: organiser les économies africaines pour que le pompage des matières premières soit le plus efficace possible. Des pays africains sont, en proie à des guerres civiles larvées. La presse est pilotée par les mêmes multinationales qui pillent l’Afrique, berce un occident avec la fable du « conflit ethnique ». Ces conflits, souvent financés par des puissances du nord, profitent notamment à des entrepreneurs financiers-militaires œuvrant au sein de nébuleuses pour l’accaparement de terres arables, des ressources énergétiques et hydrauliques par l’industrie minière. La pollution aux abords des sites miniers et pétroliers entraînent des déplacements massifs de populations, fuyant les combats et la terreur. Les crises économiques incitent à se replier sur les valeurs refuges telles l’or ou le diamant, ou encore par l’intérêt accru pour l’uranium. Une prise de conscience est urgente. Les deniers publics ou les placements personnels des lobbies sont utilisés pour financer des industries qui se rendent coupables de meurtres, corrompent, emploient des mercenaires pour protéger leurs concessions mal acquises, déstabilisent des régimes, ou financent des seigneurs de guerre.
Africains de France, vous avez élu Hollande sur la base de ses promesses de politique africaine. Il s’est quand même rendu à Kinshasa ou les élections frauduleuses avaient été dénoncées par toutes les organisations internationales, y inclus les observateurs de l’Union Européenne à laquelle la France appartient.
Adoptant une posture morale de repentance ,les élites ont créé les conditions qui rendent l’intégration impossible aboutissant à la reconstitution des sociétés d’origine sur la terre d’accueil ; évolution des programmes scolaires pour les adapter à l’arrivée massive d’élèves de cultures non européennes au lieu d’ intensifier la transmission de la langue française, des principes et valeurs, de l’histoire. Notre époque a tourné le dos aux Lumières et à leur humanisme.
La balle est dans le camp, de la société civile africaine et dans sa diaspora en Europe. En votant pour Hollande, vous avez cru assainir L’Afrique de personnages tels que les Bolloré, les Roussin, Bourgi, etc ! Plus la distance culturelle est conséquente, plus le processus d’intégration est difficile. Il est irresponsable de laisser croire que des extra-européens peuvent s’intégrer. L’intégration est ardue car très éloignée de la culture française ; cela s’observe au travers du statut des femmes dans les familles, dans le cloisonnement entre leurs différentes couches sociales. L’intégration est un défi difficile à relever parce que les africains sont issus de peuples qui ne partagent pas d’héritage culturel avec les Français de souche européenne. Quant aux pages d’histoire commune, elles n’ont pas été surmontées…
La distance culturelle se traduit par une conception différente des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. La laïcité, n’est pas un principe organisateur des sociétés sources de l’immigration. La citoyenneté partagée a du mal à perdurer en l’absence d’une communauté de principes et de valeurs. L’intégration ne peut être obtenue sans l’adhésion des concernés.
Gardez en mémoire que Forbes a lancé son canard depuis Brazza en juillet 2012 et que d’anciens premiers Ministres UMP Chiraquiens sont allés sabler le champagne en compagnie de Bolloré, EADS, Alstom, Jean-Paul Pigasse trinquant avec le méchant ! Vous comptiez mettre fin aux relations d’influence opaques entre la France et le continent africain ? Sachez que malheureusement, nos deux continents sont dans la même galère, que l’on cherche à les déstabiliser et à les faire sombrer. Le continent Européen est importateur d’une immigration massive causant sa destruction et la misère de son peuple en raison de l’influence marchande, qui tend à ramener les relations de l’Occident avec l’Afrique noire au mercantilisme.
Le seul moyen de remédier à ce phénomène d’exode qui détruit nos sociétés sur les deux continents c’est d’apporter un changement de politique étrangère dans tous les pays concernés sans compter sur nos politiciens qui vendraient père et mère pour leur gloire ! C’est une barbarie qui réduit l’homme à l’état d’objet dénué de sensibilité.
Le gouvernement de Giscard d’Estaing a mis noir sur blanc les conditions du regroupement familial.
Les pays de l’UE se sont mis d’accord, lors du Conseil du 19 novembre 2004, sur onze principes de base communs : L’UE en est à fixer comme but unique de l’intégration un but moral, la tolérance et le respect sans qu’elle sache comment y parvenir !
La politique migratoire est, depuis le traité de Lisbonne (que nous devons à Sarkozy), une compétence partagée avec l’Union européenne.
Avec l’importance croissante de la population musulmane les politiciens ont opté pour un discours victimisant à outrance les immigrés et plus récemment les musulmans.
Les élites politiques et culturelles passent leur temps à soigner la popularité de l’islam et des musulmans, souvent au prix du mensonge. L’intolérance des « autochtones » est surveillée désormais comme le lait sur le feu. La religion participe aussi à la culture. Elle a largement façonné les mentalités au long des siècles. Il en va de même pour l’héritage grec, romain, la Renaissance, les Lumières, les révolutions populaires ; toutes ces pages ont nourri les peuples européens, en ont fait ce qu’ils sont devenus.
La responsabilité d’informer: c’est vérifier et recouper nos informations !
En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2016/02/15/il-est-irresponsable-de-laisser-croire-que-les-migrants-puissent-sassimiler-a-la-france/#hdMisbsxiBfzaStI.99
Les dirigeants français véreux, pillent leur pays .Le Gouvernement actuel a une façon de se moquer et de narguer le peuple avec une Démocratie Corrompue et des Millions pour le Lobbying, sans parler de subventions qui gavent la myriade d’associations, les syndicats et autres.
Pour l’élection présidentielle, la majorité de la diaspora africaine a voté pour Hollande. L’Afrique a subit les contrecoups des réorganisations de l’échiquier géopolitique et des variations dans la consommation à l’échelle internationale. Les dictatures n’ont pas disparues, témoins : les oligarques du pétrole en Guinée-Équatoriale, ou au Tchad et au Gabon, appuyés par la France, les stratégies de prédations évoluent. Aujourd’hui, les multinationales instrumentalisent les organismes multilatéraux, les États et d’autres formes d’organisations sociales pour maximiser leurs bénéfices. Le pétrole rapporte très gros. A la différence du loto, pas besoin de miser ses sous… La vie peut être agréable, en Afrique, si les milliards de budget annuel, venant des revenus du pétrole et d’autres richesses, ne disparaissaient au profit de certains clans, ils pourraient être utilisés pour le bien-être de toute la population. Vous, les « magnats » africains de l’or noir et de la finance, ne vendez plus votre pétrole au rabais pour empocher les plus- values, ne faites plus partir clandestinement les cargaisons de pétrole à destination de vos associés qui vous rétribuent directement sur vos comptes off-shore. Même si vous manœuvrez dans l’opacité au travers de vos sociétés écrans, les Africains ne sont pas dupes.
Africains, vous qui formez La société de ce continent, vous avez le droit de demander des comptes à votre pays d’origine. Comment, dans des pays pétroliers, dits pauvres, vos « leaders altruistes » et leur lignée peuvent-ils avoir autant de biens immobiliers, des comptes bancaires à l’étranger bien garnis, alors que leur population croupit dans la misère et manque de tout…Combien et comment gagnent-ils d’argent ? La nomenklatura africaine voit grand et son appétit est sans limites. Le plus gros du magot, est à l’abri dans les paradis fiscaux, les sociétés écrans, les réseaux nébuleux, dans les matelas de vos présidents, des ministres et de leurs clans. Allez-vous réagir ou laisser vos enfants dépossédés de l’héritage qui leur revient de droit, acceptant Opacité et Magouilles de vos dirigeants ? L’idéal serait de dégager l’Afrique de ces dictateurs et présidents à vie imposés par coups d’Etat sanglants !
Pourquoi acceptez-vous cet enrichissement illicite de cette élite africaine sans scrupule, insensible à la misère de leurs concitoyens cause de votre pauvreté ? A combien évaluez –vous leur patrimoine hors du continent africain ? Ne pensez-vous pas qu’il serait normal que tous leurs biens immobiliers et avoirs fiscaux soient tous confisqués à travers le monde afin d’être restitués en intégralité à la population sous le contrôle sévère et attentif pour éviter toute dérives ? Cela, dans un premier temps, vous permettrait de mener à bien des projets utilitaires ! Vérifiez les montages de tous les dossiers financiers facétieux afin d’éviter que des millions s’évaporent dans la nature au seul profit des barons du pouvoir. A qui profite la surfacturation des marchés de l’Etat pratiquée par les opérateurs économiques véreux? Les trésoriers ne sont jamais les mauvais payeurs !
Vous devez bâtir votre pays et en faire le cadre de vie que vous souhaitez pour les futures générations en investissant chez vous. Donnez l’exemple et invitez vos compatriotes à faire autant. Arrêtez de vous faire spolier par vos Etats. L’Europe et l’Afrique, s’en porteront mieux.
Faîtes l’inventaire de tous les biens de votre classe politique et réfléchissez…pourquoi eux ont le droit de mener une vie luxueuse et pourquoi vous, vous vivez dans la pauvreté ? Vous êtes plus nombreux qu’eux et ils doivent vous rendre des comptes. Assez de gens disparus en Méditerranée ! Pour vous faire soigner, vous devez compter sur la gratuité des soins dans votre pays et non sur la France, aux frais du contribuable français…
Les ripoux sont partout et nous en avons une belle collection en France, dans nos pays respectifs, où l’impunité est légion et le vol, un gage d’excellence !
Des « démocraties » africaines se sont pliées aux exigences des Institutions Financières Internationales démantelant ses services publics, instituant des cadres légaux taillés sur mesure (sans contraintes fiscales, en matière d’environnement ou de conditions des salariés) pour les investisseurs étrangers. Le but: organiser les économies africaines pour que le pompage des matières premières soit le plus efficace possible. Des pays africains sont, en proie à des guerres civiles larvées. La presse est pilotée par les mêmes multinationales qui pillent l’Afrique, berce un occident avec la fable du « conflit ethnique ». Ces conflits, souvent financés par des puissances du nord, profitent notamment à des entrepreneurs financiers-militaires œuvrant au sein de nébuleuses pour l’accaparement de terres arables, des ressources énergétiques et hydrauliques par l’industrie minière. La pollution aux abords des sites miniers et pétroliers entraînent des déplacements massifs de populations, fuyant les combats et la terreur. Les crises économiques incitent à se replier sur les valeurs refuges telles l’or ou le diamant, ou encore par l’intérêt accru pour l’uranium. Une prise de conscience est urgente. Les deniers publics ou les placements personnels des lobbies sont utilisés pour financer des industries qui se rendent coupables de meurtres, corrompent, emploient des mercenaires pour protéger leurs concessions mal acquises, déstabilisent des régimes, ou financent des seigneurs de guerre.
Africains de France, vous avez élu Hollande sur la base de ses promesses de politique africaine. Il s’est quand même rendu à Kinshasa ou les élections frauduleuses avaient été dénoncées par toutes les organisations internationales, y inclus les observateurs de l’Union Européenne à laquelle la France appartient.
Adoptant une posture morale de repentance ,les élites ont créé les conditions qui rendent l’intégration impossible aboutissant à la reconstitution des sociétés d’origine sur la terre d’accueil ; évolution des programmes scolaires pour les adapter à l’arrivée massive d’élèves de cultures non européennes au lieu d’ intensifier la transmission de la langue française, des principes et valeurs, de l’histoire. Notre époque a tourné le dos aux Lumières et à leur humanisme.
La balle est dans le camp, de la société civile africaine et dans sa diaspora en Europe. En votant pour Hollande, vous avez cru assainir L’Afrique de personnages tels que les Bolloré, les Roussin, Bourgi, etc ! Plus la distance culturelle est conséquente, plus le processus d’intégration est difficile. Il est irresponsable de laisser croire que des extra-européens peuvent s’intégrer. L’intégration est ardue car très éloignée de la culture française ; cela s’observe au travers du statut des femmes dans les familles, dans le cloisonnement entre leurs différentes couches sociales. L’intégration est un défi difficile à relever parce que les africains sont issus de peuples qui ne partagent pas d’héritage culturel avec les Français de souche européenne. Quant aux pages d’histoire commune, elles n’ont pas été surmontées…
La distance culturelle se traduit par une conception différente des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. La laïcité, n’est pas un principe organisateur des sociétés sources de l’immigration. La citoyenneté partagée a du mal à perdurer en l’absence d’une communauté de principes et de valeurs. L’intégration ne peut être obtenue sans l’adhésion des concernés.
Gardez en mémoire que Forbes a lancé son canard depuis Brazza en juillet 2012 et que d’anciens premiers Ministres UMP Chiraquiens sont allés sabler le champagne en compagnie de Bolloré, EADS, Alstom, Jean-Paul Pigasse trinquant avec le méchant ! Vous comptiez mettre fin aux relations d’influence opaques entre la France et le continent africain ? Sachez que malheureusement, nos deux continents sont dans la même galère, que l’on cherche à les déstabiliser et à les faire sombrer. Le continent Européen est importateur d’une immigration massive causant sa destruction et la misère de son peuple en raison de l’influence marchande, qui tend à ramener les relations de l’Occident avec l’Afrique noire au mercantilisme.
Le seul moyen de remédier à ce phénomène d’exode qui détruit nos sociétés sur les deux continents c’est d’apporter un changement de politique étrangère dans tous les pays concernés sans compter sur nos politiciens qui vendraient père et mère pour leur gloire ! C’est une barbarie qui réduit l’homme à l’état d’objet dénué de sensibilité.
Le gouvernement de Giscard d’Estaing a mis noir sur blanc les conditions du regroupement familial.
Les pays de l’UE se sont mis d’accord, lors du Conseil du 19 novembre 2004, sur onze principes de base communs : L’UE en est à fixer comme but unique de l’intégration un but moral, la tolérance et le respect sans qu’elle sache comment y parvenir !
La politique migratoire est, depuis le traité de Lisbonne (que nous devons à Sarkozy), une compétence partagée avec l’Union européenne.
Avec l’importance croissante de la population musulmane les politiciens ont opté pour un discours victimisant à outrance les immigrés et plus récemment les musulmans.
Les élites politiques et culturelles passent leur temps à soigner la popularité de l’islam et des musulmans, souvent au prix du mensonge. L’intolérance des « autochtones » est surveillée désormais comme le lait sur le feu. La religion participe aussi à la culture. Elle a largement façonné les mentalités au long des siècles. Il en va de même pour l’héritage grec, romain, la Renaissance, les Lumières, les révolutions populaires ; toutes ces pages ont nourri les peuples européens, en ont fait ce qu’ils sont devenus.
La responsabilité d’informer: c’est vérifier et recouper nos informations !
En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2016/02/15/il-est-irresponsable-de-laisser-croire-que-les-migrants-puissent-sassimiler-a-la-france/#hdMisbsxiBfzaStI.99
- CoqGaulois
- Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 13/01/2012
Passion : sport, moto, science, nature, jardinage, bateau
Humeur : La vie est trop courte pour avoir le temps de faire la tête
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Lun 15 Fév 2016 - 18:47
Cette photo résume très bien l'intégration et l'assimilation des étrangers, elle nous montre aussi cette richesse pour la France que nous apporte l'immigration, un campement de CPF quelle chance on a de les avoir! J'aimerais bien en faire profiter d'autres pays et ne pas égoïstement les garder rien que pour nous!
- kabout
- Localisation : picardie
Date d'inscription : 20/02/2015
Passion : tir, armes.
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Lun 15 Fév 2016 - 20:02
voila cette population qui arrive les mains dans les poches et tout tombe pour eux en n'ayant jamais cotisé chez nous,elle nous amene aussi délinquance et maladie,puces (j'ai mis un post la dessus) ,un recent sondage dit que les touristes du monde entier hesitent a venir a Paris maintenant,par rapport aux attentats soi-disant mais aussi l'image que donne Paris ces tentes,agressions etc....
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Assimilation ou intégration-déperdition
Lun 19 Sep 2016 - 14:23
En République Française, l'intégration n'existera jamais sans une assimilation accomplie, car elle est son précédent indispensable…
Pour percer les différences, il faut accepter de reconnaître que l'assimilation est la capacité incontestable et la volonté sincère des accueillants alors que l'intégration est la capacité claire et la volonté avérée des accueillis.
De même, il est indispensable de se rendre compte que ces deux éléments de principe sont obligatoirement transgénérationnels.
De fait, ils imposent aux accueillis la volonté « de se diluer pour être digérer » par un pays d’accueil véritablement Républicain. Sans cela un conflit se déclare et prolifère jusqu’au jour où il sombre dans la violence.
En ce sens, l’obligation de choisir le prénom de son enfant parmi ceux du calendrier Français tout comme la possibilité de « Françiser » son nom de famille sont indispensables …
Parler exclusivement d’intégration n’est qu’un leurre servant à masquer les incompétences successives.
En France, transgresser l’étape initiale « d’assimilation » produit cette excroissance tumorale que l'on nomme « communautarisme » et qu’il est impossible de soigner sans repartir de cette acceptation !
**
Le communautarisme n'appartient pas aux valeurs Républicaines !
Une mauvaise passe, c'est comme un lit douillet. On y rentre très facilement et on a du mal à en sortir !
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